Introduction à la science politique PDF

Title Introduction à la science politique
Course Introduction à la science politique
Institution Université de Bordeaux
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Sciences politiques Introduction : A- la définition de la notion science po C'est la science des faits politiques. Un fait politique est un fait social qui entraîne une réaction de nature politique. C’est un fait que est attrait à la polis (la cité). Soit la science qui s'intéresse à tous ce qui concerne la cité, et cette science s'attache à analyser l'exercice, la conservation, la conquête du pouvoir politique au sein de la société et plus largement à tous phénomènes politiques comme les médias, les groupes de pression, les lobbies car ils participent à la sélection des faits jugés comme politique. Une science : synonyme de savoir, soit la somme de connaissance que l'individu possède et peut acquérir par l'étude, la réflexion... Mais la science c'est tout d'abord un discours soit un ensemble d'énoncer qui porte sur la réalité soit un ensemble d'énoncée qui va enrichir la connaissance du réel. Cependant cette ensemble de ces énoncées est réfutable, car la science ignore le principe d'autorité, car on a tous le droit avec des arguments de réfuter les énoncées. La science est un savoir relatif, qui est en construction soit qui peut être révisé. Il n'est pas certains. Soit une vérité relative. L'étude d'un scientifique peut être contredite par d'autres études scientifiques. Donc des améliorations sont toujours possible pour comprendre la réalité. Énoncées--> savoir -->savoir en construction. Politique : (la réalité) : société organisé. Elle désigne la polis  tous ce qui concerne l'organisation de la cité du gouvernement. Ce qui est relatif à la vie collective d'une communauté d'hommes qui vivent sous les mêmes lois, mais aussi relatif à l'art de gouverner un état soit les différentes manières de concevoir son fonctionnement et les relations entre les états (interne et externe). Mais aussi désigner les droits et les devoirs d'un citoyen d'un état c'est quand on parle de droit politique. Cela peut aussi concerner les affaires du gouvernement, lorsqu'on parle de vie politique. Ce mot a de nombreuses significations selon l'adjectif auquel il se rapporte. Le Politique : C'est un espace  où se règle des conflits entre des intérêts divergents au sein de la société. C'est alors le mode d’organisation de la collectivité. Soit l'ensemble des affaires publiques, des phénomènes des pouvoir. Une des missions du politique est de donner des solutions. Phénomènes des pouvoirs : Les relations qui s’établissent entre le petit nombre qui commandent et le grand nombre qui obéissent. La Politique : L'art  de gouverner les Hommes. Se rapporte à la compétition pour accéder au pouvoir ou pour y rester. (La vie politique) Soit l'activité spécialisé qui permet de conquérir le pouvoir et de l'exercer en gouvernant une communauté d'Hommes. Platon : la politique c'est de gouverner les troupeaux soit une vision péjorative de la politique. Politique publique : Une action précise, une a  ction concrète qui est menée par une autorité investie de la puissance publique. Par exemple celle par le ministère de la justice : politique d’exécutions de pennes.. Et relève de la science politique car la science politique s'y intéresse soit à la manière dont ils sont mis en œuvre. La science politique : C'est une science sociale, humaine. C'est celle qui étudie la société avec le regard du scientifique. C'est la science de la description des phénomènes politique et du pouvoir. Le but : Cherche à observer de la façon la plus complète et la plus précise de ce qui se passe

