Résumé de cours : sociologie du handicap PDF

Title Résumé de cours : sociologie du handicap
Course Sociologie
Institution Université Clermont-Auvergne
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Summary

Résumé de mes cours de sociologie sur la thématique du handicap ( comprend des extraits de livre...)...


Description

Sociologie : Le handicap *Introduction : En 2005, la loi du 11 février sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a apporté des évolutions capitales pour répondre aux attentes des personnes handicapées. Elle propose une définition du terme handicap à l’article 2 qui insiste sur 2 points essentiels : -Le handicap constitue une limite mais d’autre terme comme altération ou restriction peuvent être employé. (+ ou – substantielle ou + ou – durable). Le handicap est une contrainte + ou – variable qui a pour effet de produire un manque soit par rapport aux autres soit par rapport à soi. Le champ d’action de la personne handicapée est considéré réduit, rétrécit -Le handicap ne concerne pas uniquement la personne individuellement mais se définit dans la relation qu’entretient la personne avec son environnement et d’autre part il a une extension sociale puisqu’il réduit son champ d’activité et e participation à la vie collective. => Le handicap n’est donc plus conçu comme une affaire purement individuelle mais comme un obstacle à la réalisation sociale, c’est pourquoi on ne parle de personne en situation de handicap plutôt que personne handicapées. C’est la personne dans son rapport à l’environnement et la société qui est handicapée. Le but de l’action sociale serait donc de compenser, apporter une aide pour élargir, accroitre le champ de participation à la vie sociale et la rendre idéalement similaire à celle des personnes valides. Une personne en situation de handicap à droit à la solidarité de la collectivité nationale qui se charge de fournir des compensations pour égaliser les situations afin d’assurer les conditions d’un plein exercice de la citoyenneté. I-

L’histoire du handicap : La notion de handicap est le résultat d’une longue construction. « Même si l’infirmité a toujours existé le handicap lui est récent » On distingue 3 grandes périodes dans l’histoire des conceptions de l’infirmité et du handicap : 1) De l’antiquité au Moyen-âge : -Dans la Grèce antique : Infirmité physique perçu comme malédiction, un signe de condamnation de faute. Certains enfants présentant une infirmité pouvaient être exclus de la Cité de peur de contamination du groupe. Le langage religieux a tendance à séparer le pur de l’impur et les infirmes sont considérés comme impurs et doivent donc être exclus. (Fonction du bouc-émissaire) -Au Moyen-âge, les infirmes vont se trouver inscrits dans un autre système de pensées : celui du « bouffon » ayant une fonction politique et sociale rappelant à tous et en particulier au roi que l’existence humaine est fragile, dérisoire. Il remet en question les normes sociales et peut se moquer du roi. Dans le reste de la Société, la religion chrétienne peut participer à la remise en question de l’attitude envers les infirmes car le christianisme valorise les pauvres, les simples, les enfants ce qui se traduit par la création des 1 er hôtels dieux destinés à accueillir les infirmes c'est-à-dire les pauvres, les miséreux. 2) L’époque classique (17ème siècle : la crainte de l’infirmité et l’exclusion : -Au 17ème, la raison domine (révolution scientifiques…). Mais cette valorisation de la raison s’accompagne d’une volonté d’isoler, de regrouper et enfermer ceux qui sont en dehors de la raison. Le philosophe Foucault a insisté sur cette rupture, on intégrera plus l’infirme au sein du monde social mais on cherchera plutôt à le mettre à l’écart, à l’enfermer par ce qu’on s’en méfie et le considère comme non éducable. A cette époque on ne fait pas la différence entre ce qu’on souhaite éloignés

