Histoire de la pensée politique PDF

Title Histoire de la pensée politique
Course Histoire de la pensée politique
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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Histoire de la pensée politique INTRODUCTION : LE POUVOIR POLITIQUE I Préambule pascalien : Justice et force Pensées, B. Pascal (p) → le terme de justice change de sens Question de la justice est une question normative = dépend d’une norme juste/injuste alors que fort/pas fort c’est qqch d...


Description

Histoire de la pensée politique INTRODUCTION : LE POUVOIR POLITIQUE I Préambule pascalien : Justice et force Pensées, B. Pascal (p.7) → le terme de justice change de sens Question de la justice est une question normative = dépend d’une norme juste/injuste alors que fort/pas fort c’est qqch de descriptif. A partir d’une norme on évalue les situations. Dans ce texte, il ne prend pas position sur une définition de la justice, ne nous dit pas ce que c’est que le juste. Indépendamment de la façon dont on perçoit la justice on va concevoir qu’un pouvoir politique est légitime si je le trouve conforme à la norme de justice que je défends. Justice sans la force est contredite = contredire qqn = avoir le dernier mot Cf fable Le loup et l’agneau → si la justice n’a pas la force elle est contredite et mise en tort, la force a le dernier mot. Question descriptive de la force →il est nécessaire que celui qui est plus fort soit suivi, il est inévitable que le plus fort l’emporte. Le pouvoir le plus autoritaire repose sur d’autres êtres humains qui obéissent. Pouvoir repose sur un consentement, pas de force sans légitimité. La force a besoin d’être légitimée. Comment associer la justice et la force ? « Il faut faire que ce qui est juste soit fort et ce qui est fort soit juste ». Dans les deux cas le mot juste n’a pas le même sens : - Il faut faire que ce qui est juste soit fort → on a une théorie de la justice et on se demande comment elle va pouvoir être imposée, devenir un pouvoir - Ou ce qui est fort soit juste → la force doit être justifiée, ce n’est pas une justice au sens fort 2 grands types de réflexion qu’on va voir tout au long de ce semestre : Qu’est-ce que la justice ? Comment ça peut être accepté et devenir un vrai fonctionnement politique ?  Comment les pouvoirs existantes, comment les rapports de force existant vont pouvoir se justifier, être acceptés ? Comment le pouvoir se légitime ? Comment la force donne une apparence de justice ? Pascal va se poser des questions, il écrit à l’époque de Louis XIV → comment il peut se présenter comme un roi légitime ? Il analyse sa manière de faire (sorties du roi, pièces de monnaies, Versailles) tous ces mécanismes utilisés pour donner une apparence de justice de droit divin au roi. Comment la force donne une apparence de justice ? Machiavel, Marx et Foucault. Ces auteurs se demandent comment ces rapports de force vont se légitimer ? Pascal veut montrer que la force brute n’est rien mais ce qui compte c’est la légitimité → tout un travail sur les imaginaire et les affects → analyse de transformation des rapports de force en domination. La force de ce type de pensée c’est leur réalisme politique en observant les rapports de force. Limite à ce type de pensée : forme de lucidité désabusée qui fait que rien ne sert de changer quoi que ce soit car de toute manière tout n’est que rapports de force légitimés. Conservateur, Pascal est qqn qui pense qu’il ne faut rien changer → le pouvoir est injuste car rapport de force mais qd même utile pour la paix.

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Deuxième perspective : Comment faire le droit et la force ? Qu’on observe chez les théoriciens du CS → Il partent d’une idée normative, ils ont une idées de ce qu’est un régime politique juste et à partir de la comment est-ce que un tel pouvoir peut être envisageable. Dans ces théories on peut définir le juste et l’injuste. Le risque c’est que tout le monde n’a pas la même définition de ce qu’est la justice, il y a une difficulté à justifier une théorie. De plus on pourrait croire que ces théoriciens sont idéalistes, donc difficulté à unifier les gens. Le compromis n’est de trouver une justice idéale mais de montrer comment rendre les sociétés plus justes. Pascal présente les choses comme l’existence d’une justice absolue. Si on veut que le pouvoir soit fort et accepté il faut un régime plus juste. Il ne faut pas tromper le peuple car il existe des limites à l’apparence de la justice. Les penseurs anglais veulent la paix et pour cela il faut une forme de justice. C’est aussi une question de stabilité pas seulement d’idéalisme.

