CM Science Politique S2 L1 Mr Milet PDF

Title CM Science Politique S2 L1 Mr Milet
Course Science politique
Institution Université Paris II Panthéon-Assas
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Science PolitiqueLeçon 1 – Introduction L’approche scientifique du fait politique : qu’est ceque la science politique?2 dimensions : Scientifique : lié à un certain nombre de mesures Statut académique : dispensé dans des enseignements La science politique est construite par son objet, par son ambiti...


Description

Science Politique Leçon 1 – Introduction L’approche scientifique du fait politique : qu’est ce que la science politique ? 2 dimensions : - Scientifique : lié à un certain nombre de mesures - Statut académique : dispensé dans des enseignements La science politique est construite par son objet, par son ambition scientifique, et par rapport à d’autres disciplines.

I – Une discipline construite par son objet Elle vise à étudier les faits politiques. Elle diffère de la science juridique qui vise à systématiser, ordonner les règles juridiques. Cependant, il y a plusieurs difficultés.

§1 – Trois acceptions de l’objet politique C’est un terme polysémique. Les anglo-saxons utilise trois termes différents pour marquer la différence entre les différents sens. « Politics », « Polity », « Policies » Politique (fem.) : Politics = Position de pouvoir, question de gouverne qui nous intéresse et aussi les organisations qui vont établir cette compétition politique. La politique correspond donc avant tout à notre vie politique. Politique (masc.) : Polity = communauté politique -> il s’agit de s’intéresser à un espace de la société qui vise à réguler les conflits et les intérêts en société. Polity fait référence aux fonctions régaliennes, assurées par l’État. De ce point de vue, le politique est champ sectoral, champ de société. Politiques (plur.) : policies = moyen et forme d’action qui vise à satisfaire les demandes sociales et à répondre aux problèmes publics posés dans la société. Elles peuvent s’établir en programme d’action. -> Réponses au système politique. Le terme de plus en plus utilisé est celui de gouvernance. Les processus de décisions ont évolué dans les dernières décennies, elles sont moins unilatérales que dans le passé. Les décideurs et les gouvernants s’inscrivent dans une logique pluraliste.

§2 – La science politique, une science de l’État ou une science du pouvoir ? Le rôle de régulateur est avant tout pris par l’État des sociétés modernes. On s'intéresse à la construction de l’État moderne, son fonctionnement, son organisation (le pouvoir au sein de

l’État), et ses mutations. La question de la bureaucratie a été centrale dans ces études. Aujourd'hui on parle d’État plateforme, État stratège. Mais on voit plutôt les limites de cet objet : - Il y a des politiques en dehors de l’État, tout ne se résume pas à l’État. - Cet objet de l’État s’appuie avant tout sur une conception ethnocentrique, fondée sur une conception occidentale. Mais il y aussi des États différents de l’État moderne. Dès les années 50, la science politique s'intéresse à d’autres enjeux. Le politique ? « Ce qui se rapporte au gouvernement d’une société dans son ensemble » - J. Lagroye Science politique comme science du pouvoir, il s’agit de qualifier l’essence même du pouvoir. -> Robert DAHL « The concept of Power » (1957). Le pouvoir est avant tout une relation sociale, une interaction -> au cœur même de cette dimension. Le pouvoir c’est avoir la capacité d’agir sur un autre. « A exerce un pouvoir sur B dans la mesure où il obtient de B une action que ce dernier n’aurait pas effectuée autrement ». Ce n’est pas une définition politique. Ce qu’on constate, c’est que ces relations de pouvoirs sont consubstantielles à la société. C’est sans doute un objet central de la sociologie des sociétés. Dès lors, l’enjeu pour définir l’objet de la science politique c’est de s’y intéresser. 1er enjeu La spécificité du pouvoir politique 2ème enjeu La détention du pouvoir politique (qui détient le pouvoir ?), on a une lecture néo-marxiste qui a prédominé, il y a une monopolisation du pouvoir par une élite, il y a une main invisible qui tire les ficelles, c’est une élite homogène. Modèle élitiste, centré sur l’accaparement du pouvoir par une élite, Charles Wright Mills. Élite économique, militaire. Quelque soit les différents auteurs, il y a une élite qui monopolise le pouvoir. La science politique s’est développée dans les années 70 autour de cette question de qui détient le pouvoir. Robert Dahl va s’intéresser aux méthodes spécifiques qui cherchent à déterminer le possesseur du pouvoir -> Who governs ? (1961). - Méthode réputationnelle, on interroge des populations au niveau local pour trouver les personnes considérées comme ayant du pouvoir, or Robert Dahl considère que cela ne veut pas dire détenir le pouvoir, il met donc au point une étude au niveau local, qui a été effectué dans la ville de New Heaven. Qu’est ce que c’est que d’avoir du pouvoir ? C’est la capacité d’agir sur la prise de décision. Il faut donc mesurer les décisions au niveau local et regarder qui prend ces décisions. Il va donc d’abord regarder les décisions portant sur la nomination des élus -> qui va décider quels seront les candidats aux élections de la municipalité. Ensuite, ceux qui prennent les décisions qui concernent les politiques d’aménagement de la vie, rénovation urbaine qui