concrètement quand un phénomène de pouvoir est à l’œuvre. Elle permet de les anticiper, de les à prévenir et de corriger des effets négatifs. Soit tous les faits qui sont à l’exercice du pouvoir au sein de la société. L'organisation du pouvoir dans l'état, l'analyse des jeux de pouvoir au sein de l’État sont des objets d'études très fréquents. Cependant ça va au-delà de l'état. Elle va s'intéresser à tous les phénomènes, non juridiques qui contredisent les cadres juridiques institutionnelles étatiques. C'est à se demander comment s'exerce l'autorité dans la société ? B- L'émergence de la discipline science politique. La discipline science politique apparaît beaucoup plus tard que la naissance d'une pensée politique qui elle apparaît à l'Antiquité qui a évolué dans le temps. 1-Les précurseurs de la science politiques De nombreux penseurs depuis l'antiquité analysent les phénomènes politiques ils étudient l'organisation de la société. Ils s’interrogent sur le meilleur type de gouvernement (Aristote), les régimes politiques, les conditions d'une cité idéale. L’ambition de ces penseurs est double car il s'agit pour eux d'observer le réel et de fonder intellectuellement un ordre politique. Quelques exemples de penseurs sur le pouvoir : Aristote, (4eme siècle avant JC ; Antiquité Grec) il observe minutieusement la réalité politique, il analyse le pouvoir. Il recourt à la comparaison à des constitutions, et cherche à identifier le meilleur régime. Il identifie la démocratie, l’aristocratie la monarchie, la finalité de tous ces régimes et leurs dérives que peuvent rencontrer chaque régime politique. Observe la réalité et propose le meilleur régime possible. Machiavel (15e siècle après JC), le premier théoricien de l'état, il a écrit « le Prince » 1513, il analyse encore plus finement le fait politique, il va plus loin qu’Aristote car il s'appuie sur les faits et il tire les conséquences et les leçons du pouvoir sur l'Italie, soit dans un contexte de crise, il s'appuie sur l'observation de la politique, il décrit la réalité politique telle qu'elle est à partir de l’analyse du fait politique et non pas telle que devrait être au regard de telle idéale morale ou un autre. Il analyse telle qu'elle est! Pour lui la lutte du pouvoir est la somme des moyens nécessaires pour accéder au pouvoir et s'y maintenir et en user de la manière de la plus utile possible. Il fait des recommandations aux princes politiques pour qu'ils puissent se maintenir à la tête de l'état. La connaissance sert pour déboucher sur des principes d’actions immédiates, par exemple il déconseille au prince la désobéissance à la moral chrétienne. Il considère aussi que le prince peut être cruel si la conservation de l’État l'exige (la ruse, la force). La fin justifie les moyens. Son œuvre est une stratégie politique et non une étude objective descriptive politique. Définit un but et les moyens à venir. Toutes ces réflexions se poursuivent et un auteur qui se considère comme le père de la science po Thomas Hobbes « le léviathan » qui définit l’État 1951. C'est un théoricien de l’ordre politique, théoricien de l’État plus qu'un observateur des structures politiques mais là où c'est un précurseur il va s'attacher à décrire quasi chirurgicalement, la nature de l’œuvre, et la considère comme quelque chose de fragile (qq qui craint la mort dans l’État de nature, soit pas une société donc pas organisé) il va décrire comment l’homme décide de se soumettre à l'appareille étatique pour assurer sa sécurité pour sortir de cette état de violence et finalement il reste dans l'observation, mais va plus loin il décrit cela comme une nécessité vital d’abandonner son pouvoir pour obtenir la sécurité, il décrit comment les hommes sont conduit à former avec les autres un grand corps politique d'où sortiront les

lois, les décisions au quelle ils devront se soumettre. On voit comment il cherche à justifier un ordre politique qui est absolue. Il part de l’observation pour justifier sa position. Montesquieu « l'esprit des lois » 1748, lui se rapproche davantage de la science politique contrairement à Hobbes il refuse d’imposer un modèle d’organisation politique et il tient en compte de la divergence directe. En matière de science politique il va observer les faits sociaux et les faits politiques d'un peuple et va considérer que les lois d'un pays doivent être propre d'un peuple pour lesquels elles sont faites. Ces auteurs ouvre la voie à la science politique moderne car ils analysent le fait politique qu’ils observent, qu’ils étudient, mais ils ne font pas de la science politique à proprement dit car ils prennent position en prenant parti de la bonne politique de la mauvais en donnant des conseils en établissant des stratégie politique ou encore des principes de bons gouvernant. La science politique ne cherche pas à établir de bon principe de gouvernement mais cherche à l’étudier à décrire des situations politique données avec des exactitudes. Elle cherche à décrire ce qui est et non ce qui devrait être.

2- les fondateurs La science politique est une science récente qui voit le jour à la fin du 19e, qui s’affirme tout au long du 20e mais notamment au début qui va décliner entre les deux guerres et qui va pleinement resurgir après la 2nd  GM. Pour qu'une science se développe il lui faut des outils, des institutions, pour comparer, pour analyser de la réalité politique, et ce processus a pris du temps, des études sont menées de manières indépendants et sans méthodes dès le début du 18e. Il n'y a pas de champ universitaire qui permettent de développer avec des recherches. L’institutionnalisation de la science politique est faite grâce Boutmy Emile, il institue en 1871 l’école libre des sciences politique. Son objectif est de former les esprits à l'art de gouverner et de développer une science du politique. Cette école est nationalisée en 1945, en 1969 les IEP créer. Cette idée de créer une école libre de science politique n'est pas, des projets sans succès comme par exemple par Diderot. En 1871, Boutmy définit des missions à cette méthode qui est historique et critique. Pour analyser expérimenter commenter la réalité politique, comme de nombreux cours relative à la science politique l'expression se développe et ambition est de former les futurs gouvernements en leur donnant une ouverture d'esprit. Cette école connaît de vraies succès car une importance est accordés aux faits d’actualités. Se pose alors la question de l’autonomie de la science politique, quel est la frontière entre la science politique et d’autre science sociale ? Des études se développe mais se pose la question de l'autonomie de cette discipline. 3- Les contours de la science politique. Objet : Étudier l'organisation au sein du pouvoir. Elle entretient des liens étroits avec d'autre science sociale notamment le droit constitutionnel car ce sont des disciplines qui analysent scientifiquement les phénomènes politiques. La distinction est très récente elle date du dernier quart du ? Là où la science politique envisage les phénomènes politique sous un angle descriptif (analyse décrire..) le droit constitutionnelle les envisage sous un angle juridique. ● Science politique et droit constit

