HDS Chap 1 - Histoire 1800-1914 PDF

Title HDS Chap 1 - Histoire 1800-1914
Author Paul Grassin
Course Histoire du Sport
Institution Le Mans Université
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Filière STAPS - Professeur Sylvain Villaret...


Description

Histoire du sport

Chapitre 1 : Histoire des pratiques corporelles de 1800 à 1914

M.Mauss sur les techniques du corps : «!Les moyens d’agir efficacement avec son corps dans le cadre d’une société et d’une culture porteuses de valeurs et de symboles!» Corbin Alain Histoire du corps tome 2 Introduction : Histoire du corps et histoire du sport «!L’histoire tient dans l’univers culturel et social de français une place éminente. Nulle part ailleurs, elle n’est aussi présente dans les discours politique ou les commentaires journalistes. Nulle part ailleurs elle e bénéficie d’un statut aussi prestigieux. L’histoire est la référence obligée, l’horizon nécessaire de toue réflexion!» A. Prost douze leçons sur l’histoire. Le corps est un objet central que l’on entretient par le biais du sport. L’histoire du sport (forme de pratiques corporelles) est donc intimement liée à l’histoire du corps. Dans les années 1980, les historiens commencent à s'intéresser au sport, à la gym. Pourquoi dans ces années là? Parce que la façon de faire de l’histoire évolue, il va y avoir plusieurs approches, courants. Avant le corps était ignoré car il était considéré comme un sujet non légitime contrairement à la politique par exemple. L’histoire est en miette. Tous les sujets de recherche sont intéressants. Avant on se refusait à s’intéresser aux pratiques corporelles. L’histoire du sport a en France un statut à part. Avant on voyait d’un mauvais œil l’enseignement du corps, le sport, le corps n'étais pas perçu comme un sujet légitime. Le corps est dorénavant devenu un objet central. Le sport fait partie de la technique corporelle liée au divertissement. ❖ Pratique corporelle!: tout ce qui relève de la mise en jeu du corps. Ce qui implique l’existence de techniques corporelles M. Mauss, les techniques du corps, sociologie du corps. ❖ Techniques corporelles!: moyens d’agir efficacement avec son corps dans le cadre d’une société et d’une culture porteuse de valeurs et de symboles. Ces techniques diffèrent en fonction de l’âge et du sexe de leur utilisateur. ❖ Corporéité!: façon de représenter son corps, rapport que chacun entretient avec son corps. Les techniques corporelles se transmettent d’une société à l’autre et évoluent au sein de chacune. Parmi ces techniques il y a!: ➢ ➢ ➢ ➢ ➢

L’hygiène Le divertissement La sexualité L’alimentation Les façons de communiquer

Le sport n'est qu'une technique corporelle parmi d'autres.

Histoire du sport

Chapitre 1 : Histoire des pratiques corporelles de 1800 à 1914

I) La Grèce Antique: âge d’or du corps et de l’esprit. 1) Éduquer le corps et l’esprit La Grèce Antique est une référence au niveau du développement physique et intellectuel. Les textes qu’on a pu retrouver montrent bien que les pratiques corporelles étaient élaborées. Il y a une véritable éducation physique. 2 termes grecs avec leur lieux de pratiques spécifiques : - Gymnazein : tout ce qui concerne les pratiques d’entraînement → gymnase - Gymnos : s’entraîner en état de nudité - Agônizomaï : Tout ce qui relève de la compétition → stade La culture grecque est une culture/mentalité de compétition dans tous les domaines C’est à Sparte et à Athènes que la formation physique connaît ses progrès les plus importants. Il y a une véritable éducation physique là-bas étroitement lié à l'esprit, les 2 sont sur le même pied d'égalité. «!Mens sana in corpore sano!» Juvénal (= Un esprit sain dans un corps sain). Pourquoi? Parce que c’est aussi le véhicule d’une culture, on s’en sert pour former les corps et pour apporter une culture. On apprend un idéal de citoyenneté à chaque individu par le corps. Il apparaît autant nécessaire de cultiver son esprit que son corps. Mais le sport reste majoritairement au service du combat, afin de former des soldats. A partir du 4ème siècle avant JC, la démocratie s’installe davantage et l’éducation physique se démocratise, la pratique devient publique et non réservée aux nobles. Apparaît la création de l’athlétisme : On y pratique la course, le saut en longueur, la lutte, les lancers, la boxe, le pancrace (boxe avec peu de limites), pratiques hippiques (course de chars), des jeux de balles et de cerceaux. On observe également une diversification de la gymnastique en 3 types : gym militaire, gym sportive mais aussi gym médicale (Hyppocrate). Jusqu’à 7 ans, ce sont les femmes qui donnent l’éducation corporelle aux enfants Les citoyens grecs durant leur scolarité ont accès à ces différentes disciplines pour former le citoyen. Cette éducation est transmise de 7 à 14 ans (davantage sportif) puis de 14 à 21 ans (instruction civique et militaire), forme le citoyen et à la religion. On forme son corps pour: ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ ➢

