Chapitre 5 Le dvp du sport féminin de 1945 à nos jours PDF

Title Chapitre 5 Le dvp du sport féminin de 1945 à nos jours
Course Histoire des pratiques corporelles
Institution Le Mans Université
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Chapitre 5 : Le développement du sport féminin de 1945 à nos jours : un révélateur de la construction des genres. Introduction : l'histoire des femmes Suite à la révolution culturelle qui dénonce le modèle masculin, cela abouti à renouveler les outils culturels → suite à cette évolution, dans les années 70 se développe une recherche historique et sociologique sur les femmes (sur leur fécondité, leur façon dont elles prennent en compte leur bébé), et plus on avance dans l'histoire et plus on s'intéresse à la place de la femme sous l'occupation (dans les guerres), on s'est intéressé à une réalité de l'histoire que l'on ne voulait pas voir car violence faite par les hommes sur les femmes. Cette recherche historique sur le sport féminin date des années 90 (récent). De cela, s'est développé le concept de genres : la théorie du genre. Sujet d'actualité qui témoigne de revendications fortes. On a crée ce concept pour comprendre une réalité qui n'avait jusqu'alors pas été pensé. On n'avait pas pensé que l'envie de porter des couleurs féminines chez un homme par exemple pourrait faire parti des conventions sociales. I – Le sport : lieu d'éducation au ''genre'' a) La construction des genres ou la définition du masculin et du féminin F. Thébaud, Histoire des femmes en Occident, V. Le XXe siècle, Paris, Tempus, 2002. Définition de son ouvrage : ''le concept de genre renvoie à la culture, et concerne classification sociale et culturelle, le plus souvent hiérarchisée entre masculin et féminin.'' Le genre, ce sont les comportements, les attitudes, les imaginaires, les valeurs, les normes ou encore des modèles qui sont systématiquement associés à l'homme ou à la femme/caractérisés de typiquement masculin ou typiquement féminin : c'est pour cela que l'on peut parler de classification. Le vêtement (robe pour les femmes, pantalon pour les hommes), on va également classifier les comportements, les couleurs, les sports. Le muscle a été perçu depuis longtemps comme le propre de l'homme. L'homme sans muscles n'était pas considéré comme un homme. → Ces indices et cette catégorisation évolue avec le temps (les filles portent des pantalons), de plus cette catégorisation est propre à chaque civilisation : par exemple en Chine, la voix aigüe est le propre de l'homme. Le genre révèle cette construction sociale. Quand on s'intéresse au genre on va alors comprendre et on va s'interroger sur la façon dont on veut se comporter. C'est par l'éducation donnée que l'on apprend à aimer des choses différentes, et à chercher des objectifs différents. Pour Thébaud, le système des genres : ''C'est à la fois l'ensemble des rôles sociaux-sexués et les systèmes de pensées ou de représentations définissant culturellement le masculin et le féminin''. Il y a une injonction faite en permanence par l'éducation où l'on va intérioriser ces genres. b) Le sport moderne territoire de l'homme (début XXe siècle) Dès la naissance, le choix des jouets proposés, des stimulations que l'on va faire au nouveauné sont différentes en fonction du sexe. Par exemple : chambre de fille rose, chambre de garçon bleu. On est donc bien sur des conduites sociales. L'interprétation faite concernant le comportement de l'enfant est du à l'effet Pygmalion : il concoure à inscrire corporellement le corps.

