Histoire des sciences sociales cours texte Chicago PDF

Title Histoire des sciences sociales cours texte Chicago
Author Manon DRESSAYRE
Course Méthodologie de l'enquête sociologique
Institution Université Catholique de Lyon
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LA TRADITION SOCIOLOGIQUE DE CHICAGO INTRODUCTION GENERALE : Comme je vous l’ai dit à l’instant, ce cours vise plusieurs objectifs. Cela va être la première partie de cette introduction. 1) Tout d’abord, ce cours cherche à faire une histoire du développement des recherches sociologiques à l’université de Chicago dans les relations que ces recherches entretiennent avec les divers environnements. 2) Ensuite, ce cours vise à vous montrer la singularité de ces recherches et les conditions de leur émergence. L’objectif de ces cours c’est de répondre à un certain nombre de questions : 1) qui sont les sociologues réussis sous l’appellation de « tradition ou école de Chicago » ? 2) Qu’ont-ils découvert et comment ont-ils travaillé ? 3) Quelles relations, encore une fois, unissent leurs analyses à l’environnement social, politique, intellectuel dans lequel ils réalisèrent leurs recherches ? En fait, ce qu’il faudra essayer de bien retenir et de comprendre : 1) les conditions institutionnelles du développement des recherches sociologiques à l’Université de Chicago. 2) la relation entre les interrogations « pratiques » qui prennent place dans une conjoncture historique et les analyses savantes. 3) l’explicitations critique des catégories de pensée, de jugement et d’action qui ont structuré les activités des chercheurs en sciences sociales durant la période où ils ont travaillé. Encore une fois, pour comprendre n’importe quelle école ou tradition intellectuelle, Il faut reconstituer les différents éléments du contexte intellectuel, institutionnel et sociopolitique dans lequel furent réalisées les œuvres (ici c’est l’économie, les finances, les organisations urbaines, les mouvements politiques, les fondations et sociétés savantes…). C’est à cette seule condition que l’on peut parvenir à une compréhension exacte et en finesse de toute entreprise de recherche en sciences sociales. Faire de la sociologie en tant que sociologue c’est toujours faire la sociologie de sa sociologie. C’est toujours contextualiser ses principes théoriques, c’est toujours historiser ce que l’on prend comme des évidences pratiques, c’est tout simplement construire par la réflexion intellectuelle ses objets d’étude. Un autre point sur lequel je voudrais m’arrêter. Ce sera la deuxième partie de cette courte introduction.

La tradition de l’Ecole de Chicago Vous avez déjà pu entendre parler de l’école ou de la tradition sociologique de Chicago. Il y a une chose que vous devez avoir en tête et qui renvoie d’ailleurs à ce que je viens de dire. En fait, ce que l’on appelle aujourd’hui « les sociologues de Chicago » c’est le fruit d’un long travail d’étiquetage, de marquage, de désignation par lequel on en est arrivé à faire exister comme une évidence, dans l’opinion des sociologues et des autres, « l’école de Chicago ». Mais il n’y a rien d’évident dans tout cela. Une école de pensée n’est en rien un fait naturel qui naitrait de nulle part. En fait, si on voulait être exhaustif il faudrait aussi étudier comment cet étiquetage s’est déroulé et qui a fait cet étiquetage c’est-à-dire en gros les héritiers, les adversaires et des observateurs plus ou moins détachés, mais tributaires des intérêts intellectuels établis dans la période où euxmêmes travaillaient. Ce que je propose donc de faire ici c’est l’histoire non de l’« École de Chicago » (qui pour certains serait d’ailleurs une sorte de mythe) mais plutôt l’histoire d’un courant, d’une orientation commune, d’un style de recherche empirique. Il faut donc rompre avec les images et les stéréotypes que le public européen a de cette aventure intellectuelle qui a duré près d’un siècle (1892-1960) et qui se distingue d’une École au sens strict. Pourquoi elle s’en distincte ? parce qu’une école par définition c’est : -une hiérarchie, -un cloisonnement, -des luttes internes. Or, ici, il s’agit ici : 1) d’une constellation de plusieurs dizaines ou centaines de chercheurs ou étudiants parmi lesquels (événement considérable pour l’époque) se trouvaient des Noirs et de nombreuse femmes, des animatrices de la Réforme sociale et des dispensatrices de fonds. 2) ces chercheurs sont réunis par une même définition empirique de la sociologie (avec le « terrain » comme symbole actuel). Comment définir la sociologie empirique ? La sociologie empirique est définie : 1) comme un état d’esprit, 2) comme une méthode -contacts directs et prolongés dans le site étudié, -curiosité pour l’environnement des enquêtés, -ouverture sur les problèmes urbains et les relations ethniques environnants. 3) un mode concret de travail : -données de première main -et insistance sur l’observation pour les obtenir) et 4) et comme une sociologie qui s’oppose à une imitation servile des sciences exactes. 2/ 2/69

