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Théorie course d'orientation 1) Introduction : 1)

APPN :

Définition APPN (activité physique de pleine nature)!: Les APPN regroupent l'ensemble des activités se caractérisant par un déplacement finalisé avec ou sans engin dans un milieu de pleine nature ou le reproduisant. Ce milieu est complexe varié mais aussi variable parfois, imprévu, rarement standardisé. La motricité mise en jeu dans ce milieu nécessite un codage des informations, un contrôle de ces émotions et une maîtrise des risques éventuels. On trouve dans ce groupe : ⁃ des activités terrestres ⁃ des activités nautiques (sur l’eau) ⁃ des activités aériennes ⁃ des activités aquatiques (sous l’eau)

1)

La CO en particulier :

11éme siècle : création de la boussole 1919!: première compétition de CO en suède 1970 : création de la Fédération Française de Course d'Orientation 1977 : reconnu par les JO 1994 : première course nationale en France 2002 : premier en championnat du monde en France Il y a 220 clubs en France, 60 comités départementaux, 20 ligues au niveau régional, 1 fédération internationale IOF qui rassemble plus de 70 pays à travers le monde. Objectif !de la fédération: accueillir, accompagner et fidéliser les pratiquants habituels et occasionnels. Positionner la CO dans les activités nouvelles de sport nature avec le souci du respect de l’environnement. Définition « Faire de l'orientation » : réalisé un déplacement finalisé en terrain inconnu à l'aide d'un document référence (plan, carte, Road Book) et éventuellement d'une boussole. Définition « la course d'orientation » : une course individuelle contre la montre en terrain varié, généralement boisé sur un parcours matérialisé par des postes que le concurrent doit découvrir dans un ordre imposer mais par le cheminement de son choix en s'aidant d'une carte et éventuellement d'une boussole. Ce sport se caractérise par le fait que les performances des compétiteurs dépendent à la fois de leur habileté à s'orienter et leurs capacités physiques. Objectif de la CO : rechercher dans les plus brefs délais si possibles dans une région inconnue des participants. La CO peut être pratiqué dans un loisir ou compétitif, pratiquer en ski, vélo, à cheval (FFE), les RAID individuellement ou en équipe, en une journée ou plusieurs jours. Aujourd'hui : ⁃ un intérêt de plus en plus grand se porte sur les APPN ⁃ l'école s'ouvre de plus en plus sur le monde extérieur et en particulier dans le domaine de l'enseignement de l'éducation physique et sportive vers les APPN

1) Les problèmes posés à l'orienteur : ⁃

⁃ ⁃ ⁃

au niveau bio informationnel : traiter une multitude d'informations en un temps limiter ou compter, l'orienteur est astreint à des choix d'itinéraires qui ne peut pas expérimenter. Il doit mémoriser des éléments qu’il a retenus. au niveau bio mécanique : courir en tout terrain, dans des postures inhabituelles en gardant le contact avec sa carte pour ne pas perdre le fil de son déplacement. Au niveau psycho affectif : c'est le côté émotionnels, partir à l’aventure tout en vivant ses émotions et en restant maître de son déplacement au niveau bio énergétique : l'orienteur doit choisir une allure de course qui lui permet de rester lucide.

2) L'épreuve de CO : 3.1) Choisir son circuit : ⁃ ⁃ ⁃

⁃ ⁃

circuit vert : facile et les postes sont sur les lignes circuit bleu : les postes sont sur les lignes ou en dehors des lignes mais visible depuis la ligne, on commence les sauts circuit jaune (moyen) : les postes ne sont pas sur les lignes et ni visibles depuis les lignes, on ajoute des éléments de reliefs dans la définition de poste, les points d'attaques sont à 200m maximum du poste et on prévoit une ligne d'arrêt circuit orange : même chose que le jaune, point d'attaque maximum 400m circuit violet et noir : plus de ligne d'arrêt et plus de point d'attaque

Point d'attaque : un élément ponctuel qui se situe à proximité d’une ligne directrice qui est le plus proche possible du poste pour permettre une visée sommaire. Le point d'attaque ne doit pas être plus difficile que le poste à trouver. Ligne d'arrêt : c'est un élément linéaire qui se situe après le poste et qui indique au coureur qu'il a dépassé son poste il faut donc se recalé sur cette ligne d'arrêt et trouver un nouveau point d'attaque.

3.2) Le déroulement d'une CO: ⁃ ⁃ ⁃

départ (triangle) poste (rond) arrivée (2 rond concentriques)

Soit : → Les cartes sont données aux coureurs avant l'épreuve mais sans balises d'indiquées dessus → Les cartes ont déjà des balises d'imprimées Une fois parti en course!: → A chaque poste!: vérifier que c'est bien votre balise: le code → poinçonner votre carton de contrôle au moyen d'une pince fixée sur le poste(ou puce) → l'assistance mutuelle est obligatoire en cas d'accident. Par contre il est interdit de chercher à tirer part du sens de l'orientation d'autrui → En cas d'abandon, prévenir

3.3) Les différents formes de CO : a)

La forme de base : cf définition

b)

Le sprint : format de course le plus court (10 à 25 min) il se pratique dans des parcs urbain ou urbanisé, en forêt, l'échelle de la carte est grande, les postes sont très rapprochés, parcours technique

c)

