Histoire cours 2 PDF

Title Histoire cours 2
Course Histoire
Institution Université de Picardie Jules Verne
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Summary

Cours d'histoire de l'ESPE de Beauvais de M. Cahon...


Description

Jeudi 05/10

Et avant la France!? " Celtes, Gaulois, Grecs et Romains, quels héritages des mondes anciens. Le temps – Quelques éléments de compréhension, de connaissance et de réflexion.

Quand l’Histoire commence-t-elle selon vous!? L’histoire désigne la période où les gens vivent dans la tradition écrite. On considère donc que l’histoire commence avec l’invention de l’écriture. ▪

Préhistoire : Période avant la naissance de l’écriture.



Protohistoire : Période désignant les peuples sans écriture pourtant contemporains des premières civilisations (Ex : Celtes) ; mais aussi Âge des métaux.



Histoire : Période désignant les peuples ayant adopté l’écriture.

Quelles sont les grandes périodes de l’histoire? ! On compte 4 grandes périodes de l’histoire!: ▪

L’Antiquité



Le Moyen-Age



Les Temps Modernes



L’Epoque Contemporaine

J-C!: l’an zéro!? La naissance de Jésus n’est ni l’an 1 ni l’an 0. Jésus serait né en -2 ou -9 sous le règne du Roi Hérode. Mais on a gardé ce système chronologique même si il est faux. ▪

L’an zéro n’existe pas…



Lorsqu’on naît on est dans sa première année et puis… le zéro n’existait pas !



Au VIème siècle, un moine, Denis le Petit propose un système chronologique.



Ses calculs sont erronés et les différents textes de l’époque ne donnent pas les mêmes indications : Jésus serait né soit avant soit après la mort du roi Hérode selon les sources.



Remise en cause dès le XVIIème siècle par l’astrologue allemand Kepler.



Actuellement, les historiens fixent la naissance de Jésus entre 9 et 2 av. J.-C.



Au VIIIème siècle, Bède le Vénérable, moine anglo-saxon, généralise l’idée du décompte à partir de la naissance de Jésus – Forme de christianisation du temps. Comment faisait-on avant JC ?



On comptait à partir de l’intronisation du souverain régnant : ex : 8ème année du règne de… Au Japon on fonctionne encore comme ça actuellement !



Les Romains comptait le plus souvent à partir de la fondation de Rome d’où l’expression latine : AUC : ab urbe condita : depuis la fondation de la ville. Sur une frise on ne met donc JAMAIS « O » mais J.-C. !

Ça commence quand un siècle? ! On est entre dans le 20ème siècle en 2001 et non 2000. ▪

Bède le Vénérable : Premier siècle de notre ère a commencé le 1 er janvier de l’An 1 et s’est terminé le 31 décembre de l’an 100.



Chaque siècle commence donc en…. 1 : 1501 = début du XVIème siècle !

Nos visions et divisions du temps sont-elles immuables? ! Dans son dernier essai publié (2014) avant son décès, Jacques Le Goff s’interrogeait sur la périodisation en histoire. Il défendait l’hypothèse d’un « long Moyen-Age » et refusait de considérer la Renaissance comme une période spécifique. Néanmoins, il juge la périodisation essentielle à l’histoire. " http://www.laviedesidees.fr/L-histoire-a-la-decoupe.html ▪

Déjà dans la Bible (Daniel) apparaissent des périodisations.



Platoniciens : Monde sans début ni fin.



Travaux de Saint-Augustin ou Augustin d’Hippone (IVè- Vème siècles) : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus » (Livre XI des Confessions).



Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent et le présent du futur -> mémoire, intuition, attente -> vision perceptive, psychologique du temps.



Mise en place d’un cadre intelligible paraît nécessaire à l’enseignement de l’histoire en tant que discipline qui se constitue : tardif et progressif en occident.



Certains processus ou sujets d’études ne rentrent pas dans les cadres : - Ex : Construction de l’Etat moderne. - Ex : L’étude des mentalités.



Nombreux débats historiographiques en cours : - L’Antiquité tendrait à s’étendre sur une partie du Moyen-Age (jusqu’au IXème siècle) avec la notion d’Antiquité tardive provenant d’Allemagne. - L’appellation « Moyen-Age » reflète une conception de l’histoire de l’époque qui lui a donné son nom : période obscure entre deux âges d’or : très éloigné de la réalité. - Questions autour de l’histoire contemporaine : où s’arrête l’histoire et où commence le journalisme ?



Noms des époques donnés à posteriori sauf la Renaissance.

