Histoire de l\'école de 1936 à nos jours PDF

Title Histoire de l\'école de 1936 à nos jours
Course école et société EPS
Institution Université de Poitiers
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Ecole et sociétéHISTOIRE DE L’ECOLEDécoupage chronologique : Avant 1880 1880 – 1960 1960 – 1975 Après 1975 Points historiques : République (Res publica = chose publique) proclamée en 1792 (après révolution française 1789). Les citoyens ont le pouvoir dans la société, ils élisent des représentant qui...


Description

Ecole et société

HISTOIRE DE L’ECOLE Découpage chronologique : 1. Avant 1880 2. 1880 – 1960 3. 1960 – 1975 4. Après 1975 Points historiques : - République (Res publica = chose publique) proclamée en 1792 (après révolution française 1789). Les citoyens ont le pouvoir dans la société, ils élisent des représentant qui se succèdent. - 5 Républiques se succèdent : o IIIème République : 1870 – 1940 La plus longue Secouée par les GM Mise en place de nombreuses réformes (instruction, laïcité, droit des salariés)  Arrêtée par régime de Vichy ème o IV République : 1946 – 1958   

Sortie de guerre Mise en place sécurité sociale Régime de la IV e république très instable : lutte pour le pouvoir entre assemblée et président ème o V République : 1958 – nos jours   



Le pouvoir exécutif est renforcé par le suffrage universel.

Les présidents de la Ve république se succèdent :  DE GAULLE : 1959-1969  POMPIDOU : 1969-1974  GISCARD D’ESTAING : 1974-1981  MITTERRAND : 1981-1995  CHIRAC : 1995-2007  SARKOZY : 2007-2012  HOLLANDE : 2012-2017  MACRON : 2017-…

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I – Avant 1880 L’instruction publique (aujourd’hui Éducation Nationale) a toujours existé depuis la révolution française : - C’est l’église catholique qui s’en occupe (privé). - Les matières privilégiées sont les lettres et le latin (contrairement à nos jours où c’est le scientifique qui prime) - L’église catholique va être remise en question pendant le siècle des lumières (18e s.). Les personnes (philosophes) remettant en cause l’église pensent qu’il faut s’attacher aux connaissances scientifiques, prouvées. Ces philosophes vont mettre l’accent sur le fait qu’il est important d’éduquer sur la base de connaissances scientifiques prouvées. Les 2 types d’enseignement sont :  Religieux → basé sur des dogmes (non contestables)  Lumières → centrés sur les connaissances Quelques dates : • 1791 : Date officiel de la création de l’instruction publique disponible pour tous les citoyens : - Gratuite - La même pour tous • 1802 : Loi FOULROY : naissance des lycées : - 37 lycées en France à cette date - Réservé à une élite (bourgeois, habitants des grandes villes) - Le lycée donne le nom d’enseignement publique secondaire - Lycée = de 6 ans (petite classe) jusqu’à la fin de scolarité - L’école primaire existe mais elle est destinée au peuple • 1808 : Création du baccalauréat : - 21 en France l’obtiennent lors de cette année - Accessible aux filles en 1924 • 1833 : Loi GUIZOT organise l’enseignement primaire d’état dans chaque commune. - Privée ou publique, l’école doit être de proximité. - C’est accessible à tout le monde sauf aux élites qui vont dans les lycées. « L’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et des mesures » (Article 1er) 2

- La moral est au cœur de l’enseignement • 15 mars 1850 : Loi FALLOUX (complète loi de 1833) - Oblige l’école à être mixte s’il y a plus de 800 habitants. • 7 juillet 1904 : Loi COMBES : - Séparation officielle de l’Église de l’État. - L’Église n’intervient plus Donc avant 1880, l’organisation de l’enseignement se fait en 2 ordres : Primaire • Milieu ouvrier et paysan • Gratuite • Dans toutes les communes, organisé par tranche d’âge mais souvent en classe unique. • Basé sur les compétences de base ; lire, écrire, compter • Instituteurs payés par la commune, très peu rémunérés (jusqu’en 1933)

Secondaire • Milieu bourgeois • Payante : 1 année scolaire = 1 an du salaire ouvrier • 2 à 3% d’une classe d’âge

• Basé sur l’enseignement des lettres

• Lycée : Enseignants bien payés par l’Etat, spécialisés dans leurs domaines (Collège : Plus nombreux, professeurs un peu moins qualifiés) • Apprendre des savoirs de base pour faire • Poursuivre dans des facultés renommées le même métier que leurs parents (Droit et Médecine) Le dualisme des filières (primaire / secondaire) n’est pas vécu comme séparant, ségrégatif car les ouvriers et paysans sont fiers que leurs enfants puissent reprendre le même travail.

