Histoire de la folie - Notes de cours 1-14 PDF

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Summary

Unité d'enseignement d'ouverture. Permet d'avoir un premier aperçu sur la psychologie. ...

Description

Introduction La folie a toujours existé. Dans l'antiquité on savait déjà étudier la folie. On savait que ce n'était pas de l'ordre de la normalité. Phénomène pathologique qu'il faut essayer de soigner. Au cours des 25 siècles qui se sont écoulés comment a évolué la conception de la folie ? Dernière décennie on considère que la folie est presque quelque chose de normal, « branché ». On est passé de quelque chose d'effrayant à quelque chose de presque rigolo. On considérait les fous comme des personnes qu'il fallait cacher, violenter, chasser … On a toujours essayer de mettre la folie en retrait de la société. Avec des méthodes plus ou moins violentes. Que depuis le début du 20ème que la folie est plus proche de nous. Elle est parmi nous.

Maladie ou construction sociale ? De la peur à la banalisation. De l'asile au psy. Psychiatrie au cœur de l'action, a beaucoup évoluée.

Chronologie de la connaissance de la folie Vocabulaire varié parfois violent. Folie est un mot que l'on utilise plus (mot le plus ancien), maintenant on parle de pathologie. Pendant longtemps on a parlé de « maladie mentale »

19ème – 1802 « psychiatre », 1842 « psychiatrie » – nosographie : description et classification des maladies. Maladie mentale suffisamment acceptée après 40 ans pour que ce soit un objet d'étude accepté. Lorsque ces mots apparaissent (psychiatre ..) ils ne peuvent pas faire grand chose. Ils vont faire un travail d'observation, ils vont décrire, noter, consigner. Ils font toute une base théorique importante pour que ce domaine propose des moyens thérapeutiques. On administre des conseils, des règles d'hygiène de vie .. Aucun outil thérapeutique. 20ème – Apparition de méthodes thérapeutiques . électrothérapie . psychochirurgie . psychanalyse . psychopharmacologie : administre des medoc psychotropes Dans les années 70 → Mouvement d'idées qui émerge pour dire que la psychiatrie n'existe pas, ne devrait pas exister. Le fou est uniquement une production sociale. C'est la société qui crée les fous. « L'anti psychiatrie » . Chef de fil : Michel Foucault

Définir ce qui est normal et ce qui ne l'est pas. La folie est le contraire de la normalité. La normalité : Normal vient de normalis, norma qui désigne « la règle », ce qui est conforme à la règle. Courbe de population (celui qui est normal fait partie de la moyenne de la courbe) Freud : « est anormale et pathologique la conduite de celui qui ne peut aimer ou qui ne peut travailler. » Peu satisfaisante, très restrictive. Domaine du bien-être propre critiquable, d'abord l'harmonie avec lui même. Le bon entendement avec la société dans laquelle on se trouve peut être un critère supplémentaire. L'individu normal pourrait être celui dont les névroses n'affectent pas les capacités intellectuelles ni les possibilités d'épanouir sa personnalité, ceci en bon entendement avec son contexte social. → Admettre l'idée que tout individu à des névroses. Il faut être bien avec soi même pour être bien avec les autres. L'incidence de la maladie mentale → Capacités intellectuelles, capacités sociales sont affectées, l'individu n'est pas en paix avec lui-même. Les maladies de l'esprit et du comportement sont de tous les temps et de tous les lieux … Mais chaque époque et chaque contrée les a perçues et traités à sa manière.

La folie … Et ses causes invariables La def de la folie varie avec le temps et l'espace. Dans cette variation il y a-t-il des points communs ? – Les causes magiques : des forces spirituelles (dieu ou diable) – Les causes organiques : la maladie d'une partie du corps (pas toujours le cerveau) – Les causes psychologiques : les sentiments, les passions

L'antiquité … -500 à +500 Intérêt humaniste d'étudier la folie. Nombreux écrits et doc qui révèlent une passion pour ce sujet. A l'époque il y avait des écoles qui s'opposent à la def de la conception de la folie : – École dogmatique recommande l'étude de l'anatomie. Fidèle aux enseignements d’Hippocrate. Le problème serait le corps. – L'école empirique considère que seule l'expérience du médecin compte dans les chances de guérisons. – L'école méthodiste considère que l'état de santé dépend de l'état des particules qui le constituent et de leur facilité de circulation.

