Cours de sciences humaines et sociales de PACES PDF

Title Cours de sciences humaines et sociales de PACES
Course Paces - ue2
Institution Université de Montpellier
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Ce cours reprend toute la partie de sociologie des SHS...


Description

VISIER: Sociologie de la maladie I] La sociologie Origine: philosophie des Lumières (XIX siècle) Principe : autour de la question sociale (rev. industr.) Contexte : monde rural->urbain. Deux approches : enquête sociale et exploration sociale Tableau de Villermé : A’ l’origine de la 1ere loi sur la réglementation du travail des enfants. Précurseurs : 1ère moitié du 19eme siècle DE MARX COMTE TOCQUEVILL E De la démocratie en Amérique

Le capital

Premier cours de la philosophie positiviste Courant Démocratie = Travail= compréhension transformation positiviste. La des sociétés de la nature sociologie est modernes. une physique sociale. DURKHEIM WEBER Forge le terme Le suicide L’éthique protestante de s. et l’esprit du Travaux empiriques, précis Théorique. capitalisme Fondateur Fondateur sociologie sociologie compréhensive. Faits Le sens des actions sociaux =choses, des individus est comme choses important. biologiques. Individuation de Idéal Expliquer le social type. par le social. =enquête sociale =exploration sociale

Fondateurs : 2ème moitié du 19eme siècle Extension aux États Unis: après 1ere GM.

Sujets d’études : la maladie est une affaire de sociologues seulement à partir du milieu du XXème siècle. Définition de la maladie: extensive : disease, illness, sickness SVT sociologie II] La sociologie de la maladie 1. PARSONS : sociologue américain (Le système social) Contexte: après 2GM, on investit sur la santé  one best way Les autorités sont très peu contestées paternalisme Notion de rôle: chaque individu (ex : médecin, malade) de la société possède plusieurs rôles théorie fonctionnaliste Maladie : elle concerne la société, pas que les individus. Elle est une force de désintégration sociale qui doit être contrôlée par le système social déviance sociale. La relation médecin-malade: permet de maintenir l’ordre social. Intérêts: l’intérêt de l’individu est d’abord l’intérêt de la société. relation dissymétrique avérée et nécessaire. nb : Parsons est adapté « que » à la maladie aigue.

Rôles sociaux Malade Médecin Universalisme Exemption de ses responsabilités habituelles Spécificité Il n’est pas tenu universelle responsable de son (prohibition de état.

Obligation de souhaiter aller mieux. Obligation de rechercher de l’aide et de coopérer.

l’attirance sexuelle) Neutralité affective Service de l’intérêt général.

Maladie : désocialisationMédecine : resocialisation 2. VARIATIONS DU ROLE DE MALADE (-USA années ’60) Stratification sociale : les ouvriers refusent plus souvent le rôle de malade que les cadres Appartenance ethnique Le sexe : plus souvent les femmes se sentent malades.

VISIER: Histoire de l’Hôpital I] Hôpital traditionnel (4eme au milieu du 19eme siècle) accueil des indigents (pas forcement malade) GENERALITES Étymologie: Hospitalitas Situation : peu de médecins, lieu religieux, la RF ne change rien Mission principale: Secourir les âmes et après les corps. Lieux : -en Occident (Europe) : Hôpital de l’Hôtel Dieu à Paris -en Orient (proche Orient): Bagdad Le nombre d’hôpitaux varie selon les périodes de disette.

Certaines spécialisations : lazarets, léproseries EGLISE Le contrôle de l’Église : La charité permet le financement de l’hôpital. Rejet des prostituées. Lieu peu médicalisé : le médecin est un prestige, leur revenu est plutôt négligeable. XVII 2000 patients et 2 médecins 1 fois/sem. Un lieu d’activité économique: vente tapis, travail indigents. Les pouvoirs : Église-État-Pouvoirs locaux (municipalité), en particulier au 17ème siècle. Au cœur il y a la chapelle. Enseignement et hôpital : liens à partir du 17eme siècle. CRITIQUES « L’hopital est un grand renfermement » (M. Faucault) lieu de contrôle de la population Propagation maladies : risque maladies nosocomialesthéorie des espèces (les maladies se reproduisent entre elles) équipes mobiles de soin et suppression hop. religieux. II] Hôpital professionnel (jusqu’à milieu 20ème siècle) la fonction sanitaire dépasse la fonction d’hébergement idée de spécialisation (distinction curables/incurables) dissociation progressive entre sanitaire et social DIFFERENCES ET ANALOGIES Médecins : ils viennent plus régulièrement à l’hôpital