Des repères questionnés:!

• Repères choisis : rupture. • Périodes : Caractéristiques intrinsèques fortes : Révolution industrielle par ex. Notre vision du temps est-elle universelle!? Dans les programmes scolaires ont a fait éclater les repères en 4 périodes mais on retrouve 3 découpages! : l’Histoire de France, un partie de l’Histoire de l’Europe et l’Histoire du Monde par la Secondaire Guerre mondiale même si on l’aborde du côté française.



Vision euro-centrée : Ex : USA : - début de l’époque contemporaine en 1776. - et les Amérindiens dans tout cela ?



Vision franco-centrée : En Allemagne : fin du Moyen-Age avec imprimerie de Johannes Gutenberg (1450-1453).



Vision métropolitaine ? Quid de l’Antiquité et du Moyen-Age en Martinique ? A Mayotte ?

A l’école : Trois découpages historiques principaux peuvent être relevés dans les programmes : - Histoire de la France (Les rois) " - Histoire de l’Europe (Construction de l’Union Européenne) - Histoire du monde (Guerres mondiales) "

Des manières de compter différentes! ? Les archéologues ne comptent pas de la même manière que les historiens. ▪

D’autres calendriers : Ex : Calendrier musulman : Début : l’Hégire en 622… nous sommes donc en l’année 1437. Ex : Calendrier hébraïque : Année 5777.



D’autres manières d’appréhender le temps : Ex : Géologues ou préhistoriens : BP : Before Present. Par exemple Lascaux est datée 18 000 BP. Ex : Monde anglo-saxon, BC : Before Christ remplacé par BCE : Before Common Era (AEC : Avant l’ère Commune). Astronomes : Numérotent les années avant JC par 0, - 1 donc an 0 de l’astronomie est l’An 1 avant JC, l’An -1 de l’astronomie est donc l’An 2 avant JC….

Comment le temps est-il représenter!? Une frise chronologique qu’on lit de gauche à droite est pratique pour les enfants. La représentation du temps histoire est un temps linéaire et non cyclique comme les saisons ou semaines, donc une frise droite est à privilégier. Elle sert à baliser les repères et permettre aux enfants de se repérer dans le temps long, de mémoriser et manipuler ces repères. La construction doit se faire avec les élèves, il faut les amener à construire les repères chronologiques par eux-mêmes.

Représentation du temps à l’école:! ▪

Frise chronologique ou ligne du temps : Représentation linéaire d’évènements ou de périodes selon un ordre chronologique.



Intérêt – Permettre aux élèves de : - Se situer dans le temps long de l’humanité. - Situer les périodes et les évènements les uns par rapport aux autres (chronologie). - Acquérir des repères. - Manipuler et réinvestir les repères. - Mémoriser.



Représentation du temps ordonnée, avec une origine et une direction (de gauche à droite).



Construction peut être progressive et réfléchie avec les élèves.

L’expression du temps? !

Bibliographie!:

• Stéphane Gibert, Jean Le Bihan, Florian Mazel (dir.), « Découper le temps. Actualité de la périodisation en histoire », Atala. Cultures et sciences humaines, n°17, Rennes, Lycée Chateaubriand, 2014. • Jean Leduc, Les historiens et le temps, Paris, Le Seuil, 1999, p. 91-133. • Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Le Seuil, 1996, p. 110-123.

Mise au point scientifique– ! Quelques connaissances sur le sujet:! La Gaule, en tant qu'entité homogène et délimitée qui aurait immédiatement précédé la France proprement dite, est en grande partie une construction des historiens du XIXe siècle et de l’École de la IIIe République, participant du « mythe national » selon lequel les Français seraient les descendants des Gaulois. A partir de la IIIème République, l’École a enseigné à plusieurs générations de Français qu’ils descendaient des Gaulois, Le Petit Lavisse, manuel phare de la IIIe République, commençant ainsi! : «!Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants, les Gaulois.!» L’Histoire scolaire débute avec la

préhistoire et les gaulois dont la place apparait réduite. Les Gaulois est un sujet qui ne revient plus au collège car principalement étudié en primaire. Ils ont une place ambiguë car les gaulois sont décrits comme une masse d’homme anonyme et incluse dans l’histoire de Rome. Apparemment ils n’auraient pas d’histoire propre mais dépendrait de ceux des romains. Les nouveaux programmes ont apporté des nuances assez fortes puisque qu’en intitulant le chapitre «! Et avant la France!?! » il propose que l’enchainement d’une histoire de France commençant avec les Gaulois et finissant à Clovis est fausse. Ils n’appartiennent pas à l’histoire de France.

