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Sport scolaire Définition : « C’est le rassemblement volontaire des élèves dans l’association multisports de leur établissement scolaire pour pratiquer régulièrement des activités physique et sportive dans un cadre le plus souvent compétitif » P.Arnaud 1993 Le sport scolaire est une pratique sportive offerte dans le cadre scolaire aux élèves volontaires, encadrée par les enseignants d’EP et débouchant le plus souvent sur des compétitions. Sa spécificité est son double encrage : à la fois dans le système éducatif et dans le monde sportif. Travaillot 2014

Introduction de l’idée « Le sport scolaire à permis l’entrée du sport à l’école par la voie associative » Arnaud 1993 Robert Lecou, 2012, Le sport à l’école et le sport scolaire : le sport scolaire est un acteur « de la politique éducative de notre pays » ; « Complément de l’EPS » « Au service de la réussite, de la responsabilisation, de la santé et du bien-être des élèves ». « AS, terrain d’application et d’expérimentation particulièrement intéressant ». Témoignage Jean Guimier, in Gérard Couturier : coupes interclasses en sport co, interétablissement.

Evolution des effectifs

L’OSU devient l’OSSU en 1938 avec comme président Lagrange net séparation avec le sport civil. Les IO de 45 placent le sport scolaire dans le prolongement de l’EP et de l’initiation.

1945 : la création de l’AS est obligatoire dans tous les établissements du secondaire 1950 : 3h forfaitaire sont ajouté pour animer l’AS dans le service des profs d’EPS + decret de 1950 qui organise un nombre d’heure maximum pour les profs donc la majorité va animer l’AS. L’OSSU permet une plus grande marge de liberté pour les enseignants que la leçon d’EP donc possibilité de tester des contenus nouveaux.

Différence entre OSSU et leçon  le sport est joué et donc très différent de la forme analytique de l’initiation. A50 : « finalement, le développement du sport scolaire participe à la Sportivisation de l’EP » Travaillot 2014 Flouret qui est à la a la tète de l’OSSU jusqu’à la fin des années 50 va voir la conception du sport scolaire remis en question avec le conflit d’Herzog. A60 : Sport scolaire propose des contenus « technocentrés » (Gomet 2012). Principalement Natation, gym et athlétisme (« à la base de toutes les pratiques et de tous les sports » Roger, Bavazzano 2011)

59-62 : Conflit entre Herzog (découverture d’élite) et Flouret (fonction éducative) par rapport au sport scolaire Selon Herzog le sport scolaire doit être un maillon du sport de Haut Niveau. 1962 : ASSU qui organise les compétitions, rapprochement avec le sport civil Décret de 1963 : l’ASSU renforce le lien avec le sport civil (recrutement des élites)  J. Bordet (1999) : « perte de la finalité ludique mais performative » A60 : Fouquet, 2002 : « Le pouvoir politique veut faire de l’EPS et du sport scolaire des instruments de détection et de formation d’une élite sportive qui participe au prestige de la France dans le monde » Dans les années 60 difficulté des E de laisser arbitrer aux élèves solution dev par Fauchet mettre 2 élèves a l’arbitrage et 1 adulte qui supervise. (Fauchet 1999) verif le non voir si c’est celui de C essones. Ainsi l’AS, dans les IO 1967, a pour rôle de «susciter des vocations de sportifs» Formule de masse : à côté du championnat traditionnel : + 37% de licenciés entre 1970 et 1971 : Bourgeois, maitre d’EPS : « Cette compétition pouvait être la preuve que le sport et donc l’ASSU n’ont besoin ni de champions, ni de médailles pour justifier leur existence ». Caritey / Michon : « Nous formions des arbitres, on n’avait jamais eu cela et les jeunes se sont drôlement bien débrouillés ».

Avec la massification de ses effectifs, le sport scolaire diminue son caractère « compétition » afin d’adapter les rencontres aux aptitudes de tous pour « offrir cette pratique au plus grand nombre » (Pineau, 1971)  formule de masse officialisé par Pineau  Entraine une forte hausse des effectifs  Style organisé sous la forme d’animation sportive avec des tournois interclasses/établissement. L’état montre ainsi une volonté de renforcer une cohérence EPS/AS. Les profs d’EP sont plus à même d’expérimenter et de provoquer la «pédagogisation» du sport scolaire Thibault, 1972

1973 : obligation d’enseigner en AS abrogé. Possibilité soit de pas le faire soit de garder les 3h dans les H d’enseignement, soit d’être payé 3h en vacataire. Puis plan Soisson qui diminue a 2h les heures d’AS obligatoire pour dissuader les E de garder l’AS dans leurs heures. Mais échec et forte résistance des E d’EPS. 90% des E en 1973 continuent à choisir l’AS. (Vézier, 2007) Loi Avice : « L’EPS et le sport scolaire contribuent à la rénovation du système éducatif, participent à la lutte contre l’échec scolaire et à la réduction des inégalités culturelles ».

Changement d’orientation dans les années 70 avec diminution du caractère compétitif.  « il faut adapter les rencontres aux aptitudes et au « Avec les années 80 le rapprochement du sport scolaire des missions de l’école devient explicite » Travaillot 2014. A80 Le sport scolaire est alors investi dans une double mission : éducative et culturelle et sociale. Attali et Saint Martin : « Les enseignants expérimentent de nouveaux procédés pédagogiques, qui pour certains seront introduits dans la leçon. A80

Restauration de 3h d’AS en 1981: Dans un discours de Jospin en 1981, il précise que le sport scolaire doit répondre aux enjeux de la politique mise en place (lutte échec scolaire, solidarité, citoyenneté) IO 1985 : « L’association sportive leur permet également de concevoir, d’exercer des responsabilités et de coopérer avec des adultes. »

1986 : nouveaux statuts de l’UNSS publié. Incitation forte des élèves dans l’implication des différentes taches (arbitre, juge etc…)

1987 : entré des apex 1988 entrée des appn Voir date des jeunes officiels A partir des années 90 UNSS participe au développement de la citoyenneté. 1992 mise en place du sifflet d’or qui reconnais la compétence des JO. 1996 : tous les championnats de France UNSS sont arbitré par des JO. Charte du sport scolaire, 1993:document qui montre théoriquement la continuité entre l’EPS et l’AS. Et fait un état des lieux: 820klicenciées, dont 2% d’élite

Rapport Leblanc 2001 : met en avant le fait que l’AS n’est pas un lieu ou on développe la citoyenneté. Les élèves veulent juste faire du sport, ce n’est pas « un théâtre de la vie associative » Charte du sport scolaire de 2001 et 2004 comme plan de relance : reaffirme les valeurs éducatives. + Nouvelle mesure pour développer la citoyenneté  obligation d’avoir un arbitre. Volonté de prendre en compte tous les élèves, avec accès aux compétitions pour public spécifiques : Charte Sport scolaire et handicap,2006 On constate l’essor des APPN depuis les années 2000 est notable au sein de l’UNSS, représentant12%de pratiques (rapport UNSS 2015) et également de nouvelle activité d’entretien avec de la musculation, du step, stretching amenant davantage les F à y adhérer

Benhaim-Grosse (2007)

: L'AS reste à dominante « compétition / performance »

2016-2020 plan national de développement du sport scolaire : 3 axes de développement l’accessibilité, l’innovation et la responsabilité + valeur de partage et de réussite. Laurent Petrynka (président UNSS 2018) : « pratiquer à l’UNSS, ce n’est pas comme pratiquer dans les autres fédérations ». Yves Travaillot 2014 : « Le sport scolaire est le moins présent là où il pourrait jouer au mieux son rôle : les lycées professionnels....