En effet, on va tolérer les jeux violents pour les garçons mais on ne va pas légitimer ces comportements (ces jeux) pour les filles. Ces jeux enfantins mettent aussi en scène les rôles sociaux : les garçons font la guerre et les filles font le ménage, les courses... A travers ces jeux, c'est le système des genres qui s'applique avec des comportements de protection pour les garçons (guerrier), on apprend aux garçons à ne pas se plaindre, à ne pas faire la fille. Donc le comportement se poursuit à travers cette éducation. Puis on va arriver aux jeux sportifs et aux choix que les parents vont faire pour leur enfant. Donc le corps de l'enfant est modelé par les expressions, la façon de se mouvoir, de communiquer. Ainsi le rapport au corps prime et devient spécifique, il devient le témoignage de ces normes. Face à cela, on va voir comment les femmes ont été confronté au sport qui est une activité qualifiée de ''porteuse d'identité masculine''. Par conséquent, le sport féminin nous renseigne sur l'évolution de la place de la femme et de son rapport au corps. Le sport aristocrate/mondain, est plus ouvert aux femmes (sport non fédéral). Mais le modèle qui prend la suite, le sport fédéral avec Coubertin (il transpose ce modèle en créant le CIO) notamment, c'est un sport organisé pour les hommes que ce soit en France ou en Angleterre. Quand on réglemente les jeux c'est pour les adapter : re-viriliser les hommes → le sport est pour les hommes et est fait par les hommes pour affirmer leur virilité. En se structurant, il s'est transformé en outil de conformation de l'identité masculine. → Sport masculin qui s'est installé et quand la femme commence à vouloir pratiquer le sport athlétique on va les décourager en disant que le sport c'est pour les hommes : les femmes sont trop fragiles, trop faibles mentalement... donc les femmes subissent ce discours. II – Féminisation des pratiques sportives et emprunts réciproques des modèles masculins féminins (1945-1960) a) Des sportives dans l'ombre (1945-1960) Après guerre, nouvelle génération qui s'impose : aux hommes la lumière et aux femmes l'ombre. L'histoire a masqué l'importance des femmes dans les réseaux de résistances, alors qu'elles ont eu un rôle notoire. A cette époque, on respecte la tradition, la place sociale, on célèbre la victoire de l'homme. Dans le contexte sportif, on peut faire l'analogie puisqu'il peut y avoir des sportives célèbres mais la figure du champion c'est l'homme. Le sport féminin a été encouragé sous Vichy pour des raisons hygiéniques. En 1949 : 1,9 Millions de licencié → sur ce chiffre 4,3% sont des femmes. On voit bien que le sport est réservé aux hommes. Cette différence s'observe au niveau de la masse, par exemple au JO en 1956, il y a 15% de femme représenté car on limite leur place pour les hommes → c'est lui le champion et les médias participent à cela. L'union soviétique va encourager les femmes à la pratique du sport pour pouvoir avoir des médailles aux JO. M. Ostermeyer, femme athlète très douée dans sa discipline, représentée aux JO d'Angleterre en 1948 : elle sera double médaillée française, et elle gagne également la médaille de bronze en saut en hauteur avec 1m61. C'est donc la plus médaillée. On voit donc que le sport féminin a du mal à ressortir que ce soit dans la masse ou dans le sport pro. → Sport féminin contrasté, perçu comme non-légimite dans les années 50. Dans les années 60, avec une nouvelle génération de femmes qui participe au sport, et surtout avec la

jeunesse qui revendique : nouvel essor. b) Nouvel essor (1960 – 2005) Par les médias, des images vont traverser le temps : couverture médiatique. Si on prend la presse, on voit qu'il y a une rupture en terme de nombre de pratiquants, de résultats sportifs. Par exemple : Colette Besson, championne du 400m. Donc la couverture médiatique légitime plus la pratique des femmes et on va accepter les femmes. En 1959, la fédération de cyclisme sous la pression de l'état s'ouvre aux femmes. En 1961, il y a 3,2M soit 6,7% de femmes (en 1949 elles sont 1,9M soit 4,3%). Nouvelle génération de filles notamment issue du baby boom. En 1970, les femmes représentent 10% des sportives licenciés. En 1975 (âge d'or du sport fédéral), ce chiffre grimpe à 14,3%. C'est encore un chiffre faible, le sport