Tristan- Perceval le Galois - Lancelot du Lac 1 PDF

Title Tristan- Perceval le Galois - Lancelot du Lac 1
Author Thomas Ruiz
Course francais
Institution Collège d’Enseignement Général et Professionnel Édouard-Montpetit
Pages 3
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Perceval le Galois de Chrétien de Troyes Extrait : L’adoubement de Perceval Le lendemain, de bon matin, l’hôte se lève, fait poster devant le lit du garçon chemise et braies de toile fine, chausses teintes en rouge, cotte de drap tissé en Inde. Il le prie de s’en revêtir mais le garçon s’en défend bien! « Beau Sire, voyez les habits que me fit ma mère. Ne valent-ils pas mieux que ceux-ci? Et vous voulez que je les change! » « Bel ami, ne m’avez-vous pas dit que vous obéiriez à tous mes commandements? » « Ainsi ferai je et je n’y manquerai en rien. » Le garçon obéit donc. Le seigneur se baisse et lui chausse l’éperon droit. Telle était en effet la coutume : celui qui faisait un chevalier devait lui chausser l’éperon droit. Des valets s’approchent, portant des pièces de l’armure, se pressant pour armer le jeune homme. Mais c’est le seigneur qui lui ceint l’épée au côté et l’embrasse. Il lui dit : « Avec cette épée que je vous remets, je vous confie l’ordre le plus haut que Dieu ait créé au monde. C’est l’Ordre de Chevalerie qui ne souffre aucune vilenie. Frère, souvenez-vous que, si vous devez combattre et que votre adversaire vaincu vous crie merci, vous devez lui accorder votre miséricorde et non l’occire. Gardez-vous de trop parler car celui qui parle trop commet un péché, dit le sage. Je vous prie aussi, s’il vous arrive de trouver en détresse homme ou femme, orphelin ou dame, de les secourir si vous le pouvez. Vous agirez bien. Enfin, voici une autre chose qu’il ne faut pas mettre en oubli : allez souvent prier le Créateur qu’il ait pitié de votre âme et qu’en ce siècle terrien, qu’il vous garde comme son chrétien. » Et le Gallois répond : « De tous les apôtres de Rome, soyez béni, beau Sire, qui m’enseignez comme ma mère! Beau frère, ne dites plus que vous savez toutes ces choses de votre mère. Il faut vous en corriger. Le garçon le promet. Le seigneur fait sur lui le signe de la croix, disant encore : « Puisqu’il te plaît d’aller sans attendre, adieu ! »

QUESTIONS SUR LE TEXTE : Veuillez justifier vos réponses en présentant des preuves et des procédés stylistiques tirés du texte à l’étude: 1. Quelles sont les étapes de l’adoubement de Perceval? 2. Montrez que l’adoubement est un rite initiatique où Perceval subit une totale transformation. 3. Montrez que le cérémonial de l’adoubement rend compte de l’importance des valeurs religieuses à l’époque.