Cours-Faculté des sciences politiques-3ème année de licence

Ce que nous verrons, c’est que grâce à ces préférences, ce qui était simplement au tout début de la « sociologie américaine » une interrogation du monde social, une curiosité intellectuelle va petit à petit devenir et se constituer comme une « véritable science sociale ». Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Cela signifie que 1) On va être de moins en moins dans le cumul de savoirs ou de faits mais dans une réelle connaissance qui suppose la formulation de problématiques, d’hypothèses et de construction de problèmes, 2) On va être de plus en plus attentif aux conditions de la conduite des recherches c’est-à-dire comme l’importance de la neutralité, de la vérification des résultats.

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CHAPITRE 1 - LA SOCIOLOGIE A L’UNIVERSITE DE CHICAGO (1892-1914) Introduction : Dans cette introduction, je vais d’abord poser un certain nombre d’éléments contextuels qu’il convient d’avoir en tête. Je vais m’attacher dans ces deux premiers chapitres à vous présenter : 1) une vue d’ensemble de la première phase du développement de la sociologie dans l’université de Chicago, entre 1892 et 1914, 2) le contexte social et intellectuel, 3) mais aussi le détail des arrangements institutionnels, les caractéristiques et les actions de ceux qui contribuèrent à ce développement. Encore une fois, je veux vraiment vous montrer la complexité des facteurs et des contingences historiques qui ont donné naissance à ce qui est trop souvent considéré comme un développement unilinéaire et presque naturel de la sociologie. C’est en 1892 que s’ouvre à Chicago une université privée dotée d’un département de sociologie. C’est dans ce département que pris naissance une nouvelle discipline universitaire tournée vers : 1) l’observation 2) et l’analyse du monde contemporain. Toutes les descriptions de l’époque font de Chicago une ville singulière (Max Weber) qui se développe rapidement notamment à cause de la grande industrie. Donc évidemment, on s’intéresse à l’époque aussi aux effets et aux conséquences de ce mouvement d’ensemble. Quelques mots sur la ville de Chicago et sur son développement. Je vais développer plusieurs points. 1) Chicago est l’une des villes des Etats-Unis qui connaissent le développement le plus rapide dans la deuxième moitié du 19ème siècle. -En 1840, c’est une bourgade de 4500 habitants. -La ville atteint 300 000 habitants en 1870, -500000 en 1880, -1 700000 en 1900, -2 700000 en 1920. 2) Les facteurs de ce développement sont multiples : - L’implantation d’industries liées à l’agriculture des plaines du middle West (présence d’abattoirs et de fabriques d’instruments agricoles comme McCormick),

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- Base arrière de la construction des chemins de fer vers l’ouest (un des principaux fabricants de wagons, la société pullman est installée à Chicago) ; - Elle est le siège d’importantes industries sidérurgiques, d’imprimerie, d’usines de textile et de traitement du cuir ; - Elle est aussi un centre commercial dont le marché s’étend dans tout le middle West. 3) Evidemment, par tous les emplois proposés et du fait qu’elle situe sur la route vers l’ouest, la ville attire une masse d’immigrants venus par vagues successives de toutes les parties de l’Europe : Allemagne, Irlande, suède, Pologne, Russie, bohème, Slovaquie, Italie… -Vers 1900, la moitié environ des habitants de la ville sont nés à l’étranger. -Après 1914, Chicago reçoit, comme les autres grandes villes du nord des usa, un nouveau flux d’immigrants : des noirs venant des états ruraux du sud. 4) Au cours de son développement, la ville est périodiquement agitée par des conflits ethniques opposant les immigrants les plus récemment arrivés à ceux qui les ont précédés à propos notamment des emplois, des conditions de travail et des rémunérations. -Une sorte de hiérarchie des immigrants s’observe. Elle renvoie en partie à l’ancienneté de leur arrivée. -Dans les années 1860, ce sont les irlandais qui se trouvent en bas de la hiérarchie, rejoints les années suivantes par les allemands, les tchèques et les scandinaves. -Dans les années 1890, on trouve en bas de la hiérarchie les immigrants originaires d’Europe de l’est et d’Europe du sud -qui sont eux-mêmes remplacés un peu plus tard par les noirs. C’est également à Chicago que se produisit l’une des premières émeutes raciales dont sont victimes les noirs dans une ville du nord, à la fin de juillet 1919. 5) Chicago est aussi l’une des villes ou les classes moyennes et à leur suite les sciences sociales de l’époque sont sans doute les plus sensibilisées aux problèmes que l’on va dénommer « problèmes urbains ». Quels sont ces problèmes qui sensibilisent tout le monde ? -pauvreté chronique d’une fraction importante de la population, -vastes zones de taudis, -formes variées de délinquance, notamment juvénile, -conflits ethniques étroitement mêlées à des conflits de classe etc.… -affrontements entre employeurs et ouvriers sont fréquents à Chicago à partir des années 1870. La question du mouvement ouvrier devient importante d’autant plus que l’on assiste à des tentatives de création chez certains immigrants d’organisations ouvrières,. -de plus, dans cette ville, comme ailleurs, s’y ajoute avant 1914 une question qui préoccupe particulièrement les élites économiques : celle du mode de gouvernement des villes dont les administrations apparaissent, à partir de la fin du 19ème siècle, corrompues et inefficaces. 6) Face à tous ces faits, à la sensibilité des classes moyennes pour les « problèmes urbains », un mouvement de réforme connu sous le nom de « mouvement progressistes » va petit à petit s’organiser.