Exercice libéral : ils continuent (c’est leur revenu principal) Hiérarchie universitaire : prime la hiérarchie hospitalière LA MEDECINE Progrès : Révolution Pasteurienne + Koch + CB Efficacité médicale : limitée jusqu’au 19eme siècle Naissance de la clinique : « médecine au chevet du patient »  néo-Hippocratisme (par opposition à Molière, savoir livresque)

Recherche : non. Elle sera intégrée qu’avec la reforme Debré. Foucault+ X. Bichatles médecins doivent rentrer à l’hôpital Formation par l’internat : 1802. DE LA CHARITE RELIGIEUSE A L’ASSISTANCE PUBLIQUE Contexte : Montée du paupérisme (trop de gens pauvres)+ R.Ind III] Hôpital contemporain (depuis 1958-Vème République) triple mission : soins, enseignement et recherche REFORME DEBRE (de l’hôpital et des études médicales) Hospitalocentrisme: Prof.Univ. PH , CHU Plein temps hospitalier : si PH, interdiction d’exercer en libéral Réforme psychiatrique et sectorisation de la psychiatrie Économie : l’hôpital absorbe 45% des dépenses de santé.

Avant (19ème siècle) c’était l’alimentation, maintenant 70% c’est le personnel. OUTILS DE GESTION (car consommation augmente indéfiniment) Gestion en prix de journée modèle inflationniste

Système de la dotation globale (DG) système statique (même taux directeur d’évolution)

Tarification à l’activité (T2A) (2005) -Groupe homogènes de malades -transparenceéquité-efficience -démande induite

Hôpital professionnel: Différentes lois et nouveaux droits 1893 Les indigents ont des Droit à et droits l’assistance 1905 (secours) 1898 Double intérêt. Les deux Loi française cotisent. sur les accidents du travail 1941 (1945 Sécurité Sociale) Accès aux soins pour tous Hôpital contemporain : Différentes lois 1941 directeur hôpital nommé Tutelle par état étatique Debré 1958 CHU+plein-temps 1970 Carte sanitaire sur le Service territoire national publique hospitalier 1991 Planification globale et SROS (Schéma nationale reg. orient. soins) Juppé 1996 Création ARH (Agences

HPST

2009

Démocratie après Humanisation 2GM des hôpitaux 1995 Charte du patient hospitalisé 1996 Usagers dans les conseils d’administr. des hôpitaux Kouchner 2002

Médiateurs

depuis 2002.. 5

Régionales de l’Hospitalisation) Succèdent à DRASS et DDASS -Création ARS -Notion de gouvernance sanitaire Salles communes, visites limitées, TV 1ere affirmation des droits du patient « Représentants des usagers » Création des directions de la qualité et des relations avec les usagers. pour situation de conflits entre professionnels et usagers « maisons des usagers »

VISIER: Sociologie des professions médicales

I] Introduction Qu’est-ce que la médecine ? C’est des sciences, un savoir-faire (art médical) qui renvoie à la pratique. Elle veut soigner (pas juste connaitre) Art : faire des liens entre savoir théorique et application. La relation : pour soigner, il faut obligatoirement une médiation

Importance des statistique : (années ’80)EBM (on se base sur la littérature, pas sur les évidencesnaissance méta-analyse. II] Médecine Hippocratique Corpus Hippocratique : c’est la source de toutes ses idées (école de Cosse+Chnide). Il n’y a pas de doctrine homogène. Ouvrages : Épidémie et Humeurs, Air eau lieux (tripadvisor), Pronostic, Régime des maladies aigues, Aphorismes.

