Aide à l\'analyse - Le fait de retranscrire un entretien ça permet aussi de ne rien cacher, enfouir PDF

Title Aide à l\'analyse - Le fait de retranscrire un entretien ça permet aussi de ne rien cacher, enfouir
Author INES BELHADJ
Course Science politique
Institution Université Lumière-Lyon-II
Pages 2
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Summary

Le fait de retranscrire un entretien ça permet aussi de ne rien cacher, enfouir des contradictions.
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Description

Le fait de retranscrire un entretien ca permet aussi de ne rien cacher, enfouir des contradictions. L’illusion biographique est centrale dans les entretiens (recherche de cohérence, de sens, pour expliquer comment on en est arrivés là). L’enquêté va chercher à être cohérent. Il faut alors repérer les éléments qui ont rendu possible là ou il est arrivé.

Séance 5. 1. La relation d’entretien. Le discours de l’entretien est construit, il est construit par la relation d’entretien ellemême. Le contexte, le lieu, la personne influent sur ce qui est dit. Le type de relation qu’on a réussi à lier ou non un lien avec l’enquêté aussi. Le contenu de l’entretien est vraiment dépendant du contexte et de la personne. (voir quelqu’un qui n’a pas travaillé de sa vie ça joue). 2. La mise à distance. Il faut prendre du recul par rapport à ce qui est dit. Il faut demander à qui elle pense s’adresser quand elle dit ce qu’elle dit de son métier. Il faut savoir à qui elle pense parler aussi. Notre démarche d’analyse d’entretien n’est donc pas en résumé. Il faut remettre en dynamique le discours, le contextualiser, et surtout mettre en relation la situation sociale de l’enquêté, sa trajectoire (ascendante/ descendante ?). Quand on a cet entretien retranscrit c’est pas seulement en lisant l’entretien qu’on va réussir à faire l’analyse. Il faut le travailler, de plusieurs manières, de façon à ne pas rester collé au texte, à ce que dit l’enquêté. On peut travailler par petites fiches, de dresser un petit portrait très succinct de l’enquêté (caractéristiques sociales, trajectoire sociale, niveau d’études, origine géographique, âge). En deuxième lecture on peut essayer de faire un petit résumé du contenu de l’entretien (résumé en une dizaine de lignes pour savoir sur quoi ça a tourné). En troisième lecture on peut parler de ponctuel, d’évènementiel : sur quels évènements il s’est arrêté dans sa trajectoire. Avoir un regard thématique permet de renouveler son regard sur l’entretien parce que notre vision est sélective. Il s’agit de prendre conscience d’évènements qui nous auraient échappé. En quatrième lecture l’idée est de saisir les expériences telles qu’elles ont été vécues (positivement, négativement) puisque ça va impacter la manière de penser son travail. (fin avec cette étape on entre dans l’illusion biographique donc il faut faire attention). Il faut trouver des indices qui mettent en lumière les conditions de possibilités de réalisation de trajectoire et ne pas croire en la vocation. En mettant en contradiction des éléments ça peut nous permettre d’avoir des clés de lecture plurielle de sa trajectoire, ça donne des pistes pose des questions. La question de l’écriture est aussi importante. Ce qui est très important dans l’écriture sociologique c’est qu’on puisse discuter des résultats, des interprétations donc on doit faire la différence entre l’empirique et l’analyse. On doit donc mettre des guillemets dans ce que dit l’enquêté pour voir que c’est lui qui l’a dit. On n’est pas là pour raconter comment il a vécu les choses mais on va prendre une situation par exemple « j’ai mal vécu l’école » et ensuite on administre la preuve. On doit tj administrer la preuve en science, les dimensions doivent être visibles. « plus facile des fois avec des gens qu’on connaît pas parce qu’on n’a pas d’image à sauvegarder+ entretien peut faire plaisir, de revenir et de parler de sa trajectoire »

On ne doit pas forcément poser de questions directement en lien avec l’objet de recherche il faut aller chercher. Travailler des dispositions (par exemple dispositions et situations de travail qui vont à l’encontre de toutes les valeurs). 3. L’objectivation. Il ne faut pas s’en tenir à ce qui est dit il faut objectiver : par exemple le travail, correspond à quelle CSP, quel salaire ? Aussi faire un travail réflexif pour voir ce qui manque de la trajectoire. Dans la formulation finale du travail, d’abord cadrage contextuel : comment rencontré enquêté, comment prise de contact, comment ça s’est assez, combien de temps ça a duré, comment on a présenté la démarche et comment on a amorcé l’entretien. => comprendre comment la relation s’est installée. Ensuite une petite fiche ou on résume en deux trois ligne les caractéristiques, puis on fait un portrait « comment je présenterais l’enquêté en une ou deux pages ». Il est nécessaire d’avoir un retour refléxif dans notre travail. Ca peut être inclus dans l’analyse, dans le cadrage de départ. Questions qu’on a posées, manière dont on a posé les questions, pourquoi il y a des choses qui sont restées dans l’ombre. Donc l’idée c’est que le travail fasse cinq pages en tout. Avec la trajectoire, dans une perspective bourdieusienne, l’idée est de travailler la trajectoire de l’individu dans sa dimension processuelle c’est-à-dire quelles dispositions sont acquises, comment elles se transforment, comment ça diminue, comment elles se réactivent, comment elles vont entrer en contradiction avec certaines situations, comment il va y avoir des parades, comment ça peut amener à des situations de crise. Schwartz Olivier, l’empirisme irréductible....


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