Analyse Documentaire CIVT PDF

Title Analyse Documentaire CIVT
Author Heloise MacKenzie
Course Enjeu de la sécurité en Europe
Institution Université d'Aix-Marseille
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« Compétition internationale des villes et territoires » - 4ème année IEP d’Aix-en-Provence / Année universitaire 2018-2019

Héloïse WALTERS Master: Géostratégie, défense et sécurité internationale

Sujet: Analyse documentaire Sujet : En vous appuyant sur le corpus documentaire ci-joint et auquel vous ajouterez deux ou trois documents portant sur une ville de votre choix, analysez les dynamiques à l’œuvre dans la définition et la fabrique de territoires « attractifs » ? Document 1 : Présentation du Programme de l’Union Européenne Urban Innovative Actions http://www.uia-initiative.eu/fr/qui-sommes-nous/qu-est-ce-que-l-initiative-actionsinnovatrices-urbaines Document 2 : Stéphanie Baffico, « Baltimore, une saga portuaire », Urbanités, novembre 2014 http://www.revue-urbanites.fr/4-baltimore-une-saga-portuaire/ Document 3 : « Waterfronts : 11 exemples territoriaux », Agence d’urbanisme de Caen Métropole, avril 2008 http://www.aucame.fr/web/publications/etudes/Waterfronts.php Document 4 : Vidéo de promotion de la Métropole Aix-Marseille Provence « Si vous saviez tout ce qui se passe ici », CCI Marseille Provence, 2014 https://www.youtube.com/watch?v=TBDYl-NiixM Document 5 : Anne Pélouas, « A Montréal, on lutte contre la pauvreté à coups de « briques » citoyennes, Le Monde, 10 juillet 2018 https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2018/07/10/a-montreal-on-lutte-contrela-pauvrete-a-coup-de-briques-citoyennes_5328842_4811534.html Document 6 : Guillaume Perrier, « A Istanbul, heurts entre la population et la police autour d’un projet urbain controversé », Le Monde, 31 mai 2013 https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/31/a-istanbul-mobilisationcitoyenne-contre-un-projet-urbain-controverse_3421514_3214.html

Document 7 : Violette Artaud, « Aux Crottes, le projet Euroméditerranée contraint des habitants à quitter les lieux », Marsactu, 29 novembre 2017 https://marsactu.fr/aux-crottes-habitants-obliges-de-quitter-lieux/ Document 8 : “Newark, Now A Travel Destination?”, CSB New York, février 2017

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https://www.youtube.com/watch?v=7wF3eb3Nmik Document 9 : “Is Newark the new Brooklyn ?”, New York Post, 3 mars 2017 https://nypost.com/2017/03/02/is-newark-the-new-brooklyn/ Ces dernières années, la notion de gentrification est au centre des préoccupations dans de nombreux territoires et villes à travers le monde. Certains perçoivent celle-ci comme étant en grande partie positive de par ses effets bénéfiques sur les espaces concernés et pour d’autres la gentrification serait à nuancer voire réellement néfaste. Les politiques urbaines et l’urbanisme sont un champs d’étude à part entière auquel il convient donc de s’intéresser afin de comprendre les dynamiques à l’oeuvre dans la définition et la fabrique de territoires dits “attractifs”. Nous allons analyser un corpus documentaire composé de 9 documents, comprenant la Présentation du Programme de l’Union Européenne Urban Innovative Actions, un article intitulé Baltimore, une Saga Portuaire écrite par Stephanie Baffico en novembre 2014 et parue sur le site Revue-Urbanities.fr, un article intitulé l’Inner Harbor de Baltimore publié par l’agence d’urbanisme de Can Métropole en avril 2008, une vidéo de promotion de la Métropole Aix-Marseille Provence intitulée «! Si vous saviez tout ce qui se passe ici! » et publiée par la CCI Marseille Provence en 2014, un article intitulé! A Montréal, on lutte contre la pauvreté à coups de «!briques! » écrit par Anne Pélouas et paru dans Le Monde le 10 juillet 2018, un article intitulé! A Istanbul, heurts entre la population et la police autour d’un projet urbain controversé écrit par Guillaume Perrier et paru dans Le Monde le 31 mai 2013, un article intitulé Aux Crottes, le projet Euroméditerranée contraint des habitants à quitter les lieux,! écrit par Violette Artaud et paru dans Marsactu le 29 novembre 2017, une vidéo intitulée Newark, Now A Travel Destination? publiée par la chaine CSB New York le 21 février 2017, et enfin, un article intitulé Is Newark the new Brooklyn ? publié par le New York Post le 3 mars 2017 et écrit par Emily Nonko. Nous allons donc nous demander comment est défini un territoire dit “attractif" et quel est l’enjeu ? Dans quelle mesure ces dynamiques comportent-elles des limites et des risques, quels sont-ils ? Nous verrons dans un premier temps comment définir un territoire attractif, puis qui sont les différents acteurs et les politiques mises en place et enfin nous nous intéresserons aux risques et aux conséquences, nous nous demanderons si finalement, ces politiques mises en oeuvre sont des politiques d’attractivité ou des politiques d’exclusion ?