Nosographie : – – – –

Les frénétiques : les malades qui délirent et présence de fièvre. Les maniaques : Personnes délirantes mais eux n'ont pas de fièvres. Les mélancoliques : Personnes tristes, dépressives. Les hydrophobiques : L'idée selon laquelle ce qui est curatif c'est le contact avec l'eau. Thérapie par l'eau. Celui qui ne la supporte pas a un problème.

Thérapeutique : – Les évacuants : Les favoris. L'idée c'est d'administrer des produits qui vont permettre à l'individu d'évacuer des liquides. On utilise des saignées, des vomitifs, des purgatifs. Logique par rapport à la conception de l'époque. – Les irritants : Moins logique, on s'adresse à la pensée. On dissociait le corps et l'esprit. Traitements : – Psychologiques doux : Il faut apporter au malade un certain plaisir psycho, des pensées qui lui sont douces. Ex : amener les patients voir des pièces de théâtre comiques. – Physiques durs : Tortures. Enchaîner les gens, les battre, les affamer … – Inscrivent la folie dans le domaine organique alors qu'à l'époque on aurait pu penser que ça allait être de l'ordre du divin. Hippocrate (-460 -377) « Les hommes devraient savoir que du cerveau et de lui seulement proviennent nos plaisirs, nos joies, le rire ainsi que nos chagrins, nos peurs, nos larmes .. » → Remise en question par la suite. 1er à proposer que ça vient du cerveau. Propose une nouvelle nosographie : – – – –

Maniaques Mélancoliques Épileptiques Phobiques

Son explication à la folie → Théorie des humeurs : Sang, lymphe, bile Si ces trois liquides circulent bien alors cette fluidité génère de saines pensées. En revanche, si le cerveau est placé dans des conditions de chaud, de froid ou d'humidité alors cela génère la folie. Il a extrait le folie du domaine du divin. Galien (131 201) « L'anatomie humaine est identique à celle des animaux » Retravaille les travaux d'Hippocrate. Observateur. Dissection. Formule l'idée selon laquelle il y a une continuité entre les hommes et les animaux.

Bilan : Période pendant laquelle on est dans une conception à la fois rationnelle et humaniste de la folie. On extrait la folie du divin, on l'ancre dans la rationalité. Conception balayée par l'arrivée du Moyen-âge.

Moyen-âge (V-XV) On ne conserve rien de l'antiquité. On va à l'opposé. La folie est inscrite dans le domaine du divin. La folie relève de l’œuvre du diable, il adore se saisir des organismes faibles. Si la folie est l’œuvre du diable alors le salut, la guérison ne peut passer que par l’œuvre divine. L'origine de toutes les maladies, mais préfère les maladies mentales, donc se saisit des organes du système nerveux. La chasse aux sorcières → « les exorcismes seront destinés à chasser l'esprit mauvais qui a pris possession du corps et de l'esprit du malade... » Chasser par le feux l'esprit diabolique. Curieusement, c'était essentiellement les femmes qui étaient chassées. Méthodologie sexiste. 1er essais de psychochirurgie. Cautères : Faire une incision en croix sur le crâne rasé d'un épileptique Trépanations : Faire un forage dans le crâne Méthodes violentes : Les fous sont enfermés, maltraités, il faut les extraire du regard public car il est dangereux et violent. A cette époque on parle d'asiles. Irresponsabilité civile du fou (le fou qui commet un délit n'a pas de responsabilité civile) Saint Augustin (354 430) « Les confessions de Saint-Augustin. » Il va dire que l'on peut penser qu'il peut il y avoir une thérapie par la parole. Précurseur de la psychothérapie. Il faut verbaliser les émotions … Il expérimente cette méthode sur lui-même. Il va chercher dans les souvenirs de l'enfance (frappés d'une amnésie infantile). Avicenne (980 1037) Nosographie : – Léthargie et frénésie : affections entraînées par une inflammation d'une partie du cerveau. – Confusion, aliénation, mélancolie : Perturbation des facultés mentales. – Vertiges, épilepsie : Catégorie des pathologie où il y a des problèmes moteurs. Renaissance 15ème-16ème On change de conception de la folie, plus de superstitions. Approche beaucoup plus rationnelle, scientifique. Période où il y aura beaucoup de découvertes scientifiques, riche dans le domaine de l'esprit. On inscrit le travail de l'esprit dans la rationalité. Les artistes auront une importance pour explorer, décrire le corps humain. Participe à l'extirpation de la folie au domaine du religieux. La nudité qui était proscrite au MA → artistes s'emparent de la nudité, favorisant ainsi la connaissance du corps humain. Favorisant l'idée que le corps et l'esprit sont étroitement liés. Léonard De Vinci (1452-1519) anatomiste également. André Vésale (1514-1564) anatomiste → intérêt pour le système nerveux. Ose affirmer que le

