Histoire des faits économiques - L1 - Cours entier PDF

Title Histoire des faits économiques - L1 - Cours entier
Course Licence Economie-Gestion - Première année
Institution Université Paris-Saclay
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Histoire des faits économiques L1 Economie-Gestion...


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L1 Economie et Gestion

Histoire Economique 1

Enseignant responsable : M. Jean LUCIANI

REVOLUTIONS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELLES REVOLUTIONS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELLES : Synthèse 1/3 L’objectif de la leçon est de montrer que la révolution industrielle, généralement analysée à partir des innovations techniques, est aussi tributaire de changements institutionnels et organisationnels. L’organisation de la production dans l’agriculture évolue de la culture extensive de parcelles ouvertes et imbriquées à la culture et l’élevage plus intensifs sur des parcelles fermées. De même, l’organisation de la production industrielle connaît des changements majeurs qui se produisent dans les fabriques où l’on applique le "système d’usine" pour organiser le travail. Nous verrons que ces changements organisationnels sont aussi importants que les innovations techniques pour expliquer l’apparition et le succès de la révolution industrielle. Cette explication s’appuie principalement sur le concept de « division du travail » dont l’impact sur le développement économique a d’abord été analysé par Adam Smith qui met en évidence deux dimensions : la division verticale du travail et la division horizontale du travail. Les idées de Smith ont été modélisées par l’histoire économique récente pour comparer la production artisanale et la production en usine.

REVOLUTIONS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELLES 2/3 1. L’importance des changements institutionnels et organisationnels dans l’histoire économique La relation entre l’innovation technique et l’innovation organisationnelle dans la révolution industrielle est une question qui a été longuement débattue dans diverses disciplines comme l’histoire économique, l’histoire des techniques et l’histoire des institutions. Le problème est de savoir laquelle, de l’innovation technique et de l’innovation organisationnelle, a précédé l’autre dans l’avènement de l’industrie. L’histoire de la révolution industrielle a souvent été racontée à partir des inventions et des innovations techniques qui se sont produites dans certains secteurs comme la filature et le tissage, les mines de charbon et les aciéries, la production de l’énergie et les transports. De même, on a souvent attribué la révolution agricole aux nouvelles semences, aux nouvelles techniques de drainage, d’irrigation ou de fertilisation des sols, aux innovations dans l’outillage agricole et à la sélection des espèces animales pour l’élevage. Ce genre d’explication repose sur l’hypothèse qu’il existe un fort "déterminisme technologique" dans l’histoire économique. Cependant, on peut observer ces deux révolutions majeures dans l’histoire de l’humanité, non du point de vue de l’histoire des techniques, mais du point de vue de l’histoire des institutions et des organisations. On constate alors que la révolution agricole qui s’est produite en Angleterre entre le 15ème et le 17ème siècle émerge du "mouvement des enclosures", et que la révolution industrielle, qui débute en Angleterre au milieu du 18ème siècle et se poursuit en Europe continentale au 19ème siècle, s’appuie principalement sur le "système d’usine".

1.1. Le mouvement des enclosures Le mouvement des enclosures [cf. la révolution agricole] est le passage des formes de propriété ou d’utilisation collectives de la terre à l’appropriation et à l’exploitation privative des parcelles. C’est cette modification institutionnelle et organisationnelle qui permet de remplacer progressivement la culture et l’élevage extensifs par la culture et l’élevage intensifs. Le remembrement des parcelles dispersées et la mise en culture des terres communales de l’openfield [cf. leçon sur la révolution agricole] favorisent en particulier la mise en œuvre des améliorations techniques telles que la suppression de la jachère [cf. leçon sur la révolution agricole] et la rotation continue des cultures [cf. leçon sur la révolution agricole] qui se mettent en place au moment de la révolution agricole. Le mouvement des enclosures est en général évoqué aussi par les historiens comme une des causes principales de la révolution industrielle. En effet, l’exode rural est imposé aux petits fermiers qui sont dépouillés de leur droit collectif à faire paître une vache ou quelques moutons sur le pré communal ou à exploiter les ressources des terrains communaux. Cet exode rural envoie vers les centres urbains une main-d’œuvre à bon marché qui nourrira les manufactures [Cf. leçon sur la révolution industrielle en Angleterre].