II – 1880-1958 Texte de Jules FERRY « Lettre aux instituteurs », 1883 : - Réforme de la laïcité - Morale (idée de citoyenneté) = le plus important pour lui dans l’éducation Prise de notes du texte : - Donner aux élèves une instruction civique et une éducation morale - Loi du 28 mars 1882 : o Pas d’enseignement de dogmes particuliers o Enseignement civique et moral au premier rang (= règles de vie)

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« L’instruction religieuse appartient aux familles et à l’Église, l’instruction morale à l’école » (FERRY, 1883) But de la loi de 1882 : o Séparer école de l’Église o Assurer liberté de conscience des maîtres et élèves o Distinguer croyances et connaissances Volonté de fonder une éducation nationale.

A) Lois Jules FERRY : Jules FERRY était un avocat, marié civilement à 43 ans, sans enfants. Ils ne rentraient pas dans les « codes » de l’époque. -

16 juin 1881 : Enseignement primaire public et gratuit 28 mars 1882 : Enseignement obligatoire (6 à 13 ans), laïcité des locaux et des programmes

Pour FERRY l’instruction doit être au cœur du projet politique, ce n’est pas un luxe, c’est un devoir. Elle doit être pour tous.

B) Loi GOBLET : 30 octobre 1886 : L’enseignement primaire se fait dans les écoles primaires élémentaires (de 6 à 13 ans). Il y a un certificat d’étude élémentaire (25% le passe). On peut ensuite poursuivre dans les écoles primaires supérieures (école indépendantes), elles sont réservées aux classes privilégiées ou dans les cours complémentaires (reste dans école élémentaires). 

L’Ecole Primaire Supérieure :  Meilleures des élèves  Lieux indépendants  Progressivement, elles vont se rapprocher des collèges  Professeurs



Cours complémentaires :  Lieux adossés à l’école primaire élémentaire  Instituteurs

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C) Organisation de l’enseignement jusqu’en 1944 : • 1900-1940 : Contexte : - Période d’exode rural : campagne vers ville - Ces personnes vont revendiquer des droits, des droits sur l’école, la santé et le travail. C’est une période de revendication sociale (vote femme en 1936 mais appliqué en 1944) • En 1920, un groupe de personnes des « Compagnons de l’Université nouvelle » veulent mettre fin à plusieurs aspects de l’école. Ils mettent en place un projet de l’ « Ecole Unique » : - Pas de différences entre filles et garçons - Gratuité même dans le secondaire - Pour tous Ce projet est réellement pris en compte qu’à partir de 1975 (Loi HABY) • Loi du 31 mai 1933 : Gratuité dans le secondaire. Cependant il y a très peu de lycée donc les enfants d’ouvriers et de paysans restent essentiellement dans l’Ecole Primaire Supérieure et les Cours Complémentaires.

D) L’école sous le gouvernement de Vichy • Au niveau politique : -

Les enseignants sont considérés comme « Meilleur soutien » du gouvernement de gauche PÉTAIN veut faire un retour à les « principes moraux et spirituels qui autrefois ont fait la grandeur de la France » (PETAIN). o Pour lui un bon français c’est un bon ouvrier, un bon père de famille et un bon catholique. o La devise « Liberté, Egalité, Fraternité » devient « Travail, Famille, Patrie ». Il met en place des lois qui vont avec sa devise : interdiction du divorce, les pères de familles nombreuses seront davantage rémunérés (avance plus vite dans échelons). o Il encourage le retour à l’agriculture : « La France sera à la fois très nouvelle et très ancienne. Elle redeviendra ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, une nation essentiellement agricole » (PETAIN)

Cette volonté a eu des impacts sur l’Ecole, ils ont communié un ensemble de lois mais souvent pas stables (6 ministres en 4 ans).

