HDS Chapitre 4 - Institutionnalisation du sport PDF

Title HDS Chapitre 4 - Institutionnalisation du sport
Author Paul Grassin
Course Histoire du Sport
Institution Le Mans Université
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Filière STAPS - Professeur Sylvain Villaret...


Description

Histoire du sport

Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

Introduction!: Les trois France «!corporelles!» de la fin du XIXème siècle. ➢ La France des grandes villes!: c’est cette France ou se retrouvent les élites sociales et ou le sport se développe puisque les clubs s’y ancrent plus facilement. ➢ La France des villes moyennes ou petites! : c’est la gymnastique qui domine sans partage (le sport y fait son chemin de manière timide). On y trouve les sociétés de gymnastique militaire pour préparer les jeunes garçons au combat. ➢ La France rurale!: c’est la France qui se vide, qui vit mal la modernité et qui se replie sur ses jeux traditionnels qui sont des moyens d’entretenir la communauté locale régionale face à l’identité nationale. I) L’USFSA!: une institution «!pour les gouverner toutes!». 1) L’essor des grandes fédérations sportives!: le cas du cyclisme 1881!: Cyclisme 1882!: Escrime 1886!: Tir

1890!: Aviron 1903!: Boxe 1899!: Natation 1912!: Yachting 1899!: Tir à l’arc 1913!: Lutte 1901!: Hockey sur gazon 1914!: Haltérophilie ! Le cyclisme devient une pratique importante notamment dans la classe moyenne et ouvrière. C’est d’ailleurs le sport qui aura la première fédération en 1881! : c’est l’Union Vélocipédique de France (UVF) qui à prit pour modèle la célèbre National Cyclists’Union (1878) anglaise, avec qui elle entretient de très bon rapports. En 1881, l’UVF regroupe 10 clubs et 1! 200 adhérents. En 1894 elle compte 230 clubs et 15!700 adhérents. Cet essor est principalement dû à l’acceptation du professionnalisme. En 1900, l’UCI est créer et orienter sur le sport professionnel. La fédération de cyclisme est très vite rejointe par d’autres fédérations (Cf. dates). Seulement 11 sports ont une fédération unisport. Les autres clubs se retrouvent dans des fédérations multisports dont la célèbre USFSA… 2) L’USFSA, une union au service de l’amateurisme et de la République L’USFSA a pour objectif de défendre l’amateurisme et la république. Elle a été créée le 31 janvier 1889 pour remplacer l’USFCP et le comité de P. de Coubertin. En 1889 elle comprend seulement 5 clubs dont le Racing Club de France (1882), le Stade Français (1883) et des associations dont l’Association Athlétique de l’école Alsacienne (juil.1888), de l’école Monge (oct.1888) et du lycée Buffon (juil.1888). Cette fédération est multisport et est réservée à un public scolaire. Mais GSC veut ouvrir cette fédération à tous les clubs et non pas seulement aux clubs sportifs scolaires. Ce dernier profite d’un voyage de PDC pour changer les statuts afin que l’USFSA accueille tous les clubs sportifs (1890). Vers 1900 PDC partira de l’USFSA et se tournera vers les JO. ! Quoiqu’il en soit elle est devenue une fédération multisport scolaire ET civile!! Les objectifs de cette fédération sont les suivants!: ➢ Propager les exercices physiques de plein air (pas apparition du terme «!sport! » encore une fois). ➢ Etablir des règles uniformes et propres à chaque exercice.

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques ➢ Encourager la formation de sociétés destinées à pratiquer les sports athlétiques et les exercices de plein air. ➢ Réprimer les abus qui pourraient se produire, et principalement exclure les professionnels. ➢ Instituer des concours entre les diverses sociétés.