de la société par ce qu’ils présentent une tare : mendiants, libertins, criminels, miséreux… sont ainsi rassemblés. -L’époque classique met aussi à l’honneur des catégories, classifications permettant de commencer à partir de travaux à distinguer différentes tares. Louis 14 créé l’institution des invalides pour héberger les vétérans de la guerre devenus inaptes au travail. -Le 18ème siècle (siècle des lumières), remet en question les catégories stigmatisantes du siècle précédent car les savants pensent que la raison a une histoire, qu’elle dépend de l’éducation, de la culture. Des philosophes comme Diderot s’interrogent par exemple sur les personnes ayant une déficience visuelle. En 1790, l’Assemble constituante affirme pour la 1ère fois le principe du devoir d’assistance par la nation grâce au comité de mendicité. 3) L’époque moderne : 19ème et 20ème : lente construction du concept de handicap : -Même si le terme handicap n’est employé en France que tardivement, ce concept commence à se construire dès la 3ème République (fin 19ème). Plusieurs événements vont intervenir dans son élaboration progressive : • La révolution industrielle : provoquant l’expansion des manufactures et l’apparition des accidentés du travail. La société prend alors conscience de sa responsabilité envers ses travailleurs et tente de compenser et réparer les dommages. 1898 : loi sur les accidents du travail où les employeurs doivent s’assurer 1933 : Association des Paralysés de France… • La tuerie de la guerre de 14-18 : les hommes reviennent mutilés, les soigner et les aider devient une priorité nationale. Prise en charge des soins : création d’un ministère des anciens combattants, définition de pensions d’invalidité et ouverture d’établissement de reclassement professionnel. 1924 : La loi impose le recrutement de mutilés de guerre • Tuberculose : L’Etat prend en charge la réinsertion professionnelle et scolaire des malades après leur cure en sanatorium • Les effets de la scolarisation massive : L’école devenant obligatoire, l’Etat peut prendre en charge les enfants présentant une infirmité. 1909 : création classe de perfectionnement -C’est à partir des années 20 que le vocabulaire va aussi évoluer et que l’on délaissera certains termes (infirmité, invalidité, incapacité…) au profit de d’autres (reclassement, réintégration, réinsertion, rééducation). Ce changement révèle une nouvelle façon de représenter l’infirmité, on insiste moins sur un manque et on met l’accent sur la volonté de réajustements, compensation. -Le mot « Handicap » vient d’une expression anglaise visant à rétablir l’égalité de valeur à l’occasion d’un troc ou la volonté de donner autant de chance à tous les concourants dans le monde sportif. C’est dans les années 40 qu’il désigne un obstacle, une infériorité et c’est dans les années 50 qu’il passe dans le domaine médico-social. On retient que : -Le handicap est lié à une compensation c'est-à-dire qu’il articule à la fois une limitation et une nécessite de compensation. C’est d’ailleurs ce que l’on retrouve dans la loi de 2005. -C’est la notion de compétition qui fait apparaitre des faiblesses qu’il faut corriger afin d’assurer l’égalité des chances. On retrouve donc la préoccupation des sociétés démocratiques modernes à la

