TD3 - Budgets de production PDF

Title TD3 - Budgets de production
Course Contrôle de gestion : contrôle budgétaire
Institution Université de Lorraine
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cours M1 CCA...


Description

Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production

TD3 - Budget de production Exercice 1 : Société Motopro SA Programmation linéaire Une entreprise d’accessoires pour la moto, Motopro SA, fabrique deux types de pots d’échappement, destinés aux motos à 4 cylindres : le modèle Diable « 4 en 1 » et le modèle Grand tourisme « 4 en 2 ». La fabrication de ces deux modèles s’effectue selon le processus suivant. 1. Opération de moulage : l’aluminium est coulé dans un moule spécial. Pour des raisons techniques très particulières, la durée de cette opération est de 10 min pour le modèle Diable, 12 min pour le modèle Grand Tourisme. Le centre ne peut pas travailler plus de 200h mensuellement. 2. Opération de soudage : les différentes parties du pot sont ensuite soudées entre elles. Cette opération nécessite 15 min pour le modèle Diable, 8 min pour le modèle Grand Tourisme. Le centre ne peut pas travailler plus de 200h mensuellement. 3. Opération de chromage : les pots sont plongés dans un bac à chrome. Chaque type de pot est dans un bac spécifique. Le temps de chromage et la taille des bacs à chrome font que, mensuellement, il est possible de chromer au maximum 800 pots modèle Diable et 800 pots modèle Grand Tourisme. La marge sur coût variable unitaire du modèle Diable est de 50€, celle du modèle Grand Tourisme de 70€. Question 1. Posez, sous forme mathématique, le programme qui optimise la fabrication mensuelle des deux modèles de pots. Question 2. Déduisez le nombre de pots de chaque modèle à fabriquer mensuellement au moyen d’une représentation graphique. Question 3. Quelle est alors la marge sur coût variable optimale ?

Exercice 2 : XYZ Goulot d’étranglement Partie 1 Les trois produits X, Y et Z sont usinés au sein de deux ateliers : Chaque produit passe d’abord dans l’atelier A1 puis dans l’atelier A2. Le temps (exprimé en heures) nécessaire à l’usinage de chacun des produits dans les ateliers est résumé dans le tableau suivant :

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Chaque atelier est organisé autour de postes de fabrication identiques : 20 pour l’atelier A1 et 18 pour l’atelier A2. Les temps de chargement des différents postes de travail sont de 2000 heures par an dans l’atelier A1 et de 2 100 heures par an dans l’atelier A2. Il faut toutefois compter 10 % pour les temps de réglage d’outil pendant lesquels les machines ne sont pas en état de marche. Le budget des ventes prévoit : - 7000 produits X, - 6000 produits Y - 4 000 produits Z Les lots de fabrication doivent respecter la proportion des ventes (hypothèse de production simultanée). Questions : 1. Calculer les capacités de production nécessaires (en heure-machine) pour pouvoir produire les quantités souhaitées. 2. Calculer les capacités de production disponibles (en heure-machine). Est-il possible de produire les quantités souhaitées ? 3. Quel critère utiliseriez-vous pour déterminer le produit dont la production doit être « sacrifiée » ?

Partie 2 Vous disposez des données suivantes :

Question : Déterminez le programme de fabrication optimal.

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Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production Exercice 3 : Ceged Flux poussés et goulot d’étranglement Première partie : Flux poussés L’usine de Blois assemble, entre autre, les produits A, B et C. La nomenclature de ces produits est fournie en annexe 1. La production est organisée en flux poussés d’après des programmes hebdomadaires établis prévisionnellement. Ainsi, chaque début de semaine, les ateliers « amont » livrent aux ateliers « aval » les quantités nécessaires à la production d’une semaine. Les trois produits sont assemblés sur une même chaîne de montage, par lots, dans des containers. Compte tenu du volume de chaque produit, le lot d’assemblage est de taille différente selon le produit : 100 unités de A, 200 unités de B et 120 unités de C. La fabrication des produits entraîne un taux de rebut moyen de 2 % des produits lancés en montage. Les ventes prévues hebdomadaires des produits sont respectivement de 5 000 A, 10 000 B et 4 800 C. Le montage des lots de produits A, B et C se fait alternativement à partir des pièces P1, P2 et P3, euxmêmes fabriqués à partir de composants et de matière première : La pièce P1 est obtenue par un procédé automatisé de fabrication et livrée à l’atelier d’assemblage par lot de 400 unités. Ce procédé fiabilisé par une démarche de qualité totale permet zéro défaut. La pièce P2 fait l’objet d’un montage manuel : elle est livrée par lot de 300 unités au poste d’assemblage. Toutefois, le manque de stabilité de la main-d’oeuvre dans cet atelier oblige à tenir compte d’un taux de rebut de 1 % des pièces montées : un contrôle en bout de ligne élimine ces produits défectueux. En conséquence, l’atelier d’assemblage ne reçoit donc que des pièces sans défauts. La pièce P3 est achetée à l’extérieur : informé par liaison informatique la veille au soir des besoins d’assemblage, le fournisseur livre tous les jours à l’usine de Blois la quantité souhaitée par lots de 400 unités. La qualité de cette pièce est excellente. Le composant C1 est un dispositif basique utilisé dans de nombreuses productions de l’entreprise. Il est fabriqué en interne, puis est stocké. Les ateliers qui en ont besoin, viennent prélever sur le stock. Afin de programmer la production de C1, les ateliers utilisateurs doivent s’engager sur des prévisions de consommations mensuelles. Le composant C2 est fabriqué par l’usine de Romorantin distante d’une quarantaine de kilomètres. Ce composant est livré en lots de 1 000 unités. La matière première MP, nécessaire à la fabrication de P1, est livrée par un fournisseur extérieur. Question 1. Présenter, sous forme d’arborescence, la nomenclature du produit A. Question 2. Compte tenu des ventes prévisionnelles de la semaine, calculer, sur cette période, les quantités de produits A, B et C à produire.