L’engagement amateur est marqué et on précise dans les statuts! : «! Est amateur! : toute personne qui n’a jamais pris part à une course publique, à un concours ou à une réunion ouverte à tous venants, ni concouru pour un prix en espèces – ou pour de l’argent provenant des admissions sur le terrain – ou avec des professionnels, et qui n’a jamais été, à aucune période de sa vie, professeur ou moniteur d’exercices physiques!». L’USFSA prend de l’ampleur et fédère la plupart des clubs sportifs existants. Elle n’est plus en concurrence avec la LNEP de P. Grousset. Rapidement elle se structure en comités régionaux. On en compte 4 en 1897 et 33 en 1914. Mais on créer également des sections par sport! : la section football, cycliste (AVA!: Association Vélocipédique Amateur) à c’est pour mieux concurrencer les fédérations uni sport par exemple l’UVF pour le cyclisme. Mais c’est un échec! : la majorité des clubs cyclistes adhèrent à l’UVF. Mais c’est l’inverse pour le rugby qui adhère l’USFSA. L’USFSA s’affirme comme relais de la république à elle se présente comme «! le moyens de former les jeunes citoyens à leur devoir de citoyens combattant! ». L’idée est d’obtenir le soutien du pouvoir en place pour obtenir des financements et se développer. Mais elle n’obtient pas ce qu’elle souhaite. C’est seulement en 1912 qu’elle est reconnue «! d’utilité publique! » par l’Etat et ceci se comprend en voyant l’évolution des clubs au sein de l’USFSA!: ➔ PDC perd du terrain (seulement 169 associations scolaires). ➔ + de 200!000 adhérents en 1913. 3) Lutter contre la démocratisation et la professionnalisation du sport. Le sport commence à se démocratiser car les conditions de vie s’améliorent et notamment l’accès aux loisirs. On retrouve la loi de juillet 1906 qui instaure le repos dominical. Le dimanche devient le temps des pratiques sportives pour les classes inférieures mais aussi pour les professionnels. Et cela l’USFA ne l’admet pas!! Le sport est perçu comme vecteur d’évolution sociale et notamment le cyclisme et ces récompenses mirobolantes à vers 1900 les jeunes champions cyclistes sont issus des classes populaires (Maurice Garin vainqueur du 1er tour de France – Léon Hourlier!: «!satisfaction morale et matérielle!»). Le cyclisme est une voie de démocratisation du sport. La boxe favorise la professionnalisation (la boxe anglaise). La boxe française reste, elle, plus amateur. Des salles sont ouvertes ou l’on retrouve des compétitions avec des sommes très importantes tant sur les paris que sur les récompenses. G. Carpentier, fils d’ouvrier, se consacre à la boxe et en 1911 un Date Nbr clubs Dont de ses premiers match lui rapporte 25! 000 F ce qui lui permet association d’acheter une voiture à émancipation par le sport. scolaire ➔ Le sport devient populaire car il permet l’ascension 1889 5 3 sociale! : mais encore une fois l’USFSA n’admet pas 1902 337 88 cela. 1909

