Histoire de la télévision française PDF

Title Histoire de la télévision française
Course Histoire de la Télévision Française
Institution Université Sorbonne Nouvelle
Pages 8
File Size 169.7 KB
File Type PDF
Total Downloads 56
Total Views 149

Summary

Cours magistral, année 2017-2018
...


Description

Histoire de la television francaise et de ses formes : annees 1950 et 1960 Introduction Bref rappel de la situation économique & géopolique : 1939 – 1945 : Seconde guerre mondiale 1946- 1954 : Guerre d'Indochine 1954-1962 : Guerre d'Algérie. Après la guerre, contexte économique favorable → 1945-1973 : Trente Glorieuses. Reconstruction économique d'une France dévastée par la guerre → plein emploi, croissance de la production industrielle, baby boom, augmentation du niveau de vie & émergence de la société de consommation. Les debuts de la television francaise Balbutiements avant-guerre. 1937 : premières émissions de 20h a 20h30. Existence d'une centaine de postes, chez des particuliers. Durant l'occupation, la radio & la TV sont prises en main par les autorités allemandes. Reprise des émissions par la France après 1944. 1946 : Gaston Deferre, ministre de l'information, nomme Wladimir Porché directeur général de la radiodiffusion française. La France reconstruit peu a peu son réseau d'émetteurs. 1952 : Jean d'Arcy est nommé directeur des programmes de TV → Formation d'une équipe stable (Porché, d'Arcy, Marien Leschi -directeur technique généralVital Gayman -directeur de l'information-). Points communs entre ces hommes : la guerre, l'engagement politique du côté de la résistance, compétences techiques. 1945 : RDF : Radiodiffusion française 1949 : RTF : Radiodiffusion-Télévision-Française 1964 : ORTF : Office de Radiodiffusion- Télévision-Française 1964 : Création de la deuxième chaine de 1967 : Premières émissions en couleur La TV va devenir un objet social & familial : 1948 : la TV diffuse environ 13 heures de programme par semaine, a l’heure du déjeuner et le soir. Elle arrete le dimanche et le lundi et pendant les vacances. 1949 : naissance du premier JT 1950 : 3500 recepteurs 1953 : env. 60 000 récepteurs, bien que l'objet demeure coûteux (modèle Radiola = 7 mois de salaire d’un ouvrier) De 1950 a 1953, augmentation du budget de la TV sous l'impulsion de Jean d'Arcy 1955 : 250 000 récepteurs / diffusion de 40h de programme par semaine. Fev 56 : Arrivée de Guy Mollet (SFIO) a Alger → crise entre le gouvernement et les responsables de la RTF 1959 : la couverture des émetteurs sur le territoire permet a 95 % de la population de recevoir la télé 1962 : apparition des radio-télévisions scolaires

Umberto Eco , La guerre du faux, 1984 → nécessiter de relativiser la distinction entre paléotélévision (tv organisée en genres- miroir des faits du monte) et néotélévision (mélange des genres- reflexive) La téléivsion parle avant tout du public a son public → A la découverte des français (gens ordinaires). L'autoreflexivité existe depuis les débuts de la TV, de meme que le mélange des genres. Ainsi dans les années 1950, le Journal télévisé était suivi de documentaires, émissions de variétés, séries dramatiques...