Le relais : en équipe et les équipiers court les uns après les autres, chaque équipe effectue au final le même parcours

d)

La course au score : ce type de course exiges la visite de plus grand de postes dans un temps limiter mais dans l'ordre de leurs choix, le départ se fait en masse et les postes de contrôles présent des valeurs différentes selon le niveau de difficultés et ou la distance à parcourir pour les visités, chaque minute de retard génère des pénalités

e)

L'orientation de précision : pratiquer par les handicapés, ils doivent identifiés sur le terrain les points indiqués sur la carte à distance tout en restant sur des chemins carrossable, ils choisissent la balise parmi une grappe de balise qui représente le centre du cercle, cette discipline ne sanctionne la rapidité.

Les compétiteurs doivent identifier sur le terrain les points indiqués sur la carte à distance tout en restant sur les itinéraires utilisable en fauteuil à l’aide de la carte et boussole ils choisissent la balise parmi une grappe de balise qui représente celle indiquée au centre du cercle.

"

3)

L'enseignement de la CO

4.1) définir le lieu de pratique en fonction de l’âge et du niveau Dans l’école!: salles de classes, salle polyvalente … En milieu protégé proche de l’école!: cour de récréation, stade, parc clos… En milieu naturel!: prairies, forêt, espaces variés

4.2) préparer le matériel Les enfants doivent être tous couvert de la tête au pied, dossards, chasubles, etc. un sifflet par groupe, prévoir une boussole, chronomètre ou montre obligatoire, la plaquette (support rigide) avec tableau pour savoir qui est où, vérifier les balises avant de partir.

4.3) organiser la séance 2 exercices maximum par séance, on peut commencer par une pause de balise. Toujours faire revenir les enfants au point de départ entre deux exercices. Temps de dépose à la fin de la séance et compter à chaque exercice le nombre d’enfant que l’on a.

4.4) le Jour J Avant de débuter le cycle : ⁃ repérer et reconnaître ⁃ anticiper ⁃ exemple de mise en œuvre d'une séance Avant le début de chaque séance (point d'eau, sanitaire ...), bien donner les consignes. Pendant la séance : ⁃ préciser les consignes de sécurité ⁃ déroulement de la séance

Durant la séance faire 2 exercices + un exercice de pose Alterné selon les niveaux, faire des groupes de niveaux mais quelques fois mettre un fort avec un faible (binôme).

4) techniques d’orientation 5.1- Orienter la carte Il faut orienter sa carte pour espérer en tirer tout ce qu’elle recèle. Pour cela, tourner la carte jusqu’à ce que le haut de la carte en étant parallèle aux lignes bleues (elles sont là pour ça).

5.2- plier la carte Pliez votre carte de manière à ne faire apparaitre que la surface qui vous est utile. En général elle n’est pas plus grande qu’un timbre-poste (exagéré) et va de là où vous êtes jusqu’à la prochaine balise.

5.3- placer son pouce Placez votre pouce sur la carte à proximité de l’endroit où vous vous trouvez. Vous perdez moins de temps à vous resituer la prochaine fois que vous vous perdez.

5.4 – choisir son point d’attaque Une des techniques de bases consiste à se choisir un point d’attaque. Ce dernier peut se définir comme un élément facile à atteindre à proximité du but. Dans le cas ci-dessus, la dépression le long de la route est un bon point d’attaque car elle est facile à repérer et évite de compter les nombreux layons.

5.5- choisir son itinéraire Toujours se fixer un itinéraire à l’avance. Il ne faut jamais partir «!au petit bonheur!» vers la balise suivante. Les idées ne viennent pas en cours de route, et les éléments rencontrés, et pas toujours attendus, augmentant

5.6 - utiliser tous les éléments de la carte Utiliser tous les éléments de la carte. Il n’y a pas que les routes et les layons. Fossés, talus et relief sont très faibles. Les limites de végétation peuvent être utilisées si elles sont nettes (cf légende). Par contre il faut éviter!: les détails ponctuels (trous, charbonnières, cuvettes, souches) et les végétations

5.7- Se fixer des lignes d’arrêt Se fixer des lignes d’arrêt pour ne pas poursuivre indéfiniment un cap ou une route.

5.8 - avoir une idée des distances parcourues Avoir une idée des distances parcourues est très appréciable si l’on n’a aucun point de repère. Les orienteurs comptent souvent leurs pas pour savoir quand tourner ou s’arrêter.

5.9 - Perdu!? Avec une carte et une boussole, personne n’est jamais véritablement perdu. Il s’agit plutôt d’une imprécision sur votre localisation exacte. Le premier réflexe à avoir est d’orienter ! la carte. Le plus souvent on croit se trouver sur un layon, et on se retrouve sur une autre qui part dans une autre direction.

5.10- prendre un cap Savoir prendre un cap avec une boussole à capsule mobile est d’une très grande utilité. L’azimut est l’angle entre le nord et la direction de marche.

5.11- analyser son itinéraire A la maison c’est un bon exercice que de reproduire sur sa carte le trajet que l’on a effectivement fait et de réfléchir à ce que l’on aurait pu faire....