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• Au niveau scolaire : -

17 juillet 1940 : possibilité de révoquer un fonctionnaire suspecté d’être fauteur de trouble.

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3 octobre 1940 : Véritable retour en arrière o Pas de juifs à l’école o Fin des syndicats o Retour de l’enseignement catholique dans les programmes o Subventions pour les établissements privés

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15 novembre 1940 : les propos des enseignants sont surveillés (vote à gauche donc pas bon pour politique de Vichy)

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15 août 1941 : o Fin de la gratuité du secondaire o L’Ecole Primaire Supérieure appartient désormais aux enseignements secondaires et devient donc payant o Encourage malgré tout, les enfants à faire des études dans le secondaire

Malgré la volonté de Vichy de revenir au dualisme vu précédemment, c’est la première démocratisation du secondaire : - 1937 : 28000 élèves en secondaire (6ème), dont 2,7 % d’ouvriers - 1946 : 57000 élèves en secondaire (6ème), dont 13,2 % d’ouvriers Ceci s’explique avec l’exode rural et la volonté des parents à offrir le meilleur niveau de vie possible à leurs enfants. Résumé organisation de l’enseignement jusqu’en 1944 Grandes écoles, universités École Normale Supérieure

Certificat d’étude

BAC Brevet sup.

Lycée

Collèges Filières modernes

Ecole Primaire Supérieure (EPS)

Cours complémentaires

Petites classes collèges ou lycée

École élémentaire

PAYANT

GRATUIT 7

E) Organisation de l’enseignement de 1944 à 1958 • Après la guerre : L’éducation est une véritable priorité. Il y a une volonté de redresser la nation (après-guerre). C’est pourquoi l’école est inscrite dans le préambule de la constitution de 1946 : « La nation garantie à tous l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture ». « L’organisation de l’enseignement public sera laïque et gratuite ». Gratuité dans le secondaire rétablie le 3 mars 1945. • 15 mars 1944 : Plan LANGEVIN-WALLON : C’est un plan pour l’avenir qui a des idées nouvelles : - Etendre l’âge de la scolarité obligatoire à 15 ans voire 18 ans (toujours pas le cas) - 3 cycles : 6-11 / 11-15 (cycle d’orientation) / 15-18 (cycle de détermination) Ce plan, cette proposition est un échec total car l’État n’a pas les moyens financier. Il y avait cependant cette volonté d’instruction plus longue. • Entre 1937 et 1958 sont proposés 10 projets de réformes qui n’aboutiront pas car le gouvernement n’arrive pas à se mettre d’accord (lutte assemblée contre président). • La vague démographique du baby-boom (post-guerre) : La croissance démographique importante que connait la France n’est pas uniquement dû au baby-boom post-guerre mais aussi aux évolutions scientifiques (vaccin, baisse de la mortalité infantile, antibiotique, etc.). L’évolution du nombre d’élève dans les écoles s’en ressent aussi du fait que les familles veulent que leurs enfants soient de plus en plus scolarisés et fassent des études. Comment gérer ce flux ? Vers quels métiers ? - Selon Antoine PROST, si nous avions développé la filière courte de l’enseignement technique, il n’y aurait pas la crise de l’échec scolaire que nous connaissons de nos jours.

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Résumé organisation de l’enseignement de 1944 à 1959

BAC Brevet sup. Brevet élémentaire

Lycée

Collèges Modernes et techniques

Cours complémentaires (4 ans)

École élémentaire GRATUIT

III – 1958-1980 Baby-boom → afflux d’élèves : Beaucoup plus d’enfants veulent poursuivre leurs études. La priorité de l’État est de gérer le flux quantitatif d’élèves. Traitement quantitatif : -

DE GAULLE au pouvoir Réformes qui vont aboutir à la Ve République : 1958 C’est les Trente Glorieuses (1943-1973) : période de forte croissance économique et société de forte consommation → développement loisir

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Période de Guerre Froide également : les États s’affrontent indirectement pour savoir qui est le meilleur. o L’éducation est impactée, l’État va faire l’effort nécessaire pour former les jeunes → éducation de masse. o UNESCO, 1950 : « désormais, la vie de chacun doit être une longue et constante adaptation à un contexte matériel et social en perpétuelle évolution ». Cette citation justifie que l’école, l’EPS doit s’adapter aux évolutions sociales. Avant lire, écrire et compter suffisait, désormais il faut que l’élève s’habitue aux nouvelles conditions.

