2 L\'apogée d\'Athènes 478-431 PDF

Title 2 L\'apogée d\'Athènes 478-431
Course Histoire Antique
Institution Université de Strasbourg
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sujet historique : Athènes et la Grèce du VIe au IVe...


Description

L’apogée d’Athènes (478 – 431)

Ve vue comme l’apogée d’Athènes. Mais il faut remettre un pue en question. Apogée de l’impérialisme et démocratie. Mais la focalisation d’Athènes est réductrice pck : elle laisse à l’arrièreplan les autres cités (comme Sparte) mais aussi on peut avoir l’impression d’après la défaite du Péloponnèse voit un déclin d’Athènes (les travaux OJD tentent de remettre en question ce déclin fatal).

I.

L’ETABLISSEMENT DE LA DEMOCRATIE

1. L’évolution politique d’Athènes après les GM Manque d’une chronologie solide, Hérodote parle des guerres, et pas forcément des pb internes de la cité. Documentation pas solide. Dans cette période, de nouvelles pratiques politiques apparaissent dans la continuité des réformes de Clisthène. Cherchent à résoudre entre autre les luttes pour le pouvoir entre différents personnages / clans. A l’arrière plan, se pose encore la question des relations avec les Perses et avec Sparte. a. L’ostracisme et la réforme de l’archontat L’ostracisme est utiliser pour les conflits entre les différents clans, punir ceux qui sont accusés de collaboration avec les Perses. On affirme en général que c’est Clisthène qui invente ce procédé, mais on ne peut pas en être sûr. La première fois que l’ostracisme est usité = 487. Hipparchos, fils de Charmos, partisan des Pisistratides, il était le guide et le chef des amis des tyrans, aurait été à la tête de ceux qui voulaient le retour d’Hippias. Victime d’une ostracophorie. OSTRACISME : exiler qq1 pendant 10 ans, Ecclésia décide par un vote, il faut le justifier, ce citoyen mènerait des actions contraires au bien de la cité. Le vote a lieu une fois par an, il est secret. Chaque citoyen inscrit sur un ostrakon (tesson de poterie). Minium de 6 000 participants ou 6 000 voix contre la personne (discuté par les historiens / archéologues). L’archéologie a retrouvé quelques ostraka. Par exemple, Aristide est ostracisé en 482. Aspect préventif, il s’agit en 487 de prévenir tout retour d’Hippias (ostracisme de Hipparchos). Mais aussi le moyen d’éliminer un adversaire, qui devient trop puissant. En 482, Thémistocle veut se débarrasser d’Aristide dans le contexte de la loi navale. Thémistocle à son tour en est victime en 391. Les milliers d’ostraka retrouvé, on remarque que certains sont écrits par la même main. Certains citoyens votent selon les réseaux de clientèle, des personnages importants peuvent distribuer des séries. Autre explication : certains ne savent pas écrire. Pour l’ostracisme de Thémistocle, on a retrouvé 190 ostraka, de seulement 14 écritures différentes. Des hétairies (confréries sur lesquels on est très mal renseignés à base aristocratique qui joue un rôle dans la démocratie athénienne à l’arrière plan) peuvent être à l’origine de ces séries d’ostraka. Choix désormais de tirer au sort les 9 archontes à partir de 487 (autrefois élus sur une liste de 100 noms). Mais ne change pas à leur recrutement social, deux premières classes sociales. Cela réduit la possibilité pour des personnages ambitieux d’accéder à l’archontat, il est alors composé par des personnalités de second plan. Déteint sur l’Aréopage, l’affaiblit. L’objectif de ce changement est de réduire le poids de l’Aréopage, face à la Boulé et à l’assemblée. Il semble que c’est en effet l’enjeu de toute cette période. L’Aréopage étant considéré comme une institution aristocratie. Affaiblissement de l’archontat aussi par les mutations des rôles de stratèges. Les stratèges sont élus pour 1 an par l’Ecclésia, 1 par tribu. Ils passent d’un rôle militaire à un rôle politique plus large à