I) Définition d’un territoire attractif A) DES ELEMENTS D’ATTRACTIVITÉ VARIÉS La notion d’attractivité s’appliquant à un territoire semble, à première vue, relativement simple à intégrer. L’idée d’un territoire attractif a cependant beaucoup évolué au cours du temps et peut être donnée par certains caractères bien précis. Nous allons donc voir quels sont ces éléments qui rendraient une ville dite “attractive” comme l’illustre le courant de “néo- libéralisation” des politiques urbaines. Ce processus est notamment marqué par un renforcement des dynamiques marchandes dans la rénovation des espaces urbains. Des villes sont pensées et structurées en grande partie autour du développement économique. C’est un phénomène que l’on peut retrouver à intensité variable dans la plupart des villes, mais il est particulièrement marqué dans les grandes villes américaines. Cela est évoqué dans l’article Baltimore, Une Saga Portuaire, où l’on cherche à développer Baltimore grâce au commerce et la réussite économique “Baltimore souhaite aborder le XXIème siècle en donnant à son port une nouvelle image face aux impératifs de la mondialisation”. Le document 3 illustre également cette notion au sens où il est montré que des aménagements de type festival market places sont au centre des préoccupations. En effet, l’exemple de Baltimore est très symbolique au sens où c’est un des premiers cas de projet urbain centré sur ce modèle néo-libéral de régénération urbaine. Le but de cette stratégie est notamment illustré dans le document portant sur l’aménagement des water fronts ainsi que l’article, Baltimore, une Saga portuaire, l’enjeu principal est de recommercialiser le centre ville délabré et revitaliser cette ville en la gentrifiant, le tout en créant dans cet espace des possibilités pour des promoteurs immobiliers, des investisseurs. On mise rapidement sur le tourisme pour pouvoir poursuivre le développement de Baltimore. L’évolution urbaine de Baltimore a été rapide. L’Inner Harbour était un terrain vague, suite au déclin industriel de la ville. Les transformations ont été nombreuses, avec l’apparition de complexes hôteliers, commerces, bureaux, centre scientifique, centre sportif. Cette dynamique urbaine peut être illustrée par la Formule Rouse, décrite brièvement dans le document 3 comme étant un des centres commerciaux implantés dans une ambiance festive, attirant ainsi une population riche, et favorisant la société de consommation. Par ailleurs, en plus de la logique économique, pour qu’un territoire soit attractif, l’innovation, la technologie et le thème environnemental doivent être au coeur des préoccupations. La présentation du Programme de l’Union Européenne Urban Innovative Actions, montre particulièrement bien cet aspect. L’Union Européenne Urban Innovative Actions se donne comme mission de mettre “en œuvre des solutions nouvelles et innovantes afin de faire face aux défis urbains qu’elles rencontrent”. Les villes attractives doivent être modernes, connectées et marquées par des dynamiques innovantes et créatives. Cette notion de créativité, au sens de ville créative peut être illustrée par le biais de 3 critères que sont: la technologie (que l’on quantifie par le nombre de brevets déposés sur un territoire

