HDS Chap 3 - L\'implantation du sport en France PDF

Title HDS Chap 3 - L\'implantation du sport en France
Author Paul Grassin
Course Histoire du Sport
Institution Le Mans Université
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Filière STAPS - Professeur Sylvain Villaret...


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Histoire du sport

Chapitre 3 : L’implantation des pratiques sportives en France

Introduction!: Nous verrons ici comment les pratiques vont investir la France sachant qu’elle ne se trouve pas dans les mêmes conditions politiques, économiques et religieuses que l’Angleterre. Nous verrons qu’il existe deux voies de diffusion du sport en France.

I) Une première voie de diffusion du sport en France!: une initiative d’Anglais installés dans l’Hexagone (début XIXème siècle) 1) Un contexte politique mouvementé!: de l’aristocratie à la bourgeoisie Avant 1815 nous sommes dans le Premier Empire de Napoléon qui s’effondre en 1914. Ainsi la monarchie revient en 1915 avec Louis 18 puis Charles 10. La révolution de juillet 1830 vient faire place à la monarchie de juillet avec Louis-Philippe 1er. Suit la révolution de 1848. La seconde république (1848-1852) apparaît avec Napoléon Bonaparte. S’ensuit le Second Empire (1852-1870) avec Louis Napoléon Bonaparte. La troisième république (1870-1940) vient après la défaite de 1870 face à la Prusse. Il est important de voir que la 1ère moitié du siècle est dominée par l’aristocratie et pour la 2nd moitié c’est la bourgeoisie qui est au pouvoir notamment pendant le 2nd empire. ➔ Changement de polarité qui a des conséquences direct sur l’implantation de la pratique sportive. 2) Les prémices du sport en France Les premiers sports implantés en France sont les courses hippiques (le turf) et les chasses à courre et le yatching. Les Anglais n’ont pas la volonté d’exporter le sport en France. Dans les grandes villes on retrouve des anglais qui y travaillent!: ils se retrouvent entre eux et créent des clubs comme ils les connaissent en Angleterre. Ce sont essentiellement des aristocrates et des commerçants. On les retrouve particulièrement dans le sud et notamment à Nice. Les anglais forment les clubs et parrainent les aristocrates français. Les classes moyennes ne connaissent, eux, pas ce type de sport. Le fait que ces premiers sports soient pratiqués par l’aristocratie va leur donner des valeurs. Les valeurs que nous avons connus en Angleterre sont retrouvées en France! : on parle d’une certaine étiquette, on cherche à se montrer! ; avoir son écurie, ses chevaux et ses propres jockey devient au signe distinctif de la haute aristocratie française. En 1828, en France on dénombre 9 hippodromes! ; en 1866 on en compte 90 et 277 en 1891. Les plus connus restent ceux de Longchamp (1857) et de Deauville (1864-Duc de Morny). Ces pratiques permettent de se distinguer des autres classes! : c’est, comme en Angleterre, un moyen de se distinguer socialement. La chasse à courre se développe également. Durant le second empire, Napoléon 3 possédait 120 fox terriers. Bref, c’est l’âge d’or du sport mondain!!

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Chapitre 3 : L’implantation des pratiques sportives en France