on s’entraine à des fins militaires pour former à l’hygiène on y apprend la diététique former le citoyen moyen de s’initier à la religion concours

Ces enseignements sont dispensés par les pédotribes, qui sont spécialistes des disciplines, dans les palestres, des lieux réservés à l’apprentissage. La pratique sportive est aussi une forme d’initiation à la religion c’est un moyen de transmettre des valeurs, et il dote les grecs d’un corps travaillé et honoré. Cette éducation se termine par l’éphébie qui vient clore cette instruction afin de devenir citoyen, autrement dit : savoir se battre, être pieux, avoir un corps sculpté. Question aussi de l’amour : amour homme et femme et amour philosophique : homme et homme Rapport à un corps sculpté, érotisme dans les statues. Corps prend une place très importante.

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Chapitre 1 : Histoire des pratiques corporelles de 1800 à 1914

2) Glorifier les dieux par l’exercice du corps Les concours sportifs comme les JO jouent un rôle central. Il en existe cependant d’autres : - Concours stéphanites (le prix est une couronne) : Les olympiades, Jeux Delphiques (consacrés à Apollon), Jeux isthmiques de Corinthe (Poséidon) et Jeux néméens (Zeus), Jeux héréens (pour les femmes) - Concours chrématites (concours avec un prix donné par la cité) : les grandes panathénées. Ils rassemblent les athlètes et les spectateurs. Toutes les cités grecques ont leurs jeux. Tous ces concours sont des célébrations des dieux. Il est impossible, à l’époque, de dissocier la pratique sportive de la religion, car c’était, d’après les grecs, un spectacle apprécié par les dieux. Toute forme de célébration était donc associée à la pratique physique et à des jeux pour amuser les dieux. Le vainqueur était par conséquent choisi par ces derniers pour sa valeur, sa pureté etc. À Delphes, il y a les jeux delphiques, ce sont des jeux pour les femmes, les hommes et les enfants. L’importance de ces jeux se comprend en raison de leur rôle religieux, les valeurs viriles sont agréables aux dieux. Les jeux servent aussi à commémorer des cycles astronomiques. C’est à partir de 776 av. JC qu’il y a eu une organisation régulière des Jeux Olympiques. Pour participer aux Jeux Olympiques, les athlètes devaient suivre un rituel!: ➢ Ils devaient se purifier ➢ Ils devaient s’isoler pendant 30 jours avant les jeux pour prier et se consacrer à leurs dévotions. ➢ Ils ne devaient pas avoir commis de sacrilèges Les JO se déroulaient sur une terre sacrée, le premier jour des Jeux était donc dédié aux dieux, les grecs se réunissaient en processions et priaient. Le deuxième jour voyait se disputer les courses de char et de chevaux ainsi que le pentathlon. Au matin du troisième jour, une centaine de bœufs était sacrifiée (hécatombe) et la matinée était consacrée à la prière. L’après-midi se déroulaient les compétitions junior, pour les athlètes âgés de 12 à 18 ans. La matinée du 4ème jour accueillait différentes courses à pied (stade (102m), double stade, dolichos (course longue de 7 à 24 stades)). L’après-midi, on pouvait observer des «!sports de combats!» : boxe, lutte, pancrace Le cinquième et dernier jour était réservé aux jeux violents et les Jeux Olympiques s’achevaient par un 400 mètres réalisé en armure complète et les coureurs étaient armés. A travers ce dernier jour, on confirme que le sport était en fait une préparation à la guerre. Pourtant, les performances des athlètes ne sont pas mesurées, il n’y a pas de notion de record, pour les grecs, la victoire aux Jeux était la récompense. La notion de record n’existe pas. Quand on est vainqueur on a une récompense, couronne de laurier ou d’olivier qui est perçu comme un demi-dieu. Célébration de la figure d’athlète : Milon de Crotone (voir wiki) Il fut quatre fois consécutives «!périodonike!»!: vainqueur aux quatre concours pentétériques lors des quatre ans d'une même olympiade. Il arriva que lors d'une compétition, aucun adversaire ne se présentât pour lutter contre lui!: il était alors proclamé vainqueur par défaut. Il est aussi crédité de 7 titres aux jeux pythiques (dont un en catégorie enfant), 9 titres aux jeux de Némée et 10 titres aux jeux isthmiques. Milon est devenu légendaire en raison de sa force extraordinaire.