fédéral est d'avantage exercé par les hommes. En 1980, les femmes représentent environ 30% des pratiquants licenciés, actuellement on reste dans cette zone des 1/3 pour les licenciés féminines. Même si ça augmente pour les femmes, le sport demeure le lieu de la construction d'une virilité (réservé aux hommes) ce qui montre le peu d'investissement féminin dans le sport fédéral. Rappelons que l'on est sur un processus d'individuation : les femmes construisent de nouvelles pratiques qui leurs correspondent → valeur de décision et d'action qui montre que les femmes sont à l'initiative, elles participent au processus de massification sportive => cadre non fédéral. Comment expliquer cet investissement des femmes dans le sport qui était un univers consacré pour l'homme? c) L'évolution des mentalités Les mentalités, les croyances, les représentations se sont transformées sous l'effet des modèles sociaux, culturels. Le statut de la femme : La femme finit par obtenir progressivement une égalité de droit lui permettant de revendiquer un territoire de droit. Il faut pour cela remarquer la justice, remarquer que la politique a évolué et donné des droits aux femmes (tardivement). Statut remis en cause à la faveur des années 60, les générations nouvelles issue du baby-boom ne se reconnaissent pas dans les horizons que lui fixe la société : revendication générale (Mai 68 notamment). Cette revendication est également féminine. Le 13 Juillet 1965 loi qui marque une nouveauté : vers une égalité de droit entre hommes et femmes : réforme des régimes matrimoniaux qui institue la fin de la tutelle de l'homme sur la femme (tutelle mari/femme). Avant la femme était sous l'autorité du père et du mari, c'est eux qui donnait accord pour que la femme travaille, le mari gérait les biens de sa femme : la femme ne pouvait pas être autonome. Avec cette loi, on met fin à ces dispositions du code civile napoléonien. Cela est due au mouvement féministe. 1944 : Droit de vote proposé aux femmes sous De Gaulle. La loi de 1965 donne aux femmes des valeurs telles que le droit de décider, d'agir que l'on retrouve dans le sport : cela permet la reconnaissance des femmes dans le sport. La liberté du corps féminin : à cette époque la contraception est interdite, la publicité liée aussi. La femme se retrouve perpétuellement dans la hantise d'une grossesse non désirée. Le combat des années 50 va se porter là dessus. Années 60, il y a une évolution sensible, due à l'action de femmes mais pas seulement :

évolution relayée par des hommes. Sous une influence traditionnelle se crée des associations. En 1968 : ''Maternité heureuse'' → dans ces associations les femmes donnent des conseils sur la contraception. Puis ces associations deviennent des fédérations, on retrouve le : planning familial → ce planning se met en place dans les années 60 : combat social et politique (on revendique le droit des femmes à disposer librement de leur corps). Un homme important, L. Neuwirth il va plaider la cause des femmes directement devant De Gaulle. En 1967, on vote une loi à son initiative qui légalise la contraception avec la mise en place de la pilule qui sera remboursée quelques années plus tard. → Dimension nouvelle accordée aux femmes en terme de sexualité : la femme accède à une liberté sur le plan corporelle et sexuelle qui était réservé à l'homme. Ces mesures d'ensemble expliquent pourquoi les femmes peuvent d'avantage s'identifier au sport, s'y reconnaître. S. Veil : suite à cette révolution sexuée se crée des mouvements féministes, avec en 1970, la création du mouvement de la libération des femmes (MLF). Le MLF est aussi un mouvement gay et lesbien. Mouvement qui marque une revendication des minorités. S. Veil porte ce mouvement. En 1975, S. Veil permet le droit de l'IVG (avortement). Le dispositif est expérimenté pendant 4ans : forte mortalité de femmes qui le réalisait sans recours à la médecine → il fallait alors encadrer cet acte. En 1979, droit qui s'est concrétisé. Nouvelle évolution concernant le rapport du corps à la femme : cela explique une fois de plus un élément de la massification du sport. Arrivée massive des femmes dans le marché de l'emploi : en 1959 → 59% des femmes salariés, en 1975 → 84,1% : les femmes ont devancé les hommes sur le marché du travail. La