3) Un lieu d’implantation privilégié!: les stations balnéaires, thermales et climatiques Le long de la côte se développent des stations balnéaires, thermales… Une clientèle huppée s’y rend chaque année (Deauville, Evian, Thonon, Biarritz, Nice, Cannes…). Les sports mondains sont vus comme un moyen de fidéliser la clientèle. La volonté du Duc de Morny (Deauville) était d’attirer d’une part l’aristocratie française mais aussi et surtout l’élite européenne!: se construisent alors les établissements de bains avec les hôtels, les casinos et les hippodromes. Les paris sont mis en places dans les courses hippiques. Ces paris favorisent la démocratisation du milieu à les classe moyennes se livrent aux paris. Comme toutes les stations se développent ainsi, on cherche de nouveaux services. Seront implantées de nouvelles pratiques! : l’aviron, le patin à roulette à apparaissent vers 1870 les skating ring. Cette diversification des pratiques reste sous l’influence aristocratique. A partir de 1874 se développe le lawn-tennis dans les majeures stations balnéaires. C’est le Major Walter Clopton Wingfield qui a inventé un kit portatif à les plages et les pelouses d’hôtels servent de terrains de pratique. C’est à Cannes en 1875 qu’est créé le premier cours de Tennis. 4) Des aristocrates aux «!bourgeois!», du divertissement mondain… à la compétition S’impose, à cette époque, la compétition influencée, encore une fois, par le modèle Anglais. La pratique auparavant privée s’institutionnalise par la suite avec la création des clubs qui se multiplient (1820-30). Ces derniers sont formés par l’aristocratie mais s’ouvrent de plus en plus à la bourgeoisie. La logique sportive se modifie! : ce n’est plus seulement un plaisir mais ça devient une compétition réglementée à comme le sport anglais dans les collèges. La bourgeoisie telle qu’elle se met en place au 19ème et 20 ème siècle est une couche sociale intermédiaire entre l’aristocratie et le peuple! : elle s’étend des professions libérales aux employés, commerçants et artisans. ! Au sein de cette bourgeoisie existe une petite noblesse. La bourgeoisie se définie par la conscience d’appartenir à cette classe intermédiaire! : ils ont la même volonté à se distinguer des classes inférieur et se rapprocher des classes supérieures. La bourgeoisie essaye donc d’imiter l’aristocratie et notamment dans la pratique sportive. Les bourgeois sont de plus en plus accepté d’autant qu’ils financent de nouveaux clubs à de plus en plus de clubs apparaissent et ce déjà existant s’agrandissent!: les plus connus en sont le Jockey Club (1834), la société des régates parisiennes (1853) et le Lyon’s cricket club (1864) qui devient en 1898 le tennis club de Lyon. La bourgeoisie privilégie, elle, la vélocipédie! : le cyclisme. Dès les années 1860 sont créés des clubs. Le premier est créé en 1868! : c’est le véloce-club de Valence. En 1870 on compte plus d’une quarantaine de clubs avec de nombreuses compétitions! : en 1869 est créer la célèbre course Paris-Rouen. En 1872 le premier club de football est créé par les employés d’une compagnie de navigation anglaise!: le Havre Athlétic Club. A bordeaux se mettent en place les premiers clubs de footballrugby. Enfin, en 1874 est créé le Club Alpin Français. ➔ La dimension en beaucoup plus compétitive qu’auparavant!!

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5) Une initiative relayée par des lycéens français!: la passion des sports athlétiques Comme dans les collèges Anglais, se développe en France les sports dans les écoles. En revanche les collèges/lycées sont privés et donc payant! : ils sont majoritairement habités par des aristocrates et des bourgeois à encore une fois il s’agit de ne pas se mélanger. Les jeunes français admirent l’Angleterre qui est, à l’époque, la première puissance économique, culturelle et coloniale mondiale. On parle d’une certaine fascination. Donc le sport permet de faire comme la jeunesse aristocrate et bourgeoise anglaise. Des compétitions, des rencontres sont principalement effectuées dans les années 1880 à Paris et ce après les cours. Les premiers sont les lycéens de Condorcet qui se retrouvent avec ceux du collège Rollin et ceux de l’école Monge à la gare Saint Lazare. Le 20 Avril 1882 est créé le Racing Club de France! : il consacre la course à pied. Le 13 décembre 1883 est créé le Stade Français. C’est l’opposition entre rive droite-rive gauche. Ce modèle est repris en province et notamment dans les universités. Le premier club universitaire est créer en 1903 à Bordeaux! : c’est le Bordeaux Etudiants Club!; puis en 1905 le Paris Université Club.