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-On va voir apparaître un mouvement fait de personnes qui vont se présenter comme des réformistes, cherchant à soulager les maux de Chicago. -Ce mouvement de la période précédant la première guerre mondiale fut particulièrement actif. -On va y trouver un réseau important d’institutions philanthropiques et culturelles qui visent l’amélioration morale et sociale de la classe ouvrière c’est-à-dire en imposant à celle-ci la piété, l’épargne, la tempérance et la scolarisation. 7) Que cherche à faire ces associations ? -Entre 1890 et 1920, ces associations et organisations se donnant des objectifs sociaux plus ou moins larges. Elles font campagne en faveur de différents projets de fondation à buts scientifiques ou culturels et surtout en faveur : -de diverses réformes du système public d’éducation de la ville, -de la création d’un système d’assistance et d’une législation du travail, -d’une réforme du système judiciaire (et des prisons) et d’une organisation particulière pour le « traitement » de la délinquance juvénile., -d’une réorganisation des pouvoirs municipaux, -d’améliorer l’habitat -et la santé publique, -de combattre la prostitution. -En tout cas, à partir de 1900, le mouvement de réforme aboutit à la mise en place de différentes agences de service social et à des transformations de l’organisation de la justice. 8) Qui sont les acteurs de ce mouvement dans les années 1900, qui trouve-t-on dans ce mouvement ? -les acteurs principaux se recrutent dans l’élite économique de la ville, -mais aussi dans les classes moyennes (des journalistes) -parmi les professions savantes (juristes, médecins, pasteurs protestants, professeurs d’université…). -On y trouvait aussi de nombreuses jeunes femmes diplômées (surtout en sciences sociales) qui vont obtenir, par suite du succès et de la mise en place du mouvement de réforme, à des emplois d’administratrices, de professeurs d’université, de chercheurs et surtout de travailleuses sociales. - On y trouve aussi de nombreux universitaires. Ceux-ci occupent une place importante dans cette ville parce qu’elle est dépourvue d’une élite patricienne cultivée et sophistiquée comme on en trouve par exemple à boston. Les universitaires et les professeurs de l’université de Chicago jouent un rôle d’expert en ce qui concerne les activités culturelles et sociales de la ville. Ils figurent dans le comité de rédaction des institutions philanthropiques et culturelles de la ville et sont consultés à propos des problèmes de justice, d’assistance, voire de politique urbaine. -On peut donc voir que les professeurs de sciences sociales vont occuper une place importante dans le mouvement de réforme. L’histoire de ce mouvement de réforme est étroitement mêlée au développement initial de la sociologie, de l’économie, des sciences politiques et de la philosophie.

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I - Naissance de l’université de Chicago et création du département de sociologie Quelques éléments d’histoire institutionnelle à avoir en tête : 1) La création de l’université de Chicago remonte à octobre 1892. Elle est donc contemporaine des débuts du mouvement de réforme. 2) L’université est sous la double tutelle de mouvements baptistes et de John Rockefeller (propriétaire de la standard oil) qui envisage alors de contribuer à la fondation d’un nouvel établissement d’enseignement supérieur. 3) La nouvelle université n’imposa pas de condition religieuse à l’admission des étudiants ni au recrutement du personnel. -Mais son conseil d’administration fut dominé par les baptistes. -nombre d’enseignants-fondateurs étaient pasteurs ou fils de pasteurs. -L’orientation fortement protestante, religieuse de l’université tout du moins en ses débuts est à noter. C’est un élément important qui explique pourquoi une partie des premiers sociologues de Chicago avaient une inclinaison pour le travail social et pour les réformes sociales teintées de charité chrétienne. Le premier président de l’université fut William rainey Harper auparavant professeur de langues sémitiques à Yale. Cette université dès sa création présentait quelques singularités : 1) Cette université, par delà les cycles universitaires traditionnels, proposait, par exemple : -un système de cours et de conférences dispensés en dehors du campus -ou encore un système de cours par correspondance complétés par de courtes sessions d’enseignement. -On voit qu’il s’agissait non pas de fonder un établissement réservé à une élite (comme les universités de la côté est) mais un établissement ouvert sur son environnement local. -Il était par ailleurs mixte, contrairement aux établissements de la côté est. 2) Dès l’ouverture, l’université est constituée de facultés elles mêmes composées de départements. -Parmi les départements qui constituent la faculté d’arts, littérature et sciences sociales figure un département de sociologie à côté des départements d’économie politique, d’histoire, de sciences politiques, de philosophie, de religion comparée, d’anglais, d’allemand, et de six autres départements correspondant à des disciplines d’études classiques ou religieuses. -Contrairement à une légende tenace, le premier département comportant le terme de sociologie dans son intitulé n’est pas celui de l’université de Chicago mais celui de l’université du Kansas, à Lawrence, dont l’appellation initiale en 1889 fut history and sociology. -Cette question de l’appellation du nouveau département est loin d’être anodine. A l’époque, aux usa, on utilise toute sorte de termes pour désigner l’étude de la société. Le terme de sociology n’est qu’un de ceux en usage pour désigner un ensemble d’activités mal circonscrit. On parle soit de sociology, soit de « mouvement