femme a gagné une liberté d'action d'autonomie qu'elle peut investir dans le sport, elle peut l'investir dans le temps pour soi, dans le temps de délassement, de loisir ou encore de développement. Cette évolution du corps et des mentalités → redéfinition de la vision du couple. Rupture qui s'opère dans le couple et le mariage. L'institution du mariage est investie différemment : désormais on forme un couple sans nécessairement avoir besoin d'une reconnaissance officielle : on est plus dans le besoin mutuel de l'autre : besoin de rendre son partenaire heureux. L'école donne la place à l'EPS : cela a permis d'enraciner le sport chez les filles. d) Des enseignements sportifs différents '' Montrer sa force, se livrer à un combat dur et rapproché, porter et recevoir des coups, manipuler des armes, -s'engager dans des efforts intenses de longues durée, piloter des engins mécaniques ou motorisés ou encore prendre des risques corporels dans des pratiques agoraphiles, n'attirent pas les femmes '' (A. Davisse et C. Louveau, Sports, école, société : l'art des femmes, 1991, p.87) On va partir de l'enquête du MJS et de l'INSEP de 1985, si on reprend les chiffres : les activités les plus pratiquées par les hommes sont les mêmes que celles des femmes : activité identique chez les hommes et les femmes : on retrouve la marche, la natation, la culture physique (Aérobic way), le vélo, la course à pied, le tennis. DONC : Qu'est ce qui change entre hommes et femmes dans ces années là? C'est la façon de pratiquer, l'ancrage de la pratique institutionnelle, le lieu et le moment de la pratique. → Là s'exprime le genre (rapport au masculin/féminin) L'enquête révèle que : – En dehors des vacances les femmes pratiquent moins que les hommes. Homme en dehors des vacances 60% contre 40% pour les femmes.

– Les femmes pratiquent d'avantage dans leur domicile. – Les hommes pratiquent d'avantage dans des espaces ouverts et les femmes dans des espaces fermés. Cela s'observe dans l'association de la PGV où les femmes pratiquent dans les gymnases. – Dans les années 80, ce sont les femmes qui pratiquent le plus avec leurs enfants. – Plus la pratique s'institutionnalise, plus elle est codifiée et encadrée avec un dispositif lourd, autoritaire et moins elle attire les femmes, moins elles s'y reconnaissent. Elles sont d'avantage sur une pratique d'entretien que sur une pratique de compétition : les femmes représentent ¼ des effectifs sportifs. Les femmes ne s'investissent pas dans la pratique fédérale. En reprenant cette perspective, avec Catherine Louveau dans La différence des sexes paru en 1997, dans cette ouvrage elle décrit 5 types de fédération par rapport au corps de la femme et le sport : – Les fédérations qui sont largement féminisées et qui ont été investie par les femmes depuis longtemps : on retrouve les fédérations de danse, de gymnastique et les sports équestres. Leur succès s'explique parce que ces pratiques participent à l'éducation des filles : les parents s'en servent pour former les jeunes filles : pratiques à finalité hygiénique, ludique et qui reprennent une partie des codes traditionnels. Dans ces sports, on retrouve des mises en jeu féminine : grâce, esthétisme, harmonie : manière typiquement féminine. – Les fédérations moyennement féminisées mais qui connaissent une forte progression d'effectif : le volley-ball, le handball, la natation, l'athlétisme, les sports de glace aussi. On est sur des critères d'opposition avec soi/avec les autres, fédérations qui sont marquées par une violence par rapport aux fédérations précédentes. Plus le contact est directe et frontale et plus l'activité met du temps à être investie par les femmes. Le degré de violence influe dans l'investissement de la femme dans le sport. – Les fédérations moyennement féminisées mais qui ont été investie dès leur création par les femmes mais dont les effectifs sont stables : on retrouve le ski, le golf et le tennis. Ce qui rassemble ces pratiques : ce sont des pratiques distinctives (propre à une classe), elles sont couteuses. La participation précoce des femmes dans ces pratiques renvoient à la participation aux sports mondains : à l'époque la haute bourgeoisie, les aristocrates : le but est de se montrer, actuellement c'est le beau geste qui compte. Ce sont des engagements