« L’art est long, la vie est courte, l’occasion fugitive, l’expérience trompeuse et le jugement difficile ». Rationalisme : dans le corpus, on s’appuie sur la raison Environnement : rapport homme-nature+++ +Théorie des humeurs (la nature est la médiation entre homme et dieu) Observation : on prend le corps comme objet d’étude Serment d’Hippocrate :transcendance, prudence( primum non nocere). La profession médicale décrite comme une confrérie.  rapport MM : désintéressement, secret médical, respect. Le rôle du médecin décrit par Parsons (avec sa spécificité fonctionnelle), se retrouve sous une autre forme dans le serment d’Hippocrate (car patient vulnérable). III] La profession médicale au cours du temps Titre de docteur : il n’existe que depuis les universités existent. Premières universités (1213ème s.) : 10ème s. Salerne (point de rencontre, pas université), Boulogne, Montpellier, Oxford…

Diplôme : celui de Montpellier et Paris donne nationalité dipl. Efficacité : ça donne une légitimité, pas une efficacité.

Ils sont pas les seuls : il y a la religion, sorciers, herboristes.. Chirurgiens : corporation des barbiers (église a horreur du sang). Académie royale de chirurgie : 1731 Chirurgiens célèbres : Parey (roi), Felix (fistule anale Louis XIV)

Progrès : planches de da Vinci (16ème) , infection (19ème siècle) (éther). IV] 19ème siècle Unification : création internat 1803. Langue : on passe du latin au français Élimination des concurrents : élimination officiers de santé (médecins de 2ème ordre de 3 années d’école et 1 pratique) Prestige social : il précède leur efficacité. V] Pensée de E. Freidson La médecin comme profession : Distinction métier-profession  autonomie dans le travail Freidson : que l’ordre de médecins peut nous juger. « Le médecin est l’archétype de la profession » La maladie comme construction sociale : la maladie est une déviance Médecin= « créateur » de la maladie : il la nomme (aspect performatif). Critique du paternalisme : il y a un déséquilibre de puissance, de position, de mode de pensée entre les deux. glisser entre AUTORITE-CONFLITNEGOCIATION VI] Sages-femmes A toutes les époques : des femmes s’occupaient en couche.

Jusqu’au 17ème siècle : connaissances très rudimentaires Lutte et concurrence : obstétricien, méd. généraliste, gynécologue, anesthésie, pédiatre, infirmière… Médiation : car c’est une activité normale, pas une maladie Dates : début 19ème siècle (1 ans études), fin 19ème (2 ans) 1945 (profession médicale), 1963 (indépendance par rapport aux études d’infirmière), 1982 (hommes), 1985 (études en 4 ans), 1986 (échographie), 2003 (études en 5 ans), 2009 (PACES).

VISIER: Histoire sociale du cancer

I] Histoire de l’émergence du cancer Histoire du cancer : maladie ancienne (Égypte, Grèce). Importance au XX siècle : devient la maladie « par excellence » , l’ « archétype » des maladies. équiv des fléaux anciens ( peste). Changement de représentation : avant : maladie incurable qui fait peur (pour la contagion). Au XXe : maladie du progrès (car liée et pendant le progrès) Conditions d’émergence du cancer On est dans les « modalités Changements modernes », augmentation démographique ème espérance de vie et s.) s (fin 19 Hygiénisme et progrès médecine Banalisation et raréfaction des maladies infectieuses

vieillissement Rév. diagnostique : fin XIX, Pasteur Rév. thérapeutique : fin XXe 1870-1930 : découverte agents pathogènes transition avec tuberculose on croit pouvoir tout curer

II] La lutte contre le cancer Évolution des savoirs médicaux : surtout Chirurgie

Physique

promesses, non réussites La découverte de l’anesthésie (fin XIX) permet la réalisation efficace d’exérèses le cancer est vu comme potentiellement curable Rayons X, radioactivité, polonium et radium (1895,96,98)

Préventio n

utilisation pour diagnostic et thérapie Pas de liens avec fac de médecine, juste lieux spécifiques (Institut de radium à Paris) début XXe : pas encore de prophylaxie

Changements Biologie Clinique

Elle montre cancer=désordre biologique On distingue la phase localisée/généralisée (19-20e s.)

