Histoire de la communication PDF

Title Histoire de la communication
Course Communication
Institution Université de Brest
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Histoire de la communication Introduction : communication : moyen de transmettre une information information : connaissance enregistré sur un support moyens de communication : geste, parole, image, écriture support de communication : livre, téléphone, radio, tv, internet A – définition de la communication - communication comme mise en relation (Valérie Sacriste) - terme polysémique (plusieurs sens) et sens extensif - couvre beaucoup de chose - mot « communication » sémantique (en fonction de son sens) peu explicite Etymologie terme formé du latin Cum (avec) et mumus (commun) dans la langue française à la fin du XIV siècle (vers 1390) intransitif (en communication avec quelqu'un) communication synonyme de communion, rapport mutuel verbe communiquer (communicare) synonyme de partage et communier évolution au XVI siècle : communication va désigné la chose que l'on communique (ex : avant on communiquait avec quelque chose ; maintenant on communique quelque chose) terme emblématique de la démocratie (ex : pendant la révolution avec la déclaration des droits de l'homme) communiquer idée de liberté d'expression car on s'exprime librement au XIX siècle le terme commence à s'étendre communication = idée de circulation, transmission (ex : train, télégraphe) à cette époque la « communication de masse » à une valeur péjorative car les médias vont manipuler, faire de la propagande.. au XXI siècle elle reprend valeur positive, elle n'a plus un sens anthropologique (humain) mais plus technologique La communication est lié à la notion de réseau

Variation de sens La communication possède 5 sens : le fait d'établir des relations avec quelqu'un action de communiquer quelque chose la chose que l'on communique moyen technique par lequel les personnes communiquent ce qui permet de communiquer « Communication » est différent de « Information » (ex : on peut communiquer sans rien dire (main, regard..) c'est donc de l'expression et non de la transmission) Contexte – Relation – Réciprocité

- contexte : cadre spatio-temporel, environnemental, cadre identitaire et relationnel, cadre matériel ou instrumental, cadre politique, cadre culturel, cadre socio-historique cadre de référence où se déroule l'échange - échange avec un tiers : individus, animaux, choses

- réciprocité : il n'y a communication que si c'est un acte relationnel significatif qui engendre une réaction de la part du partenaire de l’échange B - catégorie de la communication

- communication de masse : médias, publicité (communication de masse mercantile)

- type sociaux de la com : - communication interindividuelle (interpersonelle, intrapersonelle) - communication groupale (des groupes, organisations, sociétales)

- langage de la com : linguistique; non linguistique (ex: geste, mimique langage kynésique)

- critère de l’espace : présentielle, à distance

- critère du temps : synchrone (=en même temps), asynchrone (ex : échange numérique)

- critère technique : (forme de com) directe, médiaté, mixte - critère de situation de communication : unidirectionelle, interactive (ex: un chat, une conversation entre voisins) I - les origines de la communication humaine : A - modes de communication humaine : 4 grands moyens de communication : - geste (avant que l’homme ne parle) - l’image - l’oral (cas particulier : la musique n’est pas noté comme le 5e moyen, elle est plutôt de l’ordre de l’artistique que de la com) - l’écrit La technique va faire avancer ces moyens. 1) le geste :

- 1er moyen de communication - langage de signes gestuels - sans doute accompagné de son vocaux limités (vocalisation) selon Darwin

- appareil phonatoire : environ -100 000 ans (homo sapiens) - « langues des signes » : délivrer une parole sans les ressources de l’oralité

- le geste est gardé comme soutient pour la parole

2) l’orale :

- langage : - 400 000 ans - interraction : son

- à englobé et absorbé le geste : « orature » : implique les gestes mais aussi le corps entier. - communication oral inscrit les participants dans un même espace, le plus complet pour la communication (sonore, visuel, physique) - peut se passer du visuel grande plasticité : adoption et universalisation dans la population dès la préhistoire. - support de multiples langues : 3 000 parlés actuellement 4 000 disparues 3) l’image : Moyen universel de communication