qui sont très favorables pour les femmes car ils reposent sur des codes féminins : esthétisme, gestuelle,... Ces activités ont favorisé l'engagement des femmes dès le départ. – Les fédérations peu féminines mais dont les effectifs ont progressé : on retrouve le judo, la voile, l'escrime ou encore l'aviron. On remarque de l'affrontement, de la force physique : les femmes sont sous-représentées dans ces fédérations. Mais on remarque une augmentation grâce à des jeunes femmes championnes qui ont donner l'envie aux autres femmes de s'engager. – Les fédérations timidement féminisées parce qu'elles sont de tradition masculine : on retrouve la boxe, l'haltérophilie, le football, le cyclisme, le vol libre (deltaplane, parapente, l'ULM...). Années 90, les effectifs féminins représentent moins de 10% par rapport à la pratique globale. Ce sont des sports perçus comme ''éducation à la virilité'' : elles sont représentées par les hommes et pour les hommes et sont considérés comme contre pratique féminine en termes de violence et de dangerosité pour les femmes : par exemple le rugby est caractérisé comme un sport de guerre : il est définit par ''guerre de tranchée''. En 1959, les fédérations de cyclisme s'ouvrent aux femmes. A partir de 1970, la fédération française de football encourage la pratique féminine. Cependant, ça n'est pas pour augmenter la pratique féminine, mais c'est pour attirer les garçons. Stratégie qui a été formalisé par les représentants.

Cet engagement différencié dessine les normes de la féminité et de la masculinité qui sont encore dominantes : éducation au genre différencié : stéréotypes qui se maintiennent et qui expliquent que certains sports sont encore moins investis par les femmes. Année 2000, malgré des évolutions on est encore sur ce schéma (cf citation début de partie). Pourquoi le sport reste encore marqué? Pourquoi le champ sportif fait l'objet de violence faite aux femmes? III – Persistance de résistances et développement des violences faites aux femmes dans le milieu sportif a) Des arguments récurrents : la sportive ou ''l'hommasse des stades'' Discours qui se tient dans les années 20 : la sportive n'est pas une femme c'est ''l'hommasse des stades''. Discours pour décourager les femmes à faire du sport, et tenu par différentes sphères sociales. La bourgeoisie a porté pendant longtemps un discours décourageant pour les femmes envers le sport. Mais on a vu que ces stéréotypes ont été porté par les médecins aussi. Donc il faut bien voir que ce discours a été porté par différents acteurs : civilisation de la rue, les scientifiques ou encore les représentants de fédération ''les Coubertins''. Ce discours traverse le temps, années 70, si on reprend les propos de l'homme phare de la MJS ''le rugby est contre indiqué pour les jeunes filles et les femmes car c'est contre naturel, c'est évident.'' → Sport réservé aux hommes. Grandes enquêtes réalisées aux États-Unis, DCJ Hale : pour lui les femmes ne peuvent pas jouer au baseball à cause des différences physiologiques et anatomiques : ''les femmes auraient des os fragiles, et n'auraient pas le même temps de réaction''. Cet homme décourage donc la pratique aux femmes en disant qu'elle n'est pas adaptée pour elle. Volonté de faire passer un modèle culturel, on vient chercher la science pour légitimer un fait culturel ; on essentialise la femme, le sport → utilisation des médias. Ce discours s'affirme et se poursuit notamment dans les imaginaires. Ce discours se tient encore dans les propos des commentateurs : la femme musclée gêne, et donc ces femmes transgressent les normes → Par exemple, Mauresmo a fait l'objet de ce discours médiatique répété pendant de nombreuses années : ''si elle est musclée c'est parce que ça n'est pas une vrai femme''. → La sportive ne peut pas être belle, esthétique et on les soupçonnent de comportement déviant. Par exemple comme comportement déviant on retrouve l'homosexualité. En 1985, l'OMS classe l'homosexualité comme maladie mentale. Ainsi, certaines femmes vont surjouer la féminité par les tenues, le maquillage : elles voulaient parer à ce discours. Ce qui est intéressant de remarquer c'est que le CIO va porter ce discours, il organise un test de santé pour accept...


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