fois pour l’égalisation des conditions et pour l’intégration ou la normalisation. Il faut enfin mettre en garde sur certains effets pervers de ces avancées sociales et juridiques dans le domaine du handicap qui peuvent avoir pour effet d’oublier la différence comme par ex la souffrance et la spécificité de l’expérience des personnes en situation de handicap. IILe handicap : concept au multiple visage : 1) Les différentes formes de handicap : • Handicap mental/Handicap psychique : Mental : déficience d’ordre intellectuel. Apparait très tôt (1ère année de vies : retard intellectuel ou déficit) Psychique = atteintes de maladies mentales = déficients psychiques, liés au vécu de la personne. Symptômes plus tardifs après l’adolescence se manifestant par des troubles comportementaux. • Handicap physique : -Déficiences motrices : représentant l’image même du handicap dans l’imaginaire collective (handicap en général visible, attention : stigmatisation) mais expression et conséquences variables. -Déficiences sensorielles : *visuelle : du simple porteur de verre correcteurs jusqu’à la personne aveugle (grande diversité) ou *auditives -Maladies invalidantes • Polyhandicapé, Pluri handicap et Sur Handicap : -Polyhandicapé : Association de déficiences motrices et intellectuelles sévères et entrainant une restriction extrême de l’autonomie. -Pluri handicap : Association de plusieurs déficiences qui ont approximativement le même degré de gravité empêchant de déterminer une déficience principale ce qui pose des problèmes des problèmes particulier de prises en charge car les capacités restantes ne permettent pas toujours d’utiliser les moyens de compensations habituels (ex : personne ayant des troubles de l’audition et de la parole aveugle) -Sur handicap : Aggravation d’un handicap existant par les difficultés relationnelles qu’il entraine. C’est ainsi que des déficiences psychiques peuvent s’ajouter à des déficiences d’origine intellectuelle ou sensorielle. Toutes ces déficiences ne sont qu’un des niveaux d’expérience qui permettent de décrire la situation de handicap car à déficience identique les incapacités, restrictions d’activité et de participation qui en résultent sont très variables, selon les individus et selon le contexte économique, géo, familiale dans lequel il évolue. Un regroupement de déficiences ne suffit pas à envisager les difficultés et solutions de manière homogène. Le handicap ne se résume pas à une déficience. 2) Le handicap : à la frontière du biologique et du social : A) Définition juridique : La loi de 2005 insiste sur la notion de limitation et de compensation ou égalisation et d’autre part sur la dimension sociale du handicap et pas seulement individuelle (question de la participation à la vie en société) B) Nomenclature médicale : La CIH 1 (Classification internationale du Handicap) de l’OMS définissant le handicap comme : -Désavantage dont est victime une personne pour accomplir un rôle social normal du fait de sa déficiences (cad lésions temporaire ou définitive) ou bien de son incapacité (réduction partielle ou totale des capacités d’accomplir une activité).

C’est une avancée conceptuelle même si elle a été remplacée par la CIF (Classification internationale fonctionnelle ou CIH 2), elle sert encore de trame pour bon nombre d’analyses du handicap. Elle a eu l’avantage de montrer que le handicap est pluridimensionnel et complexe. Exemple 1. Un jeune, qui, à cause d’un problème circulatoire, doit être amputé de la partie inférieure de la jambe, sous le genou : • • •

Déficience : perte de la jambe Incapacité : réduction de l’aptitude à marcher Inconvénients : réduction de l’aptitude au travail, de certaines activités sociales (sport, danse), du divertissement et des relations sociales

Cependant, elle fut critiquée pour plusieurs raisons : -Ne met pas en avant l’aspect fonctionnel du handicap et pas assez son aspect social et environnemental. On lui reproche de trop s’appuyer sur un modèle biomédical individuel qui suppose des normes à partir desquelles on juge des manques. -S’appuie sur des relations d’ordre causale qui part d’une déficience qui est cause d’incapacité qui sont cause de désavantages sociaux. Le handicap est donc conçu comme la conséquence d’une déficience sans que des facteurs environnementaux soient pris en compte. La CIF de 2001 introduit une nouvelle typologie du handicap en essayant de corriger les critiques de la première. On retient : Cette classification intégrer les facteurs environnementaux Chaque élément du système peut être associé à d’autres ou rester indépendant. Les relations entre les éléments sont pluridirectionnelles

Les apports du CIF sont de plusieurs ordres : -Schéma universel s’appliquant à tout être humain -Plus de simple lien cause et unidirectionnel, il est pluridirectionnel -Schéma qui décrit et explique à la fois -Les concepts ne sont plus conçu sur un modèle de manque -Prend en compte les facteurs environnementaux et personnels à la fois -L’approche n’est plus seulement biomédicale, elle associe biologique et psychosocial à la fois. Conclusion : La loi de 2005 a justement tenté d’intégrer dans sa formulation ce modèle. C) Les conséquences d’inégalités sociales : Le handicap est la cause d’inégalités sociales mais en outre elles sont aussi les conséquences des inégalités sociales. Autrement dit, le handicap est un cercle vicieux dans lequel l’origine sociale et la situation économique joue fortement sur le handicap. Les inégalités de milieux

