Méthodologie de la Science Politique PDF

Title Méthodologie de la Science Politique
Course Science politique
Institution Université de Bordeaux
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Enseignement de Méthodologie de la Science Politique, dispensé en parcours L3 Science Politique. ...


Description

Méthodologie de la Science Politique Bibliographie : • Méthode des Sciences Sociales de M.Grawitz (meilleur bouquin) • Dictionnaire de Sciences Politiques et des Institutions Politiques de Badie et Hermet • Les mots et les choses/ Surveiller et Punir de Michel Foucault (généalogie des sciences sociales) • La démocratie des crédules/ L’empire des croyances de Gérald Bronner

Introduction : La science politique fait partie des sciences sociales, et utilise un certain nombre de méthodes (sondages, statistiques, techniques d’observations, analyse de contenu…). C’est une discipline à visée scientifique: c’est la connaissance des phénomènes politiques. Elle a mit longtemps à accéder à la reconnaissance d’un statut scientifique (c’est une des sciences les plus récentes parmi les sciences sociales: l’école libre des SciencesPo a été crée en 1871 par Boutmy). La discipline est longtemps resté une option marginale dans les facultés de droit. Il faut attendre les années 1950 pour qu’elle devienne une discipline à part entière (date de l’agrégation en 1957). Le doyen Hauriou, avait jugé cette discipline beaucoup trop subversive pour les étudiants en fac de droit. Pendant très longtemps, les juristes ont maintenu l’étude du politique sous leur coupe, avec leurs méthodes. Aujourd’hui, c’est une discipline reconnue à part entière, institutionnalisée, internationale. Pour qu’une discipline soit reconnue il faut cinq éléments : • Un objet d’étude commun et spécifique. • La production d’un savoir par des chercheurs spécialisés. • Elément de conservation du savoir par des publications, par le stockage de données. • La diffusion d’un savoir (maison d’édition, collections, écoles…). • L’application du savoir à des problèmes concrets de la société (experts, rapports…). Bien que cette discipline est récente sur le plan institutionnelle très récente, la réflexion sur le politique est une réflexion extrêmement ancienne qui remonte aux philosophes grecs (Aristote, Platon…), puis plus tard Machiavel, Locke, Montesquieu… La différence avec SciencePo moderne, c’est que les anciens étaient pour la plupart philosophes, historiens, ce qui laisse place à une réflexion de type philosophique, normatif, spéculatif totalement abstraits pour la société. Certains anciens auteurs ont essayé d’être objectifs, c’est le cas de mais cela Machiavel qui a fait une oeuvre de compréhension, à travers l’histoire. La SciencePo n’est ni de l’histoire, ni du journalisme: elle a pour but d’observer les réalités politiques. Centrée sur ce qui est et non pas sur ce qui devrai être. Elle est objective et non normative. Pour que la SciencePo tende à l’objectivité, on utilise des techniques investigations rigoureuses. L’étudiant en SciencePo doit faire l’effort de mettre de côté ses préférences personnelles, ses jugements de valeur. L’objectif est de comprendre, d’expliquer, rendre intelligible les phénomènes politiques. Quelques difficultés se posent : • Une difficulté vis-à-vis du grand public : la SciencePo est difficile à appréhender. On parle de politologues, étiquette donnée à toute personne venue parler de politique. On confond souvent journalistes politiques et chercheurs en SciencePo. On parle pour les chercheurs de politistes. • Différence entre le journalisme et la SciencePo : Le journaliste a pour métier d’établir des faits d’actualité, peut commenter l’actualité en mettant en perpective différents faits. L’explicatin est immédiate, pas forcément scientifique, et s’adresse au grand 1  sur 50 