II Qu’est-ce que le pouvoir politique ? 1) Le pouvoir Pouvoir est ambivalent : possibilité pratique ou légitimité à faire qqch. Capacité/droit. Mais le pouvoir peut renvoyer la capacité à mobiliser les autres « je peux réunir mon armée rapidement » capacité à mobiliser les autres qui m’obéissent. « Je ne pouvais pas parler » → pouvoir peut renvoyer à un rapport de domination entre les individus, je ne parle pas car j’ai peur. Le pouvoir désigne : - capacité physique - le droit légal - mais aussi ma possibilité concrète d’action qui peut être diminuée par les rapports de domination et augmentée si moi-même j’exerce une force de domination sur d’autres personnes Ces différents sens entrent en conflit, en tension : est-ce que le droit abstrait de faire qqch me sert vrmt si je n’en ai pas la capacité physique ? J’ai le droit d’accéder à un bâtiment public mais pas d’ascenseur et je suis en fauteuil. Est-ce que le droit nous sert à qqch ? 3 sens du mot pouvoir : droit → ce qui est autorisé ou non force → capacité physique domination → moment où le droit cède la place à une forme de consentement lié à la crainte 2) La spécificité du pouvoir politique « Il a bcp de pouvoir » → les institutions donnent une certaine possibilité d’agir à certain individus. Possibilité d’agir propre au pp = droit de faire certaine actions ou encore possibilité d’agir à la place des autres (délégation du pouvoir). Mais pb jusqu’où peut-on décider à la place d’autrui, jusqu’où peut ton aliéner légitimement son pouvoir ? A partir de quels types de cas on peut dire que la volonté n’a pas été respectée ? Le pp est le pouvoir des dirigeants. Difficile définition du pp. Dirigeants = gens qui sont élus MAIS on va inclure dans pp tous les groupes capables d’influencer les gens élus. Question de l’influence. DE PLUS par forcément d’élection dans tous les régimes politiques, cela exclu aussi tous les corps de magistrats etc. 3) La politique Garder un sens normatif au mot politique afin de définir de façon normative une théorie du politique et donc considérer que bcp de choses qui se passent dans les institutions actuelles ce n’est pas vraiment de la politique. Auteurs contemporains qui font ce type de distinction le politique/la politique.

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Auteurs contemporains s’appuient sur Aristote chez qui les rapports de dominations (maitre/esclave) ne sont pas politiques pour lui. Pour lui il y a politique que si rapport entre gouvernant et gouverné dans lequel le gouverné est livre (au sens libre de participer à la vie politique)