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3) Des jeux grecs aux jeux romains En 313, Constantin instaure la Christianisme. Jusqu’à maintenant, les Jeux étaient indissociables de la religion. Cependant, il y aura progressivement une distanciation entre ces deux institutions et en 300 av. JC, il y a eu une professionnalisation du sport. Il est passé d’une célébration religieuse à un spectacle de masse. Les jeux se poursuivent sous le règne romain. Ces romains vont s’approprier la culture grecque. Néron, empereur romain, va donner son nom à des jeux : les Néronias. Sous Néron et son successeur Domicien, les jeux vont connaître leur apogée. L’introduction d’une notion d’argent conduit irrémédiablement vers la corruption et la tricherie. Il y a donc, selon les savants, une décadence des jeux et des sports. Les Jeux ont perdurés du temps des romains et le rêve de tout empereur romain était de remporter une épreuve des Jeux Olympiques. L’empereur Néron y est parvenu, il a remporté la course de char en modifiant les règles de la course en sa faveur. Cela montre que les jeux sont l’occasion d’affirmer une puissance, de se donner à voir. Construction du Circus Maximus sur les collines du Pallatin (400 000 spectateurs). Les jeux romains s’appuient sur l’héritage grec mais aussi étrusque → reprise de la gladiature. Les jeux permettent de contrôler les individus : par la violence on exerce un contrôle social, le peuple se défoule. Dans ces Munera (combat de gladiateurs), la mort est une issue possible. En 107 après JC c’est l’empereur Trajan qui va faire combattre plus de 1000 gladiateurs. La montée du Christianisme (conversion de l’empereur Constantin) sonne le glas des Jeux Olympiques car ils véhiculent des rites païens aux yeux des chrétiens et la vision de la violence n’est plus la même. En l’an 393, les Jeux sont interdits par Théodose.

Conclusion : Ces pratiques révèlent les normes sociales et les valeurs en vigueur sous la Rome antique (Polythéiste, modèle citoyen) mais aussi les conceptions de la famille. Le corps et l’esprit sont indissociables dans l’éducation. (Un peu moins valable sous empire romain mais quand même présent). Selon Jean Manuel Roubineau, ces jeux grecs ne sont pas sans rappeler le sport moderne. Il existe des différences mais aussi des points commun intéressant : - Avec les jeux se créent des espaces spécifiques - Des institutions (systèmes administratifs, organisations) sont spécialement mis en place - Présence d’un temps règlement, un calendrier bien spécifique - La rationalité : Les pratiques sont préparés et réfléchies (exercices de préparation spécifiques, programmes d’entraînement avec entraîneur) - Recherche de l’excellence : être le meilleur

II) Le corps du Moyen Age à l’époque moderne (5ème-18ème siècle) 1) Le corps, une conception ambivalente : entre anoblissement et mésestime C’est une époque moins favorable à l’essor du développement du corps. Le rapport au corps change. En ce temps là, l’Eglise était extrêmement influente, c’est une administration qui structure la société. On observe un balancement entre anoblissement et mésestime du corps (Jacques GELIS, «!Le corps, l’Église et le sacré!» in G.VIGARELLO (dir.), Histoire du corps. Tome 1, 2005)