1.2. Le système d’usine Le système d’usine est une innovation dans l’organisation du travail industriel. Des ouvriers sont organisés dans un collectif de travail et regroupés dans un même lieu, un bâtiment appelé d’abord la "fabrique" puis l’usine. La fabrique succède historiquement au système du "putting-out" dans lequel un marchand-entrepreneur fournissait à des travailleurs à domicile la matière première que ceux-ci transformaient à l’aide d’outils ou de machines qui, en général, leur appartenaient. Le putting-out dans l’activité de tissage : un entrepreneur fournit du fil de laine à des travailleurs installés dans des fermes dispersées à travers la campagne anglaise. Ces travailleurs sont dotés de métiers à tisser sur lesquels ils fabriquent des tissus en dehors de leur journée de travail agricole. Cette occupation s’exerce le soir ou durant la morte-saison. Lorsque le travail est terminé, l’entrepreneur procède au ramassage des pièces de tissu qu’il se charge ensuite de vendre. Son activité n’est pas encore celle d’un industriel ; c’est une activité de marchand-entrepreneur.

1.3. Le paradoxe de Dahlman L’évolution de l’organisation du travail dans l’industrie, c’est-à-dire le passage du putting-out au système d’usine, suit donc une logique qui est à l’opposé de l’évolution de l’organisation du travail dans l’agriculture initiée par le mouvement des enclosures. En effet, dans le cas de l’agriculture, on est passé du travail collectif sur les communaux et les parcelles imbriquées de l’openfield, à un mode d’exploitation plus individuelle des parcelles clôturées. Dans le cas de l’industrie, en revanche, on passe de la relation individuelle entre le marchand-entrepreneur et le tisserand isolé dans sa ferme au regroupement des ouvriers en un collectif de travail installé dans un même lieu. Cette double évolution dans l’histoire économique : - du collectif à l’individuel dans le cas de l’agriculture, - de l’individuel au collectif dans le cas de l’industrie, est connue sous le nom de "paradoxe de Dahlman", d’après le nom de

l’auteur, spécialiste de l’économie institutionnelle, qui a montré que le travail collectif, qui est un archaïsme dans l’agriculture, est un progrès dans l’industrie.

REVOLUTIONS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELLES 3/3

2. Le rôle de la division du travail dans le progrès économique La notion de division du travail a été mise en évidence par l’économiste écossais Adam Smith dans son ouvrage intitulé "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations", publié à Edimbourg en 1776 (nous y ferons référence sous le titre abrégé Richesse des nations). Pour Adam Smith, la principale cause de la richesse d’un pays est liée au développement de la division du travail. Dans les premiers chapitres de la Richesse des nations, il étudie la division verticale du travail dans le célèbre exemple de la "manufacture d’épingles", et la division horizontale du travail dans l’exemple des "Highlands d’Ecosse". L’organisation des activités économiques est en effet liée à la division du travail qui peut prendre deux aspects conduisant à deux formes d’innovation technique : - la division "verticale" du travail consiste à séparer les différentes opérations d’un processus de production en tâches successives et simplifiées ; elle est le modèle du système d’usine ou de la manufacture et conduit à l’adoption de processus de production mécanisés ; - la division "horizontale" du travail revient à différencier des activités économiques et développer leur spécialisation ; cette forme de division du travail conduit à une amélioration du capital humain mis en œuvre dans la production.

2.1. Division verticale du travail et machinisme : l’exemple de la manufacture d’épingle Les aspects les plus impressionnants de la manufacture pour les contemporains de la révolution industrielle étaient, d’une part, le grand nombre de travailleurs regroupés sur un même lieu et, d’autre part, les machines utilisées, engins de filage ou métiers à tisser mécaniques, actionnés par l’énergie fournie par les machines à vapeur ou les turbines hydrauliques. La tendance de l’histoire économique a été d’expliquer le premier aspect, le grand nombre d’ouvriers regroupés dans la même fabrique, par le second aspect, l’utilisation des machines. Le système d’usine est alors considéré comme le résultat de l’apparition massive des machines dans la production industrielle, phénomène désigné sous le terme de "machinisme". Par exemple, on explique que les machines à vapeur devaient être de grande taille pour avoir un bon rendement. Il fallait donc regrouper autour d’elles un grand nombre de postes de travail reliés à la même source d’énergie par des courroies de transmission. La grande taille de la force de travail dans les manufactures est donc expliquée par la nécessité de faire des économies d’échelle. Cette explication du système d’usine par le machinisme est cependant en contradiction complète avec l’analyse de la manufacture que Adam Smith proposait dans la Richesse des nations à la fin du 18ème siècle. A un moment où la mécanisation ne s’était pas encore imposée comme la solution d’avenir pour la production industrielle, Adam Smith privilégiait déjà la division du travail parmi les

causes de la richesse des nations. Le machinisme n’était que la conséquence de la division du travail dans les manufactures. Cette explication est proposée par Smith dans son fameux exemple de la "manufacture d’épingles" étudié dans le premier chapitre de la Richesse des nations. La fabrication des épingles dans cette manufacture est divisée en tâches distinctes et répétitives, chacune d’elles étant effectuée par un seul ouvrier qui accomplit donc toujours le même geste. Certaines de ces tâches sont si répétitives et si simplifiées qu’elles peuvent être accomplies par une machine inventée à cet effet. Ainsi, dans le raisonnement de Smith, c’est la division verticale du travail, c’est-à-dire l’organisation du travail par le système d’usine, qui permet la création de la machine, et non le contraire. Ce raisonnement économique, qui donne la primauté à l’innovation organisationnelle (le système d’usine) sur l’innovation technique (la machine), est repris plus tard par Marx et Babbage, à une époque où le machinisme s’est pourtant imposé comme le moyen d’accéder à la production massive de marchandises.