public. Le politiste peut traiter autre chose que l’actualité pour trouver des explications sur le temps long. Ne travaillent pas dans l’urgence et l’immédiateté, leur but n’est pas de donné un discours sur l’actualité. Font un travail d’explication, et dégager des causalités complexes, ont un recul analytique. La SciencePo ne peut se développer que dans des conditions favorables, qui vont rendre son exercice possible : Il faut disposer d’un certain nombre de droits fondamentaux, liberté d’expression, de publication, de conscience… Dans les systèmes totalitaires, dans les dictatures, la SciencePo n’est pas autorisée, elle risquerait de montrer les défauts du système. Il existe tout de même des exceptions, par exemple on peut tenter de former les citoyens pour les empêcher de critiquer le régime (tel l’URSS…). D’ailleurs il y a des possibilités plus softs de manipuler cette discipline. Par rapport aux régimes autoritaires, R.Merton avait écrit un article en 1963 et avait montré comment les nazis avaient manipulé la discipline (question de la nomination des scientifiques, censure…). Un régime démocratique est ce qui peut être le plus favorable à la SciencePo. Mais il peut y avoir des contrôles mais pour d’autres raisons : des pressions exercées par le jeu des budgets, l’agrément, raisons utilitaires.

La Science Politique est une science sociale: Science : phénomènes naturels qui obéissent à des lois, qui sont connaissables. La science est l’ensemble de la connaissance des lois, des processus naturels. La science présente trois caractéristique: • C’est un savoir construit. Elle est une représentation objective et causale du réel, différente du réel «!le concept de sucre n’est pas sucré!». Savoir des faits objectifs, sur une démarche rigoureuse, des méthodes systématiques. Va tendre à la généralisation, à la classification, à la systématisation. • La science est faillible. Même si elle tend à expliquer le réel, elle doit être honnête et admettre que les connaissances scientifiques sont toujours relatives. La relativité de la science, est dû à l’essence humaine de cette activité. Dans logique de la découverte scientifique de K.Popper «! la science est toujours une activité à en devenir! ». Une activité toujours perfectible.!«!Toutes théories scientifiques est falsifiable!». Le critère de la scientificité n’est valable que si l’on peut la tester. Est incompatible avec tous dogmatisme. • La science est un savoir créateur, lorsqu’on cherche à expliquer le réel. La science va explorer le terrain, ces recherches peuvent modifier les théories existantes, développer de nouvelles théories. Les sciences modernes ont contribué à modifier les sociétés humaines, dès le XVIII° siècle. T.Kuan écrit «! la science est révolutionnaire! ». L’abandon d’une structure théorique pour passer à une autre. La notion de science sociale: • Science exacte (dure): sciences de la matière (biologie, chimie etc …). Dans ce cas, la savant va se préoccuper de découvrir une réalité objective: il va observer, réfléchir expérimenter, et doit parvenir à faire des expérimentations reproductibles. Le cas contraire, les domaines abordés sont plus théoriques, et font appels aux mathématiques et aux lois de la mécanique. L’expérimentation permet ici de constater des lois précises, souvent intangibles, qui peuvent conduire à formuler des théories sans exceptions. Ces sciences peuvent alors être des sciences prédictives. Le succès, c’est quand la théorie permet de découvrir un effet nouveau (ex: la théorie de la relativité à été trouvé de façon mathématique, et sera vérifiée lors d’une éclipse de soleil en 1919; Pasteur découvre les microbes par l’observation, avant d’être confirmée par une meilleure expérimentation via la création du microscope). • Science sociale/humaine: L’objet d’étude est l’homme, sous toutes ses activités physiques, sociales et mentales. Ces sciences viennent d’une idée claire: s’il y a des lois dans la nature qui expliquent des phénomènes naturels, alors, on pourra découvrir des lois qui expliquent le comportement individuel ou collectif de l’être humain. Ici, l’expérimentation n’est pas la même qu’avec les sciences exactes: on procède souvent à des observations plutôt qu’à des expérimentations. Ici le sujet et l’objet sont confondu: l’homme étudie l’homme, ce qui suppose une difficulté majeure, et nécessite de trouver des méthodes rigoureuses pour ne pas être sous influence. On préfère parler de «!démarche scientifique!», «!esprit scientifique!» au vu des limites exprimées. 2  sur 50 

