Histoire de la médecine, cours entier PDF

Title Histoire de la médecine, cours entier
Course Histoire de la médecine
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Cours intégral d'histoire de la médecine qui sont les mêmes en première année de médecine également. ...


Description

Histoire de la médecine PACES 2012‐2013 Pr. Thierry Urban D’après Pr. Frédéric Dubas et Pr. Jean‐Paul Saint‐André Pourquoi des cours d’Histoire de la Médecine ?

Introduction • La connaissance du passé, sur laquelle se construit notre présent, permet dans une certaine mesure de comprendre l’histoire d’aujourd’hui et de réfléchir à ce qu’elle pourrait être demain. • L’Histoire de la médecine est indissociable de l’Histoire en général et répond à cette même évidence : comprendre le présent → – À titre d’exemple, la peur immémoriale des épidémies (la peste, le choléra….) a connu une recrudescence contemporaine avec l’émergence du SIDA dans les années 1980 ou plus récemment avec les épidémies de grippe aviaire ou autre. – L’éthique des soins, l’éthique médicale est un héritage de la déontologie de l’époque hippocratique

• Quelle période de l’histoire de la médecine ? • « Soulager la souffrance en délivrant des soins aux individus malades est une activité aussi ancienne que l’humanité » • Limites de notre enseignement ? – Histoire des concepts – La médecine occidentale depuis Hippocrate • L’histoire de la médecine va s’y caractérisée par un trait essentiel : – L’émancipation progressive et partielle vis‐à‐vis des conceptions religieuses et magico‐animistes des maladies et des thérapeutiques Plan • L’antiquité grecque : l’hippocratisme • Le moyen‐âge et la renaissance. L’anatomie moderne • L’âge classique : XVIIème et XVIIIème siècles • L’anatomo‐clinique • Les épidémies • Le XIXème siècle • Le XXème siècle Avant Hippocrate • La maladie est considérée comme – objet matériel inanimé ou vivant – être immatériel • faisant intrusion dans l’organisme d’un individu • La cause de la maladie – volonté d’un être supranaturel, d’une divinité qui punissait – une faute personnelle commise par l’individu – une faute collective à assumer par une communauté entière. • Conceptions magico‐animistes et religieuses : la maladie comme un objet matériel inanimé ou un être vivant ou un « être immatériel », faisant intrusion dans l'organisme d'un individu.

• Conception ontologique de la maladie : – concevoir la maladie comme un état ou une entité Avant Hippocrate • La guérison dans une conception magico‐animiste et religieuse : – Intermédiaires ou médiateurs entre l’être surnaturel et les êtres humains : sorciers, prêtres, magiciens, chamans… – Pouvoirs occultes – Identifier la source du mal (nommer la divinité responsable) – Expliquer la raison de la colère divine – Prescrire des pratiques magiques : incantations, gestes rituels, port d’amulettes et de tatouages. Prescriptions transmises oralement de père en fils : incantations, rites, tatouages, amulettes...

• Des pratiques médicales originales existent en Chine et en Inde dès le second millénaire : Dans la médecine Chinoise, ils connaissaient les vertus médicinales de plantes : opium, chanvre indien, réduire les fractures, luxations.

Hippocratisme : l’histoire d’une émancipation (incomplète) • Avant l’époque d’Hippocrate (5ème siècle av‐JC) : pensée magique et religieuse. • Avec l’époque d’Hippocrate : naissance du rationalisme et de l’humanisme (Pas synonyme de scientifique, mais présence d'un raisonnement et plus de soumission à la pensée magique et religieuse. Interprétant la pensée occidentale jusqu'à la Renaissance avec son fondement: théorie des humeurs, et sa conséquence thérapeutique : la saignée. Cela a été un dogme de cette médecine occidentale. Concept tellement fort, qu'on peut considérer que ça représentait un obstacle épistémologique mais qu'il a fallu franchir, pour permettre une avancée : révolution conceptuelle. Néanmoins, les guérisseurs ont toujours une place dans le soin au sens large).