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a) Mouvement d’anoblissement Le corps est au milieu du message chrétien, le corps est anobli car le christ est un bout de dieu qui prend forme dans un corps. De plus, la vie du Christ est une épreuve corporelle. Le corps est ainsi magnifié par la souffrance. L’Église à toujours encouragé les chrétiens à unir corps et esprit. Le christianisme n’as pas dénigré le corps contrairement à ce que l’on pense. b) Mouvement de mésestime On à une autre approche cette fois-ci négative du corps. Le Christianisme transmet une image négative de la nature (péché originel), et l’Eglise considère que le corps peut éloigner de Dieu «!abominable vêtement de l’âme!». Il faut dominer son corps pour se consacrer à l’éducation spirituelle. La pratique sportive est vue comme un éloignement des dieux. Âme > Corps! Cérémonie de flagellation : on se fait mal au corps pour privilégier l’âme. On brûle les hérétiques (inquisition) S’entrainer est perçu comme étant suspect, douteux. Dans les écoles ont refusent toutes éducations physiques. Ce temps doit être consacré à Dieu car au début ces écoles sont religieuses. Les écoles excluent la pratique des jeux corporels. Il se crée donc, d’après la formule d’Aristote, un déséquilibre entre le corps et l’esprit. Il y a une subordination du corps à l’âme. Ce tabou a des conséquences sur les pratiques d’hygiène, les gens se lavent moins, la nudité est proscrite, c’est à cette époque que l’on commence à parler de pudeur. Ce message est passé à la messe mais aussi dans des iconographies, sculptures. 2) L’essor des jeux traditionnels au moyen âge!: aux racines du sport moderne!? Le sport était répandu dans toute l’Europe dès l’an 400. Il était pourtant connu sous le nom de DEPORT ou DESPORT, qui se réfère à des pratiques d’amusement, de distractions notamment physiques. Se déporter signifiait à l’époque se détourner de ses occupations habituelles, se distraire. Selon R. Caillois , les jeux sont : «!Un occupation séparée, soigneusement isolée du reste de l’existence, circonscrite dans des limites de temps et de lieu précises fixées à l’avance!» «!Une activité libre, séparée, incertaine, improductive, réglée ou fictive!» Au fil du temps, il y a eu une structuration des jeux dans le temps et l’espace. On peut, par exemple, retenir le système de classification de R. Caillois qui a séparé les différentes pratiques en fonction de leur nature!: ➢ Les jeux sur l’AGON (affrontement, compétition) ➢ Les jeux sur l’ALEA (hasard, chance) ➢ Les jeux sur le MIMICRY (simulation, mime) ➢ Les jeux sur l’ILINX (vertige) Le terme français desport s’est exporté en Angleterre vers le XVème siècle et va perdre son préfixe en conservant son sens. Ce terme désigne tout genre de distraction, notamment physique. Se desporter signifie se détourner de ses occupations habituelles (travail). Il va donc devenir le sport. Les pratiques et les techniques de jeux diffèrent en fonction de l’origine sociale des pratiquants. A l’époque, on pouvait séparer les couches de populations en trois parties ou ordres!: ➢ Les LABORATORES, ceux qui produisent pour entretenir les ordres. ➢ Les ORATORES, ceux qui se consacrent à la prière pour le salut universel. ➢ Les BELLATORES, ceux qui combattent pour protéger les autres ordres et, notamment, contre les hérétiques. Cf. G Duby, Les trois ordres du féodalisme, Gallimard, 1978 Au IXème siècle fut créée 1 heure de récréation dans les universités et les écoles des oratores, car les prêtres s’étaient rendus compte du besoin des jeunes de se dépenser.