- apparait entre 50 000 et 30 000 avant JC - certains signes graphiques encore plus anciens dessins géométriques de la grotte Blombos en Afrique du Sud (environ 77 000 ans) - interprétation points géométriques, mains négatives ou positives, scène animal - elle va être porteuse d’un message (ex : publicité) - elle permet la construction de récit (ex : cinéma) 4) l’écrit :

- chronologiquement plus tardif - premières traces d’écriture connues datent de - 6 000 ans - écriture analogique venant de l’image : les 1er écritures sont des dessins stylisés (pictogramme)

- puis écriture des sons ou phénomènes : syllabique, alphabétique - écriture alphabétique : dernière invention sens strict d’un moyen pour la communication humaine Combinaisons de ces moyens de com : l’innovation va se porter sur : - les modalités de transport à distance de chacun de ces supports - combinaisons dans de nouveaux de communication hybrides ( ex : audiovisuel son + image) à travers de multiples supports de communication

B - supports de communication : Support de l’oralité

multiples développement techniques

- 1er techniques acoustiques pour orateurs antiques. - radio, téléphone pour se parler et s’entendre à l’autre bout du monde ou de l’espace Support de l’image depuis les représentations préhistorique jusqu’aux images de synthèse : image de plus en plus animés Support de l’écrit

- très nombreux et variés : tablette d’origine, rouleau de papyrus, livres papier, journal, télégramme - nombreuses évolutions techniques : imprimerie, télégraphe Support de la mémoire humaine (individuelle et collective)

- diffusion, stockage (pour qu’elle puisse perduré), conservation (ex : ancien site web)

- traces des productions écrites, sonores, iconiques, multimédia..

Définition de l’écriture : écriture: méthode de communication avec autrui par le moyen de signes visuels arbitraire formant un système Pourquoi écrire ?

- communiquer : le but est de rapporter des messages par écrit - retenir - archiver et classer : l’écriture permet non seulement de retranscrire la pensée mais aussi de l’organiser - renforcé le pouvoir : fonction plus discutée (ex : égyptologue, Pascal Vernus : “ l’écriture permet aux autorités religieuses et politiques de maintenir leur domination sur la population “

- écrire à pu être un critère de distinction sociale : aristocrates étrusques font déposer sur leur tombe des abécédaires témoignant de leur maitrise de l’écrit L’évolution : l’écriture va connaitre une double mutation

- en interne : invention puis généralisation de l’écriture alphabétique (exception chinoise car elle possède un système idéographique) - mutation des supports : tablette d’argile aux papyrus en passant par le livre papier, télégramme… Les grand systèmes d’écriture :

- Idéographique : chaque signe représente un objet (on parle de pictogramme) ou une idée (idéogramme) : il y a des milliers de signes - Syllabique : le signe représente un son (80 à120 signes) - Alphabétique : chaque signe représente un son décomposé ( 30 signes en moyenne) Avant l’écriture :

- Art ruprestre - pictogramme (ex: emoji) - signe arbitraire : calculi, bois parlant, quipu inca. Naissance de l’écriture : 3400 avant JC soit il y à 5500 ans

- les 1er écritures : - écriture cuneiforme/sumérienne - écriture égyptienne - écriture chinoise - écriture précolombienne - écriture crétoise - écriture phénicienne/alphabétique 1) écriture cunéiforme :

-

1er traces d’écritures proviennent de la mésopotamie Sumériens inventent l’écriture en 3400 avant JC d’abord un système de pictogramme puis évolution de l’écriture cunéiforme : aspect anguleux sous forme de clous; inscription sur tablette d’argile grâce à un calame en roseau

-

tablette d’Uruk diffusion sur tous le Proche Orient actuel adoptés par beaucoup de peuples n’ayant pas la même langue régression au 1er millénaire, le dernier texte babylonien écrit en cunéiforme date de 75 après JC

2) écriture égyptienne :