sont importantes au niveau local. Et la dernière, les décisions dans le domaine de l’éducation. Ses résultats sont sans appel et très marquants, ils remarquent que la démocratie est avant tout formelle, parce que dans les décisions il y a un petit nombre de leaders qui vont intervenir. En démocratie, il y a donc un accaparement du pouvoir par une minorité. -> On est donc dans la logique élitiste. Mais il ajoute un autre élément : il y a une spécialisation très forte de ces leaders/élites, ce qui signifie que que ce ne sont pas les mêmes leaders qui interviennent sur toute les décisions, le pouvoir n’est pas une monopolisation par un petit groupe mais qu’il y a une réelle spécialisation. Il constate également une influence indirecte du suffrage universel qui va contrôler ces élites, voire parfois les sanctionner. => Polyarchie. C’est un système d’élite en concurrence, d’élite spécialisée. Si on conclut, on voit l’importance du maire qui est un acteur clé. Ce modèle a été extrapolé pour en faire une analyse générique. Il a donné lieu à une multitude d'études de systèmes politiques. Étude sur la prise de décisions de la municipalité de bordeaux. Notre système est un système pluraliste. On constate que se pose la question du maintien au pouvoir. 3eme enjeu Le maintien du pouvoir politique. Un pouvoir durable. Les travaux se sont appuyés sur une étude plus ancienne de Max Weber qui s’est intéressé sur la capacité à faire durer le pouvoir. Le travail de Max Weber est central, il va opposer 2 notions : Puissance / Domination. Le pouvoir selon Weber = capacité de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi porte cette capacité. -> On voit comment la contrainte est centrale dans le phénomène du pouvoir. Mais pour faire durer ce pouvoir il faut voir la source, la contrainte ne suffit pas. Pour qu’une relation de pouvoir dure il faut qu’elle soit acceptée, légitimée. Dans cette logique de domination il y a une logique de soumission. La dimension naturelle du pouvoir est aussi significative, plus il est naturel, plus il va être accepté facilement. Dès lors, Weber s’intéresse à la question de légitimité. La typologie de Max Weber permet de voir la domination au cours du temps, un type de domination correspond à une période. Il existe dans le pouvoir politique une dualité, on a deux dimensions qui s'associent. - La domination traditionnelle : « obéissance à des coutumes sanctionnées par leur validité immémoriale », ce pouvoir est transmis par le temps, la mémoire. Il parle d’une véritable dignité du chef attribuée par la morale. Cette domination est caractéristique des anciens régimes, des régimes féodaux. On peut dire que le roi doit s’asseoir sur les coutumes. « Le roi est mort, vive le roi » -> transmission héréditaire de ce pouvoir. - La domination légal-rationnelle s’appuie sur une logique de dépersonnalisation, elle s’appuie avant tout sur un corps de règles, c’est l’imposition du respect des règles abstraites et impersonnelles qui vont appuyer et définir la domination politique. C’est l’obéissance à l’ordre moral. L’appellation fait alors appel à l’importance de la rationalisation du corps politique et des décisions politiques. On voit aussi l’importance du retour de la question de l’état parce que l’état se construit sur l'édification de ce corps de règle et pcq l’état doit se soumettre à ce corps de règles.