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Chapitre 1 : Histoire des pratiques corporelles de 1800 à 1914

3) Les jeux du chevalier 4) Du chevalier au courtisan : l’art de plaire et de se montrer Plaîre par l’apparence, un nouveau rapport au corps : on remplace la force, la lourdeur par l’habileté physique, la légèreté, la grâce combinés à l’efficacité Les jeux se théâtralisent, deviennent des simulacres de plus en plus sophistiqués, l’important n’est pas la victoire mais la manière grâce à laquelle on l’obtient. Naît alors l’art de la danse qui va incarner cette étiquette, naîtrise de soi et technique. On va passer à des danses de ballets de cour, de divertissement. Au fur et à mesure de son évolution, les techniques se complexifient pour créer le ballet. Louis XIV à pris une grande place dans la danse. Il commence à danser dès 7 ans et deviens très bon en danse. En 1653, il danse le ballet de la nuit. En 1661, il ouvre l’académie royale de danse où l’on forme professeur et maîtres de ballet qui deviendra plus tard l’opéra de Paris. Puis se créent des académies où l’on apprend au jeunes hommes les manières de la noblesse On peut citer celles de Caen, Angers, La Flèche (prytanée) On y enseigne la danse, l’équitation, l’escrime (fleuret), la chasse à courre toujours en théâtralisant les pratiques corporelles. ↳ Besoin de réactiver les idéaux militaires en les mettant symboliquement en scène. Il existait plusieurs sports à cette époque!: La Quintaine, qui consistait à frapper un mannequin ou un adversaire à l’aide d’une lance, le tout à dos de cheval. Au XIIème siècle s’organise. Les tournois étaient appelés Joutes et regroupaient l’ensemble des activités pratiquées par les chevaliers. Ces joutes avaient pour but l’argent, la gloire, la séduction, le gain de biens etc. Il représente plus un divertissement. ➢ La chasse à courre ➢ La fauconnerie ➢ Le jeu de paume, ancêtre du tennis, pratique attestée dès le XIIIè siècle qui consistait à faire passer une balle d’un terrain à l’autre, par-dessus un filet et à l’aide de ses mains, d’une raquette ou de gants. Ce jeu avait connu un franc succès ce qui avait conduit aux créations de terrains, de métiers et matériels spécifiques (ex!: Salle du Jeu de paume à Versailles). ➢ Divers autres jeux de balle. Ces sports étaient pratiqués par les bellatores et les oratores. Les nobles ont de plus en plus de concurrence avec la bourgeoisie. Ce sont des jeux issus de l’aristocratie mais qui petit à petit laissent place à la violence. Se créent des milices, dirigés par un noble qui vont combattre avec des armes. Ex : Compagnie d’archers 5) Le village et l’essor des jeux «!traditionnels!» Au XIIè siècle, le village évolue, diversification des maisons et des pratiques entres classes. Au village, on pratique majoritairement : Les laboratores vont reproduire les sports aristocratiques pour se divertir. Ils pratiquaient donc!: ➢ La quintaine ➢ Le jeu du bâton et du bouclier ➢ Le jeu de barre (il s’agit de capturer son adversaire en le faisant sortir d’une zone définie pour le capturer. Généralement, il se joue avec des pierres). ➢ La soule (il faut capturer la soule et l’amener à un endroit précis pour l’emporter, pour se faire, tous les moyens sont bons). L’historien R. Muchembled a écrit un livre sur cette violence intitulé «!l’histoire de la violence!» paru en 2008 qui fait le constat de la violence dans le village.

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Chapitre 1 : Histoire des pratiques corporelles de 1800 à 1914

Cela concerne les hommes et tout particulièrement les jeunes hommes célibataires.! «!Royaume de jeunesse!» village dans lequel ils élisent un chef de village à partir d’un combat. Ils se retrouvent et notamment dans des tavernes et font la cour aux demoiselles. Les affrontements sont essentiels et la mort peut en suivre. A cette époque la violence est admise en revanche tout ce qui est de l’ordre de la défaite de la faiblesse n’est pas admis car cela n’entre pas dans le cadre d’un idéal masculin. De plus cela porte atteinte à la cohésion et à l’image du groupe. Cette époque est très marquée par la virilité. Entre 1400-1600environ 80% des jeux se font dans les villages. Alors qu’au 17èmes l’on passe à 70% s’est leur socialisation légitime. Progressivement l’état instaure et affirme sa suprématie en terme de régulation de l’influence et cela passe par la criminalité. On...


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