socioprofessionnels jouent sur les 3 aspects du handicap selon Wood (Déficience, incapacité, désavantage) avec plus de force : -Déficiences 2 fois plus importantes chez les ouvriers que chez les cadres. Les incapacités 4,5 X plus importantes chez les ouvriers que chez les cadres. => Le handicap ne se réduit pas à la déficience, à l’aspect biologique, il faut le considérer dans sa dimension sociale car le milieu socio-pro est un facteur déterminant des inégalités. Par conséquent, les dispositifs de compensations devraient prendre en compte cette dimension sociale du handicap et les problèmes de revenus, de conditions de vie, de l’entourage, des relations. Le handicap ne créer pas seulement des inégalités à l’embauche. Par exemple il est aussi amplifié par le milieu socio-pro à cause de : facteurs de risques différents, du diagnostic et suivi médical, des conditions de vies, de la prise en charge médicale et sociale, des capacités de résilience (à faire face), le soutien de l’entourage, les moyens financiers. Exemple : 7 fois plus d’enfant d’ouvriers que de cadres hébergés en établissement ou institutions. III-Handicap et bouleversement : 1) Deuil et reconstruction : Certains handicaps surviennent au cours de l’existence, certains handicaps d’ordre physique sont acquis à la suite d’un accident, d’une maladie. Dans ce cas-là, le processus du deuil est fondamental car il s’agit de renoncer à son image passée pour accepter son nouveau corps et se reconstruire une nouvelle identité corporelle ? On peut donc distinguer une série d’étapes dans ce processus de deuil. C’est ce que propose la psychiatre Elisabeth Kubler-Ross. Son modèle se composant de 5 phases principales : 1-Le choc lui-même : ne constituant pas vraiment une phase du deuil car il est plutôt le point de départ. Il provoque une certaine sidération voir un certain traumatisme 2 : Le refus et la dénégation (=dénis de la réalité) : Dans un premier temps, la personne n’arrive pas à y croire, c’est une réaction défensive, l’évènement est nié, la parole des médecins n’est pas crue. On croit qu’il est encore possible de revenir en arrière, maintenir la forme de vie passée. C’est une manière de limiter le choc. 3 : La révolte, la colère : L’individu se demande pourquoi cela lui arrive et a tendance à le vivre comme une injustice. C’est pourquoi, il se révolte, est agressif par ce qu’il cherche à faire payer un coupable, un responsable. 4 : La phase de marchandage : Elle se place sur le plan imaginaire, le patient essayant de retarder la réalité du handicap mais se confronte à la durée, au fait que rien ne change. 5 : La dépression : Elle peut être longue et répétitive, elle a un rôle dans le deuil car elle peut préparer à l’acceptation de la perte physique et narcissique. C’est une phase indispensable qui nous prépare à l’acceptation de la réalité. Le chagrin et la tristesse s’exprime sans être refoulé après quoi de nouveaux réinvestissements peuvent commencer. Le handicap est à la fois une blessure physique et psychologique car l’homme est un tout psychosomatique (âme +corps). Le corps n’est pas un simple véhicule de l’âme, c’est le premier médiateur entre notre présence et le monde extérieur. Or, si l’intégrité corporelle est atteinte, cela ne peut que provoquer l’angoisse Chaque geste de la vie quotidienne renverra la personne