III La légitimité du pp 1) Légalité et légitimité La légalité c’est la norme institutionnelle. Tout régime politique cherche à légitimer ses lois. Tout régime se présente comme légal et légitime pourtant il faut distinguer les deux car la légitimité permet de changer la loi. Ex du gouvernement de Vichy régime illégal ou illégitime ? Légal car formé dans les règles mais illégitime car régime au main du régime nazi. Effort juridique pour montrer que c’est un régime illégale on retrouve ainsi la correspondance entre légalité et légitimité. Un régime a besoin de montrer ces deux chose. Et donc c’est resté que le régime de Vichy ne représentait pas la RF. Mais on aurait donc dû supprimer toutes les lois promulgues sous Pétain qui ont été gardées. Les régimes politiques s’efforcent toujours de présenter le légal comme le légitime. 2) Légitimité et légitimation Renvoient au deux traditions : légitimité → question normative (juste/injuste, ce qui devrait être) et légitimation → question de savoir comment la force donne une apparence de justice ? Est-ce légitime de laisser un gouvernement surveiller nos données personnelles si c’est dans un but de sécurité ? Pour répondre cela dépend d’une norme, quelle norme défends on ? Un rapport de domination se met en place, on va savoir énormément de chose sur moi. Si je défends l’idée que la liberté c’est l’abs de domination et bien cela permet de dire que ce n’est pas acceptable (rapport de domination nouveau). 3) Qu’est-ce qu’un pouvoir illégitime ? Perspective descriptive → un pouvoir illégitime est un pouvoir contesté, fragile Perspective normative → 3 types de critères pour définir un pouvoir légitime ou non : - Question de la façon dont le pouvoir est exercé, ses procédures (respect de la constitution, respects des droits des individus etc) - Question de comment le pouvoir est obtenu, la source. D’où vient le pouvoir ? Est-ce que le pouvoir vient du peuple ou d’un groupe qui se l’approprie à son profit ? - Question pour savoir si les décisions sont de bonne qualité, quels sont les résultats ? Ces trois critères sont souvent liés et il faut qu’ils concordent pour avoir une politique et un pouvoir légitime. Souvent le critère central dans l’analyse c’est la forme du pouvoir et la question de la source du pouvoir, on oublie souvent le troisième critère mentionné. Pq est ce que on ne met pas au premier plan la question de la qualité des décisions ? La finalité du pouvoir est une question plus délicate et discutable (centrale au départ chez Aristote elle passe ensuite au 2nd plan), dans les sociétés de grande taille plus complexe de parler de bien commun, il est diffèrent en fonction des gens. Ainsi les deux autres questions renvoient à deux traditions de pensées : - Le libéralisme politique → définit le pouvoir légitime ou non légitime par la question de savoir s’il respecte certaines normes préalables à savoir la question du respect du droit des individus (cf Locke) - Théories de la démocratie → qui partent de la théorie que la source est le peuple

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3 critères en partie indissociables mais selon la façon dont on pense le pouvoir une des trois questions est placée au premier plan.

IV Pouvoir politique et domination 1) Force et domination Spinoza distingue 4 formes de pouvoir : - Contrainte physique = rapport de force brut « qui le tient enchainé » - Enlever tout moyen de se défendre = rapport de force je n’ai plus physiquement le moyen de me défendre - La peur « il a su inspirer la crainte » = rapport de domination du a la crainte - L’espoir « lui complaire plus qu’à soi-même » = rapport de domination Les formes 3 et 4 conservent tout de même une possibilité de se révolter. Le pouvoir dépend de la crainte, se créé alors de l’imaginaire. La crainte constitue la force du pouvoir. Rapport de force brut, et rapport de domination qui eux reposent sur l’imagination. Le modèle des bienfaits est mise en parallèle avec l’espoir. Dans les deux cas ce qui me motive est mon imagination (je ne suis pas sure de recevoir ces bienfaits, imagination de ce que j’espère obtenir). Imagination de ce que je redoute (crainte) ou de ce que j’attends (espoir). Le rapport de force brut est moins stable que la domination. Qd le pouvoir est légitime (agit sur le corps et sur l’esprit), il est plus stable. Rapport de domination n’est plus stable mais aussi plus productif. Des lors que j’agis pour moi-même dans le sens du pouvoir, j’agis alors dans le sens du maitre. D’un côté le sujet est celui qui agit et d’un autre le sujet est dans un rapport de domination → il est assujetti. Le sujet et le pouvoir, M. Foucault (p.7) Différence entre force et domination (violence et pouvoir d’après Foucault). Rapport de force peut aller jusqu’à la destruction → détruit le sujet. Relation de pouvoir au contraire ne limite pas les possibilités d’action, l’autre va conserver une certaine forme de liberté pour agir. Cette liberté est-elle véritable ? 2) Pouvoir politique et domination sociale Dans les 2 textes vu on parle de la domination en général, le pp lui-même est un rapport de domination ? Dans le texte de Spinoza ce qu’il nous dit est forcément lié à un pouvoir politique car il est question de la privation de liberté. Du coup on peut se demander en quelle mesure cela s’applique aux régimes politiques ? Le pouvoir peut instrumentaliser mes craintes et mes espérances. Dans un régime où les élections sont libres on ne vote pas pour qqn car on a peur de cette personne. On vote pour qqn avec l’espoir des bienfaits qu’il peut nous prodiguer. Ou alors on peut craindre quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre et qu’on considère que le régime va nous protéger contre cette crainte imaginaire qui nous amène à déléguer le pouvoir. Qui peut prétendre prendre des décisions en étant indépendant de toute crainte et espérance, en étant dans une logique rationnelle ? Les choses se complexifient encore plus si on ajoute (ajouté notamment par Marx) un troisième niveau : question des rapports de domination qui ne sont pas conscients. Crainte et espérance sont des structures conscientes. Mais qd Marx parle de la domination donné sur l’exploitation du prolétariat par les classes dominantes, ou classe masculine sur classe féminine chez Bourdieu. Auteurs ont étendu la notion de domination sur des mécanisme qui ne sont pas perçu. 4