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o « Le problème n’est pas de former des élites et exclure le reste, il est d’accueillir et de former chacun selon ses capacités » (FOURASTIER (économiste), 1950)  Accueillir le flux = problème  Tous = pas que l’élite  Capacités de chacun = complexe • 1959 : réforme de BERTHOIN (ministre de l’Education Nationale)  Scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans  Création du corps des PEGC (Professeurs de l’Enseignement Général des Collèges) : o Ils sont bivalents = enseignent 2 matières o Création de ces postes car il fallait gérer le flux important d’élèves.  Cours Complémentaires remplacés par les Collèges d’Enseignement Généraux (CEG), c’est un enseignement en 4 ans qu’on retrouve plutôt à la campagne.  CET (Centre d’Enseignement Technique) = centre d’apprentissage  Les lycées techniques sont mis en place. Cette réforme accélère, développe le côté technique. Elle commence à unifier les établissements. Les enseignants sont essentiellement des instituteurs qui vont être considérés comme des enseignants de niveau inférieur. Une rivalité s’installe donc entre eux et les professeurs agrégés des lycées car ils n’ont pas la même formation. Les professeurs de lycée freinent la réforme car ils ne veulent pas être associés aux PEGC et aux instituteurs. • 1963 : réforme de FOUCHET-CAPELLE  Unification des filières classiques et modernes : création des Collèges d’Enseignement Secondaire.  CES ne sont pas assez nombreux  Beaucoup de constructions (1/jour). Les bâtiments sont très modernes et construits pour être mixtes.  Même enseignement pour tous jusqu’en fin de 3e.  Même lieu pour tous mais on trouve des filières (lettres, scientifique, etc.) à l’intérieur pour faire perdurer la sélection. C’est une façon de recréer les niveaux (avec la réforme du bac 2019, ceci est désormais fini).

Résumé organisation de l’enseignement de 1959 à 1963

BAC

Lycée

Lycée techniqu e

Brevet des collèges

Collège

CEG (Collèges d’Enseignement Généraux)

École élémentaire GRATUIT

CAP

CET

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• Mai 1968 : exode rural, … Les effets :  Mise en place d’un conseil d’administration pour l’organisation de la vie scolaire et des moyens financier. Le CA a une marge d’autonomie pour gérer les finances.  Le chef d’établissement préside, les élèves et parents d’élèves ont leur mot à dire.  Le système de notation évolue : notation par lettres  Mise en place du tiers temps pédagogique (1/3 du temps de l’élève consacré à l’éveil : EPS, art, musique). C’est enfin un temps officiel donné à ce type d’activité. (Le rapport de la cours de compte 2019, pointe le fait que le volume horaire d’EPS n’est pas respecté au primaire).

• 1975 : Loi HABY (ministre EN), réforme du collège unique :  Supprime le nom et l’organisation des CES et CEG et le remplace par le collège unique.  Unification du collège : structure actuelle (demandé dès 1930 par les « Compagnons de l’Université nouvelle »  Scolarité = primaire → collège → lycée  Egalité des enfants face à la sélection, quelle que soient les origines sociales.  Egalité de façade  4ème et 3ème avec option pour recréer de niveaux

Résumé organisation de l’enseignement de 1963 à 1975

CAP / BEP

BAC

Lycée

LEP (Lycée d’enseignement

Lycée techniqu e

Professionnelle)

Brevet des collèges

COLLEGE UNIQUE École élémentaire GRATUIT

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L’ambiguïté de la réforme HABY :  Problème d’hétérogénéité dans une même classe  Problème pédagogique car les élèves sont de différents niveaux.  2 contraintes pour l’enseignant : o Répondre au programme scolaire o Répondre aux difficultés des élèves  Cela impose un renouvellement des programmes. Sauf que les professeurs agrégés ne veulent pas abaisser le niveau des programmes. Les élèves à besoin particulier se retrouvent donc en difficulté.