• Pendant le moyen‐âge (4ème – 14ème) : pensée religieuse • Renaissance (15ème et 16ème), Âge classique (17ème et 18ème) et Âge moderne (19ème et 20ème) : pensée scientifique. – Mais les guérisseurs, magiciens, etc. ont toujours une place.

Les différents types de pensée se chevauchent, jusque dans notre époque (« la science fait des miracles »)

Hippocrate • Figure mythique, légendaire, 5ème siècle avant JC (il a vécu au siècle de Périclès : âge d'or grecque). – Une œuvre qui imprègne la médecine occidentale pendant 2 millénaires – La modernité d’Hippocrate : • Serment d’Hippocrate • Hippocratisme digital, facies hippocratique • Famille des Asclépiades (« descendante » d’Asclépios, dieu de la médecine). • Transmission familiale des savoirs mais une ouverture à des disciples : – Sous conditions : « serment », symbole de l’entrée dans la famille : préserver intérêts et privilèges de la famille – Esprit de corps : le corporatisme Maintenant, le jeune médecin prête serment : intégration dans un corps → marque du corps médical : conservatisme et corporatisme.

Le corpus hippocratique • Une œuvre hétérogène – Plusieurs auteurs – Rédaction pendant environ 150 ans – Nombreux sujets – De profondes modifications (traductions) – Littré (19ème siècle) - Une grande partie des écrits sont perdus

• Les principaux traités (60) – Traités chirurgicaux : trépanation (réduction de fractures, donc bonne connaissance du squelette) – Les épidémies (car les médecins se déplaçaient beaucoup en fonction des lieux et des saisons) – Airs, eaux, lieux : écologie (médecins qui viennent s'établir dans une cité qu'ils ne connaissent pas : important de connaître le climat, les vents, nature des eaux, composition du sol → Souci de l'environnement)

– Pronostic (différencie du charlatan) : important, signes favorables ou défavorables pour prévoir l'évolution de maladie aiguë → ex : facies hippocratique = yeux enclavés, teint terreux des maladies graves, proche de l'agonie. - La différence entre charlatan et médecin : établir un pronostic = demande forte des malades et de leur famille. Une des principales différences était la capacité du médecin par ses connaissances à établir un pronostic, demande toujours présente, plus important que le nom de la maladie – Régime dans les maladies aiguës (pas de changement brutal dans la vie du patient : régime de vie, alimentaire, habitudes...) – Aphorismes : « primum non nocere » (ne pas nuire, ça fait partie de la déontologie médicale)

– La nature de l’homme

Hippocrate vit au 5ème siècle avant JC • L’histoire de la médecine est dépendante des grands courants de pensée de l’époque. • Le siècle de Périclès (5ème siècle avant JC) fut une époque de grande fermentation intellectuelle où l'homme devient une préoccupation centrale. • Rationalisme et Humanisme vont nourrir la médecine hippocratique

Hippocrate Le rationalisme marque : •La rupture avec le magique et le religieux •Hippocrate réfute toute intervention divine dans la maladie donc dans la thérapeutique • Mages, expiateurs et charlatans : vivement combattus •A propos de la maladie sacrée (épilepsie) : – « sur la maladie dite sacrée, voilà ce qu’il en est. Elle ne me parait nullement plus divine que les autres maladies, ni plus sacrée, mais, de même que toutes les autres maladies ont une origine naturelle à partir de laquelle elles naissent, cette maladie a une origine naturelle et une cause déclenchante » Hippocrate • Autre exemple : • A propos de la pestilence qui dépeuple les cités. – Dans Œdipe‐Roi de Sophocle, la souillure du sang par le « miasme » : due à la faute d’Œdipe. – Pour Hippocrate • le miasme provient d’une infection des vents à partir d’émanations de la terre, marais ou cadavres. • causalité naturelle des pestilences • conseils avisés à la population : déserter les endroits infestés, – Causalité « naturelle » mais préscientifique : les causes sont variables selon les médecins et ne sont pas scientifiquement parlant démontrées • Acte fondateur de l'hippocratisme : arracher la maladie de ses racines religieuses. Hippocrate et son époque • Pas d’émancipation complète du divin • « Rationalisation du divin » – Les maladies ont des causes naturelles – La connaissance des causes est indispensable à l’établissement d’un traitement correct – Eléments naturels qui déclenchent les maladies sont considérés comme divins. – Sorte de compromis afin de ne pas entrer en conflit ouvert avec la médecine miraculeuse des sanctuaires d’Asclépios et avec la religion – S’adresser plutôt à la médecine religieuse des sanctuaires qu’aux charlatans • Les hippocratiques nient le hasard et l’inexplicable. « Si on connaissait la cause des maladies, on serait en mesure d'administrer au corps ce qu'il a besoin par les contraires » = Allopathie : notion de contraire importante. Notre médecine reste toujours dans le concept de connaître la cause de la maladie pour la guérir. Infection : antibiotique permet d'attendre, pour faire survivre le patient.