1045

1913

2049

169

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

II) Sport catholique contre le sport laïc!: la création de la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France (FGSPF) Il y a une certaine sécularisation de la France, une laïcisation. Mais pourquoi d’un coup l’église se met-elle à promouvoir le sport!? 1) Des patronages pour lutter contre la «!déchristianisation de la France!» L’Eglise a un pouvoir très fort sur la France contre lequel s’élèvent les républicains. A l’époque les prêtres étaient des fonctionnaires de l’Etat (encore aujourd’hui en Alsace). Bref, très rapidement les responsables républicains et notamment Léon Gambetta déclare! : «! le cléricalisme, voilà l’ennemi!!!». 1870! : 3ème république dirigée par des pro-monarchistes. C’est en 1877 que les républicains prennent enfin le pouvoir avec Gambetta. En 1879 on nomme J. Ferry ministre de l’éducation. Ce dernier laïcise l’école, les enseignants, les locaux et les programmes. En 1881 l’école est rendue gratuite, et en 1882, laïque. Le gouvernement poursuit sa logique avec la célèbre loi de 1901 qui a permis l’éviction des associations ne respectant pas les principes républicains. Enfin, apparaît la célèbre loi de 1905 qui permet la séparation Eglise/ Etat. Déjà nous observions dès 1904 une rupture entre le Vatican et la France. C’est la fin des financements publics des prêtres. Le Pape X délivre en 1906 plusieurs encycliques condamnant la loi de 1905. L’Eglise réagit en mettant en place des patronages. Les tout premiers sont créés dès 1840. Le patronage c’est le lieu où le prêtre reçoit les enfants pour leurs donner une éducation religieuse. C’est surtout vers 1877 que ces patronages se développent. L’idée est de créer devant chaque école un patronage pour contrebalancer. L’enjeu premier c’est la reconquête de la jeunesse et notamment de la jeunesse prolétaire. En 1891 paraît la célèbre encyclique rerum novarum qui appelle à consacrer les efforts sur les jeunesses. Comment attirer la jeunesse? Par le sport!C’était l’idée déjà de Thomas Arnold et le courant des muscular christians. 2) Un sport catholique L’Eglise française reprend le mouvement Anglais (muscular christians) et vers 1890 certains patronages commencent à proposer le sport et la gymnastique. En 1897 des rencontres sportives sont mises en place et est organisé la deuxième journée des patronages de France. A cette occasion le Dr Michaux propose de créer des commissions d’organisation de concours inter-patronages. Cette commission est en fait une fédération. Stratégiquement c’est le meilleur moyen de fédérer la jeunesse. En 1903 elle devient Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France (FGSPF). C’est cette fédération qui va développer le basket en France. Date

Nbr sociétés

Adhérents

1903

200

10 000

1911

850

150 000

1913

1505

150 000

1914 ➔ Elle dépasse l’USFSA, la stratégie est bonne!!

+ 200 000

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

Progressivement la FGSPF fait concurrence aux fédérations uni sports et multisports laïque. On retrouve des rencontres entre les athlètes de ces deux fédérations. En 1906 cela ne fonctionne plus. Une délégation de sportif issue de la FGSPF se rend au Vatican et suite à cela les autres fédérations et notamment l’USFSA interdisent à leurs membres de rencontrer ceux de la FGSPF… mais pourtant le moteur du sport c’est les compétitions. Rapidement sera créé le CFI (Comité Français Interfédéral) qui doit permettre à toutes les fédérations qui y adhèrent de pouvoir se rencontrer! : c’est la fédération des fédérations. Mais cela ne fonctionne pas très bien sauf avec les clubs de football en notamment Henry Delaunay (qui fonde la FFF dans les années 20). Il disparaît après la 1GM. Progressivement cette droite religieuse qui forme le FGSPF se regroupe autour du drapeau français!: le sport catholique est également un sport patriote. La FGSPF participe également à la formation militaire des citoyens à c’est l’un des points de convergence à la vieille de la 1GM.

Ces structures religieuses sont donc également sportives et permettent de former les citoyens patriotiques. Mais ceux qui défendent une France laïque développent eux aussi des patronages qui s’organisent autour du sport et de la gymnastique. Ces patronages laïques se développent au 20ème siècle et donneront l’UFOLEP!: Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique.

Mais un troisième type de sport se développe également!: un sport rouge, travailliste.

III) Sport travailliste et sport paternaliste! Le 19ème siècle marque l’industrialisation de toute l’Europe. Dans la plupart des pays, la classe ouvrière devient dominante. Cette montée de la classe ouvrière s’accompagne de l’exploitation de cette dernière et des conditions de vie déplorables. Des grèves s’en suivent et des syndicats se développent. Un discours apparait! : le communisme. Cette société est influencée par les écrits de Karl Marx et de Friedrich Engels, avec notamment le célèbre Manifeste du parti communiste (1848).