système nerveux humain n'est pas fondamentalement différent de celui des animaux. Affirmer cette continuité était osé. – Démontre que dans le cerveau il y a des cavités qui sont remplies de liquide et n'ont pas de cellules (ventricules). – On peut dissocier 2 parties dans le système nerveux (systèmes nerveux central et montre que le corps est parcouru d'un réseau de nerfs abondant Johann Weyer (1515-1588) médecin. Revenir sur ce qu'il s'est passé dans les siècles précédents, dont les femmes qui se sont fait brûlées. Épluches des milliers de compte rendu … Réétudie tous ces cas et affirme → ces femmes n'étaient pas folles, ces femmes avaient un certains nombres de troubles qui n'étaient pas compris par les médecins, la médecine n'avait pas encore la capacité de rendre intelligibles les états observés. Et donc elles ont été accusé des pires maux alors que maintenant il saurait souhaitable que la médecine puisse expliquer et soigner ces troubles. Il va sauver un grand nombre de femmes du bûché, car il va s'appliquer à mettre en œuvre presque pour la 1ère fois la démarche du psychiatre (n'existe pas encore), en considérant que chaque cas est unique et individuel. Avec ces observations il va établir une liste de symptômes. Travail important, s'empare de la cause des femmes (au MA et sur leur avenir).

Le 16ème siècle, siècle de la connaissance scientifique Siècle au cours du quel de grands savants émergent. Finissent d'extirpé la connaissance de la folie du divin, du maléfique, pour la ramener dans le domaine du rationnel, du scientifique et médical. François Rabelais (1494-1553) médecin anatomiste. Humaniste. Va s'intéresser aux écrits médicaux de ses prédécesseurs. Rendre ce travail accessible à tout le monde. Ambroise Paré (1510-1590) chirurgien. Propose de nombreuses nouveautés en terme d'instruments chirurgicaux. Michel de Montaigne (1533-1592) écrivain psychologue. S'intéresse aux sentiments humains, à l'amitié, à l'introspection. Apparition des lettres de Cachet → lettres closes par le cachet du roi. Elles sont des privilèges accordés à la noblesse. Peut demander tout et n'importe quoi même les choses les moins avouables. Moyen le plus sûr d'obtenir des internements totalement injustifiés et arbitraires. Plutôt les femmes qui se faisaient interner. L'extraction de la pierre folie, J.Bosch Pierre folie → idée qui vient du fait que les patients atteints de troubles, se plaignent d'avoir l'impression d'avoir dans leur tête soit des petits animaux qui se déplacent, soit des pierres. On va aller voir ce que l'on trouve, on croyait plus à l'hypothèse de la pierre. Méthode pseudo psychochirugicale …

Le 17ème, siècle de la raison On continu a ancrer la folie dans le domaine de la rationalité. Beaucoup de crédit à l'observation, l'expérimentation, à tout ce qui alimente la connaissance scientifique. Finis avec l'idée que la folie est de l'ordre du démon, et finis d'assimiler folie et sorcellerie.