– Préfiguration du déterminisme scientifique de la médecine contemporaine Hippocrate et son époque L’humanisme, un corrélat du rationalisme Médecine Hippocratique : •Rejet de toute discrimination raciale ou sociale La médecine est au service de tous : des pauvres comme des riches, le médecin hippocratique gagne bien sa vie mais il doit ajuster ses honoraires en fonction des ressources du patient.

•Respect du malade : fondement de l’éthique et de la déontologie – « avoir dans les maladies deux choses en vue : être utile et ne pas nuire » (dans « Epidémies I ») – Condamnation ferme de l’euthanasie •Prévenance, tolérance, empathie – Douceur dans le traitement – Relation de confiance avec le malade : « le malade doit s’opposer à la maladie avec le médecin » : forme d’alliance thérapeutique : devoirs et droits

Les concepts de la médecine hippocratique • 1) La théorie des humeurs – Traité de l’art : « Ce qui échappe aux yeux sera vaincu par le regard de l’intelligence » – Le médecin doit imaginer ce qui se passe dans le corps – Pas de dissection du corps humain : physiologie humaine inconnue Ils ne distinguent pas les nerfs des tendons, les artères des veines

• une connaissance de l’anatomie confuse (à partir de la dissection rituelle des animaux) – Bonne connaissance du squelette : réduction des fractures et luxations – Physiologie inconnue Les concepts de la médecine hippocratique • Le corps est une chose poreuse, percée de trous et de canaux, dans lesquels circulent des liquides et de l’air • Ces liquides peuvent s’écouler à l’extérieur : sueurs, urines, sperme, salive, règles. • Les hippocratiques imaginaient des flux de liquides à l'intérieur du corps, les organes attirant les humeurs, les collectant ou les absorbant. • Les 4 humeurs • Le sang (cœur) • Le flegme (tête) • L’eau (rate) • La bile (vésicule) • Les humeurs sont en équilibre harmonieux, en bonnes proportions • Elles se modifient, se redistribuent, peuvent se solidifier Les concepts de La médecine hippocratique • 2) L’homme est un élément dans la nature – L’homme n’est plus situé par rapport aux dieux mais par rapport à l’univers qui l’entoure – La proportion des humeurs varie en fonction des saisons, des lieux, de l’air, de l’eau … – Influence des lieux et du climat sur le physique et le moral des hommes (Platon) – Les hippocratiques précurseurs de la climatologie et de l’écologie ? Les concepts de la médecine hippocratique 3) La santé et la maladie – La santé est définie par l’absence de souffrance et un mélange équilibré des humeurs – La santé est la valeur suprême – Référence à la santé vécue individuellement, c’est ce qui permet de jouir de la vie sans entrave, sans être « empêché » (n’exclut pas l’existence d’une maladie sous‐jacente) – La maladie est un déséquilibre des humeurs : une humeur en trop grande ou trop petite quantité ou une humeur qui s’isole des autres •Définition de la santé selon l’OMS : « Etat de complet bien-être physique, mental et social; ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » Les concepts de la médecine hippocratique La maladie : •La maladie est conçue comme un désordre, lié aux déplacements des flux humoraux •Les hippocratiques sont hésitants sur la relation entre le normal et le pathologique : – Rupture ? – Excès / insuffisance ? •Le danger vient souvent d’un changement, aussi petit soit‐il. •La maladie peut se compliquer ou se résoudre par une crise •L’évolution de la maladie se fait selon une périodicité, dans laquelle les hippocratiques voient un certain ordre, une loi.