I La « realite litterale » : s’identifier et se reconnaitre : Jean d’Arcy : « la television n’est pas le cinema a domicile, son role est de transmettre l’instant et de donner l’impression a spectateur d’etre par procuraNon present partout a la fois. Le cinema est un art d’enregistrement, la television est un art de la transmission » → instruire/informer/divertir. 1. A la decouverte des francais Série documentaire réalisée par JC Bergeret & Jacques Krier. Animée par Etienne Lalou et diffusée du 5 avril 1957 au 11 mai 1960 sur RTF. A partir d'exemples microscopiques, se détachent des sujets généraux qui affectent tout un chacun → action metonymique de l'émission (un fait renvoie a un ensemble de choses) Sujets abordés : le statut de certaines professions, problèmes d'urbanisme, problèmes sociaux, exode rurale, relations familiales... La TV devient un lieu de recontre sociologique → reconnaissance & identification / rapprochement de communautés / invitation a l'empathie. La TV s'efface en tant que sujet d'énonciation & propose une ouverture sur le monde. Type de narration → faux naturel → renforcement du processus d'identification. Alternance entre documentaire sur le plateau & images documentaires. Sur le plateau, les réactions de la familles sont livrées. Les discussions sont conduites par l'animateur et l'expert scientifique (Paul Henri Chombart de Lauwe) qui tirent une conclusion. → Texte de Bazin et Moussy « Propos sur la television », Cahiers du Cinema, n°90, decembre 1958 (a telecharger sur la page du cours) 2. Etat d'urgence Série documentaire réalisée par Marcel Bluwal et présentée par Roger Louis du,7 janvier 1954 au 31 Mars 1954. Tribune communautaire & recherche de cohésion sociale par la compréhension de l'Autre. Analyse de la méthode d'énonciation : Extrait : 1er épisode « ce que j’ai vu chez vous » Le documentaire : –

« journalisme de terrain » = village de 227 habitants



témoignage par l’image & voix off → le spectateur devient témoin oculaire.



Immersion dans la vie des agriculteurs.



Importance du montage qui permet d'alterner les séquences discursives et les séquences chargées d'émotions → compréhension qui permet l'empathie.

L'émission revendique clairement une dimension citoyenne et se préoccupe de la sensibilisation des citoyens

3. Bilan Dimension pédagogique et moralisatrice de la TV. Apparait comme une « fenetre ouverte » sur le monde, mais malgré cela, le réel demeure mit en scène. C'est un document sociologique qui permet de montrer le monde au dela des frontières de notre vie quotidienne. A l'époque ; une seule chaine alimentée par des fonds publics, pas de publicité → expérimentation d'un média naissant / autoréflexivité constante. Tout est a inventer (format, contenu, mise en scène), ce qui explique l'hybridation des formes propres a cette période.

II Une nouvelle ere du grand reportage ? 1. Contexte politique. 1958 : arrivée de De Gaulle au pouvoir 1958-74 : extension de la zone de diffusion de la TV a tout le territoire et équipement « en masse » des ménages La télévision devient un média dévolu au pouvoir gaulliste → les programmes reçoivent l'expression directe des ministres, la voix du gouvernement s'exprime a travers le JT, des documentaires, des émissions sociologiques... 15 mai 1959 : Circulaire de Michel Debré aux ministres du gouvernement → met en avant trois choix pour les ministres «qui desirent avoir recours a la television» : –

Option 1 : «declaration individuelle limitee a 3 minutes et prenant place dans le Journal televise du soir» → permet d’occuper le terrain de l’actualité « a chaud ».



Option 2 : pour des sujets un peu plus approfondis, les ministres peuvent opter pour « une entrevue avec un journaliste (10 a 15 minutes) dans la serie des emissions “Problemes de gouvernement”».



Option 3 : ils peuvent participer a un « entretien, presente sous la forme d’une discussion ou d’un debat avec participation de personnalites ou de chroniqueurs de la presse ecrite » (20 a 30 minutes).

«Une attention particuliere devra, en tous les cas, etre portee a la qualite et au renom des journalistes appeles (...) aux cotes des representants du gouvernement». Une règle : les émissions ne peuvent se faire «sans l’accord du Premier ministre». • «L’effet de choc pourrait etre obtenu par la television, le point de depart serait donc une emission de television spectaculaire et destinee au public le plus large. Le meme theme pourrait etre repris de facon plus precise et plus scientifique dans une ou deux emissions de radio. A l’etage inferieur, (...) les actualites cinematographiques et c’est ici que pourrait intervenir la presse ecrite» Note de Jean Castarède (conseiller technique du ministère de l’Information) au ministre de l’Information Alain Peyrefie – 25/06/62) Les commandes peuvent donc intégrer des émissions existantes : Ex : la formation du premier gouvernement du président De Gaulle qui, en janvier 1959, porte a la tete de l’exécutif un quasi-inconnu, Michel Debré → sa biographie télévisée, dès le lendemain de sa nomination. Il fait l’objet d’une séquence télévisée intégrée au premier numéro du magazine de reportages 5 colonnes a la une.