Cela aboutit à de grands mouvements internationaux et notamment à la formation de l’Association Internationale des Travailleurs à Londres en 1864. Mais elle sera refondée en 1889 par la fondation de la seconde internationale des travailleurs après les divisions entre anarchistes et marxistes. Cette dernière se concentre plus sur le marxisme. ➔ Sous la pression l’Etat autorise le droit syndical (1884).

Dans les années 1890 les groupes anarchistes optent pour des actions directes (terrorisme) pour se faire entendre. Ainsi le 24 juin 1894, le président de la république français Sadi Carnot est assassiné à Lyon par un anarchiste italien.

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

1) Le sport corporatif!: entre recherche de productivité et paternalisme social. Face à cela le patronat prend conscience de l’intérêt de promouvoir le sport à pour éviter les rebellions («! le sport est l’opium du peuple! »). Le sport est utilisé dans le cadre d’un contrôle car il occupe le temps libre de l’ouvrier l’empêchant de réfléchir. De plus le sport permet une identité d’entreprise. Le sport permet d’apprendre la répétition, la performance, le physique à toutes ces valeurs pourrons être réinvesties dans l’entreprise. De plus l’esprit d’équipe permet d’augmenter les rendements. Et le sport occupe tous le temps libre des ouvriers ainsi ils ne se rebellent pas, ne font pas de grèves. Des clubs corporatifs se multiplient! : 1897! : société de tir et d’escrime des magasins du Printemps. Union vélocipédique de la banque de France… C’est un sport paternalisme dans la mesure où il permet une amélioration de la vie des ouvriers dans l’optique de les rendre plus productif. 2) Le sport au service de la révolution sociale En 1905 est créer la Section Française de L’internationale Ouvrière (SFIO) dirigé par Jean Jaurès qui est un parti politique qui s’appuie sur la 2nd internationale des travailleurs. C’est cette section qui donnera naissance au PS. Au sein de ce parti s’opère une certaine réflexion au sujet du sport!: 3 discours sont tenus!: -

il faut rejeter le sport car il a des valeurs bourgeoises,

-

le sport est un loisir,

-

le sport permet de mobilisé le prolétariat et notamment la jeunesse ouvrière autour du socialisme.

Finalement c’est le dernier discours qui l’emporte et sera créer en 1907 l’Union Sportive du Parti Socialiste (USPS). 3 mots d’ordres sont repris! : hygiénisme, prosélytisme (faire venir de nouveaux adhérents) et récréation. Le journal l’humanité reprend et précise les objectifs de cette union!: -

Développer les forces musculaires et purifier les poumons de la jeunesse prolétarienne,

-

Donner à la jeunesse des distractions saines… palliatives à l’alcool et aux mauvaises fréquentations.

-

Amener au parti des jeunes camarades

-

Faire de la réclame pour le parti

En 1908 l’USPS devient la Fédération sportive et athlétique socialiste et devient la Fédération sportive du Travail (FSGT) en 1914. Elle compte 1!500 adhérents à le sport rouge, révolutionnaire est un échec!!! Le sport ouvrier ne parvient pas à s’enraciner car l’idée qui domine est la suivante! : le sport c’est pour les bourgeois.

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

IV) Le sport féminin 1) Le sport!: territoire «!historique!» de l’homme Le concept de genre renvoie à la culture et concerne la classification sociale et culturelle, le plus souvent hiérarchisé, entre masculin et féminin. Il désigne les comportements, les attitudes, les valeurs, les normes et les modèles qui sont associés systématiquement à l’homme ou à la femme et qualifiés de typiquement masculin et féminin. Par exemple le muscle a longtemps été perçu comme le propre de l’homme à une femme musclée n’était pas une femme. L’affirmation du genre passe donc par les pratiques physiques mais aussi par le vêtement!: la fille porte la jupe. Les normes modèlent le corps et le sport est considéré comme masculin. De plus il y a une croyance dans la dégénérescence de l’homme (ex! : défaite face à la Prusse) à il faut redonner sa force à l’homme. Mais quelques femmes pratiquent quand même. Si toutes les fédérations ne s’entendent pas toujours, ou ont des opinions divergentes, elles sont d’accord sur un point!: l’exclusion des femmes. Bref le sport féminin se révèle être une véritable conquête!! Le sport était chargé de résoudre les crises de masculinité, qui pourrait être très attirant pour les femmes