la tête de la cité. Les spécialistes disent OJD qu’il ne semble pas y avoir de condition de cens pour être stratège, seulement il faut être riche, posséder de la terre et avoir des enfants. En 487, Hipparchos est ostracisé en premier. Puis Mégaclès (neveu Clisthène) en 486. 485 Xanthippe (père de Périclès). Ostracisme montrent bien les tensions internes à la cité. Thémistocle en 471, accusé d’aspirations à la tyrannie, fini chez les Perses auprès d’Artaxerxés qui lui donne à gouverner plusieurs cités grecques d’Asie. S’imposent peu à peu deux autres personnages. Cimon fils de Miltiade de la famille des Philaïdes VS Ephialte. Une fois Thémistocle, les deux personnages s’opposent, cette opposition est connue grâce à Aristote dans CA, où il transpose les enjeux de son époque au Ve. Il explique que du côté de Cimon on a les notables, les bien-nés, partisans d’une démocratie modérée, plutôt oligarchique. En face, on aurait les partisans du dèmos. Certainement pas faux mais réducteur. D’autres enjeux expliquent l’opposition : attitude vis-à vis des perses et de sparte (Cimon est laconisan, ami de Sparte). b. Ephialtès Les réformes s’inscrivent dans une réflexion sur le rôle que doit avoir le démos. L’historien Christian Meier s’appuie sur la tragédie. Il dit qu’elle n’est pas un spectacle récréatif mais un des lieux d’expression de la politique, les pièces qui s’inscrivent dans les Dionysies sont l’occasion d’interpeller les citoyens sur les sujets d’actualité. Dans un de ses ouvrages, il s’intéresse à une pièce d’Eschyle. Extrait des Suppliantes : les 50 filles de Danaos ne veulent pas épouser leurs cousins, fils d’Egyptos. Comme on prétend les contraindre, elles fuient à Argos. Une fois arrivées, elles demandent au roi sa protection mais le roi hésite, il a peur que cela lui vaille une guerre. Extrait document 2. Traduit une réflexion sur qui doit avoir le pouvoir dans la cité. Le roi ne cesse de dire qu’il ne peut pas décider lui-même. Débat pour qui doit avoir le dernier mot. La réforme d’Ephialte concerne l’Aréopage. Clisthène s’était restreint à doubler l’Aréopage du Conseil des 500. En 462, Ephialte veut priver l’Ar du contrôle des magistrats et l’attribuer à la Boulé. L’ar avait des fonctions judiciaires mais aussi contrôle tous les détenteurs de pouvoir et l’euthynai (les magistratures à la fin de leur fonction doivent rendre des comptes au sens financier mais aussi sur ce qu’ils ont fait. Elle avait lieu depuis lgtps devant l’Ar, transfère chez la Boulé). Boulé étant représentative du peuple, contrôle le pouvoir essentiel de la magistrature. On date en 462 la démocratie, pck contrôle populaire de la magistrature. Si Eph arrive à faire voter sa réforme c’est parce que Cimon et 4 000 hoplites sont absents (les hilotes de Messénie s’étaient soulevés suite à un tremblement de terre, partent pour aider à réprimer la révolte). Profitent de cette réforme. Dans les années qui suivent, deux autres mesures pour le pouvoir aux mains du démos. En 450 sur l’initiative du jeune Périclès. Met en place le misthos (indemniser ceux qui participent aux institutions). Mise en place de deux misthos : misthos héliastikos (Héliée) et bouleutikos (bouleutes). Estimée à 2 oboles par jour (moins que le salaire moyen d’un travailleur moyenne 6 oboles). Principe : permettre à tous d’exercer leur rôle de citoyen. Conception démocratique de la cité : permettre au démos de participer à la vie civique. En 457-6 on élargit l’archontat aux Zeugites, la 3e classe, étape supplémentaire pour retirer à l’Ar sa dimension aristocratique. 2. Les fondements de la démocratie athénienne a. L’accès de tous les citoyens aux affaires publiques Formule au début des décrets / lois « Le démos a décidé ». Chez des auteurs athéniens du Ve, le démos peut prendre une notion plus péjorative, en vient à désigner les gens du commun, les pauvres. Le principe de la démocratie est que tous les citoyens ont accès aux affaires publiques, à condition d’être citoyen, une différence majeure à Athènes. Pour être citoyen = être né de père Athénien (en 451*, Périclès ajoute que la femme doit être fille de citoyen athénien), que les deux soient mariés légitimement, il faut que le père reconnaisse l’enfant en le présentant aux phratries lors des Apatouries