Sur le plan historique, le caractère scientifique des sciences sociales à eu du mal à se faire reconnaitre et accepter. Il faut attendre le XVème siècle pour que l’homme parvienne à se décentrer de la terre et commencer à accepter qu’elle tourne autour du soleil. Il est dans ce sens encore plus difficile de se décentrer encore plus de lui même pour devenir un objet d’étude. Nous allons à partir du XIXème siècle commencer à réaliser des analyser scientifique sur des problèmes humains. Cette science se distingue fortement des sciences dures en ce que les réalités humaines sont infiniment variées, mouvantes. Les phénomènes sociaux ne sont pas reproductibles à l’identique, même si la discipline de la psycho-sociologie tend à examiner la dynamique des groupes via des expérimentations (mais cela nécessite l’analyse de beaucoup de groupes). Néanmoins, la psychosociologie fait d’énorme progrès et réalise des analyses très intéressante (ex: monde de l’entreprise selon la culture humaine etc …). Les sciences sociales ont rencontrées quatre obstacles dans leur développement historique: • Obstacle philosophique: La première difficulté a tournée au tour du caractère positif de l’activité scientifique (c’est à dire tournée vers un seul objectif, à savoir la connaissance), puisque pendant très longtemps, les être humains ont réfléchi sur leur propre condition, mais la réflexion était plutôt philosophie, normative: elle s’orientait sur ce qui doit être. Leurs travaux étaient souvent spéculatifs. La démarche scientifique ne se contente pas de dire ce qu’il devrait être/ce qui serait bien/pas bien, mais à constater ce qui est, et à expliquer les phénomènes. Jusqu’au XVIIIème siècle, c’est la perspective philosophique qui a dominé. L’approche positive commence tout de même avant le XVIIIème, comme chez Montesquieu, qui écrit dans l’Esprit des lois «!ici on dit ce qui est, et non ce qui doit être!». C’est surtout au XIXème qui va se développer la pensée des sciences sociales via Saint-Simon, Auguste Comte et Durkheim, qui représente l’avènement de la démarche scientifique en science sociale. Sa démarche est positiviste, et propose d’étudier les faits sociaux comme des choses. Il va fonder l’objet de la sociologie, à savoir expliquer, définir des relations de causalités, dégager des lois qui définissent la société et les relations sociales. • Obstacle d’ordre moral: Cette idée formulée par Durkheim (étudier les faits sociaux comme des choses) était jugée scandaleuse à l’époque. On lui rétorquait que l’homme n’est pas une chose, ce qui n’était pas compatible avec la pensée religieuse, qui énonçait que l’homme avait un statut privilégié dans la nature. Toutefois «!ce n’est pas parce qu’on fait de l’homme un objet d’étude scientifique que l’homme sera totalement réduit à ce que les sciences vont apprendre sur lui!». • Obstacle psychologique: Pour certains, les sciences sociales sont apparu comme inutile, ne démontrant que des évidences pouvant être trouvées avec un peu de bon sens. C’est que nous appelons «!l’illusion du savoir immédiat!». G.Bachelar appelait cela «!la paresse de l’esprit humain!». Pour d’autres, il y a l’idée que la science est inhumaine, et l’on va refuser que l’on applique aux phénomènes humain les cadres rigides de la science. C’est un débat qui à opposer Durkheim et Dilthey, qui faisait la distinction entre l’explication (consacrée aux science dures, en cherchant de l’extérieur un lien de cause à effet entre des phénomènes que nous ne pouvons pas comprendre car ils ne sont pas humain. C’est une démarche objectif) et la compréhension (qui s’applique aux sciences de l’homme. C’est une démarche subjective et intuitive qui permet d’analyser les phénomènes humains depuis l’intérieur). • Obstacle d’ordre social: le savoir en science sociale est toujours révolutionnaire, ou du moins déstabilisant. Les progrès des sciences sociales peuvent amener à remettre en cause des croyances, des pratiques sociales qui peuvent remettre en cause l’ordre social. C’est pourquoi il y a pu avoir des résistances, notamment sur le plan religieux. Il arrive parfois que les sciences sociales pêchent, et servent un jour à gouverner scientifiquement. P.Favre, a montré que l’émergence des sciences sociales s’expliquent par la conjonction de quatre facteurs: • L’avènement de la société industrielle, en ce que celle-ci modifie la perception que l’on a de la société, bouscule les classes sociales et les systèmes économiques. • Le développement de l’individualisme. L’individu va apparaitre comme producteur, et va faire l’objet de recherches sous cet angle. 3  sur 50 