2.2. Comparaison de la production artisanale et de la production en usine Une illustration de l’intérêt d’analyser la manufacture comme une innovation organisationnelle a été fournie récemment par Axel Leijonhufvud (1986). L’auteur compare deux schémas d’organisation de la production d’épingles : la production artisanale et la production en usine. Dans la production artisanale d’épingles, chaque artisan (désigné par les lettres a, b, c, et d) effectue toutes les tâches de fabrication qui sont au nombre de quatre (désignées par les indices 1, 2, 3 et 4). Sur le schéma, on peut représenter la suite des opérations effectuées par chaque artisan le long de la flèche du temps. On peut constater que chaque artisan travaille à son propre rythme et qu’il commence et termine sa tâche indépendamment des autres artisans. Admettons, pour simplifier, que la production d’une épingle nécessite quatre opérations à partir d’un rouleau de fil d’acier : (1) tirer le fil à l’aide d’une pince plate (2) couper le fil à l’aide d’une pince coupante (3) façonner la pointe de l’épingle avec une lime (4) façonner la tête de l’épingle avec un marteau Pour effectuer l’ensemble des opérations nécessaires à la production d’une épingle, chaque artisan doit donc utiliser successivement quatre outils. Comme les artisans travaillent à des rythmes différents, chacun d’eux doit disposer des quatre outils indépendamment des autres. La production artisanale d’épingles par quatre artisans nécessite donc la disponibilité de 4 x 4 = 16 outils. L’organisation du travail en usine se traduit par une division verticale du travail et par la synchronisation des tâches. La production n’est plus divisée entre quatre artisans, mais en quatre processus dans lesquels interviennent quatre ouvriers (a, b, c, d). Chaque ouvrier utilise un seul outil pour effectuer une seule tâche qu’il répète dans chaque processus : - l’ouvrier a effectué la tâche a1 (tirer le fil d’acier avec une pince plate) - l’ouvrier b effectue la tâche b2 (couper le fil d’acier avec une pince coupante) - l’ouvrier c effectue la tâche c3 (façonner la pointe de l’épingle avec une lime) - l’ouvrier d effectue la tâche d4 (façonner la tête de l’épingle avec un marteau)

On peut remarquer que des modifications importantes sont intervenues par rapport à la production artisanale : - Le nombre de travailleurs est le même, mais le nombre d’outils a été divisé par quatre. En effet, du fait de la synchronisation des processus de production, un seul outil de chaque catégorie (une pince plate, une pince coupante, une lime et un marteau) est nécessaire puisqu’il est toujours utilisé par la même personne. - L’organisation du travail permet, de plus, d’économiser sur l’"oisiveté des fonds" en capital et en travail. Le capital productif, c’est-à-dire les outils, est moins oisif dans les mains des ouvriers qui utilisent constamment le même outil que dans le cas de l’artisan qui laisse trois outils inoccupés quand il effectue une tâche avec le quatrième outil. L’oisiveté du travail est aussi moindre dans le cas de l’ouvrier qui effectue constamment la même tâche que dans celui de l’artisan qui perd du temps en passant d’une tâche à une autre. - Si l’organisation du travail est différente, la technique de production est restée la même (on utilise toujours les mêmes outils pour fabriquer des épingles : pince plate, pince coupante, lime et marteau). - En contrepartie, le contenu du travail effectué par un ouvrier spécialisé dans une seule tâche répétitive est moins riche que le travail de l’artisan. On dit que le "capital humain" des ouvriers s’est appauvri. La production en usine est donc une innovation organisationnelle qui peut intervenir sans innovation technique. Elle peut être cependant la cause d’innovations techniques. En effet, les tâches effectuées par les ouvriers sont tellement simplifiées et répétitives qu’elles peuvent être effectuées par une machine inventée pour faire ce travail à leur place. Ainsi, selon ce schéma, c’est le système d’usine qui est à l’origine du machinisme, c’est-à-dire de l’utilisation massive de la mécanisation dans la production industrielle. La production en usine permet des performances économiques supérieures à celles de la production artisanale. La synchronisation des tâches, la diminution de l’oisiveté des fonds et l’utilisation de machines augmentent la productivité du travail et permettent donc de produire un nombre beaucoup plus grand d’épingles. Cependant, cette production ne peut être écoulée que s’il existe une demande importante d’épingles. Ainsi, comme le notait déjà Adam Smith, la division du travail dépend de la taille du marché.