La science po ne cherche pas à définir des règles qui s’applique au pouvoir elle n'a pas d'ambitions normative alors que le droit constitutionnelle a une ambition normative car son objet est de régler avec des règles les relations entre l'individu et l'état les citoyens et gouvernant (c'est de réglementer le fait politique c'est l'encadrement juridique du pouvoir politique) La science politique c'est une science descriptive. Le droit constitutionnel science de l'encadrement. ● science politique et sociologie La sociologie étudie les phénomènes sociaux, la science politique elle étudie les phénomènes politiques cependant ce dernier est un phénomènes sociaux qui entraîne une réaction de nature politique. La sociologie a un champ d'études plus vaste car tous les faits sociaux ne sont pas nécessairement des faits politiques. De plus les faits sociaux ont une nature spécifique car ils concernent le pouvoir au sein de la société. ● Émancipation de la science politique La science politique s'est émancipé de ces deux matières en imposant une identité propre grâce à de nombreux travaux qui renforce son autonomie, surtout au E.-U. A. binkley s'intéresse aux phénomènes politique et Charles Edouard meriame première moitié du XX siècle à l'école de Chicago, A développé la science politique grâce à des méthodes quantitatives et aux études de terrains. Harold laswell milieu du XXe a travaillé sur la propagande soit sur la gestion fondamental des opinions, des techniques de communications politiques à la tête de l'association de science politiques et a menée des études empirique soit sur le terrain. En Europe : E. Durkheim fin 19e début 20e, fondateur de la sociologie moderne, et a marqué la science po grâce à ses méthodes des science sociales. André Siegfried : pionnier de la sociologie électoral, il a renouvelé la science po France il a enseigné à l'école libre de science politique. Marx Weber Fin 19 début 20 : A étudié le rôle de l'individu la rationalité, tous phénomènes politiques En Europe c'est seulement après la 2nd  GM car il y a une émancipation Les travaux de science po se sont développés dans 4 champs d'investigations 1. la théorie politiques (histoire des doctrines, des mouvements des idées.) 2. La sociologie politique (tous les travaux qui porte sur les dynamique sur les rapports de force entre les différents comportements politique, soit communication processus électoral..) 3. Les relations international ou les activités des relations international. 4. Administration publiques et analyse publiques, processus décisionnels dans le champs politiques Faire de la science politique c'est étudier les comportements de sociétés, les conflits, la participation au pouvoir la répartition des pouvoirs.

II- Les méthodes de la science politiques Une méthodes qui est dérivé de la sociologie politique qui s'est développés au cours du XXe grâce aux outils qui sont mis progressivement à la recherche des chercheurs, ce qui a permis de renforcer la fiabilité des données donc des études de science politique. Ces outils ont permis de mieux comprendre la science politique. Quelles sont ces outils d'analyses ? A- la diversité des outils