2. Cinq colonnes a la une (janvier 1959-mai 1968) Format : assemblage d’une douzaine de reportages en moyenne qui se déroulent sur une durée de 90 minutes. Rendez-vous mensuel, en direct. Pierre Lazareff → producteur & tete de file. Directeur de France-Soir, a l'époque le journal de presse écrite le plus lu. L’équipe se compose également de trois producteurs : Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet – tous deux journalistes – et Igor Barrère, réalisateur de télévision depuis 1954 « presence du reporter sur le terrain (...). Le reporter y apparait simultanement comme le temoin, l’acteur et le narrateur de ce qu’il a vu".(Lazareff) = le grand reporter Autre innovation → association inédite d'un journaliste a un réalisateur afin de donner la primauté a l'image & de présenter un produit visuel de qualité. Néanmoins, n reproche a Etat d’Urgence (Roger Louis) d’etre trop descriptif → schisme entre le «journalisme d’enquete » VS « journalisme d’examen » (5 colonnes) : Le journalisme d’examen veut sortir des ornières du journalisme de terrain / d’enquete, et correspond aussi a une nouvelle ère de la télévision Au sommaire de la première émission de 5 Colonnes a la une : –

Compagnie opératioonnelle d'Algérie : Sergent Robert



Alain BOMBARD interviewé par Pierre DUMAYET & Pierre DESGRAUPES : la minute de vérité



Brigitte BARDOT interviewée par France ROCHE



Visite au Musée de l'Acropole a Athènes par Pierre DUMAYET



Yves MONTAND chante des chansons inédites



Qui est Michel DEBRE?



« en direct de l’europe du marché commun» Renault Volkswagen Fiat : duplex avec des ouvriers de ces trois société ...

Entre ces séquences, des cartons ou des noirs : réalité brute, non « élaborée » Ce pilote est pensé comme autant d’article de journaux → désir d'exhaustivité & de diversité • Les dispositifs télévisuels sont également variés : –

reportage « tout en image » accompagné d’une voix off



Reportage et ITV dans le reportage



reportage suivi d’un ITV en plateau = senti ment d’ubiquité ex : le soldat Serge Robert, et sa famille présente en plateau qui voit les images en meme temps que le spectateur = le sentiment du vécu renforce la crédibilité de l’information = importance accordé aux témoins des événements

3. Bilan –

Emergence du « grand reportage »



forte présence de l'énonciateur (commentaires sur images)



peu d'initiative laissée au spectateur

Certaines stratégies demeurent identiques → usage du témoignage métonymique / l’alternance entre plateau et reportage / usage pédagogique de la voix off. La lecture est plus documentarisante que dans Etat d’Urgence ou A la decouverte... = influence de la presse écrite et donc d’un journalisme qui se veut plus direct, plus objectif, qui se place sur l'investigation plus que sur le témoignage. 3 mai 1968 : Fin de 5 colonnes après 106 émissions → journal « muselé » pour ne pas parler des évènements. Grève des journalistes La formule du pilote a peu changé entre 59 et 68 : diminution des sujets « people » au profit des sujets politiques, une réduction éditoriale autour d’un certain « sérieux »

III Hybridation entre documentaire et dramatique : 1. La fiction dramatique comme mode de traitement de l’actualite : un dispositif televisuel hybride •