donné), l'idée de tolérance, et le “talent” (représentant le nombre de personnes diplômées d’un Bac +4 ou plus), l’indice de diversité (calculé en fonction du taux de personnes nées à l’étranger). En plus de ces critères, il convient de prendre en compte la dynamique culturelle au sein d’un territoire, représentant un critère d’attractivité supplémentaire. Cela est par exemple très visible à Marseille où la dimension culturelle a joué un rôle important dans la fabrique d’une ville dynamique et attractive. Le projet Euromediterrannée, est évoqué dans le document 7 ainsi que dans la vidéo publiée par la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Marseille Provence. Cette vidéo tente de montrer tous les aspects attractifs de la ville de Marseille. On y perçoit la dimension économique avec des images Airbus Helicopter, ou encore culturelle avec l’exemple du MUCEM, la recherche, l’architecture, les sciences, le numérique, l’énergie. Cette vidéo a pour but de changer les idées préconçues qui peuvent exister à l’égard de Marseille. L’intérêt de cette vidéo est donc de montrer la ville de Marseille sous un nouveau jour et attirer des entrepreneurs et des hommes d’affaires afin de favoriser le développement et la création d’entreprises. Il existe par ailleurs plusieurs indices mesurant l’attractivité d’un territoire, par exemple l’IMD (global competitiveness index, basé sur environ 200 indicateurs quantitatifs de compétitivité), ou encore le FDI potential Index (Indice basé sur une dizaine d’indicateurs d’attractivité du pays ou les flux d’investissements étrangers). Les éléments et critères qui rendent un territoire attractif sont nombreux mais tendent cependant à s’uniformiser tout en cultivant leur propre identité. En effet les villes occidentales et de façon générale les grandes villes et les territoires intégrés à la mondialisation développent des stratégies semblables afin d’attirer des populations spécifiques. Nous allons donc voir en quoi la notion d’attractivité demeure subjective puisque tous les individus n’ont pas les mêmes besoins et ne sont pas attirés par les mêmes éléments.

B) QUI VISENT UNE POPULATION DONNÉE Comme évoqué précédemment, un territoire donné est généralement rendu attractif pour une population spécifique au sens où toutes les classes sociales, tous les individus ne seront pas forcément attirés par les même choses, les mêmes aménagements… Par exemple dans le document 3, il est montré qu’à Baltimore tous les aménagements récents et en particulier la construction du centre commercial extérieur, le Festival Market Place, ne suffirait pas à revitaliser la ville. En effet, l’intégration de cet aménagement n’a pas été pleinement réussie au sens où tout a été misé sur ce projet. Au coeur de ces initiatives, le but économique est central. Le développement économique d’un territoire serait directement lié à la présence d’une classe dite créative. La classe créative est un groupe composé de cadres, d’ingénieurs, de chercheurs, d’étudiants, de designers. Ainsi, c’est pour les individus composant cette classe créative que les villes sont pensées. Comme l’a montré la théorie de l’auteur Richard Florida, les membres de cette classe sont les individus qui sont