II) Une deuxième voie de diffusion du sport en France!: une importation de Français ayant séjournés outre-mer 1) P. de Coubertin!: le sport au service d’une société libérale et inégalitaire Pierre de Coubertin (1863-1937) vient d’une famille royaliste. Mais Pierre ne partage pas ces idées. Il partage l’idée d’une France républicaine et libérale. Il finit ses études de droits en 1885. C’est quelqu’un de très cultivé. En 1883 il séjourne en Angleterre pour retrouver des amis du collège de Beaumont (Windsor). Il en profite pour visiter! : il va à Rugby, à Eton, Harrow, Oxford et Cambridge. En revenant en France il est persuadé avoir compris, trouver la clef de la réussite anglaise! : c’est la pédagogie sportive!! Il affirme!: «!il existait tout un plan de formation morale et sociale dissimulée sous le couvert des sports scolaires! »(1909). Les sports ne sont pas un simple loisir… c’est un mécanisme et lui la trouver. «! L’éducation athlétique était la base de l’éducation morale et le seul moyen de faire des hommes complet sous tous les rapports! ». Pour lui l’Angleterre arrive à former l’homme complet (pas la femme! !) qui permet la puissance mondiale de ce pays. Selon lui, l’école française créer «! des élites dépendantes! incapable d’initiatives! ». Il faut donc que la France copie le modèle de l’Angleterre pour devenir encore plus puissante que l’Angleterre! ! Pour lui l’université française est «! vieillotte! » et elle ne sait pas former des hommes. Il faut donc réformer le système pour former une classe dirigeante plus forte à tous les égards. Pour P. de Coubertin l’homme complet est un «!homme complet capable d’excès!». Il faut donc une éducation nouvelle centrée sur le sport. Il parle de «!new education!». ! Le sport n’est pas une fin en soi c’est un moyen pour transformer la société. Ainsi dès son retour en 1885 il favorise l’essor du sport! : en 1888 il créer le comité pour la propagation des exercices physiques dans l’éducation (attention il n’utilise pas le terme «! sport! » car celui vient d’Angleterre). Il lance alors sa campagne de réforme pédagogique d’abord sur Paris puis dans un second temps dans les grandes villes de provinces. En 1899 la célèbre école des Roches (E.Demolins) est l’une des premières à instaurer le sport comme dans le modèle anglais. «! Les publics schools donnent

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à la race anglaise une puissance incomparable! » on fait donc appel à des professeurs de sport Anglais. Sont introduit tous les sports phares des publics schools!: cricket, rugby, foot, tennis… Mais le projet n’avance, selon lui, pas assez vite. En 1889 il créer l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques. Le président en est Georges de Saint Clair tandis que lui en est le secrétaire. ➔ Il publiera plus de 20 livres et 1!100 articles afin de convaincre et d’appuyer sa thèse. Malgré ses efforts cela ne marche pas tellement. Mais il va tenter de convaincre tout le monde en créant les Jeux Olympiques (il a fait des études en lettre! : il connait donc la culture grécolatine). En 1892 est organisé, à Paris, un congrès pendant lequel P. de Coubertin réclame le rétablissement des célèbres Jeux Olympiques. Deux ans plus tard il parvient à rattacher des acteurs à sa cause! : en 1994 un nouveau congrès se tient à la Sorbonne pour permettre de réalisé ces JO à 12 nations y sont représentés! : on décide la création d’un comité, des jeux itinérant se déroulant tous les 4 ans. C’est en 1896 que se déroulerons les premiers jeux olympiques à Athènes (et non pas à Paris comme le souhaitait P. de Coubertin). Mais les professionnel ne participent pas à ces jeux (favorisation de l’amateurisme comme en Angleterre). Démétrios Bikélas sera le responsable du Comité International Olympique mais il sera succédé par P. de Coubertin. En 1990 ils se déroulent à Paris, mais ce ne sont pas réellement des jeux. En 1904 ils se déroulent à Saint Louis (USA) puis à Stockholm en 1908. A cette époque les JO ne sont pas encore un enjeu premier. Pour qu’ils fonctionnent ont les associent à des festivals, des fêtes. En revanche l’enjeu, pour Pierre de Coubertin l’enjeu est plus personnel, national. Il a une perception de recul de la France par rapport aux puissances Anglaises et Allemandes. L’éducation sportive est donc une nécessité pour rendre sa place à la France. En 1929 il déclare que la seule manière d’implanter le sport à l’école, pour rendre une place dominante à la France, passait par le retour des JO. La France, selon Coubertin, est plus proche de l’Allemagne que de l’Angleterre (il parrainera en 1936 les jeux nazis de l’Allemagne). La seconde motivation qui est de démocratiser le sport, tient du contexte social mondial de l’époque!: montée du syndicalisme et du communisme à le sport doit être proposé aux classes populaires. Le sport n’est plus réservé à une élite. Le sport, en induisant une culture commune et un modèle de société, permet de désamorcer les conflits sociaux et rend normal les grandes inégalités qui traversent la société. La société est triplement inégalitaire selon P.Liotard!: -