Si c'etait vous (1957-1958) – 4 episodes

Genèse : Jean d’Arcy rapporte de la TV anglaise le projet de « dramatiques d’actualité » = cas sociaux dramatisés. Motivation esthétique plus que politique, « balancement » entre théatralité et réalisme : hybridation docu/fiction → volonté de s'approcher dans la mise en scène télévisuelle du réalisme cinématographique. Première émission : Délinquance juvénile → Raconte la découverte progressive par un père, M. Montel, cadre dans une usine du comportement délinquant de son fils. Scénaristes : Marcel Bluwal et Marcel Moussy. Réalisateur : Bluwal. Deuxième épisode : Le logement Troisième épisode : Etudiant en medecine Quatrième épisode : Jeune fille de province Principes → Un sujet social réel qui n’est pas le seul apparent et croise plusieurs sujets secondaires, eux-aussi sociaux. Les différentes positions sur la question sont répartis entre différents personnages Chaque histoire a une fin ouverte → brusque suspension du récit, par laquelle le spectateur est moins amené a s’inquiéter du sort des personnages. André Franck : «Ceux qui ont eu l’occasion de voir les Si c’etait vous ont ete, je pense, etonnes de voir enfin le jeu des acteurs coincider avec l’expression des problemes du moment, de constater qu’ils abandonnaient, en quelque sorte, la fic2on, pour « coller » avec les drames et les exigences d’aujourd’hui» François Truffaut : « encore impressionne par la derniere emission de television Si c’etait vous, par la justesse des dialogues de Marcel Moussy et des acteurs diriges par Marcel Bluwal, je me demande s’il ne faudra pas bientot aller chercher devant le recepteur cette verite que le cinema francais ne peut plus nous offrir »



Jeux de societe (1963-1968) 10 films

Productrice : Danielle Hunebelle Jacques Krier réalisateur de 3 des films Premier épisode : Le prof’ de philo (21 décembre 1963) Thèmes : Paris/Province ; difficile intégration de l’intellectuel parisien a la vie locale ; la bourgeoisie de province ; la jeunesse et ses aspirations ; la relation entre le prof de philo et une ses élèves (= trame narrative des 2/3 de la dramatique) Modernité, quotidienneté, authenticité > // avec la Nouvelle Vague Insertion pour environ 1/5e de la durée d’interviews de personnes anonymes qui commentent, discutent, relancent l’action a travers une expérience humaine singulière, chaque film décrit un aspect de la société contemporaine Sujet directement inspiré de la réalité → Les participants tiennent le meme rôle a l’écran que dans la vie Tournage en décor naturel, scénario sans dialogues écrits, interviews comme des ressorts dramatiques. Intégration des interviews s’effectue a 2 niveaux : –

diégétique : points de vue révélateurs de valeurs, et qui donnent au téléspectateur un cadre de références qu’il peut faire sien ou non



narratif : les interviews dynamisent le récit esthétique : rôle du montage

– → Conviction que la recherche de la vérité impose un détour par la fiction. Néanmoins, nécessité de se détacher de nouveau de la fiction afin de prendre un recul critique 2. La dramatique : definition d’une specificite televisuelle



Qu’est-ce qu’une dramatique televisee ?

Problèmes de définition, qui a changé au fil du temps → a l'origine, pièce de théatre retransmise Est devenu ensuitte théatre filmé ou teletheatre → une adaptation télévisuelle d’une pièce de théatre ou d'un morceau de scène jouée dans le cadre d’émission diverses. Pas de conservation des dramatiques avant 1954 et Volpone (Kinéscope) → durée : entre 1h ou 2h un coût de production élevé : en moyenne 400 000 francs usage du studio : théatre « transporté » ; théatre « adapté » pour répondre aux exigences télévisuelles. •

Les grandes lignes de l’histoire de la dramatique et de sa constitution comme forme televisuelle

Avant 1950, il s'agissait souvent des extraits de pièces ou des pièces courtes montées en studio par des gens de théatre & retransmises par deux caméras dotés d’un objectif unique. Répertoire majoritairement classique, un peu de boulevard et de contemporain. Parmi les interprètes, de grands noms du théatre et du cinéma : Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, François Périer, Paul Meurisse, Pierre Brasseur, etc. Plutôt une simple transmission d’une pièce jouée en studio A partir de 1952 & jusqu'en 1964 - 2 dramatiques hebdomadaires : le mardi (dramatiques plus