- La domination charismatique repose sur des ressources extraordinaires, on est au-delà de l’exercice commun, la personnalisation est très forte dans cette logique charismatique -> le Führer. On voit alors que la domination s’assoit sur des qualités qui sont prêtés aux décideurs et au leaders, c’est la croyance en ces qualités qui permet la domination. Ces qualités sont parfois liées à un don oratoire. Cette domination a une spécificité, elle intervient au cours des crises, elle n’est donc pas faite pour durer, c’est une domination temporelle qui bouleverse le passé. On a parfois à insister sur un leadership individuel, mais Max Weber va montrer que cette logique s’appuie sur des collectifs -> il emploie l’expression de groupes de charismes. Il existe des groupes pour appuyer le leader, il y a donc des groupes politiques collectifs. Cette typologie en réalité correspond à des modèles, à des traits saillants qu’on ne retrouve pas partout. Ce qui est significatif c’est que le pouvoir politique a pu s’appuyer sur la combinaison de ces modèles. Quand on s’intéresse à un système politique, on peut observer la conjugaison de ces 3 modèles. -> Le régime de la Ve République combine ces trois modèles : le lien continu avec la tradition monarchique parfois employée, question de la rationalisation du pouvoir (classique de tous les régimes parlementaires), et la figure charismatique du président portée notamment par le général De Gaulle. On peut aller plus loin et se demander si le politique n’existe-t-il pas au-delà du pouvoir, sans contrainte. Cette question a été posée par un technologue qui s'intéresse à la nature même du pouvoir politique. Il a étudié des populations amérindiennes, enquête d’immersion lors desquelles il va rentrer en contact avec des tribus au Brésil… 4ème enjeu L’objet du pouvoir ne peut résumer l’ensemble des rapports politiques Cette politique sans pouvoir est imposée par Pierre Clastres (1976) qui va s’intéresser à la tribus des indiens GUAYAKI, et publie un ouvrage « La société contre l’État », appellation tronquée par la question. 1er constat : Les sociétés sans états modernes ne sont pas une étape vers un développement politique plus complexe avant l’apparition d’un autre modèle. Il n’y a pas de volonté d’évoluer. 2ème constat : Ces sociétés vont s’organiser afin de refuser la régulation politique par la coercition. Clastres essaye d’étudier comment fonctionnent ces sociétés. Il constate qu’il n’y a pas de roi mais qu’il existe des chefs, or ce qui lui paraît significatif est que ce chef ne dispose pas de pouvoir, il n’a aucune autorité sur les membres de la tribu. Il n’a aucun pouvoir de coercition. « Le chef n’est pas un commandant, les gens de la tribu n’ont aucun devoir d’obéissance » Est ce que ça signifie qu’il s’agit de société sans politique ? Pourtant il faut que toute société soit régulée. Les sociétés amérindiennes sont bien des communautés politiques. Il constate que le chef s’appuie sur le don oratoire et donc sur des logiques de persuasions -> logique de délibération. Il doit essayer de convaincre pour prendre des décisions. Il n’a pas de pouvoir supérieur, c’est une logique d’indifférenciation des fonctions sociales, le chef est un chef sans couronne.