Inégalité entre patron et ouvriers

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Inégalité entre homme et femme!: «!il n’y aura pas d’olympiade femelle!»

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Inégalité entre le nord et le sud! : celui qui colonise et le peuple colonisé à le sport déconstruit une culture. Exemple! : les pays du sud, en copiant ceux du nord, vont supprimer leurs jeux traditionnels et changer leurs pratiques.

Pour lui, outre la pratique sportive, la colonisation basée sur le modèle Anglais, permettrait de redonner cette place mondiale à la France.

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2) G. de Saint Clair (1845-1910)!: véritable fondateur des Sports Athlétiques en France G. de St Clair n’échappe pas à la tradition… il se rend en Angleterre lors de ses études. Ainsi il s’imprègne des valeurs qui y sont transmises. Comme PDC il veut implanter le sport en France. En 1884 il devient le secrétaire du Racing Club à à cette époque le club n’est pas très organisé… Il décide de traduire tous les textes de règlements anglais en français. Il prône, lui aussi, l’amateurisme. Il s’intéresse plutôt aux sports athlétiques. Si au départ les réformes qu’il impose font fuir les adhérents, nous verrons un retour, en masse, de ces derniers quelques années plus tard. Des championnats sont organisés!: les championnats de France. Pour mettre en place ceci il faut fonder une fédération. Ainsi sera créée l’Union des Sociétés Françaises de Courses à Pied (USFCP) le 29 novembre 1887. En bref la mise en place de ces championnats est permise grâce à la création de la fédération et à l’harmonisation des règlements. En 1888 sera organisée le premier championnat. Comme PDC, G. de St Clair écrit énormément afin de faire passer ses idées. Le 31 janvier 1889 il participe avec PDC à la création de l’USFSA, ancienne USFCP. 3) Paschal Grousset alias Philip Daryl (1844-1909) ou la promotion d’un sport «!à la française!» Ce dernier ne veut pas un sport basé sur le modèle Anglais mais plutôt un sport basé sur l’identité nationale. Ces engagements sont marqués par les enjeux sociaux et la volonté de construire une société égalitaire. Il favorise les classes populaires et s’implique dans les «! évènements de la commune! ». A cette époque, à Paris, il y a une montée de critiques notamment sur les inégalités qui marquent la société de l’époque. Il y a une volonté de réformer cette société! : c’est le soulèvement des communards à Paschal Grousset s’investit dans ce mouvement. La réaction du gouvernement en place sera très violente! : on fusille les communards ou on les envoie au bagne. Paschal Grousset évite de peu à la fusillade mais n’évitera pas le bagne en Nouvelle-Clédonie. Il s’en échappe en 1874 pour s’exiler en Angleterre jusqu’en 1880, date de l’amnistie. Durant cet exiler en Angleterre il découvre le modèle sportif Anglais auquel il va très vite fédérer. Il travaille pour les journaux anglais ce qui accentue sa connaissance sur le sujet. A son retour en France il prône le même système et publie quelques ouvrages!: en 1881 il publie La vie de collège en Angleterre, en 1888 La renaissance physique. Mais cela n’aboutit pas tellement alors il décide, la même année, de créer la Ligue Nationale d’Education Physique (LNEP). REMARQUE!: comme PDC il ne parle pas de «! sport!» car comme ce terme est anglais il est mal perçu. L’enjeu de cette ligue est d’introduire le sport à l’école. Mais là où il est novateur (par rapport à PDC et GSC) c’est qu’il considère que ce sport doit être enseigné à l’école publique et à l’école primaire!: autrement dit dans l’école du peuple. Il veut donc un sport à la français pour tous les français. Le modèle s’étend et en 1888 est fondée la LGEP par le Dr Philippe Tissié (Ligue Girondine). Il fonde aussi l’Ecole Normale des Jeux Scolaire. Cette école forme les cadres, les instituteurs de sports. Il réussit à obtenir le soutien du conseil municipal de la ville de Paris parce que les