• La valorisation de la science au XIXème siècle. Beaucoup on en effet cru que la science trouverait une solution à tous les maux de la société.

• Le développement de l’éducation, du savoir moyen, de la presse etc … de sorte à permettre à ce que les sciences trouvent de nouveaux adeptes et de nouveaux chercheurs.

Les spécificités des sciences sociales résident dans leur objet: l’homme est à la fois l’objet et le sujet de l’étude. Il va dans ce sens effectuer un effort particulier pour se distancier par rapport à l’objet d’étude, pour véritablement le voir ainsi. Cette distanciation n’est pourtant jamais totalement possible. Lorsqu’il mène son travail de recherche, il doit faire abstraire de ses valeurs et idées personnelles pour être ouvert à des résultats objectifs, même si cela est encore en voie de progrès. Le fait que l’objectivité ne soit pas garantie à 100% reste un danger, même s’il existe des remèdes à ceci: Carl Popper évoque «!l’alter-subjectivité! », qui consiste à confronter les points de vue entre chercheurs. L’objet des sciences sociales, son tissu social est complexe, et est très mouvant, particulièrement en science politique (ex: délitement des partis populistes en Europe). Cela interroge sur la durabilité des études. D.Rouhaut parle de la «! théorie du jeu de croquet! » pour expliquer cette difficulté des sciences sociales. En science sociale, l’expérimentation est possible mais de manière trop limitée, dans une certaine mesure. Si on veut observer un groupe ou des individus, il faut en obtenir le consentement, ce qui peut altérer son comportement en conséquent. Lors de ce genre d’expérience, les individus peuvent faire évoluer leur comportement ce qui va complexifier l’analyse des résultats. De plus, on pourrait aussi reprocher à la science sociale de vouloir influencer la société, de la modifier de sorte à trouver réponse à des maux. Ces théories étaient alors normatives dès le départ (ex: socialisme scientifique de Marx et Engels). Conclusion: Il faut quand même se méfier du caractère quasi-sacré que l’on attribue au terme de «!science! ». Lorsqu’on l’applique aux sciences sociales, cela peut être dangereux. Celles-ci ne sont pas infaillible, et doivent rester modestes. Il y a en effet eu des grands échecs des sciences sociales modernes (ex: personne n’avait prévu la chute du mur en Europe). Les lois des sciences humaines sont souvent susceptibles de «! périmer! », en ce que les sociétés évoluent. Elles sont de plus rarement prédictives, l’histoire n’étant jamais la même deux fois. Devant ces carences des sciences sociales, certains politistes adoptent une positon particulière: ils préfèrent annoncer leur subjectivité de sorte à les dédouaner de leur appartenance à des valeurs. Ce point de vu semble dangereux pour la qualité du travail.!

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I)

La démarche scientifique en science politique.