Les concepts de la médecine hippocratique traitements • La guérison : absolue ou relative

Un savoir-faire d’abord en chirurgie Trépanation : hématomes intra-cérébraux Les concepts de la médecine hippocratique 4) La thérapeutique : opposition à la maladie – Allopathique : thérapeutique des contraires : anti... – Ex : soigner la réplétion par l’évacuation Opposition à homéopathie (petite dose de même nature)

– Métaphores guerrières : arsenal, lutte, combat… – Traiter au bon moment, avec les moyens adaptés, en tenant compte de la nature particulière de chacun – Réduire une fracture : se référer à la position du membre « conforme à la nature » → Médecine expectante (attendre)

Les concepts de la médecine hippocratique 5) La nosologie hippocratique • La plupart des maladies sont connues • Les maladies n’existent que parce qu’on les nomme • Effort de classification : – Selon la topographie, le siège de la tête aux pieds – Selon la cause : • les causes externes (blessures, saison, lieux) • les causes internes (les humeurs) La médecine hippocratique : La question des causes • Les maladies individuelles et les maladies collectives (épidémiques, pestilentielles) – Les maladies qui concernent une région (saison) – Les maladies qui touchent une cité (vent, sol, eau,..) • Pas d’idée de contagiosité mais : • Miasmes dans l’air : mouvements influencés par les saisons, les vents, le climat… • « Quand ce sont des maladies de toutes espèces qui se produisent au même moment, il est évident que la cause en est, dans chaque cas, le régime de chacun. Et quand il s’agit d’une épidémie, il est évident que la cause n’est pas dans le régime. C’est ce que nous respirons qui en est la cause. Et il est évident que c’est parce qu’y est contenue quelque sécrétion morbifique que cela provoque la souffrance » La pratique hippocratique • Une médecine – Pas de diplôme : la compétence et l’éloquence • L’observation clinique, fait appel à tous les sens et à l’intelligence – Le faciès hippocratique – L’hippocratisme digital (développement anormal de l'extrémité des doigts et courbures des ongles : pathologie grave des voies respiratoires)

– Des signes interprétés en fonction du moment où ils surviennent et de l’aspect habituel du malade (tous les sens sont utilisés : l'ouïe, l'olfaction, la vision, le toucher..., urine goutée, sucrée = diabète)

• Le pronostic : ce qui distingue les médecins des charlatans • Faut‐il traiter les malades incurables ? Limite des soins ? La pratique hippocratique, la thérapeutique • Le médecin dans son officine a : – aides et disciples – une pharmacie – le médecin doit donner de lui‐même une image équilibrée • Triade hiérarchisée : remèdes (évacuants), saignées et cautérisations : – « Ce que les remèdes ne guérissent pas, le fer le guérit. Ce que le fer ne guérit pas, le feu le guérit. Ce que le feu ne guérit pas doit être considéré comme incurable » (Certaines violences dans les pratiques) • Les régimes : au sens large d’une hygiène de vie. En toute chose il ne faut pas d’excès et tenir compte de la constitution, des préférences de chacun – « Le coït est utile dans les maladies provenant du phlegme »