(puis une 2e fois à l’adolescence), à 18 ans être inscrit sur le registre du dème, les membres du dème votent pour savoir si âge requis ok et fils de citoyen ok. Depuis 475, il faut participer à l’éphèbie. N’a rien n’a voir avec le service militaire des spartiates. Elle est une préparation militaire légère, armes légères, consiste à stationner dans les postes de frontières, patrouiller dans la chora, dimension aussi politique = s’approprier le territoire. Certains auteurs pensent que les théétes en étaient dispensés. Il ne s’agit pas former des soldats professionnels, reste saisonnier. Il faut aussi ne pas être frappé d’atimie (= perte des ses droits politiques totale ou partielle à cause de lâcheté à la guerre, la prostitution masculine, conspiration contre la cité…). Quand on est citoyen, on peut siéger à l’Ecclésia, plus de 30 ans = bouleute (tirés au sort) ou membre de l’Héliée (choisit par ordre d’arrivée). *451 loi de Périclès : rigidifie la distinction entre les citoyens et les métèques ; s’inscrit dans l’imaginaire de l’autochtonie ; vise aussi les grandes familles aristocratiques qui parfois allaient chercher épouses dans d’autres cités, par rapport à des liens / alliances / hôte et prostates. Dimension antiaristocratique. Le tirage au sort. A Athènes, on tire au sort ainsi : dans une urne feuille blanche et noire, et dans l’autre, nom du candidat. Fève blanche = candidat retenu. Pourquoi ? éviter corruption et clientélisme ; dimension religieuse et donc pas tout à fait le fruit du hasard (intervention des Dieux) ; idée de permettre la participation de tous. Cette participation de tous est valable pour Boulé, Héliée mais pas pour les archontes (pas théétes) et les stratèges qui sont élus (rôle militaire trop important ; raisons financières). b. Des magistrats responsables devant le peuple Le tyran concentre les pouvoirs mais ne rend pas de compte, contrairement au magistrat. Eisangélie (1ère en 437) permet à tout citoyen d’accuser un magistrat d’illégalité (comploter contre la démocratie, d’avoir trahi la cité, de s’être entendu avec l’ennemi), l’Ecclésia vote alors et peut punir jusqu'à la mort. Beaucoup de stratèges sont ainsi tués pendant la guerre du Péloponnèse, arme redoutable. Graphè para nomon. Réforme attribuée à Ephialte, mais le premier cas remonte à 415. Permet à un citoyen de s’opposer à une loi et de poursuivre l’auteur d’une loi si celui qui porte l’accusation juge que cette loi est contraire aux valeurs / intérêts de la cité. La poursuite a lieu devant l’Héliée et on peut aussi être condamné. La GPN est aussi une arme pour faire taire ses adversaires. 3. Les principales institutions a. L’Ecclésia Elle incarne la souveraineté populaire et a toute sorte de fonction importante : élit les stratèges, vote à main levée les décrets et les lois, précédé d’un débat si envie. Aucun domaine n’échappe à sa compétence. Elle peut éventuellement faire de nouveaux citoyens, vote les ostracismes, eisangélie. C’est l’épistate des prytanes qui mène l’ecclésia, qui préside ce jour-là. Le poids pris par l’ecclésia se compare à l’importance acquise par les orateurs. Pour avoir un poids, il faut prendre la parole et savoir manier le verbe. L’ecclésia est nombreuse, un tout petit nombre prend la parole, c’est un défi (se faire entendre, capter l’attention, entrainer le démos). Succès des sophistes, sont professeurs de persuasion. Au cours du Ve, ceux qui ont du poids sont ceux qui ont appris à convaincre, les grandes familles. Dernier tiers du Ve, nouveaux venus s’imposent à l’ecclésia, exemple connu de Cléon. S’impose comme le principal dirigeant du démos après Périclès, arrive à faire voter le démos dans le sens qu’il désire. Il ne vient pas d’une grande famille, il possède une tannerie (artisan = en bas de l’échelle, mal vu). Est pour les adversaires de la démocratie, il incarne la démagogia (l’art d’entrainer le démos par le verbe). « démocratie directe » oui mais pas tout le monde vient, donc to what extent. On s’appuie sur un extrait de Thucydide pour conclure une faible fréquentation : 2 à 3 000 présents pour 30 à 40 000

