Histoire de la folie 1 PDF

Preview

Summary

Histoire de la folie : cours 1...

Description

Histoire de la folie. Existe bien avant qu'on la nomme et que l'on mette des structures pour la traitée. → depuis toujours. La folie est devenue un objet scientifique et sujet d'études. → Classification des maladies mentales. On possède une connaissance relativement précise de ce qu'est la folie et n'est donc pas perçu comme une chose paranormale. Maladie ou construction mentale ? Idée de peur de par le fou lui même et par l'institution dans lequel il est enfermé. L'idée de la folie effrayait moins que les institutions misent en œuvre. De la peur à la banalisation par les termes de troubles psychiques, par une dédramatisation de la folie. → banalisation dans le vocabulaire lui même . Ex : Psy. Chronologie De l'antiquité jusqu'au XXIe siècle. XVIIIe = apparaît le mot « folie » dans la littérature médicale. → dure 1siècle, 1,5 puis remplacé par « troubles psychiques » etc. XIXe = apparaît « psychiatre » nosographie : description et classification des maladies. → Recommande des règles d'hygiène de vie par rapport à la folie de cette époque. Xxe = Apparaît des méthodes thérapeutiques. • électrothérapie • psychochirurgie • psychopharmacologie • psychanalyse → Mouvement tendant à détruire les progrès et la branche de la psychiatrie. « La folie... est le contraire de la normalité » Normalité : • vient du latin normalis, norma = la règle. La norme est donc donnée par la majorité donc les fous sont tout le reste. • « est anormale et pathologique la conduite de celui qui ne peut aimer ou qui ne peut travailler ». • « individu normal serait celui dont les névroses n'affectent pas les capacités intellectuelles ni les possibilités d'épanouir sa personnalité et tout cela en bon entendement avec son contexte social. » variation correspond à un trouble psychique qui se traduit par un trouble du comportement, des communications.. » = les problèmes psychiques qui lui porteront préjudice dans son milieu social et dans son insertion.

Folie : négativité de la raison et des codes qui régissent un lieu en un temps connu. Chaque époque définie sa normalité et son opposé et son degré de déviance acceptable. « Les maladie de l'esprit et du comportement sont de tous les temps et de tous les lieux... mais chaque époque et chaque contrée les a perçues et traitées à sa manière. » J. Thuillier – La folie – Histoire et dictionnaire. Les cause invariables. • • •

Les causes magiques des forces spirituelles (dieu ou diable) pouvoir d'insuffler dans l'esprit humain, la folie. Les causes organiques : la maladie d'une partie du corps. Les causes psychologiques : les sentiments, les passions. Antiquité -500 à 500 ans.

Folie assez présente et donc fait l'objet des préoccupations des savants de l'époque. → Nombreuses explications – – –

L'école dogmatique recommande l'étude de l'anatomie. École fidèle aux enseignements d'hypocrate. L'école empirique considère que seule l'expérience du médecin compte dans les chances de guérison. L'école méthodiste considère que l'état de santé dépend de l'état des particules qui le constituent et de leur facilité de circulation

Nosographie : – les frénétiques (délirent par la fièvre) – les maniaques (agités) – les mélancoliques – les hydrophobiques. Moyens thérapeutiques – les évacuants (produits permettant de faire sortir du corps des constituants ) – les irritants ( « faire sortir les mauvaises pensées » ) Traitements – psychologiques doux (ne pas contrarier le malade, mélancolie → scènes joyeuses = opposé du mal de la maladie) – physiques durs (coup de fouet, enchaînement, jeûne ,,,) Prise de conscience de l'importance du corps dans la maladie. => exclusion des causes mystiques. 2 savants majeurs : • Hippocrate -460 / -377 « Les hommes devraient savoir que du cerveau et de lui seulement proviennent nos plaisirs, nos joies, le rire ainsi que nos chagrins, nos peurs, nos larmes.. » Nosographie : • les maniaques • les mélancoliques

• les épileptiques • les phobiques → théorie des humeurs (sang, lymphe, bile) Galien (131/201) « l'anatomie humaine est identique à celle des animaux » Il reprend à son compte l'idée que le cerveau est le siège de la folie. Exécute beaucoup de dissections. Antiquité : période de rationalité et d'humanisme •

Le Moyen Age. Maladie relève des forces religieuses. Maladie = forces diaboliques → guérison = Forces saintes. « Les exorcismes seront destinés à chasser l'esprit mauvais qui a pris possession du corps et de l'esprit du malade... » – 1ers essais de psychochirurgie. Cautères et trépanations puis apparition de l'enfermement . → création des asiles. On admet l'incapacité civile et l'irresponsabilité des fous devant la justice. Saint Augustin (354/430) → faire de l'introspection et des confessions. Nosographie : • léthargie et frénésie (inflammation du cerveau) • confusion, aliénation, mélancolie • vertiges, épilepsie. La renaissance (XV-XVIe) domaine des anatomistes explose. → assuré en partie par des artistes. On se détache des tabous de la religion. André Vésale ( 1514 – 1564) découvre les ventricules et le liquide présent dans le cerveau. → découvre également les deux types de matières des cellules nerveuses. Johann Weyer (1515 – 1588) étudie les femmes accusées d'être des sorcières. → déclare que les médecins ne comprennent pas les maux mentaux affectant ces femmes et donc mettent ceci sur le compte des forces maléfiques mouhahahaha. Le XVIe , siècle de la connaissance scientifique. Apparition de lettres de cachets. Une lettre close par le cachet du roi → privilège de la noblesse. On va donc assister à une explosion du nombre d'enfermements par le biais de ces lettres.

François Rabelais (1494 – 1553) Diffuser un maximum la connaissance pour tous. Ambroise Paré (1510 – 1590) Révolution méthodologique dans le domaine de la chirurgie. Michel de Montaigne ( 1533-1592) S'intéresse aux sentiments humains. XVIIe, siècle de la raison. Louis XIV interdit les poursuites pour sorcellerie en 1670. 1656 : édit annonçant des lieux spécifiques pour les hommes et les femmes. On estime que les hommes fous sont plus dangereux que les femmes donc ils seront traités plus sévèrement que les femmes . René Descartes (1596 – 1650) Théorie de la dualité entre le corps et l'esprit. On sépare le corps de l'esprit. Thomas Sydenham (1624 – 1689) Premier à parler d'hystérie et s'intéresse aux pathologies féminines. S'intéresse également aux paralysies , convulsions etc.. Spinoza (1632 – 1677) Affirme que le corps et l'esprit sont associés et donc que la psychologie et la physiologie sont intimement liés....