expérimentales) ; le samedi (dramatiques plus populaires, boulevard). Service chargé de la production des dramatiques dirigé par Bernard Hecht puis André Franck. Peu d'oeuvres originales, beaucoup d'adaptations. → Autonomisation par rapport au modèle théatral >> un genre televisuel Le Misanthrope, 28 septembre 1959, réalisé par Jean Kerchbron (Acte 1, scène 1) Un espace abstrait libéré des conventions théatrales dans cette scène, le spectateur est prisonnier de la joute verbale et d’une vision bloquée, partielle, orientée par le regard du protagoniste (Alceste) sur Philinte, toujours en mouvement. Une position semi-subjective, de quasi-interlocuteur la position du spectateur oscille entre proximité et distance, entre immersion et extériorité Apparition de ce qui apparait comme des oeuvres originales a la fin de la décennie avec les series dramatiques : En votre ame et conscience (1955), La camera explore le temps et Si c’etait vous (1957), Les Cinq Dernieres Minutes (1958) La camera explore temps, Stellio Lorenzi, André Castelot, Alain Decaux, 1957-1966 (série dramatique historique) Les réalisateurs se spécialisent et trouvent la l’occasion d’un renforcement de leur légitimité et de leur statut « d’artiste » : Claude Barma, Marcel Bluwal, Stellio Lorenzi, Jean Prat, Jean Kerchbron. Beaucoup ont une formation cinématographique. Chacun se distingue par des parti-pris différents. Le réalisateur occupe la position hiérarchique la plus élevée : 800 journées de travail pour une émission, le réalisateur a une autorité sur tout le plateau (40 a 50 personnes) Les techniciens : machinistes, électriciens, décorateur, régisseurs viennent du théatre mais la spécialisation télévisuelle est précoce : Jean-Jacques Gambut, spécialiste des décors ; Françoise Dumayet, adaptatrice La critique contribue au succès des dramatiques, mais elle s’intéresse davantage au fond qu’a la forme (différence avec la critique cinématographique) = critique de promotion Les acteurs : Entre 45 et 75, ils viennent du théatre. La TV permet d’augmenter leur notoriété A partir du début des années 1960 tendance a sortir du studio au profit des extérieurs, de plus en plus forte → Multiplication des séances filmées et abandon du direct Et ce, meme dans des séries dramatiques qui s’étaient construites sur le studio et le direct comme Les Cinq Dernieres Minutes, En votre ame et conscience. Passage de la vidéo directe au support film. Exemples : Bluwal avec Le Mariage de Figaro (1961) ou Dom Juan (1965) •

2 series dramatiques : En votre ame et conscience (judiciaire)/ Les Cinq Dernieres Minutes (policiere)

En votre ame et conscience : une émission de télévision judiciaire = reconstitution de procès réels de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet (cf 5 colonnes) et Claude Barma , diffusée du 28 février 1956 au 13 décembre 1969 sur RTF Télévision puis sur la première chaine de l’ORTF, présentée par Pierre Dumayet. → « L’Affaire Lacenaire », 8 février 1957, réalisation : Jean Prat. Espace de présentation (Dumayet)/espace de représentation (le procès). 2 fois un ici et maintenant = direct et coprésence Une fois encore, dispositif d’adresse au téléspectateur avec le dispositif de tournage en direct.

Les cinq dernières minutes : Série créée par Claude Loursais en 155 épisodes répartis sur trois générations. La première série comprend en 56 épisodes, dont 51 en noir et blanc, diffusés de a 1973 sur RTF Télévision puis la Première chaine de l'ORTF, la deuxième série en 72 épisodes de 90 minutes en couleur a été diffusée de 1975 a 1992 sur Antenne 2 & la troisième série de 17 épisodes de 1993 a 1996 sur France 2. Les Cinq Dernieres Minutes. Episode « d’une pierre deux coups » (épisode 2, 9 mars 1958) –

A ses débuts, émission-jeu, tournée en studio, diffusée en direct.



Deux téléspectateurs sélec:onnés assistaient au tournage et devaient deviner qui était le coupable de l'intrigue.



Chacun des deux avait le droit de faire rejouer deux passages de son choix, que revoyaient aussi...


Similar Free PDFs