Mais pour autant, on voit bien que le politique est au cœur du social, même sans coercition. Il s’agit de maintenir la cohésion du groupe. Il y a 2 pratiques qu’on retrouve : - Les rituels, l’ordre divin va créer la cohésion. Le sacré participe au politique dans ces sociétés -> place de la religion. - Il existe des dynamiques exutoires. Importance des rivalités guerrières contre les autres tribus qui vont permettre la cohésion. Quel est l’objet de la science politique ? Plus que l’État, moins que le pouvoir et au-delà même du pouvoir. Donc objet ambivalent.

§3 – L’objet politique n’est pas « donné déjà-là » -> L’objet politique n’existe pas par nature, il y a des choses qui ne sont pas politiques. Démarche constructiviste -> les faits sociaux ne sont pas donnés mais élaborés par les acteurs. Un fait social peut ne pas être politique mais peut le devenir. L’objet de la science politique est aussi une logique de repérage de l’objet politique. - La dimension « politisable » des faits sociaux, la nature d’un fait politique varie dans le temps et l’espace. Ex : question de la pédophilie, ce n’est pas un objet politique pdt des décennies, il en est devenu un autour de la figure du prédateur extérieur aux familles. Celle-ci est intervenue en Belgique à travers le travail d’association de défense de l’enfance. En réalité c’est un phénomène dramatique qui concerne la famille, un épiphénomène social qui a été politisé. Ex : question de l’insécurité routière, qui est devenue politique plus tard en France qu’aux USA, et devenu central dans le programme Jacques Chirac Ex : Violence dans les stades, politisation d’un fait social autour de ces violences. - Le politique comme processus de « labellisation » et s’inscrit dans un processus de mobilisation. Pour être politisé, la question doit être relevée comme réel problème qui nécessite l’intervention publique. Ce sont souvent des associations qui vont participer à la politisation. Insécurité routière -> association de mères de victimes de la route. Politisation à travers la figure du chauffard, association MADD -> a permis la politisation de cet enjeu, jusqu’à lors on pensait que c’était un problème d’infrastructure. - Appropriation de l’objet politique, on voit la nature multidimensionnelle de la question politique.

II – Une discipline construite par son ambition scientifique Des discours concurrents -> journalistique, politique Science politique aussi qualifié de science sociale politique, c’est donc une variante de la science sociale. Elle emprunte à la sociologie un certain nombre de règles.

§1 – Les règles de la méthode De nouvelles disciplines se construisent, des conceptions généralisantes. La science sociale s’est construite sur beaucoup de disciplines. -> Émile Durkheim, les règles de la méthode sociologique (1895) Il veut hisser la sociologie au niveau des disciplines scientifiques. 3 règles : - « Rompre avec le sens commun » / s’opposer aux « prénotions » (idées préconçues) -> révéler, dévoiler le réel. Exemple : la IVe République est souvent qualifiée de « régime des partis », cette conception s’appuie sur un phénomène, le fait que sous la Ive république il y a eu une succession de changement de gouvernement, il y a donc un nombre assez conséquent de cabinet. Absence de discipline partisane. Ressource politique en dehors des parties donc c’est un régime de faiblesse des partis politiques, ils sont incapables de faire respecter la discipline de vote. La IVème république peut donc être considérer comme « gouvernement de corporation politique ». Exemple 2 : les énonciations journalistiques : Élections régionales de 2015, Journal 20 minutes, « 30 % des jeunes votent FN » -> erroné, confond 2 catégories -> la classe des jeunes en âge de voter et la la catégorie des jeunes votants, ce qui se sont déplacés pour voter, il y a donc 2 classes dans la classe des jeunes. Finalement + de 60% des jeunes ne sont pas allés voter -> rapporter à toute la classe d’âge c’est en réalité 7-12% des jeunes qui ont voté FN. => Erreur d’interprétation. Exemple 3 : la lecture des données électorales, comment interpréter un certain type de vote, Emmanuel Macron, “le président des riches, des élites ?”. On retrouve cette formule notamment pdt les gilets jaunes. -> Confond 2 types d’électorats. - « Taux de composition » de l’électorat (CSP) / « taux de pénétration » (répartition) de l’électorat -> comment se répartit une catégorie de population entre différents candidats = capacité de pénétration d’un candidat dans un groupe social -> pour les pop aisés des CPS ou CPF +, les résultats diffèrent selon la façon dont on prend les résultats. 2 ème lecture -> la place des CSP+ dans les électeurs de Macron -> 20%, ce taux est comparable chez d’autres, les chiffres sont à peu près les mêmes qu’avec Hamon. Il y a donc eu une diffusion de cette catégorie. 80% des électeurs de Macron ne sont pas des CPS +. Il a donc agrégé d’autres votes, c’est un électorat hétérogène. - Prendre le politique « comme une chose », il faut réunifier le fait politique. Rompre avec l’approche métaphysique des doctrines, l'objet social doit être soumis à l’observation. Utilisation d’outils particuliers, signifie d’un pdv de la démarche que la science nécessite des éléments de preuve et de contre-preuve. Décision de justice, arrêt de jurisprudence. Construction d’enquête avec la possibilité d’utiliser des palettes, il s’agit d’utiliser un échantillon représentatif. Outil statistique. Technique des entretiens qualitatifs souvent utilisés pour recueillir des informations de manière significative et des enquêtes d’observation qu’on appelle aussi des enquêtes de terrain. - La démarche et le raisonnement scientifique. La science politique sert à vérifier des hypothèses. Il faut déterminer des lois de causalité entre des variables. Le cœur de la science politique est de considérer que le politique et le social sont déterminants et qu’ils ne

