Sciences de l\'éducation - 2e cours - Histoire de l\'éducation PDF

Title Sciences de l\'éducation - 2e cours - Histoire de l\'éducation
Course Sciences de l'éducation
Institution Université du Littoral-Côte-d'Opale
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Sciences de l'éducation L1 STAPS...


Description

06/09/2017

2e cours

Sciences de l'éducation Histoire de la Pédagogie : Antiquité Grecque : Pédagogue = esclave chargé de conduire l'enfant à l'école et l'en ramener. Modèles pédagogiques liés à la philosophie Qui doit enseigner ? L'état, les familles, des individus spécialisés ou des enseignants ? A qui doit-on enseigner ? Enfants ou élite ? Que faut-il enseigner et comment ? Travailler le plus tôt possible ? Le Sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, délibérément conçu pour tromper, mener l'illusion (limites des règles de la logique). Les Sophistes (éducateurs professionnels, hommes de pouvoir, qui maîtrisent l'art du langage) sont réfutés et discrédités par les philosophes. Platon, Aristote ou encore Socrate => l'éducation vise à obtenir l'harmonie entre le corps et l'âme de l'individu par la raison. Socrate utilise la maieutique (art de faire accoucher les esprits, le savoir qui repose au fond de chaque individu). = amener à la réflexion, la conscience Socrate (470 à 399 av JC) utilise la méthode de la maïeutique => questionnement du maître fait venir la conscience à l'élève. L'éducation est laïque. Le Moyen Age : L'école remonte à 3000 av JC. En 789 Charlemagne réinvente l'école. Elle reste régie par les abbés. On y apprend à lire, à écrire, à compter (au service d'un enseignement religieux). Projet politique : former des cadres pour son empire (les fils de bonnes familles et de familles modestes). Réservée aux garçons. Disposer de livres. Dans toute la Chrétienneté, éducation laissée aux prêtres (éducation religieuse, en latin). Création d'internats (uniformes, dortoirs) Ecole Payante (accès aux familles riches). La foi commande la pensée. La Renaissance : (ouverture d'esprit) L'humanisme de la Renaissance voit naître quelques précurseurs de la pédagogie. Au XVIe siècle « Inventer l'Homme » (avoir sa propre pensée => utopies). S'adresser à la raison de l'enfant (garçon) par le langage (orale et écrit). L'époque moderne : Elèves (garçons) issus essentiellement de la noblesse et de la grande bourgeoisie. S'il y a un développement de l'école, l'éducation reste majoritairement un fait religieux (protestants et jésuites) Sous l'ancien régime, l'état délègue la formation des enfants à l'Eglise. Invention de l'imprimerie (XVIe siècle) => multiplication des ouvrages et diffusion des écrits, accès aux ouvrages.

L'âge classique : « On ne naît pas homme, on le devient », Erasme Au début du XVIe, Montaigne et Erasme se rejoignent dans leurs propositions pour l'institution des enfants => notions de formation, d'instruction, d'éducation (idées de former, façonner, dresser, mettre sur pieds l'enfant). Selon eux il faut éduquer dés la plus tendre enfance pour que l'enfant devienne un homme libre (début de valeurs philosophiques). L'âge classique marque le développement du corps (arts de combat, tirs...).

Comenius : l'universalisme pédagogique : (1592-1670) Philosophe de l'éducation, créateur de système, didacticien, fondateur d'école et enseignant. Selon lui l'école est « un atelier d'Humanité » dont le projet est de faire l'union et le bonheur de tous. Fondements métaphysiques et religieux. Une méthode systématique et universelle. Recherche de méthodes pour faire réussir tous les élèves (organisation des connaissances). Il met en avant l'autonomie de l'élève (coopération, entre-aide des uns et des autres par âge et par facilité de connaissance). Selon lui les filles, les « esprits faibles » et les moins aisés doivent avoir accès à l'éducation. Les lumières, entre instructions élitiste et publique : L'autorité absolue du maître, voir sa brutalité, est la règle au XVIIIe alors que Rousseau prône le respect de l'enfant. Voltaire prône l'éducation pour les puissants, l'élite => les gueux ignorants doivent travailler. A cette époque, il y a de bonnes intentions mais qui peinent à se démocratiser. XVIIIe siècle : Les théories de Rousseau : En 1762 Rousseau écrit « Emile ou de l'éducation » dont le sujet est « l'art de former les hommes » (préface : méthodes pédagogiques) Rousseau énonce dans son œuvre que « l'enfant naît bon et c'est la société qui le corrompt ». Du XVIe au XVIIIe siècle : – Formation des maîtres – Réformes des collèges – Le français remplace le latin Au XIXe siècle : En Allemagne, Paul Natorp et Georg Kerschensteiner prône que chaque individu doit se former à une fonction déterminée, la communauté doit se développer, la solidarité, l'instruction civique, le respect de l'autorité et le sentiment patriotique. Ces théories seront reprises par la France au moment de la 1ere Guerre Mondiale Au XXe siècle : La notion de pédagogie change. La pédagogie devient une pratique, un ensemble de méthode....


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