Siècle de règne de Louis 14 1670 → interdit les poursuites pour sorcellerie. En réalité, en 1656 un édit est établit disant qu'on doit dédier des lieux d'enfermement spécifiques pour les fous. A cette époque on parle « d'hôpital général ». 2 majeurs (La Salpêtrière : pour les femmes et enfants, Bicêtre : hommes). Lieux où règne une loi extrêmement rude et violente, car l'idée est de placer ces populations à part, de les battre, les enchaîner de façon de les rendre inoffensifs. Préjugé concernant les hommes → Ces hommes seraient particulièrement violents donc on leur applique des méthodes dures. René Descartes (1596-1650) philosophe, mathématicien, physicien. On en paye encore les conséquences. Propose la théorie dualiste → idée selon laquelle il y a une séparation totale entre le corps et l'esprit. 2 entités totalement différentes. Il y a une 3ème entité supérieure aux premières, qui serait une sorte d'esprit supérieur non incarné. Cet Esprit contrôle les deux autres entités. Elle perçoit les sensations, commande nos comportements, influe sur les ordres donnés par le système nerveux. Thomas Sydenham (1624-1689) médecin. Pratique l'observation, intéressé par les patientes ayant des troubles mentaux. Observe une population féminine. 1Er à sous-entendre , à parler d'hystérie. Dans une démarche qui consiste à dire qu'il s'agit d'une maladie chronique. Baruch Spinoza (1632-1677) s'applique à réfuter la théorie dualiste. Pour lui, la psycho et la physio ne font qu'un. On ne peut pas séparer les deux. Va entrevoir l'existence des grands mécanismes psychiques comme l'empathie et le refoulement (Freud). Son idée majeure → « la santé mentale est une forme de liberté vers laquelle tout être doit tendre. »

Le 18ème siècle, l'âge des lumières On va dire que la folie est associée à un corps donc il y a des déterminants organiques, il y a probablement intervention d'un système nerveux. Le corps va être beaucoup étudié et conçu comme une machine. Dans cette machine il y a tout un système de tuyaux et ce sont les éléments du système nerveux. Vision mécaniste. Les nerfs sont des tuyaux dans lesquels se propagent des fluides, si la circulation est entravée alors entraînera le trouble mental. Il suffit de rétablir la bonne circulation des fluides. Je vais agiter le corps du malade comme un récipient, ça va agiter le liquide et rétablir la bonne circulation. (chaise pivotante, balançoire …) La révolution 5 mai 1789 : promesses, espoir d'un progrès solidarité, promesse de philanthropie, les fous vont être aimés et donc guérir. 1790 → abolition des lettres de cachet. Réclame plus de lieux d'accueil. Commence à faire l'état des lieux dans les infrastructures actuelles. Conditions horribles qui rendent les gens encore plus malades. Suite à cet intérêt, la salpêtrière sera rénové et réorganisé, établisse 4 parties distinctes : – – – –

Aux folles furieuses indécentes et sans espoir de guérison. Aux folles galeuses et épileptiques. Aux incurables et imbéciles. Aux aliénés en traitement.

Dans ces lieux la mortalité est très élevée, supérieure à 50%.