- est devenu langue morte - créer et apprit par les scribes, parallèlement au développement de •

l’écriture mésopotamienne les scribes égyptien sont différents des saumuriens, car en Egypte ils ont un statut social. apparait vers 300 avant JC et disparait vers 384 avant JC caractérisé par les hiéroglyphes : grec « hieros » (sacré) et gluphein (graver) support traditionnel et du quotidien: papyrus outil de communication essentiel à la gestion de l’état monarchique pour eux l’écriture descend du Dieu Toth le tracé de l’écriture varie selon le support : Hiéroglyphe : apparait dans un système complet, elle aurait peutêtre une origine pictogramme; les hiéroglyphes aurait peut-être disparu dû à leur support (bois, papyrus..). Le hiéroglyphe représente une image et un son déterminatif = symbole pour préciser action (son côté abstrait : comment ?) 3 types de signes : pictogrammes; phonogrammes; déterminatifs

• Hiératique : (2400 avant JC) : écriture usuelle des scribes utiliser notamment pour l’administratif car sous forme de prise de note et donc plus rapide. puis ne servira que pour les textes sacrés • Démotique : (700 avant JC) : écriture populaire, du quotidien (même si les égyptiens de cette époque ne savent pas écrire) le papyrus ne dura pas, donc il y a moins de trace dans le temps • Le copte : écriture grec, de langue égyptienne. Ce fut la dernière écriture égyptienne (qui existe toujours) mais fut remplacer par l’arabe.

3) écriture alphabétique :

- formé à partir de l’écriture cunéiforme (alphabet ougaritique : 14 • •

-

-

avant JC, cet alphabet comporte 30 signes) ont simplifie l’écriture : on décompose les mots en son (petite partie) et on isole les lettres : il y a donc une correspondance entre lettres et sons proviennent de cet alphabet primitif : toutes les écritures du bassin méditerranéen (arabe, araméen, hébraïque, grec) les écritures du sous continent indien (sanscrit, tamoul..) apparition de l’alphabet correspondant à une préoccupation nouvelle chez l’homme : adopter une écriture dont la notation est la plus fidèle possible à la langue (importance de l’oralité), il faut fixer les sons du discours écriture purement phonétique : système entièrement abstrait la diffusion de l’alphabet permet une sorte de « démocratisation »

alphabet phénicien

alphabet grec VIII avant JC

hébreu 200 avant JC

alphabet étrusque

alphabet

alphabet araméen VII jusqu’au V

nabatéen 200 avant JC

latin alphabet latin

alphabet cyrillique

4) alphabet phénicien :

-

ancêtre de tous les alphabets naissance entre le XIII et le XI siècle avant JC, à byblos 22 signes lecture de droite à gauche document le plus ancien connu : sarcophage du roi Ahiram présence seulement de consonne à la fin du X siècle avant JC (vers 800), les grecs vont intégrer cet alphabet

5) alphabet grec :

-

né vers 800 avant JC origine phénicienne invention des voyelles à partir de 500 avant JC alphabet orientale de Milet : alphabet grec classique 24 signe diffusion : alphabet copte ; alphabet latin ; alphabet cyrillique diffusion lié à l’Empire d’Alexandre et à la christianisation

5 ) alphabet cyrillique :

- naissance entre le IX et le X siècle - inventé pour christianisé les slaves - deux frères : Cyrille (religieux) et Méthode

- actuellement 33 caractères (1er version : 43 caractères) - 15 caractères provenant du grec, certains de l’hébreu et d’autres qui n’existe qu’en cyrillique serbe

écriture russe, bulgare et

6) alphabet étrusque :

-

VIII et VII avant JC issu du grec 26 signes langues toujours inconnu à donné naissance à l’alphabet latin car ils sont voisins (mais pas amis)

7) alphabet latin :

-

naissance vers le III siècle avant JC 19 lettres issu de l’alphabet grec modifié par les étrusques alphabetum : 2 ème lettres grecques « alpha » et « beta » évolution : ajout de lettres non empruntés par les étrusques (B ; D ; O), création du G à partir du C, ajout du F, introduction du I grec (Y), du X et du Z, alpha deviendra « a » : 26 signes - double mouvement : extension de Rome et extension du Christianisme...


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