citoyens. Les textes disent qu’il faut au moins 6 000 présents pour l’ostracisme, donc quand y’a pas veut dire parfois pas assez de monde. Spécialiste Mogens H Hansen La démocratie Athénienne au temps de Démosthène , présente évolution de la démocratie. Remet en cause la vision traditionnelle : les 6 000 c’est la majorité qu’il faut parmi les ostraka. Donc ça veut dire qu’il y a déjà eu plus de 6 000 personnes. Pour lui, le nombre de participants atteint souvent plus. Taux déjà plus significatif : 20 %. Il ajoute qu’il faut distinguer les types de séances : séances principales 1/prytanie au haut taux de présence + séances extraordinaire. Mais le taux de participation est difficile pour le côté pratique : les paysans des confins de l’Attique ne venaient jamais ; les archéologues ont fouillé la Pnyx et démontré que la capacité d’accueil de 6 000. b. La Boulè Si Solon a crée la Boulè et Clisthène l’a transformé : puisque Ecclésia pas permanente, il faut quand même une institution qui se réunit plus qu’une fois par mois. Elle prévoit les travaux de l’Ecclésia, prémédite les pséphisma qui sont préparés (probouleuma). D’où la formule « le conseil et le peuple ont décidé ». Contrôle de la reddition des comptes. Compétences financières, qui se sont accrues avec la ligue de Délos (née aux lendemains de la 2GM, regroupent des cités tributaires qui alimentent le trésor de l’île de Délos puis transféré à Athènes). Après 454, c’est la Boulè qui fixe la liste des cités tributaires, et le montants du tribu et elle devient une des instruments de l’impérialisme athénien. C’est de la boulé qu’émanent les prytanes qui assurent les affaires courantes (reçoivent les ambassadeurs) et dans laquelle on élit l’épistate. Est un raccourci du corps civique. La probabilité d’être tiré au sort est élevée. Pas le droit plus de 2x. Tout le monde presque passe par là. c. Les magistratures Le magistrat reçoit un pouvoir de délégation avec un certain nombre de règles propres à Athènes. Principe d’égalité : alternance pour chacun de l’obéissance et du commandement ; égalité géographique / territoriale ð 1 stratège / tribu ; tout le monde peut être magistrat + misthos permet de ce consacrer aux taches de la cités. Parallèle avec Rome : les magistratures sont collégiales parce qu’on craint la personnalisation du pouvoir. Si Périclès a plus de pouvoir, c’est grâce au peuple et son influence, mais pas le résultat des institutions. Sont sous le contrôle de la dokimasie, un examen qui précède l’entrée en charge, devant un tribunal ou devant la Boulè, on vérifie qu’il est bien citoyen, qu’il a accomplit ses obligations civiques (guerre etc), qu’il a les vertus civiques nécessaires, le tout se conclue par un vote. Démarche plutôt formel, presque toujours favorable. Les euthynai (reddition des comptes devant la Boulè). Sous le contrôle continu du peuple, mis en accusation par eisangélie, il est jugé devant l’Ecclésia (contrôle populaire propre à la démocratie athénienne). Apparition du sycophante : dénonciateur professionnel pour en tirer profit (avec amende ou par chantage), connu par Aristophane, personnage intéressé, portrait négatif. Certains spécialistes disent qu’à l’origine le terme renvoie uniquement à l’accusateur, devient seulement après un terme péjoratif. Dans le cadre de la graphè para nomon, le sycophante risque lui-même l’atimie. Pour certains historiens, il est un instrument de contrôle de la démocratie, permet aux magistrats de bien se comporter. Parmi les magistrats, montée du stratège au Ve. Ont une importance plus grande que les archontes : les archontes sont tirés au sort, et les stratèges peuvent jouer un rôle dans la durée en étant élu plusieurs fois. d. Héliée Souveraineté du peuple = tribunal populaire. Doivent avoir 30 ans, volontaires. L’Héliée se répartit en tribunaux : les dikastéria aux effectifs variables (200-501). Chaque jour, on prend ceux qui se présentent, et on les réparti par ordre d’arrivée dans les affaires du jour. Une action en justice doit