Pb qd on parle de domination insciente : si la domination n’est pas cs cela veut dire que difficile de distinguer un consentement réel et un consentement qui repose sur un consentement inconscient. Comment prendre cs de ces dominations ? Liberté/abs de liberté. 3) Le pouvoir politique est-il une forme de domination ? Pb : cas ou le pp s’est mis en place sans consentement → régime autoritaire et tyrannique avec rapport de domination clair. Mais si y’a consentement est ce que on peut considérer que c’est un rapport de domination ? Dans domination toujours une forme de consentement.

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ARISTOTE : LE POUVOIR DES CITOYENS Introduction : pourquoi étudier la pensée grecques ? Aristote écrit au IVème avant et s’appuie sur les nombreux régimes qu’ont déjà connues les cités grecques à cette époque. Pt commun entre Aristote et les auteurs du XVIème c’est l’idée que les questions politiques sont spécifiques, à part autonome avec une logique propre et on peut réfléchir sur le politique. Modèle grec = modèle idéal pour une grande partie des auteurs jusqu’au XXème. Modèle extrêmement influent. La polis dont vient le terme politique. Essentiel de le connaitre aussi de façon critique, connaitre une pensée politique démocratique à l’époque antique pour savoir dans quelle mesure on en est éloignés. Son modèle dont y pense que ça a été une démocratie est quelque chose qui s’est passé avant lui : l’Athènes du 5ème avant JC (508-404). Régime de Clisthène qui fait des réformes qui visent un régime politique bcp plus égalitaire entre les citoyens non pas par pur idéalisme mais en Grèce les citoyens se battent et ont les armes → besoin de citoyens « contents ». On réorganise la politique en dèmes. Sur cette base on va redéfinir les pouvoirs, notamment l’ekklésia qui désigne l’assemblée de tous les citoyens qui votent les lois. Institutions organisée par tirage au sort, la plus importante est la Boulè qui prépare les lois et qui a également fonction militaire et diplomatique. Tirage au sort vaut aussi pour les tribunaux → on peut devant un tribunal emmener qqn qui a proposé une loi qui n’est pas juste, pas seulement les conflits privés. Pour les Grecs le principe démocratique est le tirage au sort. Institutions qui fonctionnent par vote relève d’un principe aristocratique (= aristos cratos = pouvoir des plus vertueux). Principe de rotation fonctionne car un citoyen qui désir exercer une fonction politique a en gros au moins une chance d’exercer une fonction pol au moins une fois. Quelle est la valeur du modèle grec dans nos modèles contemporains ? - Modèle bcp trop exigeant et qd on parle de démocratie on parle de qqch de très atténué par rapport au modèle grec. - D’un autre coté modèle pas satisfaisant les citoyens à cette époque renvoient à une minorité des habitants (femmes et esclaves exclus) → égalité des citoyens = égalité parmi une minorité. En fait régime athénien est une aristocratie. Aristote (384-322 avant JC) ne vit pas dans Athènes du Vème siècle, et s’il avait vécu au Vème il n’aurait pas eu la statut de citoyen athénien car est né en Macédoine. Vient suivre les cours de Platon et en 343 il est appelé en Macédoine par Philippe II pour devenir l’éducateur du futur Alexandre le Grand. Arrive dans une Athènes qui subit la domination macédonienne donc même lui peut idéaliser l’Athènes du Vème. Les politiques, ensemble de textes compilés dont on considère qu’Aristote est le seul auteur. Mais ouvrage pas cohérent. Livre III dans lequel il se pose la question du régime le plus juste. Mais aussi livre IV, V, VI avec perspective plus descriptive et un travail de politiques comparées, comparaison des différents régimes.