Social

Incidence : cancer pas encore la 1ere cause de mort, mais elle va remplacer lentement syphilis et tuberc. Distribution : maladie démocratique, des modernes.

Organiser la lutte : il faut faire exister l’objet ennemi (image du crabe) et le considerer comme un problème Patient sentinelle : Vu que l’impact de ces campagnes est dérisoire, il faut modifier le rapport de l’individu à son corps. De nouvelles institutions FR, GB, USA. Association Ligue contre paraétatique CONTRE la maladie. le cancer projet politique et social (1918) : Centres de

(traitement, recherche, propagande, enseignement) Le 1er est créé en 1923. Autour d’institutions déjà présentes. (Val

d’Aurelle à Montpellier.) lutte contre le On recherche la pluridisciplinarité cancer (recherche+soin). (1923) « tuez le cancer avant que.. » Premières campagnes (1926) problématiques : - big medecine : il faut trouver le financement (solution : sécu) -nouvelle répartition de « qui est soigné par qui »: concurrence

Rhétorique de guerre : on utilise des images épiques. Le cancer remplace l’ennemi allemand. l’industrie de guerre est recyclée (continuité du projet Manhattan : on crée le Sloan Kettering Institute, grandinstitut cancer). Guerre froide : avec guerre froide, cancer=ennemi intérieur. passage à un caractère endogène du cancer. Chiffres et risques : le cancer devient le laboratoire de l’épidémiologie moderne. Corrélation tabac-K en 1950 (Hill et Doll)

statistiques+++ (en FR, les stats arrivent plus tard). III] Le malade : le « grand oublié » de la lutte contre le cancer 1998 La ligue organise : États généraux des malades du cancer. On va demander de parler aux patients. Plans Cancer. « La maladie n’est plus une parenthèse, mais une autre allure de la vie (Canguilhem). » Actions pour remédier au patient cancéreux oublié

États généraux des malades du cancer Kouchner Plan cancer I

1998

Plan cancer II

2009

Plan cancer III

2014

INCa Campagne des héros ordinaires

2004 2009

2002 2003

On demande aux patients de parler

Apparition de priorités non médicales (assurances, banques, emploi) inégalités de santé, vivre pendant/après le cancer -participer aux essais cliniques -garde d’enfants, patient -ressources, -scolarisation -réinsertion professionnelle « droit à l’oubli » critique terme « héro » car terme trop épique.

BIROUSTE: Les inégalités de santé I] Une santé inconstante Bouffon : il croit que la durée de vie des hommes est invariable Évolution espérance de vie en France : elle augmente entre le 18ème siècle et l’époque actuelle (on passe de 25 ans à 80). Augmentation pas linéaire : grandes guerres font des trous. Natalité : Gain très important au 20ème siècle (+32%) 40-60 ans : après 1950, forte augmentation. Aujourd’hui :on gagne 3 mois par an. peut-on atteindre un palier biologique ? Fortes inégalités internationales : on a gagné 20 ans en 50 ans Europe: 80 ans (femmes japonaises+++) Afrique : moins de 50 ans Il n’existe pas de raison biologique pour cet écart de vie. Il est apparu pour des raisons politiques, sociales et économiques » -Marmott (Président de la Commission de l’OMS) II] Des inégalités constantes Des inégalités anciennes : lié surtout à la mortalité périnatale. (28 ans cadre vs 1 an ¼ ouvrier au 19ème ) Premières explications des inégalités : -FR : la FR est pionnière dans la description des inégalités de santé (Villermé identifie mauvaises conditions de vie et mœurs, ainsi que manque médicine.). -GB : pionnière de la recherche des inégalités de santé.