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Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production Question 3. En déduire les quantités de pièces P1 et P2 à prévoir, ainsi que la quantité de pièces P3 à commander. Question 4. En déduire les quantités de composants et de matière à commander. *** Deuxième partie : Goulot d’étranglement Les moyens installés dans l’atelier d’assemblage sont constitués de 20 postes de montages, avec 1 ouvrier par poste. Chaque poste fonctionne 7h/jour et 6 jours par semaine, avec un taux de marche de 90% Un incident technique (court-circuit) a endommagé quatre postes de montage dans l’atelier d’assemblage. Mais à court terme, il n’est pas possible de pallier ce manque de capacité de production. La direction cherche alors à optimiser les moyens à sa disposition. Les marges unitaires sur coût variable générées par chaque produit sont respectivement de 42, 30 et 55 €. Pour simplifier, on fait l’hypothèse que les quantités de produits A, B et C à assembler sont égales aux ventes prévisionnelles de la partie 1. Question 1. Proposer un programme de fabrication optimal compte tenu du fonctionnement dégradé de l’atelier d’assemblage. Question 2. Chiffrer la perte engendrée par ce nouveau programme.

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Exercice 4 – Plastiform Budgétisation La société Plastiform est un sous-traitant important de l’industrie automobile. Un de ses département est spécialisé dans le moulage plastique de pièces destinées à l’industrie automobile : tableaux de bord, habillage de portières et vides poches. Dans cette unité, ne sont réalisés que 3 produits : A, B et C à l’aide d’une même qualité de matière plastique obtenue sous forme de granulés. Le volume de production prévu pour l’année suivante est : -

300.000 A 125.000 B 25.000 C

Les étapes de production se résument au moulage et au vernissage des produits en cabine. Schéma des étapes de production :

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1. Approvisionnement matière Ceux-ci sont effectués en fonction des besoins de la production, mais on considère qu’un stock de matières d’une semaine de production est indispensable. Au début de la période, le stock de matière première est de 27600 kg. Les besoins en matières sont respectivement de : -

3kg par unité de produit pour les produits A 5kg par unité de produit pour les produits B 10 kg par unité de produit pour les produits C

Les coûts engendrés par le service approvisionnement sont principalement, les achats de matières, sur la base d’un prix fournisseur prévu à 1,25 € par kg acheté. Le fonctionnement du service approvisionnement nécessite deux personnes rémunérées chacune 1675 € par mois. Comme pour l’ensemble du personnel, ces salaires sont payés sur 13 mois et entrainent des charges sociales qui représentant 42,7% du montant des salaires annoncés. Le personnel du service approvisionnement utilise deux charriots élévateurs (prix d’acquisition : 18750 € chacun) et un tapis roulant (prix d’acquisition : 15100 €). Les charriots élévateurs nécessitent des fournitures consommables dont le coût global pour les deux charriots peut être évalué à 650 € par mois d’utilisation. Ils fonctionnent 11 mois par an, l’ensemble des activités étant stoppé au mois d’aout. 2. Moulage Le moulage de chaque produit (A ou B ou C) est effectué sur un parc machine spécifique. En revanche, le personnel de moulage est polyvalent, et constitué d’une équipe de 15 opérateurs pouvant travailler sur n’importe quelle chaine de moulage. Chacun de ces opérateurs est rémunéré 1880 € par mois pour un temps de travail de 35 heures par semaine et dispose annuellement de 5 semaines de congés. Tout le temps des opérations n’est pas intégralement disponible pour la production moulage proprement dite.

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Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production On évalue en effet à 8% le temps rémunéré perdu en absentéisme. Le temps nécessaire au réglage et au nettoyage des machines représente 6% du temps de travail effectif du personnel.  Moulage des A Il y a 8 machines identiques permettant d’effectuer cette opération (prix d’acquisition de chaque machine : 24900€) On compte deux minutes pour le moulage d’un produit A sur une machine donnée ; l’opération mobilise un opérateur sur la machine pendant ces deux minutes. Le fonctionnement des machines entraîne : -

Un coût de 25,50 € d’énergie par heure de marche Un coût de 0,90 € de matières consommables par heure de marche Un coût d’entretien effectué par un prestataire de services extérieur : le forfait mensuel est de 200 € par mois sur 11 mois pour l’ensemble des machines (rien en aout).