employés pour résoudre des problèmes complexes par des solutions nouvelles. On retrouve deux groupes distincts dans cette classe. D’un côté les professionnels payés pour être créatifs, apporter l’innovation au sein d’un territoire, concevoir de nouvelles choses (ingénieurs, scientifiques, artistes, architectes). De l’autre côté, on trouve des professionnels à haut niveau de qualification, pouvant ainsi résoudre des problèmes complexes et être à l’origine de dynamiques innovatrices, tels que des juristes, financiers, médecins. Les dynamiques de fabrique de territoires attractifs cherchent donc à répondre aux besoins de ces individus. C’est ce qu’illustre le document 5, évoquant la pression immobilière à Montreal. Il semble que les logements destinés aux personnes à faibles revenus soient progressivement achetés puis rénovés ou détruits afin de construire des immeubles luxueux ou s’adressant aux classes créatives et donc relativement aisées. C’est ce que constate, dans le document 5, Faiz Abhuani, directeur de l’entreprise sociale Brique par Brique, à travers cette citation «! Ils achètent des maisons, des immeubles, évincent les locataires, rénovent et louent à grands prix! ». Cette notion est également perceptible dans le document 8, évoquant l’évolution de la ville de Newark, dans le New Jersey. De plus, selon cette théorie de l’auteur Richard Florida, les membres de la classe créative choisiraient leur lieu de vie en fonction des caractéristiques du territoire. Le rôle des acteurs locaux admettant cette stratégie est ainsi de créer un environnement urbain susceptible de les attirer. On peut dire que cette logique suit une vision très élitiste puisque il est considéré qu’une certaine population serait d’avantage désirable afin de favoriser le développement du territoire. Le prix de l’immobilier à Newark a en effet augmenté de 17% en 10 ans. Des logements luxueux atteignent des prix allant jusqu’à 1 645 $ de loyer pour un studio et 2 553 $ pour un appartement de 2 chambres. Suivant cette logique, on y trouve depuis peu un magasin “Whole Foods”, magasin de distribution alimentaire de produits biologiques, ainsi qu’un “Barnes and Nobel Bookstore”, une chaine de grande librairie. L’implantation de ces deux magasins correspond exactement au but de faire venir cette population créative, aisée, et bien souvent les grands gagnants de la mondialisation. Le magasin Whole Foods est notamment connu pour la qualité de ses produits, mais également pour ses prix élevés. Les populations plus pauvres et les classes sociales défavorisées ne pourraient donc clairement pas, ou difficilement se permettre de faire leurs courses dans ce magasin, il en est de même pour la librairie Barnes and Nobel. Nous pouvons donc voir en quoi ces aménagements visent une population bien spécifique. Cela montre en quoi l’attractivité ne peut être conçue autour d’un projet unique, ou d’un seul groupe de personne. Il faut prendre en compte l’ensemble des populations pour qu’un territoire soit attractif pour l’ensemble des classes sociales, et des individus, compte tenu de leur âge, sexe, et occupation. Nous allons ainsi voir quel sont les rôles des différents acteurs dans la mise de place de politiques d’attractivité.

II) Les acteurs et les politiques mises en oeuvre A) LES ACTEURS, ENTRE UNE DYNAMIQUE DE COMPETITION ET DE COOPERATION ? Nous allons dans un premier temps nous intéresser à la diversité des acteurs impliqués dans la mise en place des politiques d’attractivité. On trouve des acteurs publics ainsi que privés, parmi lesquels on compte des associations, des ONG, des gouvernements, des régions, des entreprises privées… La diversité et la complexité de liens entre ces acteurs est perceptible dans le document 2, abordant les acteurs impliqués dans la modernisation et la revitalisation de Baltimore. On a d’une part le Department of Planning et le Department of Transportation de la ville de Baltimore, en collaboration avec la City of Baltimore Development Corporation (BDC) qui élaborent un nouveau plan d’aménagement pour l’Inner Harbor. Toute la conception esthétique et architecturale est alors confiée au cabinet d’architectes Cooper, Robertson et Partners, soit une entité complètement privée. Cependant, le manque d’argent puis la récession ont ralenti puis complètement arrêté l’avancement du projet. Dix ans plus tard, un nouveau projet global est adopté par la municipalité qui s’est alors entourée d’une grande variété d’acteurs (des associations, des entreprises privées, et surtout le Greater Baltimore Committee et le Waterfront partnership of Baltimore Inc.)4. Le projet est alors confié à un nouveau cabinet d’architectes, Ayers Saint Gross. À travers les étapes successives de la revitalisation de Baltimore, les différents acteurs se sont enchainés, la coopération et le consensus n’étant pas toujours au rendezvous. De plus, on constate depuis ces dernières décennies une montée en puissance des acteurs privés dans la fabrique de la ville. En effet il est montré dans le document 3 qu’à Baltimore, deux groupes d’hommes d’affaires ont vu l’importance de revitaliser le centre ville et en particulier le water front. Cela présente un gros enjeu pour eux car valoriser le centre ville empêcherait que les populations solvables partent pas vers les banlieues, et quittent le centre ville. On entend par populations solvables, les populations à l’origine de dynamisme, génératrices de revenus, et par conséquent imposables. Cette montée en puissance peut donc être expliquée en partie par ce phénomène. Un deuxième élément d’explication est que le contexte économique est devenu un facteur crucial dans le déroulement des projets urbains. Il apparaît clairement que dans la réalisation des projets urbains, les acteurs publics et privés ont besoin les uns des autres. Il en résulte donc des interactions et des négociations aux différents stades des projets. L'élément central semble être le rapport entre risques et revenus générés par les opérations. Si on regarde les projets par ce prisme, il apparaît que la marge de manœuvre de la collectivité pour utiliser les projets urbains dans la réalisation de ces objectifs stratégiques (développement économique, environnement et cadre de vie, solidarité) est en partie déterminée par les marchés fonciers et immobiliers dans lesquels s’inscrivent ces projets. Le marché est ainsi un régulateur fort du développement urbain. C’est ainsi qu’à Baltimore les travaux ont été financés à 70% par le gouvernement fédéral et 25% par la municipalité, il y a cependant eu la création d’une agence privée à but non