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instituteurs qui y sont formés enseignent dans une quarantaine d’écoles communales lors de la première année. La seconde année 80 écoles sont concernées par cet enseignement! : on pratique la natation, les cross, la thèque, l’aviron. En 1889 apparaissent les Lendit qui sont des grands concours sportifs entre les enfants des différentes écoles. Ce modèle vient contrarier les plans de PDC et GSC à une «!guerre! » se met en place entre les différentes pensées de l’époque. PDC veut que la LNEP se plie à l’USFSA. Dans ce combat c’est l’USFSA qui l’emporte. Dès 1896 les subventions de la ville de Paris s’arrêtent et dès 1990 la LNEP disparaît (mais à Bordeaux la LGEP perdure). 4) Les facteurs de résistance à l’implantation du sport en France Sur le plan pratique le sport a quand même du mal à s’implanter en France, il doit faire sa place. Ce dernier doit faire face à la gym et aux jeux déjà établis. •

L’école française est retissante par rapport au sport.

Le sport est perçu comme n’étant pas éducatif voire anti-éducatif. A cette époque le sport n’a pas de méthode d’éducation sportive contrairement à la gymnastique. Il n’existe pas de manuel de sport, on ne peut pas contrôler!: bref c’est dangereux!! Le sport donne trop de liberté. Dans une société où tout est contrôlé, ou le travail prime, le sport qui promeut liberté, initiative et amusement ne plait guère. L’école est un lieu de travail et non d’amusement. Le sport c’est pour les plus forts. Le sport est fait pour les leaders, pour former l’individu, pour les plus forts… L’école, elle, est là pour la moyenne, pour former un groupe et non des individualités.



Les militaires et les médecins ne partagent pas les valeurs du sport.

L’armée a pour enjeux de définir l’éducation des garçons et l’armée se méfie du sport car c’est une pratique étrangère et parce qu’elle n’apprend pas assez l’obéissance. Les médecins ont peur des sports!: il mène à l’accès, à la folie et la blessure. Les médecins participent aussi à ce dédain du sport en conseillant davantage la gymnastique «!médicale!» → plus contrôlée, moins imprévisible •

Les clubs sportifs sont trop éparpillés.

La faible concentration spatiale des clubs sportifs est un vrai frein à la diffusion du sport puisque les gens ne peuvent pas se rencontrer et le moteur du sport reste les rencontres, la compétition. •

Les divisions politiques

Les ouvriers ont identifié le sport comme une pratique bourgeoise à laquelle ils n’ont pas accès et à laquelle ils n’ont pas envie d’accéder car c’est une pratique trop bourgeoise....


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