Il y a deux types d'approche soit quantitative (qui favorise le recours aux outils statistiques pour analyser les données) ou plus qualitatives (à travers des conceptions plus narrative de contrendus de données. ) Ex : pour étudier les faits politiques : ● Les statistiques : c'est un fait ancien, c'est un instrument de pouvoir déjà utilisé par Bonaparte. Cela permet de mesurer et établir des corrélations entre une multitude de données entre les comportements électoraux la démographie, la situation économique. L'objectif est de mesurer la réalité observé et de manière chiffré, cela a d’abord été utilisé par des politologues américains. Le but est de mobiliser des méthodes scientifiques pour commenter et analyser les phénomènes politiques. Toutes ces méthodes a été créé au XXe siècle qui a permis la collecte des données et l’essor de ces méthodes a permis également à la science politiques de générer des hypothèses d'analyse de la vie sociale de la vie politiques. Et parmi ces collectes de données une est très précieuse : ● les sondages et les enquêtes d'opinions. Mais ces techniques sont polémique, elles se sont multipliées car elle ont une notoriété : les sondages pré électoraux, et baromètres d'opinions. Une méthode qui est de plus en plus utilisé afin d’évaluer les comportements politiques. Un sondage c'est un enquête qui repose sur des calculs de probabilités effectué à partir d'un échantillon de personnes qui est censé représenter tout ou une partie de la population. (entre 700 et 800 personnes). Pour privilégier l'exploitation statistiques à ces sondages ce qui est utilisé sont des questionnaires à des questions fermés qui peut viser une catégorie électoral ou plusieurs. Ces sondages permettent aux gouvernants et à l'opposition aux acteurs politiques de manières générale de connaître l'état de l'opinion et ses apparitions et d'affiner les réponses à leurs attentes. On recourt aux sondages d'opinions dans les années 60 lors des élections présidentiels de 1965 : Général de Gaulle. L'ipsos BVA. Procéder à des sondages permet de progresser dans la connaissance de l'électorat. Les inconvénients : le sondages pré électoraux ce n'est pas une prévisions de résultats c'est une instantané d'opinions qui peuvent évoluer jusqu'au jour du scrutin. A la fin de l'année 70 le président de l'afpa nous attirait sur ce fait. Le recours massif au sondage peut entraîner un risque de manipulation, et c'est pourquoi cette technique de sondage et encadré d'un cadre juridique depuis juillet 1977 afin d'éviter d’empêcher à ce que la publication de sondages électoraux, viennent perturber ou viennent influencer les libres détermination du corps électoral, elle doit s'accompagner d'indication précises. La commission des sondages vise au respect de cette réglementation, et donc la loi de 1977, qui a subi un réformé en avril 2016, afin d'élargir la transparence des champs contrôlés, (avant ils ne pouvaient pas contrôler les sondages sur des avis hors de la politique : le mariage pour tous) Il y a aussi un renforcement des sanctions. De plus le sondage est légal : le sondage est une enquête statistique visant à donner une indication quantitatives à une date déterminée des opinions des souhaits des attitudes ou des comportements d'une population par l'interrogation d'un échantillon ( le nombre de personne sondée, la marge d'erreurs.. ) le nombre de sondages ont explosé il y a 61 sondages sur les élections l'année dernières. ● Les observations de terrains : Technique de recueil de donnée qui vise à étudier le fait politique dans son contexte. Cette méthode suppose de la prudence car elle doit avoir le minimum d'impact sur les phénomènes étudiées. Pour étudier un processus décisionnels (la tenu d'un sommet politique, conférence international) il est possible de recourir à des entretiens avec des acteurs politiques impliqué. Un entretien c'est une collecte d'informations oral ; qui se produit entre des interactions sociales. Cette technique d'entretiens a été introduit dans les années 20 aux étudiés et années 60 en France dans les travaux de science politiques au début elle fut critiqué pour le leur légitimité, maintenant, peu critique car très courantes. Il est plutôt mobilisé dans certains champs comme l'analyse des carrières politique, des



relations international. Cet entretien peuvent être non directifs (entretien très divers, fait sans grille d’analyse strict ou préalable pour avoir une grande liberté pour orienter l'échange) ou semi directifs (c'est à dire qu'on recourt à une grille d'analyse préétablie mais qui est relativement souple afin de laisser s'exprimer parler) ou encore des entretiens directifs, (là l’enquêteur attend des réponses attendues, à partir de cette grille d'entretien qui est hiérarchisé.) Pour analyser ces phénomènes on peut participer aux réunions.. Cependant il y a quand même des obstacles à ce type d'outils car certaines organisation de terrains sont impossible car ils sont soustrait à une libre organisation (négociation international, grand sommet politiques.. ) Thèses sur les défaites électorale du Brésil et il s'est posé la question : La défaite électoral perturbé le corps politiques et quelle adaptation aux défaites il a réalisé 57 entretiens semi directifs des candidats battues, c'est aussi compliqué de parler des défaites, et il faut laisser une certaines de manœuvre afin qu'ils puissent parler ouvertement entre 1982 et 2010 a mis à jour les implications subjectives. Il a vu comment ils rationalisent leurs défaite. Autres méthodes : Tout ce qui est attrait au support visuel et audio en matière politiques, qui sont susceptible de faire découvrir des faits politiques bruts afin d'analyser à travers ces données bruts analyser comparer la vie politiques. L'analyse de la forme, le fond d'un discours politique fournit de nombreux indice sur la force de ce discours, par ex : discours fleuve, creux, circonstance.. ex : 1974 : analyse présidentiel Mitterrand et v giscard et l'issue du scrutin révèle que 1% d’écart entre les candidats, les discours politiques nous ont montré l'impact des mots et de la forme politique de ces candidats. Giscard d'estaing était plus convaincant dans ces discours Les archives et toutes les publications scientifiques ; documents de bases fondamentales. B- L'analyse objectives des données.

La liberté d’expression est fondamental, il faut avoir un discours politique neutre pour un...


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