Causes : – Tuberculose – Cachexie : terme propre à l'asile qui désigne un refus de s'alimenter qui mène rapidement à la mort. Après 60 ans 62% des femmes et 43% des hommes meurent de cachexie. Durée extrêmement longue des internement, plusieurs décennies. 20% des internements se déroulent jusqu'à 5 ans, 12% jusqu'à 15 ans. Les femmes sont internées très longuement. Plus on reste longtemps à l'asile plus la probabilité de mourir est élevée. Tableau celene : Registre d'internements. Proportion de malades qui sortent guérie 62% quand la durée est inférieur à 1 an, 30% supérieur à 1 an. La mortalité moins de 1 an est de 1/3, au-delà supérieur à 50%. William Cullen (1710-1790) médecin. Propose une classification assez détaillée avec l’introduction de termes que l'on a conservé : – névrose : maladie pas accompagnée de fièvre ni de lésions – troubles anxieux – dépression Philippe Pinel (1745-1826). 1801 propose son traité de la folie. Nommé médecin des aliénés. Légende → Pinel le 1er thérapeute qui a ôté leurs chaînes aux patients. Il souhaitait le faire mais ne la pas fait. Il a proposé le traitement moral, au sens lié à la psycho : les patients sont en détresse il ne faut pas les malmener, il ne faut pas les battre, il faut au contraire leur apporter un traitement moral qui permettra de les réconforter, de les soigner. Il s'est opposé aux traitement cruels. On observe une amélioration du taux de survie dans les établissements où les traitements ont été supprimé grâce à lui, augmentation du taux de libération. Ces bénéfices sont basés sur ça théorie qui était erronée : ne croit pas que c'est dans le cerveau où est l'origine des troubles mentaux. L'origine du trouble ce sont les affections, les vicaires du bas ventre. Puisque l'origine ce trouve ici alors soignons les passions et ça soignera la folie. Propose les thérapie basées sur l'écoute, le langage, la parole du malade qui va confier ses tourments. (Psychothérapie actuelle). Expression libre du patient. Les troubles mentaux peuvent être curables. Précurseur de la psychothérapie. Siècle ancré dans la rationalité → Contre exemple : – Franz Joseph Gall (1758-1828) : la phrénologie. Il y a à la surface du crâne des sortes de bosses. Elles existent parce que ce sont des endroits où le cerveau à plus pousser qu'ailleurs. Si ça a plus poussé qu'ailleurs c'est parce que la fonction localisée à cet endroit est particulièrement développé. Dissection de crâne «d'individus extrêmes» (les écrivains, les poètes, les criminels et les aliénés). Ex : zone au-dessus de l'oreille il s'agit de la zone de la propension à la destruction. Courant de pensée qui a été très populaire, très suivi. – Franz Mesmer (1734-1815) Le magnétisme animal. Médecin autrichien. Arrive à Paris avec une théorie : Tout les êtres baignent dans un fluide vital impalpable, ce fluide est un intermédiaire entre chaque être vivant et le cosmos. Ce fluide permet à chacun d'être un

individu sain à partir du moment où se fluide circule bien entre nous et le cosmos. Mauvaise circulation entraîne la folie. Il a la capacité à rétablir la bonne circulation. 1875 toute la noblesse française s'est précipité dans son cabinet. Cuve métallique où s'installent les gens et saisissent les baguettes métalliques, choc magnétique avec une baguette de fer qui va permettre de rétablir la bonne circulation des fluides. Le seul à pouvoir faire ça. Il fera fortune, Louis 16 va nommer une commission d'experts et va décrédibiliser Mesmer. 19ème, naissance de la psychiatrie Discipline qui émerge comme un domaine de la médecine qui s'occupe d'une catégorie de malades. On admet que la personne souffrant de troubles mentaux, est d'abord un malade et il relève de secteur particulier de la médecine. Les considèrent comme des gens en souffrance ayant besoin d'une aide médicale. Il faut une prise en charge individuelle. La folie serait une expérience propre. Véritable révolution dans la considération que l'on a du malade mental. Les personnages de la littérature sont pris d'une sort d'ironie, de défiance vis à vis de la psychiatrie. Dans la littérature on observe que le psychiatre à mauvaise réputation. C'est un beau parleur. On s'en moque. On le craint car on sait bien qu'il a un grand pouvoir. Théophile Gautier, Onuphrius Tableau statistique de la folie, 1832 Novelle lubie → phobie de l’onanisme (masturbation) , considéré comme l'origine de la folie. Nouveaux dispositifs de contention ayant pour bu d'entraver les mains ou les jambes … Propose des méthodes telles qu'une éducation par le sport, incitation à l’hydrothérapie... 1804 → électrochocs . Problème organique. Gottlieb Burckardt, la psychochirurgie. Va beaucoup trop intervenir sur le cerveau. Il n'est pas neurochirurgien. Il se sent libre d'aller exciser dans le cerveau des malades. Il fait ça à tord et à travers. 1890 → commence à faire ses interventions. Se rend à un congrès de scientifiques à Berlin pour faire un compte rendu de ses réflexions et déclare « Si l'intelligence n'est pas revenue elle n'est pas notablement diminuée. » déclaration qui suscite de nombreuses protestations dans le corps médical. Quelles seront les limites de cette frénésie chirurgicale ? Même raisonnement pour l'onanisme (ablation des organes génitaux). En France on va con...