durer 1 journée : 3h pour l’accusateur // 3h pour le défenseur // 3h pour la procédure. Utilise la klepsi. Une action en justice = graphè.Pas de ministère publique qui déclenche la justice, autre citoyen qui porte l’accusation. Devant l’Héliée la graphè para nomôn. La grande évolution du IVe : glissement de la souveraineté, rôle de plus en plus important à cause de la multiplication des procès. L’exemple le plus célèbre : le procès de Socrate (401). L’Héliée est sous la critique des adversaires de la démocratie, accusée d’être composée de vieux et de pauvres pour le misthos. L’Aréopage a conservé quelques pouvoirs. Document 3 : pamphlet de l’Athénaion Politeia. Certains préfèrent appeler le « Vieil oligarque » plutôt que Pseudo Xénophon. Dans les années 420s ou après la guerre du Péloponnèse (entre 411 et 404). Montre une critique radicale et programme oligarchique clair, idéalisation de la démocratie athénienne ne fait pas l’unanimité. Explique et inspire les deux coups d’Etats oligarchiques.

II.

CITOYENS ET NON CITOYENS

Non citoyen ≠ pas libre. Les femmes ne sont pas citoyennes mais sont « libres ». Les métèques aussi. 1. Les femmes a. D’éternelles mineures Les femmes sont avant tout à Athènes considérées comme des épouses ou / et des filles. Elles sont toujours sous tutelle (tuteur = kurios). D’abord son père (son oncle paternel, son frère en cas de décès), puis une fois mariée, c’est son mari. Le korios est celui qui accomplit à sa place tout acte juridique, incapacité juridique de la femme. Le mariage, n’est qu’un changement de tuteur. En cas de divorce ou de décès du mari, elle revient sous la tutelle du père. Elle a toujours un tuteur, éternelle mineure, peut posséder des biens dont elle n’a pas l’usage. La dote (proix) ne représente jamais une part importante du patrimoine paternel. Pas de terre ou d’atelier de production mais surtout de numéraires (monnaie) ou d’objet domestique. Quand la jeune fille hérite, elle n’est là que pour transmettre à son fils sans profiter elle-même. Si elle n’arrive pas à avoir de fils, le mari peut la renvoyer, avec ses biens. La pire malédiction d’une Athénienne est d’être stérile. Instrument pour procréer les nouveaux citoyens et propriétaires. L’épiclère c’est la jeune fille qui n’a pas de frère à la mort de son père. Dans ce cas, la jeune fille entre en possession des biens de son père, mais dans ce cas elle doit épouser dès qu’elle a 14 ans son plus proche parent qui géra les biens jusqu’à ce qu’elle ait un fils. Le mariage se fait en trois étapes : - Enguè : engagement solennel devant témoin de la fille à son nouveau kurios. Dit au prétendant « laboure pour qu’elle enfante » - Ekdosis : le kurios transmet la jeune fille, elle change de kurios, acte juridique, le père remet ses droits à son mari. Fille : 14/15 ans Homme : 30 ans. Pas de consentement de la fille. Son père la dote. - Gamos : transfert physique, cortège par lequel la fille passe d’une maison à une autre. b. L’exclusion et le contrôle des femmes La femme n’a pas de rôle politique à Athènes. L’opposition entre oikos et polis recoupe le clivage entre féminin (gynécée) et masculin (Héliée, Boulè, gymnase, banquet). Cette exclusion des femmes elle est pensée comme la csq logique de l’inégalité naturelle entre homme et femme. Source : Aristophane. Document 5 L’assemblée des femmes Contexte : pièce tardive, les femmes décident de prendre le pouvoir, veulent prendre la Pnyx. Argument qui critique les femmes, fonction sexuelle, insatiable, couturière. Montrer comment la femme ne peut pas participer à la politique. La femme est le contraire du raisonnable.

Tentative par les femmes met la cité sans dessus dessous, tout ce qu’elles entreprennent est une catastrophe et fait rire. Rôle politique indirect. Exemple de la maitresse de Périclès, Aspasie. Elle passe dans les sources pour l’avoir influencé, aussi avoir écrit certains de ses discours. Elle est une courtisane (hétaïre) originaire de Milet. Les comiques portent un jugement moral sur son influence. ‘Nouvelle Hélène’ qui déclenche la guerre du Péloponnèse. Oikos est le lieu des femmes, notamment avec le gynécée. Xénophon Economique dialogue entre Ischomaque et Socrate. Le premier explique « je ne reste pas à la maison, pour les affaires domestiques, ma femme est capable de les diriger ». Xénophon consacre quelques pages...


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