I Le pouvoir naturel de la cité 1) La communauté politique Point de départ « l’homme est un animal politique », l’homme vit dans une polis. Les êtres humains vivent d’abord toujours ensemble.

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Question première n’est pas la liberté personnelle au sein d’une communauté politique (part du principe que l’on vit toujours en société, liberté = vivre dans une société qui fonctionne bien). La question est comment est-ce que cette communauté peut fonctionner de façon optimale ? Terme de « société civile » apparait au XVIIIème, idée de liberté individuelle etc tout ça n’existe pas. Pour Aristote les questions individuelles sont inclues dans la cité et c’est évident que c’est moins important. Sa conception du naturel pour lui n’a rien à voir avec le biologique (pour nous). Nature chez Aristote a un sens bcp plus large = idée que toutes choses a une fin (un but, qqch vers quoi on tend). Le bien pour chaque chose est de réaliser sa finalité simple. La polis vise le bien commun de tous les membres de la communauté politique, cela inclus biens individuels, pas de tensions entre bien commun et bien collectifs. La cité est la communauté ultime il n’y a rien au-dessus. 2) Rapport entre communautés politiques et non politiques Pour Aristote dans la communauté politique il y a 3 niveaux : - Polis qui contient ensemble des citoyens. Mais que fait-on des non citoyens ? Sont-ils membres de la cité ? En fait partie passive qui est là mais pas essentielle du coup on en parle pas. - Les villages au niveau desquels on s’occupe des fonctions religieuses et question judiciaires o Rapport mari/femme o Rapport maitre/esclave o Rapport parent/enfant Hiérarchie de valeur pour Aristote avec la plus important qui est la polis. Pq faut-il distinguer cela ? Chacune de ces relations a son but propre et il ne faut donc pas les confondre. Distinguer le rapport politique du rapport maitre/esclave ou du rapport parent/enfant. Rapport M/E but est le bien du maitre, rapport de domination pur. Alors que dans rapport politique le but est le bien commun. Type de rapport différent avec un rapport entre égaux et un rapport entre un homme libre et des hommes et femmes non libres. Différence en pp et pouvoir domestique (au sein de la famille). Rapport domestique finalité = bien de la famille, des enfants donc bien collectif mais reste un rapport distinct car n’est pas un rapport entre égaux, structure de pouvoir inégal. Pas confondre les deux pouvoir car sinon erreur de hiérarchie. On ne peut considérer le roi comme le père de la cité car si c’est un pp qui est bien compris le but est de chercher le bien commun entre égaux, et le pouvoir du roi n’est donc pas un véritable pouvoir politique. Pp conforme à la finalité d’une véritable cité (= rapport entre égaux). Pouvoir qui décide notre bien individuel à notre place aujourd’hui ? Ex de l’euthanasie interdite, question éthiques.

II A la recherche du meilleur régime politique 1) La visée du meilleur régime : le bien commun Chez Aristote la première question de la légitimité d’un régime, c’est sa finalité. (Ensuite questions qui relève de la forme de régime et ensuite de la source de pouvoir). Est-ce que ce régime politique tend vrmt au bien commun de ses citoyens ? C’est par rapport à la finalité qu’on va pouvoir comparer les différents fonctionnements. Pour Aristote toute cité vise le bien de ses membres et les cités qui visent vrmt l’avantage commun sont des constitutions droites et celle qui ne le visent pas sont déviées. Ce bien est toujours propre à chaque chose et donc à chaque cité. Ce n’est pas qqn qui va définir de façon abstraite le meilleur modèle de régime politique. 7

Pour r...


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