Lancelot du Lac de Chrétien de Troyes Extrait : « Lancelot affronte mille périls » Le château de la Douloureuse Garde est rempli de mystères et de sortilèges. Derrière ses murailles sont prisonniers des hommes, des femmes, des enfants qui poussent des cris déchirants en demandant qu'on vienne les délivrer. Bien des chevaliers ont tenté l'aventure, mais pas un n'en est ressorti vivant. C'est là que Lancelot accomplit ses premiers exploits... On apporte ses armes à Lancelot; et quand il est armé, on l’emmène dans le cimetière où étaient les tombes. On lui montre l’entrée d’un caveau souterrain et on lui dit qu’il trouvera la clé des enchantements. Le chevalier se signe, entre, porte son écu contre son visage et tire l’épée. Il ne voit rien, sinon une porte béante et plus loin une grande clarté. Il s’avance vers la porte et après l’avoir franchie, entend tout autour de lui un grand vacarme. Le chevalier passe outre cependant. Mais il lui semble que tout le caveau va s’effondrer et que le sol se met à tournoyer. Il se retient au mur et le suit tout du long jusqu’à la porte qui commande l’entrée d’une autre chambre. Arrivant à la porte, Lancelot aperçoit deux chevaliers sculptés en cuivre. Chacun d’eux tient une épée si grande et si pesante que deux hommes auraient beaucoup à faire pour n’en soulever qu’une seule. Ils gardent l’entrée de la porte et agitent leurs épées si rapidement que nul ne pourrait passer sans en recevoir un coup. Mais le chevalier n’en a pas peur. Il place son écu au-dessus de sa tête et s’élance en avant. L’une des deux épées l’atteint et fend son écu de part en part. Le coup descend sur l’épaule droite et tranche les mailles de son haubert si durement que le sang vermeil lui coule tout le long du corps. Il heurte la terre des deux mains, mais se relève vite, reprend son épée qui lui avait échappé, remet son écu au-dessus de sa tête et regarde droit devant lui. Il arrive ensuite à une autre porte et voit devant elle un puits dont l’odeur est fétide. Tout le vacarme qu’on entendait dans le caveau vient de ce puits, qui a sept bons pieds de large. Le chevalier voit le puits noir et hideux. À côté se tient un homme, dont la tête est funèbre; de sa bouche s’échappe une flamme; ses yeux luisent comme des braises et ses dents de même. L’homme tient dans sa main une hache; et comme le chevalier s’approche, il la prend à deux mains et la lève pour garder la porte. Le chevalier ne voit pas comment il peut entrer; car le puits, à lui seul, est un obstacle très dangereux à franchir pour un chevalier armé. Alors il remet l’épée dans son fourreau, retire l’écu de son cou et le prend de sa main droite. Puis il recule au milieu de la chambre et s’élance le plus vite qu’il peut jusqu’au puits. Il met son écu devant lui et en frappe au visage l’homme qui tient la hache, avec tant de vigueur que tout son écu se brise; mais l’homme ne bouge pas. Alors il se jette sur lui de toute la force que lui donne le Seigneur et le heurte si durement qu’il aurait pu être précipité dans le puits, s’il ne s’était tenu solidement à lui. L’homme laisse tomber sa hache, car le chevalier l’a saisi la gorge de ses poings qui sont durs et forts. Il le tient si serré que l’homme ne peut rester debout. Il tombe à terre, sans pouvoir se relever. Le chevalier le traîne par la gorge au-dessus du puits et le lance dedans. Alors, il tire de nouveau son épée du fourreau et voit devant lui une demoiselle de cuivre, façonnée très élégamment, qui tient les clefs des enchantements dans sa main droite. Il les prend, s’approche d’un pilier de cuivre et y lit l’inscription suivante : « La grosse clé est pour ce pilier, et la petite ouvre le coffre périlleux. ». Le chevalier ouvre le pilier avec la grosse clé et quand il arrive au coffre, il entend à l’intérieur tant de bruits et de cris que tout le pilier en tremble. Il se signe et veut ouvrir le coffre. Mais il voit qu’il en est sorti trente tuyaux de cuivre. De chacun d’eux s’échappe une voix affreuse; et c’est à qui criera plus fort que les autres. De ces voix viennent les enchantements et les merveilles du château. Il met la clé dans la serrure du coffre. Quand il l’ouvre, il en sort un tourbillon impétueux et un si grand vacarme qu’il lui semble que tous les diables de l’enfer y sont. Et en vérité, ils y sont. Le chevalier tombe évanoui, mais vite il se relève et se signe, prêt de nouveau à lutter… Répondez aux questions suivantes en justifiant vos réponses par des preuves et des procédés stylistiques tirés du texte à l’étude: 1.Faites la liste des dangers qu’affronte Lancelot? 2.Quelles sont les qualités de ce chevalier?

Tristan et Iseult

1. Les enfances de Tristan Texte à analyser : de « Jadis un roi puissant » p. 29 à « jusqu’aux marches de Cornouailles », p.36 Question : Quels sont les faits et les indices stylistiques qui montrent dès le début de Tristan et Iseult, que Tristan est un être exceptionnel?

2. Le bouleversement. Texte à analyser : de « Le jour du départ est venu » p. 85 à « Seul le timonier veille, la main sur la barre et les yeux aux étoiles », p.90 Question : Quels sont les éléments du récit qui montrent que le chapitre VI constitue un pivot dans le roman? 3. L’immortalité Texte à analyser : de « Quand le roi Marc eut appris » p. 265 à la fin du roman. Question : Quels sont les éléments du récit qui montrent que l’amour triomphe de la mort?...


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