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sociologique » (désignant l’application du « savoir scientifique » à la solution des problèmes sociaux), soit de social science and anthropology ou de social science. 3) Enfin, il faut insister sur l’orientation délibérément multidisciplinaire de la sociologie de Chicago. -Les liens entre la sociologie et d’autres disciplines sont multiples et systématiques. -en premier lieu, avec l’anthropologie (Edward Sapir, Robert Redfield), avec les sciences politiques (Charles Merriam), avec la psychologie, avec la philosophie. Que peut-on dire de la sociologie américaine de la fin du XIXème siècle, des années 1890 c’est-à-dire de la première génération de sociologues américains ? 1) La sociologie des années 1890 s’inscrit fondamentalement sous le patronage de Comte et de Spencer. 2) Les sociologues américains de la première génération affirment que la sociologie est une science sociale générale, une discipline synthétique coordonnant et faisant la synthèse des découvertes issues de l’économie politique, de l’histoire, des sciences politiques ou de l’anthropologie 3) La sociologie vise à déduire les lois de l’évolution. Cette prétention impérialiste n’est que l’envers du statut mineur de la sociologie comme discipline en cours d’institutionnalisation, notamment par rapport à l’économie politique. 1) Le rôle décisif d’Albion Small : Le premier directeur du département de sociologie fut Albion Small (1854-1926), un pasteur recruté en 1892. Il fut directeur jusqu’en 1924, date à laquelle la sociologie s’était définitivement implantée à Chicago comme une discipline majeure. Que dire de Small ? 1) Il reste davantage connu pour avoir répandu une conception de la sociologie que pour avoir contribuer au développement de la sociologie sous la forme de recherches. 2) Il va surtout formuler des idées ou des principes importants pour la génération suivante de sociologues. 3) Il utilise, par exemple, dans un article de 1896, la comparaison de la ville de Chicago avec un « laboratoire de sociologie ». Il aurait écrit dans l’annuaire de l’université : « la ville de Chicago est l’un des laboratoires sociaux les plus complets du monde…Les problèmes les plus sérieux de la société moderne se manifestent dans les grandes villes et doivent être étudiés tels qu’ils se présentent sous une forme concrète dans les grandes concentrations de population. Aucune ville dans le monde ne présente une plus grande diversité de problèmes sociaux typiques que Chicago »1.

1 Cité in Chapoulie, p. 43.

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4) Small plaide également, par exemple, en faveur de la « méthode d’observation », d’une démarche inductive et contre la méthode déductive prônée par une partie des sociologues de la même époque. 5) Il défend aussi la nécessité de l’usage de schèmes d’analyse abstraits (concepts, construction de problèmes…) et celle du recueil d’une documentation de première main par contact avec les phénomènes étudiés. - Il insistait auprès de ses étudiants pour qu’ils fassent de la recherche active sur le terrain et de l’observation directe et non qu’ils s’adonnent à des réflexions théoriques de « fauteuil ». - Il écrit : « l’étude analytique et microscopique est stérile sans le travail complémentaire de synthèse qui intègre les moindres détails dans de vastes constructions »2. - Dans un de ses ouvrages, par exemple, il insiste sur l’importance de l’habitat sur les relations sociales et encourage les étudiants à observer les communautés dans lesquelles ils vivent, à analyser cette « mosaïque de petits mondes », à étudier leur histoire, à dresser des cartes de leur environnement. 6) L’un des mérites intellectuels de Small fut d’insister sur la nécessaire objectivité vers laquelle devaient tendre les recherches sociologiques. -Il pensait que la sociologie était une science, qu’il s’agissait de fonder non sur le discours mais sur des recherches empiriques bien qu’il...


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