La science politique est une démarche assez récente, et ne dispose en conséquence pas de méthode véritablement propre. Elle emprunte dans ce sens beaucoup aux autres disciplines qui sont arrivées avant elle (ex: sociologie, anthropologie etc …). Distinction entre la méthode et les méthodes (techniques d’enquête): • La méthode: Selon le dictionnaire Robert, la méthode est un ensemble de démarche que suit l’esprit pour découvrir et démontrer la vérité dans les sciences. On peut dire que c’est une démarche rationnelle de l’esprit pour parvenir à la connaissance. La méthode est une démarche logique et est indépendante de l’objet sur lequel porte la recherche. Cette démarche se compose d’un ensemble d’opérations qui visent à analyser le phénomène. • Les méthodes (techniques d’enquêtes): Ce sont les procédés de recherche qu’on utilise au cours de la mise en oeuvre de la méthode (outils statistiques). La méthode, la démarche scientifique démarre avec l’observation des faits, mais l’observation scientifique n’est pas l’observation de la vie quotidienne: il faut avoir une certaine culture scientifique sur le sujet (ex: l’étude des phénomènes d’exclusion demande au préalable d’avoir une culture des questions sociales, dans d’autres pays etc … autour de la pauvreté. C’est à ce moment-là qu’on pourra faire l’objet d’un phénomène nouveau). L’observation scientifique engendre des questions, qui vont permettre de formuler des propositions d’explication: ce sont les hypothèses. Celles-ci seront d’abord testées, en étant confrontées à la réalité via des expérimentations. Ensuite, lorsque l’on a accompli un processus de vérification, ce processus va permettre de formuler des explications aux phénomènes étudiés. Ces explications pourront peut-être donner lieux à des lois ou à des théories. Remarque 1: Lorsque l’on lit des ouvrages de science-politique ou de sociologie, on ne voit pas forcément apparaitre les étapes de la méthode, puisque quand on lit un ouvrage, le travail va être construit de façon visible. La méthode n’apparait donc pas forcément aux non-initiés. Remarque 2: Lorsque l’on utilise une série de techniques, cela va poser trois types de problème: • Les techniques employées doivent être efficace et adaptées, car elles doivent produire de l’information. • Les techniques doivent-être pertinentes: elle doit être approprié pour obtenir le résultat recherché (ex: sondage). • Les techniques doivent-avoir une certaine valeur: que signifie les techniques que l’on utilise. La technique utilisée est-elle suffisamment neutre ? Comment ne pas diriger/ orienter les réponses. Le travail scientifique suppose plusieurs choses: A: La rupture entre le savoir immédiat et la connaissance savante. B: Les règles de méthode: comment passer à un stade scientifique. C: Les questions de causalité.

A. La rupture avec le sens commun. Il y a en fait deux modes de connaissances des phénomènes sociaux: • La connaissance commune (spontanée). • La connaissance savante (technique).

1. La connaissance spontanée.

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Ce qu’on appelle connaissance spontanée, c’est une connaissante qui est liée aux expériences pratiques de tout un chacun, qui sont liées à nos expériences et au bon sens. C’est une connaissance liés à notre présence dans le monde. Il prend en compte les croyances, les intuitions ou les apparences. Elle repose donc en tout cas largement sur des présupposés, qui ne sont pas souvent vécu comme tel: on ne se rend pas toujours compte, et on considère que ce sont des certitudes. C’est une facilité dans la vie courante. Le chercheur sait que la connaissance spontanée faite de présupposé est productrice d’illusions, d’erreurs parfois tenaces (ex: terre plate). Blablabla. Paul Bairoch montre dans Mythes et paradoxe de l’Histoire économique, à cherché à vérifier un ensemble d’idée préconçus que l’on trouve dans les journaux pour les vérifier. Est-ce que les pays colonisateurs se sont développés sur le dos des colonies ? Il montre que lorsqu’un pays à des colonies, le PNB va diminuer, et montrer lorsque la colonie prendra son indépendance. Pour passer au stade de la connaissance scientifique, il y a une règle de bon sens: celle de l’ignorance méthodologique: «!Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien!» (Socrate). On doit faire abstraction de nos idées sur le sujet, on doit reconnaitre qu’on ne sait pas grand chose dessus: il faut donc toujours tout vérifier: c’est la rupture épistémologique (G.Bachelar). Il faut toujours s’en méfier car elle est source d’erreurs. De tout temps, les chercheurs ont essayé de combattre ces idées toutes faites. F.Bacon parlait de pré-notion: ce sont des sortes de fantômes qui défigurent le véritable aspect des choses et que...


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