 Moulage des B Il y a 8 machines identiques permettant d’effectuer le moulage des produits B (prix d’acquisition : 42400 €). On compte quatre minutes pour le moulage d’un produit sur une machine donnée. L’opération mobilise un opérateur sur la machine pendant ces quatre minutes. Le fonctionnement des machines entraine : -

Un coût de 50,60 € d’énergie par heure de marche Un coût de 1,90 € de matières consommables par heure de marche Un coût d’entretien effectué par un prestataire des services extérieurs. Le forfait mensuel est de 325 € par mois sur 11 mois pour l’ensemble des machines (rien en aout).

 Moulage des C Il y a là 2 machines identiques pour le moulage des produits C (prix d’acquisition de chaque machine : 65800 €) On compte six minutes pour le moulage d’un C sur une machine donnée. L’opération mobilise deux opérateurs sur la machine pendant six minutes. Le fonctionnement des machines entraine : -

Un coût de 67,10 € d’énergie par heure de marche Un coût de 1,90 € par heure de marche Un coût d’entretien effectué par un prestataire de services extérieur ; le forfait mensuel est de 325 € pour l’ensemble des machines sur 11 mois.

Il n’y a aucun stock intermédiaire de produits entre le moulage et le vernissage. 3. Vernissage Le vernissage s’effectue automatiquement dans les cabines où les produits sont introduits, et dont ils sont retirés, par deux opérateurs. ISAM-IAE 2017-2018 Isabelle Flachère

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Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production Il y a 5 cabines identiques, qui autorisent le vernissage des trois types de produits. Pour des raisons de commodité, les produits sont passés en cabine de vernissage par lots homogènes : chaque cabine peut traiter à la fois soit 50 A, soit 20 B, soit 5 C. Dans tous les cas, la durée du cycle de vernissage est de 20 minutes. Ces cabines ont été achetées au prix d’acquisition de 44900 € chacune. Elles font l’objet d’un contrat d’entretien avec un prestataire extérieur pour un forfait mensuel de 276 € par mois et par cabine sur 11 mois (rien en aout). Le fonctionnement des cabines entraine en outre : -

Un coût de 105 € d’énergie par heure de marche. Et un coût de 225 € de matière consommable par heure de marche.

Les deux opérateurs affectés au vernissage sont rémunérés chacun 1975 € par mois. Ils suffisent amplement à assurer le chargement et le déchargement des 5 cabines, et consacrent, le restant de leur temps à manipuler les stocks de produits finis, ce qui est logique puisque les produits sont effectivement finis après passage au vernissage. Il faut considérer cependant que cette dernière occupation représente pour eux un temps pratiquement négligeable. On peut compter aussi ici 8% de temps perdu en absentéisme et 6% de temps nécessaire au nettoyage des cabines. 4. Procédure budgétaire imposée par le contrôle de gestion. L’année budgétaire débute le 01 janvier et se termine le 31 décembre. La production s’organise sur 11 mois (l’entreprise est fermée en aout). La procédure budgétaire est la suivante : -

-

Etape 1 : sur la base de propositions remontées des différents départements de l’entreprise, les volumes de production et de vente sont arrêtés par la direction générale. Etape 2 : compte tenu de ses prévisions, chaque département établit, par atelier, un budget annuel des dépenses de son département dit « budget premier ». Etape 3 : les différents budgets « premiers » sont consolidés par le service de contrôle de gestion et des documents prévisionnels (compte de résultat et bilan) établis. Compte tenu de cette projection, la direction valide ou révise les budgets premiers. Etape 4 : une fois le budget premier validé, chaque département décline le budget annuel en budget mensuel plus opérationnel.

La direction souhaite, par ailleurs, que chaque département soit conscient du coût des moyens engagés : les frais financiers seront évalués sur la base d’un raisonnement économique et non à partir d’une analyse comptable des frais effectivement engendrés par les emprunts en cours ou l’utilisation du découvert. Ce raisonnement économique est le suivant : les frais financiers associés au financement des immobilisations seront évalués par un pourcentage (8% l’an) de la valeur nette comptable moyenne de l’année.

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Contrôle de gestion budgétaire TD3 – Budget de production Pour l’ensemble des immobilisations de la société, les matériels sont amortissables en linéaire sur 10 ans, et ont été acquis il y a environ 2 ans (calculés au début de la période considérée ici).

Question : Etablir le budget premier de ce département : - Etape 1 : établissez les frais financiers pour chaque centre (approvisionnement, moulage, vernissage) - Etape 2 : budgétez ensuite les charges de chaque centre, et proposez un budget global.

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