sont pas déterminés au hasard. Il y a des facteurs, des déterminants. Question de la régularité de voir que ces lois de causalité sont tendancielles. En France, on a pu déterminer durablement que les catholiques pratiquants ont une plus grande proportion à voter pour la droite modérée. La démarche scientifique va au-delà et s’appuie sur une logique de théorisation. -> établir une construction intellectuelle qui va essayer de rattacher ces différentes lois tendancielles vers un principe structurel donc développé une théorie. Ressources multiples (financières organisationnelles…). 2 grands courants : courant holiste -> considère que l’individu est déterminé par son environnement, signifie que l’appartenance au groupe social va déterminer les comportements, la société produit les individus (Emile Durkheim) / courant individualisme méthodologique, opposé au holisme, c’est considéré que l’individu est premier sur la société et ce sont donc les comportements individuels qui expliquent les rapports sociaux, l’individu produit la société (Gabriel de Tarde).

§2 – La science politique est-elle une science comme une autre ? Jean-Claude Passeron (1960’s). 3 limites : - Ces lois sont toujours définies dans un contexte particulier, dans une situation historique donnée, elles ne sont pas universelles. Le contexte historique, politique et culturel produit des effets sur ces lois. - Les résultats peuvent être perturbés, l’enquête va produire des effets sur les résultats. Les enquêtés vont réagir à l’objet des enquêtes. - Ce sont des « lois probabilistes », elles sont vérifiées dans la majorité des cas mais elles ne valent pas pour tous les cas.

III – Une discipline construite par son autonomisation §1 – La constitution d’une discipline -> La question des pères fondateurs. On peut dater la création de cette discipline à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, à la publication de la première revue de science politique. Il existe dès l’antiquité des typologies de régime politique établie par Platon… Les travaux de Tocqueville ou de Montesquieu s'interrogent sur ces phénomènes et régimes politiques. Il existe des travaux antérieurs à la conception contemporaine de la science politique. -> Raymond ARON, Les étapes de la pensée sociologique (1967), ces sciences sociales relèvent de plusieurs démarches. - Démarche historique et synthétique, correspond à des réflexions de cabinet et qui s’appuie sur la pensée de grands auteurs, démarche de théorie politique. - Démarche analytique et empirique, s’oppose à la démarche historique et synthétique ; La discipline s’est institutionnalisée, s’est créée à peu près au même moment, s’interroge sur le rôle des élites. Création de 3 principaux centres : l’école des Sciences politiques, (1872), moment de réflexion des élites après la d...


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