2.3. Division horizontale du travail et diversification : le modèle des Highlands d’Ecosse On trouve un autre cas de division du travail dans la Richesse des nations de Adam Smith, celle qui peut se produire dans une région très pauvre comme c’était le cas à l’époque de Smith, c’est-à-dire au 17ème siècle, dans la zone montagneuse de l’Ecosse appelée les "Highlands". Cet exemple permet d’illustrer les changements dans l’organisation économique qui apparaissent lorsque un pays ou une région connaît un début d’enrichissement et de croissance économique. Les paysans pauvres des Highlands vivent dans leur ferme d’une manière autarcique, c’està-dire en subvenant complètement à l’ensemble de leurs besoins. Smith propose un

modèle simplifié stipulant que les paysans exercent aussi, en plus de leurs activités agricoles, des activités de boulanger, de brasseur et de boucher. Le blé ou le sarrasin qu’ils récoltent leur servent à produire le pain quotidien de leur famille ; ils cultivent un carré de houblon pour brasser la bière qu’ils boivent les jours de fête ; ils tuent parfois un agneau ou un cochon pour se procurer de la viande afin d’améliorer leur ordinaire. Il peut arriver qu’une suite de bonnes récoltes enrichissent les paysans d’une région pauvre. Le développement économique produit alors une division horizontale du travail. En effet, pour reprendre l’exemple simplifié de Smith, l’enrichissement conduit à une demande accrue pour certains biens comme le pain, la bière et la viande de boucherie. Des producteurs spécialisés dans chacune de ces denrées se proposent alors pour répondre à cette demande. En dehors des activités agricoles, apparaissent ainsi des boulangers dont l’unique occupation est de fournir du pain, des bouchers qui se spécialisent dans la fourniture de viande et des brasseurs qui consacrent leur activité à produire et vendre de la bière. Deux remarques peuvent être faites à propos de cette nouvelle forme de division du travail : - La division horizontale du travail intervient, comme dans le cas de la division verticale, à la suite d’une extension du marché : il faut qu’une demande accrue pour les biens produits soit constatée pour que se manifeste la division du travail. - En revanche, contrairement à la division verticale du travail qui appauvrit le capital humain des travailleurs, le contenu en travail des tâches accomplies par les acteurs qui se spécialisent dans la division horizontale du travail s’est enrichi. Le capital humain nécessaire au boulanger, au boucher et au brasseur, spécialisés dans une production unique, est beaucoup plus important que celui qui était mis en œuvre par le paysan qui faisait à temps perdu son pain, sa bière et sa viande. Les premiers doivent en effet satisfaire une clientèle exigeante et donc fournir un produit et un service de meilleure qualité à partir d’un savoirfaire plus riche, d’autant plus qu’ils peuvent être soumis à la concurrence d’autres boulangers, brasseurs et bouchers qui se sont installés pour répondre eux aussi à la demande accrue. REVOLUTIONS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELLES : Bibliographie Leijonhufvud A. (1986) "Capitalism and the Factory System", in Langlois R. (ed.) Economics as a Process: Essays in the New Institutional Economics, Cambridge, Cambridge University Press.

Synthèse LA PERIODE PRE-INDUSTRIELLE : Synthèse 1/4 L'histoire de l'Europe a connu une période d'économie "pré-industrielle", dénommée aussi "économie traditionnelle" ou "économie d'ancien régime" (cf. A-M Piuz, 1997; J.Ch. Asselain, 1984). Cette période s'étend, selon les régions, de la fin du MoyenAge au début de l'âge industriel, c'est-à-dire sur les trois siècles qui ont précédé l'industrialisation en Angleterre, plus précisément les 15ème, 16ème, 17ème siècles et la première moitié du 18ème siècle. L'économie de cette période est qualifiée de "pré-industrielle" parce que, tout en présentant les caractéristiques d'un système économique et social d'ancien régime, elle comporte aussi les premiers éléments qui annoncent des changements futurs. Les aspects traditionnels de cette économie peuvent être estimés à partir d'un certain nombre de rigidités économiques et sociales qui donnent l'impression d'un "monde presque immobile" (A-M. Piuz). Cette société est cependant animée par des éléments de croissance économique qui constituent les prémisses de la révolution agricole.

LA PERIODE PRE-INDUSTRIELLE 2/4 1. Structure de l'économie traditionnelle pré-industrielle La structure des activités économiques de l'ère préindustrielle est dominée par un secteur agricole archaïque dont dépendent en grande partie les autres secteurs. - Une agriculture majoritaire et archaïque. Dans l'économie d'ancien régime, le secteur ...


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