handicapée à cette agression/à ce manque et cela d’autant plus que la société actuelle fait du beau corps un idéal. Le handicap est à la fois une blessure physique et psychologique puisque l’homme est un tout psychosomatique. 2) Stigmatisation et stigmate : Le handicap, qu’il soit physique, mental ou psychique devient presque toujours sous les regards de la majorité un stigmate c'est-à-dire une marque qui est susceptible de dévaloriser celui qui en est le porteur. Goffman distingue 3 types de stigmatisation : 1 : La monstruosité du corps : signe qui ne rentre pas dans les normes corporelles de la société ou du groupe. La norme c’est ici la moyenne, ce qu’on trouve chez la majorité des individus. Les altérations ou anomalies physiques peuvent être : dû à une paralysie, des membres amputés, une tache de vin, un bec de lièvre… 2 : Le stigmate tribal : Il relève d’une certaine apparemment ethnique. (Ex : couleur de peau, type physique mais aussi religion, nom de famille, mode de vie (nomade ou pas). Rq : On voit aussi que le handicap comme désavantage social n’est pas simplement lié à une déficience. Pour Goffman, il indique des handicaps sans déficiences. 3 : Les traits de caractères : Une caractéristique propre à l’individu ou à sa trajectoire de vie. (Ex : prostituée, malade mental, passage en hôpital psy, âge, sexe, orientation sexuelle…) Un stigmate constitue toujours un handicap au sens large c'est-à-dire un désavantage social mais jamais sans un regard extérieur qui va juger et dévalorisé. C’est pourquoi, en psychologie, en référence l’expérience spéculaire (=du miroir), on parle d’effet miroir cad que « le regard que les autres portent sur moi est essentiel à ma propre construction identitaire ». Rapport à soi et rapport aux autres sont indissociables. Ex : Livre de Robert Murphy (A corps perdu), universitaire devenant paralysé et devant rester en fauteuil roulant. Son handicap bouleverse son rapport à lui-même. On peut distinguer 3 bouleversements : 1= Quand il revient travaillé, les regards ont changé. Ces anciens collèges sont distants, gênés, ne lui adressent plus la parole ou l’évite. => Le handicap engendre un malaise, il surprend, il rompt la fluidité des rapports humains, leur apparentes évidentes. 2=Murphy se sent seul, mis à l’écart comme si son identité perso se réduisait uniquement à son handicap 3=Rapport que Murphy entretient avec lui-même finalement chamboulé car il finit par se sentir honteux et il a tendance à se rapprocher d’autres catégories de personnes qui ont-elles-mêmes des stigmates pour d’autres raisons (ex : noirs, agents d’entretiens, gardiens…) => Perte d’estime de soi Le rapport à soi peut donc aussi être modifié, changé ce qui entraine une nouvelle transformation des liens sociaux. La honte et la baisse de l’estime de soi conduisent à un repli sur soi, frustrations, culpabilité liée à la dépendance provoquée par le handicap, le sentiment d’être un poids pour les autres modifie les rapports avec les proches, la famille ou même le monde du travail. Murphy montre donc qu’en situation de handicap physique c’est l’ensemble des interactions humaines qui sont transformées, profondément. Auparavant le corps était pour ainsi dire invisible et il est devenu un signe de reconnaissance dévalorisant = stigmate.

En résumé : Le handicap transforme les relations interindividuelles car il focalise l’attention de l’interlocuteur. Tous les stigmates visibles troublent onc les relations humaines à divers degrés. ➔ Ce signe dévalorisant de reconnaissance à tendance à devenir un signe + général c'est-à-dire un stéréotype psychologique. (Ex : fauteuil roulant pour personne handicapée, pictogramme) et même la personne se considère ainsi comme Murphy qui se considère handicapé avant père de famille et universitaire. ➔ Le handicap induit une possible perte d’estime de soi car la personne sent sa marge de liberté réduite. Elle perd une part d’autonomie voire son indépendance. ➔ Le handicap provoque certains sentiments chez les autres comme la peur, l’angoisse, la compassion excessive. La personne handicapée doit donc s’adapter à ce regard extérieur alors qu’elle peine elle-même à se forger une identité sociale. ➔ On peut ainsi voir émerger différentes stratégies de la part des personnes handicapées : - Adopter une technique de faux-semblant pour cacher son handicap - Provocation, revendication voire autoritarisme - Refus de toute aide, prise de distance qui peuvent conduire à un rétrécissement de la vie sociale en particulier avec les proches soit à un rapproche avec les catégories de stigmatisés. Conclusion : Ce sont bien pl...


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