Résumé organisation de l’enseignement depuis 1975

CAP / BEP

BAC

Lycée

Lycée technique

CET

(Collège d’Enseignement Technique)

Brevet des collèges

CES (Collège d’Enseignement Secondaire)

CEG (Collège d’Enseignement Général)

École élémentaire GRATUIT Conclusion 1958-1980 :  A l’issue de la Vème République, des efforts exceptionnels sont fait au niveau scolaire et les structures pour encaisser la massification des effectifs dans le secondaire.  Augmentation du nombre de personnels, équipements dans un temps très court (20 ans)  Gérer le flux quantitatif  Ces efforts quantitatifs n’ont pas été associé à un effort qualitatif. Le secondaire s’est imposé à tous et à accentuer l’échec scolaire. L’école accentue et produit les inégalités.  Hétérogénéité  Echec scolaire important  Inadapté pour la plupart des collégiens  Choc pétrolier (1973-1979) et l’augmentation du chômage va accentuer la précarisation des familles et l’échec scolaire. 14

IV – Depuis 1980 Enjeux de cette période → traitement qualitatif de l’échec scolaire • Etats des lieux :  1960 : 38% d’une classe d’âge en 6ème et 70% arrivent en 2nd  1975 : 100% d’une classe d’âge en 6ème et 45% arrivent en 2nd  Maintenant : 37% accèdent à l’enseignement supérieur (64% aux USA, 75% en Suède)  150.000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans qualification (P. FAUCONNIER, Seuil, 2005)  A l’école, mise en place de dispositifs de sélection et orientation des élèves les plus faibles  Taux de redoublement : 6.5% en 5ème en 1975 contre 16.5% en 1985 / 7.3% en 3 ème en 1975 contre 13.7% en 1985 o L’école prend le redoublement comme solution pour palier l’échec scolaire (on sait aujourd’hui qu’il ne faut pas le privilégier) • Rapport LEGRAND (1983) : Dénonce la situation « incapacité de l’instruction à prendre en charge les élèves tels qu’ils sont », en faveur d’un rétablissement des filières et l’augmentation de l’autonomie des élèves. • Depuis 1981 (élection MITTERRAND) : -

La lutte contre l’échec scolaire est une priorité de tous les gouvernements, quelque soit l’alternance politique (droite ou gauche).

Permanences dans ce que disent les gouvernements :  Favoriser l’autonomie des établissement scolaire qui sont au plus près des caractéristiques des élèves.  Soucis d’individualiser l’enseignement = s’adapter aux caractéristiques des élèves.  Généralisation de la démarche de projets (établissement, EPS, au sein d’une même classe, interdisciplinaire (TPE, IDD), etc.)  Aspect lié à la citoyenneté, accès à la culture L’idée de cette 3 e période est l’idée de discrimination positive = donner plus a ceux qui ont moins plutôt que de faire pareil pour tous.

A) Politique de discrimination positive 1. Alain SAVARY (G)  1981 : Création des Zones d’Education Prioritaire (ZEP) 15

 Davantage d’heures  Moyens financiers  Basé sur le recrutement social  Effets néfastes avec un certain étiquetage des établissements  Mal vu d’être en ZEP  Certaines familles fuient

2. Jean-Pierre CHEVENEMENT  Lire, écrire, compter : idée d’un socle de base mais sur les fondamentaux.  But : amener 80% d’une tranche d’âge au Bac  Réécriture des programmes  CEP transformés en CP avec la création des Bac Pro

3. René MONORY (D)  Collège de secteur : possibilité de dérogation de la carte scolaire.  Va à l’encontre du brassage de la mixité sociale dans les établissements.  Favorise la concurrence entre le privé et le public.

4. Lionel JOSPIN (G)  Politique ambitieuse en ...


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