En réalité, les migrations successives et les multiples contacts entre mondes anciens (celtes, gaulois, grecs et romains) sont à l'origine d'un certain nombre de brassages et d'héritages multiples : peuplement, culture, organisation des espaces ruraux et urbains. ▪

S’enlever de la tête la notion d’Etat et de Nation qui ne correspondent pas à ces peuples ni à cette temporalité.



Ne pas parler de la France!: Un royaume dit “de France” (regnum Franciae en latin) n’apparaît dans les sources que vers le XIIIe siècle. Annexer Clovis et Charlemagne à l’histoire de France est donc abusif.



Ces peuples échangent, cohabitent, se fondent, se confondent…



Dimension synchronique et diachronique du sujet très forte ◊ HéritageS



Temporellement : terminologie : - Celtes, Gaulois : protohistoire. - Grecs, Romains : Histoire.

On parle de Royaume de France à partir du 13ème siècle avant JC, auparavant on ne parle pas de la France. Cela pose la question de qui sont nos ancêtres et quelles traces nous ont-ils laissé!? Nos ancêtres sont les gaulois, celtes, romains etc.

I.

Qui sont nos ancêtres!? Quelles sont les traces laissées par ces peuples!?

a) Nos ancêtres les celtes!? Dès l’antiquité, les migrations successives et le contact entre les différents peuples a joué un rôle historique dans la constitution d’un peuple. Contrairement aux idées reçues ce n’était pas que par des conquêtes militaires mais plutôt par des vagues d’immigrations. Ces populations – Celtes et Gauloises – on peu les placer en miroir par

rapport à notre société actuelle car elle est également multiculturelle. On ne sait pas grand-chose de nos ancêtres les celtes, on sait juste que c’est une population de langue indo-européenne!: donc ce sont des indo-européens. Leur origine demeure assez incertaine. On a longtemps affirmé que c’étaient des envahisseurs de l’Est voire de l’Asie. En réalité, les Celtes descendent de populations déjà présentes en Europe à la fin de l’âge du bronze (XIIIe-XIIe siècles av. J.-C.). Les archéologues les ont repérés avec précision dans l'actuelle Autriche entre 800 et 500 av. J.C. – soit le premier âge du fer, aussi nommé période de Hallstatt du nom du site archéologique qui est considéré comme représentatif de la culture celte – puis sur le site de La Tène (Suisse) jusqu'à l'ère chrétienne, c'est-à-dire la période du deuxième âge du fer dite période de La Tène, à laquelle appartiennent les Gaulois. Les peuples celtes se sont installés progressivement sur les territoires les plus occidentaux du monde celtique (régions alpines, Rhône, Bretagne, Bassin parisien, Espagne actuelle, Nord de l’Europe). On pourrait affirmer que la civilisation celtique est l’ancêtre de la population européenne. C'est au sein de ce vaste ensemble qu'émergent à partir du VIIIe siècle avant notre ère les sociétés décrites comme « celtiques » ou « gauloises » par les textes antiques, notre principale source d'information avec l'archéologie.

Quelles traces! ? A première vue très peu mais surtout de nombreuse trace archéologique retrouvé grâce à utilisation de moyens modernes! : photographies aériennes avec filtres spécifiques, carbone 14… Cependant, on a retrouvé très peu de texte celtique étant donné que comme les gaulois, les celtes avaient essentiellement une tradition orale. Les celtes ont donc privilégié la tradition orale, avec les druides notamment, et n’ont pas écrit leur propre histoire. Il faut savoir que l’histoire, bien qu’elle ne soit pas écrite, a été transmise par les auteurs Grecs ou Romains d’où les imprécisions ou les partis pris. Des textes celtiques (souvent brefs et rédigés grâce aux alphabets grecs ou étrusques) ont cependant été retrouvés!: un des textes les plus longs, gravé dans le bronze, a été retrouvé à Coligny dans l’Ain! ; il s’agit d’un calendrier celtique de 62 mois qui correspondent à 5 ans. Le! druide! est un personnage très important de la société celtique, au point qu’il est à la fois ministre du culte, théologien, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière1. Hallstatt est une nécropole d’environ 2000 sépultures datant des VIIe et VIe siècles av. J.-C. On a retrouvé à Hallstatt de nombreux objets, très bien conservés en milieu humide (outils de mineurs, objets en bois et en cuir). Civilisation de Hallstatt se caractérise par de petites agglomérations entourées de remparts et surtout par des sépultures collectives recouvertes d’un tumulus (petite hauteur artificielle) centrées autour de la chambre funéraire d’un grand personnage dans laquelle on trouve le plus souvent un char de parade accompagné d’un service à boire et d’objets en or. On également était retrouvé! : une tombe. Cette tombe est celle de la Princesse de Vix, découverte en Bourgogne en 1953, qui est un des sites archéologiques les plus importants de la fin du premier âge du fer.