La postérité de l’hippocratisme • Galien, principal relai • 2ème siècle après JC (Marc‐Aurèle). Pergame, puis Rome • Paradoxes : – Précurseur de la médecine scientifique – Mais avec une visée finaliste (« la nature ne fait rien en vain ») : – Etude de la nature pour découvrir les voies supérieures et parfaites du « Créateur » → Soutien de l’Eglise La postérité de l’hippocratisme Galien • Galien anatomiste et physiologiste – Affirme la nécessité de la connaissance de l’anatomie et de la physiologie – Procède à des expérimentations animales – Ne dissèque que des animaux → pas vraiment identiques aux hommes. – Description des uretères – Décrit aussi des structures anatomiques erronées : le réseau « admirable » de la base du cerveau qui transforme le pneuma vital et en pneuma psychique. L’hippocrato‐galénisme • L’œuvre de Galien : – Commentaire du corpus hippocratique – Large place à la phytothérapie : thériaque (60 plantes qui guérissent soi-disant tout) – Le concept de lésion focale : « aucune fonction n’est altérée sans que la partie qui lui donne naissance, qui en est le siège, ou qui lui fournit la matière, soit elle‐même affectée ” – Etape supplémentaire : notion d’une partie du corps malade qui dysfonctionne – Prémisses de l’anatomo‐clinique Postérité par les traductions (imparfaites) Arabes et latines des commentaires s d’Hippocrate par Galien → Averroès : 12ème siècle •1126 (Cordoue) ‐ 1198 (Marrakech) •Philosophe, théologien islamiste, juriste, mathématicien et médecin •Philosophie : commentaire d’Aristote •Médecine : commentaire de Galien, d’Avicenne… – Théoricien plus que praticien Littré au 19ème

La mé d éciné au Moyén-Â gé & a la Rénaissancé Le Moyen-Âge (4ème à 14ème siècle) • Dix siècles d’obscurantisme (au moins pour la médecine) dans le monde occidental – A rapprocher de la richesse de la vie culturelle et scientifique du monde arabe • Domination de la religion, seule source d’espérance • La maladie comme punition divine et espoir de rédemption • Des pratiques soignantes d’ordre magique ou religieux : prières, pèlerinages, exorcismes… Le Moyen-Âge (4ème à 14ème siècle) • L’église aide à la rédemption • Organisation des soins dans les édifices religieux • Edification des premiers lieux de soin (Hôtels-Dieu) • Rôle majeur des ordres religieux dans les institutions de santé jusqu'au milieu du XXe siècle Les premières Universités • 12ème et 13ème siècle • Padoue, Bologne, Montpellier • Inspiration arabe • Commentaire des textes antiques, dans leur traduction latine à partir de l’arabe • Pas de dissection (offense à la perfection de la création divine) qu'est l'Homme G. Rondelet, Docteur ; Régent de la fac de médecine de Montpellier ; Professeur de F. Rabelais La Renaissance (15ème et 16ème siècle) • La fin du moyen-âge • Des conditions de vie dramatiques : épidémies (peste), guerres… • Une évolution des mentalités collectives – L’homme explore le monde, commerce : Début du libéralisme économique – Découverte des lois de la nature : naviguer – Recherche d’un épanouissement sur terre au lieu de la quête de l’au-delà – Au pourquoi médiéval succède le comment « moderne » • Recours aux mathématiques, à l’observation • Remise en cause des textes antiques et de la vérité révélée des religions Les conditions de la Renaissance • Invention de l’imprimerie (1450) – Diffusion des idées – Permet de contourner le monopole du clergé sur la diffusion de la culture (copistes) • Réforme de Luther début 16ème – Christianisme vue comme « austère » fondé sur la seule autorité de la bible, interprétable par chacun;

- favorisée par l'imprimerie ;

- met en cause le rôle et l'autorité du clergé

L’esprit de la Renaissance La naissance de l’esprit scientifique dans le monde occidental • La révolution Copernicienne (16ème siècle ; 1543) : → Remise en cause du système de Ptolémée (2ème après JC) par une démarche scientifique – La terre tourne autour du soleil – Diffusion favorisée par l’imprimerie – Opposition de l’Eglise moderne • Galilée, fonde la physique (mais il est contraint d'abjurer (procès en 1633) sinon il aurait été brule ; Il fonde la biomécanique, il applique les principes de la mécanique aux fonctions du corps humain, la marche est le résultat de force physique → conception de l'homme machine)

La naissance de l’anatomie • Les dissections de cadavres (15ème siècle) : autorisation du pape • L’anatomie et les artistes : Leonard de Vinci (1500) – Dissections – Dessins utilisant la perspective – Œuvres non imprimées car à la limite du légal

Vésale et ses disciples • Premier ouvrage de planches anatomiques, (illustré par le Titien) – De humanis corporis fabrica, 1543 • Description du cœur avec l’absence de communica...


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