lucratif afin d’essayer de contourner les lourdeurs administratives et bénéficier malgré tout des financements publics. Les villes sont donc souvent dépendantes de ces agences du secteur privé. De plus, il convient de noter que le montant des fonds fédéraux est attribué en fonction de la capacité de la ville à s’allier avec le secteur privé. On constate par ailleurs que les investissements publics et privés sur un projet qui s’inscrit dans un espace urbain restreint ont souvent pour but de transformer l’image de la ville. Cela se manifeste notamment par des innovations architecturales, comme à Marseille par exemple, avec la construction du Mucem. De plus, les acteurs privés voient des intérêts nouveaux dans la mise en place de ces projets. Notamment les entreprises dans le champ du développement durable. C’est notamment le cas à Newark, comme à Baltimore, où l’entreprise AeroFarms s’est installé à Newark et possède plus de 6 000 mètres carrés de bureaux. À Baltimore, on souhaite donner au port une nouvelle image face aux impératifs de la mondialisation et du développement durable. Le Plan d’aménagement de Middle Branch de 2007 prévoit ainsi la création d’un nouveau front de mer répondant aux impératifs du développement durable, au sens où il permet la prospérité économique tout en assurant la protection environnementale ainsi que l’équité sociale. Les communautés riveraines sont étroitement associées à la création de ce dit “! oasis environnemental! “ et ont participé à l’élaboration du Plan. Nous avons donc vu en quoi les entreprises privées ont de plus en plus d’importance et de pouvoir en ce qui concerne les questions urbaines, mais la dimension de coopération entre publique et privé demeure essentielle afin de mener à bien un projet.

B) DES PROJETS ET POLITIQUES URBAINES AVEC DES ENJEUX SPECIFIQUES Les politiques urbaines sont élaborées en suivant des logiques précises. En effet, les efforts politiques et financiers sont bien souvent concentrés sur un lieu stratégique ou un espace urbain particulier, comme par exemple à Marseille sur les fronts de mer, à la Joliette. On compte sur l’effet de ruissellement pour décrire la logique de contagion selon laquelle les effets positifs doivent bénéficier à l’ensemble de la ville. Les politiques urbaines suivent souvent des modèles dits “urbains” cela mène donc à une certaine standardisation et uniformisation des politiques urbaines. On retrouve donc par exemple l’intérêt d’aménager les zones portuaires ou les “waterfronts”, à Marseille comme à Baltimore, ainsi que dans d’autres villes dans le monde, les waterfronts ...


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