( Rapport Black (1980) : on met en évidence une persistance (augmentation) des inégalités, avec un gradient social de santé)  ce n’est pas seulement un problème de riches et de pauvres. Effet de sélection : la santé joue aussi un rôle dans le statut socialelle est cause et conséquence des inégalités sociales Épidémiologie sociale: elle détermine 2 déterminants d. structurels

d.intermédiai res

génèrent une stratification au sein de la société au niveau de l’individu

contexte socioéconomique /politique conditions (travail, vie) matérielles/psycholo giques

Si on veut agir sur les inégalités sociales de santé, il faut agir sur les inégalités sociales (logement, éducation..) « un bon baromètre c’est la santé » -Roulet « analyser les tables de mortalité /espérance de vie » -Baudelot IDH : c’est un bon outil pour comparer des sociétés. (Amartya Sen, Mahbub)capabilité  3 conditions du dev. hum. : vivre longtemps en bonne santé, acquérir le savoir, avoir accès aux moyens de vie. III] Quelles inégalités, selon quel point de vue ?

Catégories socio-professionnelles : la hiérarchie évolue. Les inégalités socio-professionnelles sont plus fortes chez les hommes (x3 au lieu de x1,7 chez femme entre cadre et ouvr.)

Globalement, tout le monde gagne en espérance de vie, mais les écarts sont les mêmes. Double peine: les ouvriers vivent plus longtemps avec incapacités. Comité Technique National sauvegarde conditions de travail Tabac : entre 1980 et 2003 diminution (hommes 4632%), mais femme globale augmentation (sauf cadres, 2821%) le tabagisme est influencé par l’environnement dans lequel l’individu évolue Obésité : entre 2006 et 2013, taux augmente et accentuation écarts enfance Sexe : 6 ans d’écart, la biologie n’est pas le facteur + important Inégalités géographiques : étude RER B effet ZUS (zone urbaine sensibleà revenu, diplôme égal, il persiste un écart)

IV] Place du système de soin dans les inégalités de soin

Amélioration espérance de vie : du à d’autres causes (ex : disparition famines)le syst.de santé influe qu’à 25% sur les inégalités (minoritaire !) En FR : droit accès aux soins théoriquement universel : CMU (734 euros-5 millions de personnes) +Aide Souscript C (dépasse 35%) Petite histoire : 6% pas de complémentaire, 15% renoncent,

spécialistes, sect.2, bdg.

V] Relation malade/soignant

Le médecin n’a pas les mêmes pratiques, la même proximité socio-culturelle, le même paternalisme, la durée de la consultation, même les traitements.

SOTTO: Histoire du SIDA

I] Introduction Définitions : rétrovirus (lentivirus) avec longue période d’incubation.

Voie de contamination : sanguine, sexuelle et allaitement 4 phases de la maladie : primo-infection ; asymptomatique, accélération et phase SIDA (apparition maladies opportunistes)

Avant la trithérapie : 18 mois d’espérance de vie (SIDA=aigue) Après : l’infection au VIH devient une maladie chronique. la trithérapie permet de rester séropositif asympt. (non sida) II] Dates et chiffres Définitions Début du SIDA

198 1

US (CDC) , taux élevé maladies rares :

Trithérapie

199 6 8603 201 4

traitement standard

Notification oblig. Maladie chronique

Pneumocystis carini, Kaposi

Rapport Morlat 2013

Chiffres rapport ONUSIDA 2017 Personnes avec VIH (en 37 millions 2017) Accès trithérapie 20 millions 2 millions Nouvelles infections (2017) Décès (2017) 1 million TOT Personnes infectés du 80 millions et 40millions début morts Autres maladies Gonocoque et Chlamydia aug.

III] Stigmatisation Contexte : au sein de la communauté homosexuelle masculine Stigmatisation avec le lexique : « gay pneumonia » Groupes à risques : on utilise des connotations morales.

« Les homosexuels punis par le cancer » -Le Matin de Paris Premières réactions: -on parle de « pratiques excessives de vie » -sida  « peste moderne » (on imagine les sidatorium) -homosexuelvecteur des maladies transmissibles -puritanisme (Loi Muguet 60) : homosexualitéfléau social comme alcool

IV] Conséquences de la stigmatisation Méconnaissance des mécanismes de transmission : précautions excessives (peur de malades), discrimination dans les hopitaux on utilise le calot, les masque, les lunettes, les bottes Le rejet : « Révéler » (c pas criminel) ou cacher sa séropositivité ? On introduit le « safer sex » : distrib. préservatifs, prise de conscience du risque de mort. « Notre fureur de vi...


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