2) Place et rôle des femmes dans la société française du XIXème siècle La société est organisée autour de l’infériorité civique des femmes (elles n’ont pas le droit de voter). La société s’organise à travers ses lois, ses valeurs sur la domination des femmes par les hommes. Etre homme ou femme confère une place spécifique!: on ne se mélange pas!! Société qui instaure à travers les lois des rapports de domination homme/femme. Infériorité de la femme sur le plan physique!: base du discours. Ce qui se développe avec l’infériorité morale et psychologique qui en découle. Préjugé véhiculé par l’église, provoqué par la loi. L’homme se trouve au-dessus car règne la conception d’une inégalité biologique entre les deux sexes et que les femmes sont inférieures. De plus ces préjugés sont portés par l’Eglise à si l’homme à quitter le paradis terrestre c’est à cause de la tentation envers la femme. La société bourgeoise impose ces valeurs de répression des femmes, la femme est exclus des fonctions civiques mais aussi des fonctions militaires. Exclus de tous les travails qui incluent des initiatives, le travail de la femme c’est le foyer Les lieux sont aussi séparés en fonction des sexes. La guerre, la politique sont réservés aux hommes.

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Chapitre 4 : L’institutionnalisation du sport!: la création des grandes fédérations sur fond d’enjeux idéologiques

Olympe de Gouges (1748-1793) avait proposé une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. En 1804, le code civil est rédigé par Napoléon. Ce dernier est explicite!: -

La femme est une mineure à vie. Elle est sous la tutelle soit de son père soit de son mari.

-

La femme ne peut accomplir aucun acte juridique, aucun travail sans l’accord du mari.

-

Elle ne peut travailler sans l’autorisation de son mari.

La loi entérine cette inégalité, la référence des femmes, est celle qui tient son salon, qui aime les enfants, ce qui anoblie la femme c’est l’enfantement, c’est son rôle, sa destiné. Une femme qui met en scène son mari sous son meilleur jour, elle met en scène la part intime du mari, l’honneur du mari. L’explication est la suivante!: la femme est inférieur psychologiquement et physiquement. Il faut attendre 1965 pour que ce code civil concernant la femme soit aboli. L’égalité complète définie par la loi est instaurée en 1985. La seule chose qui rend noble la femme c’est la naissance, la procréation, l’honneur familiale. De part cette place de la femme on comprend pourquoi le sport n’est pas pour la femme! : le sport s’oppose complétement de la femme de par la place qui lui est légalement donné. De plus un discours est tenu par les médecins pour lui apprendre que le sport n’est pas pour elle. 3) Une argumentation visant à exclure les femmes du sport!: l’infériorité psychologique, physique et morale Ce discours est largement repris par les discours scientifiques. Les médecins observent une mentalité «!infantile!» chez la femme à la femme est un enfant à vie, elle reste mineure. Cerveau des femmes moins gros et moins lourd que celui des hommes. Elle aurait donc une capacité de raisonnement moindre que l’homme ce qui explique qu’elle ne vote pas. Leur cerveau n’est pas capable de solliciter l’intellectuelà le cerveau des femmes est beaucoup plus petit que celui des hommes. De plus la femme n’a pas la volonté nécessaire pour surmonter la gloire. On retrouve encore ces idées là en 1930-1940.Dr Bellin du coteau à la mentalité de la femme rappelle la mentalité infantile, peut réfléchie et naïve, tempérament hyper sensible...


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