C11-Quel mode de production choisir PDF

Title C11-Quel mode de production choisir
Author Fatima AFAKIR
Course Management
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 2
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Summary

synthèses complètes ...


Description

Chapitre 11 Quel mode de production choisir ?

Notions à construire Mode de production, production unitaire et en série, production en continu et en discontinu, production en flux tendus et flux poussés, externalisation, sous traitant, donneur d’ordre, coûts additionnels, sécurité et traçabilité, normes de qualité.

I. Les produits ne se fabriquent pas tous de la même manière. Un mode de production correspond à la façon dont les différents facteurs de production (ressources naturelles, travail, capital) sont organisés et traités pour réaliser un bien ou un service. Lors de la création de l’organisation, le choix d’un mode de production est un acte stratégique qui doit être cohérent avec la finalité et les objectifs de l’organisation. Ce choix est néanmoins contraint par un certain nombre de facteurs (quantités à produire, intensité de la concurrence, stratégie, etc.) dont la nature du produit à fabriquer (bien ou service, degré de complexité, périssabilité ou non, …). Tout au long de la vie de l’organisation, le mode de production choisi peut évoluer pour s’adapter aux évolutions du marché. On distingue plusieurs modes de production : A. Certains produits sont fabriqués à l’unité, d’autres en série La production unitaire consiste à fabriquer une seule unité de produit, bien souvent à la demande d’un client (ex : la robe de mariée de Kate Middleton) ou pour réaliser un prototype. Elle permet à l’organisation d’être très flexible, c’est-à-dire de s’adapter à la demande spécifique de chaque client ou usager. La production en série consiste à produire en plus ou moins grande quantité un produit standard, identique quelque soit le client ou l’usager. Plus l’organisation produit en grande série et moins sa production est flexible. En revanche, la production en série permet à l’organisation d’abaisser le coût de revient de chaque unité produite et de gagner en compétitivité-prix. B. Certains produits sont fabriqués en continu, d’autres en discontinu La production en continu consiste à fabriquer un bien ou un service sans interruption (24h/24 et 7j/7). Ce mode de production est souvent choisi en raison de l’impossibilité technique (redémarrage très lent des machines, par exemple), financière (coûts trop élevés), commerciale (existence d’une demande) ou sanitaire (cas des urgences dans les hôpitaux) d’arrêter la production. À l’inverse, la production en discontinu consiste à produire par intermittence ou par cycles. Elle convient aux organisations qui offrent des produits variés (fabriqués les uns après les autres sur une même chaîne de production) ou qui ne sont pas consommés 24h/24 et 7j/7 (prestation de coiffure, par exemple). C. Certains produits sont fabriqués en flux poussés, d’autres en flux tendus La production en flux poussés consiste à fabriquer un produit en fonction des prévisions de demande puis à le commercialiser. Ce mode de production peut impliquer le stockage des produits finis avant leur écoulement sur le marché. Il correspond à une gestion de la production par l’amont (c’est l’organisation qui décide de la quantité à produire). La production en flux tendus, elle, consiste à vendre un produit sur commande puis à le fabriquer et le livrer à une date convenue. Au contraire des flux poussés, ce mode de production correspond à une gestion de la production par l’aval (c’est le marché (les clients) qui décide de la quantité à produire). Il faut toutefois noter que, de nos jours, les organisations cherchent à combiner ces différents modes de production pour bénéficier de leurs avantages respectifs (cas des voitures dont la fabrication en grande série est personnalisée en bout de chaîne en fonction de la demande de chaque client). De même, le client ou l’usager peut participer, plus ou moins directement, au processus de production de certaines organisations (Look-zippy, par exemple, sélectionne ses visuels en fonction du vote de ses clients).

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II. Les organisations ne fabriquent pas toutes leurs produits elles-mêmes A. L’externalisation L’externalisation est un choix économique de production qui consiste, pour une organisation, à confier tout ou partie de son activité à des partenaires extérieurs par le biais de relations contractuelles. Elle porte le plus souvent sur des activités jugées non stratégiques ou non directement productrices de revenus (la comptabilité générale chez Unilever, par exemple). L’organisation qui externalise (également appelée « donneur d’ordre ») achète à d’autres organisations (également appelées « sous-traitants ») une partie de la production ou certaines étapes de la fabrication. Les sous-traitants doivent réaliser le travail conformément aux spécifications précisées par le donneur d’ordre dans un cahier des charges. B. L’externalisation pour ou contre ? L’externalisation est une forme de collaboration qui vise certains objectifs mais présente aussi des risques : Objectifs visés

Risques encourus

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Réduire les coûts en réalisant des économies.

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Améliorer la qualité de la production ou des services rendus à l’ensemble des parties prenantes de l’organisation.

Moindre contrôle de la qualité et du processus de production.

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Perte de savoir-faire au profit des sous-traitants.

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Risque de dégradation de l’image du donneur d’ordre et de coûts supplémentaires en cas de prestation insatisfaisante.

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Accroître l’efficacité de la production en réalisant des gains de productivité.

III. La qualité concerne tous les stades de la production La qualité d’un bien ou d’un service est sa capacité à satisfaire les besoins de ses utilisateurs (clients ou usagers). La mise en place d’une démarche qualité implique des coûts additionnels (procédures spécifiques, structures dédiées, formation du personnel,…) mais elle constitue un enjeu concurrentiel majeur à tous les stades de la production. A. L’approvisionnement Mettre en place une démarche qualité, c’est d’abord s’assurer de la qualité et de la disponibilité des composants qui entrent dans la fabrication du produit fini. Cette dernière est indispensable pour éviter toute rupture de production et satisfaire en permanence la demande. B. La production Mettre en place une démarche qualité, c’est également éliminer les produits défectueux et réduire les gaspillages tout au long du processus de production. Ces objectifs peuvent être garantis au client par la conformité à des normes de qualité (ISO 9001, par exemple) ou à des cahiers des charges définis par des labels (Label Rouge, par exemple). C. La distribution Mettre en place une démarche qualité, c’est enfin garantir un maximum de sécurité et de traçabilité dans l’acheminement du produit fini jusqu’au consommateur final. Ceci nécessite l’implication de tous les acteurs de la production, du fournisseur jusqu’au distributeur.

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