Petites définition!: -

Un Peuple!: désigne un ensemble d’individus qui possèdent des caractéristiques communes, le tout transcende l’individuel. Les gaulois étaient une multitude de peuple, mais ce qui les unissait c’était les croyances et le matériel.

-

Civilisation : Ensemble des caractéristiques propre à la vie intellectuelle, artistique, morale, sociale et matérielle d’un pays ou d’une société. Les gaulois est une multitude de peuple, mais ce qui les unis c’est les croyances et le matériels.

Pour l’histoire des Celtes, on distingue deux périodes!: • Période dite du premier âge du fer ou période de Hallstatt à partir de 1000 environ av JC!: nom qui provient du lieu en Autriche où la première nécropole celte a été découverte, site considéré comme représentatif de la culture celte. • Période dite du deuxième âge du fer ou période dite de La Tène à partir de 540 jusque 50 avant JC environ.

b) Les gaulois.

Les gaulois appartiennent à la période de la Tène ou deuxième âge du fer. Les Gaulois!sont des peuples celtes qui se sont installés sur les territoires les plus occidentaux du monde celtique. Ils ne forment pas une nation car ils sont divisés en tribut mais nombreux aspects sociaux, politiques, économiques et religieux communs permettent de parler de civilisation gauloise. Les gaulois sont des celtes mais attention tous les celtes ne sont pas des gaulois. Une partie du peuple celte appartient au deuxième âge du fer. Celtes et Gaulois doivent en effet leur nom aux Grecs (pour les premiers, keltoï) et aux Romains (pour les seconds, galli = les « coqs »). Ayant privilégié la tradition orale, les Celtes et les Gaulois n'ont pas eux-mêmes écrits leur histoire, qui nous est donc connue par les textes des peuples qui sont à leur contact. On ne voit pas l’histoire de ces peuples par leur regarde mais plutôt de point de vue autre, qui n’est pas toujours très objectif. Les auteurs grecs et romains ont donc écrit l’histoire des celtes et gaulois. Il existe d’ailleurs une petite confusion!: les grecs parlent de celtes quand les romains parlent des gaulois pour une même civilisation. ▪

Gaule! : avant conquête romaine! : territoire morcelé entre peuples nombreux qui voient eux-mêmes l’arrivée d’autres populations celtes.



Empreinte gauloise forte dans la toponymie et la langue française!: Bellovaques dans l'Oise (Beauvais), les Suessions (Soissons) et les Parisii (Paris).



Nombreux mots gaulois ont résisté au latin (ou y ont transité) : - Ex! : alouette (de alauda), mouton (de molton), lande (de landa), trogne (de trugna, nez), chariot (de carros), bouche (de bocca) sont quelques exemples de mots français d'origine gauloise.



Certains peuples gaulois occupaient une position régionale dominante, tels les Ambiens dans la Somme (Amiens) MAIS rien ne témoigne cependant d'une unité au sein d'un tel ensemble.

On a une source qui est assez rare, un philosophe grec, un des rares savants grec a voyagé en Gaule et a décrit un territoire. Pour lui ce qu’il fait que c’est un pays c’est la délimitation naturelle! : océan, chaine de montagne. Dès le 6e si avant JC on a des extraits de leurs échanges!: fourrures contre des produits méditerranéens. Concernant les Gaulois, c’est surtout dans les sources romaines qu’on les retrouve au 4 e siècle av JC. Les textes romains donnent des indications mais les gaulois sont présentés comme sauvage, frustre et parlant une langue étrange. On a longtemps déprécié les cultures celtiques et gauloises. Le terme gaulois vient de «! galli!», du latin, signifiant «!coq!». Le Coq est aussi devenu un emblème de la France, qu’on retrouve sur les églises, monument aux morts de nos jours. Attention c’est un symbole non officiel de la France contrairement au drapeau ou l’hymne national mais c’est un symbole populaire. On a cet héritage des gaulois. Les romains ont aussi appelé Gallia, l’espace occupé par ces Gallis!; au fur et à mesure de leurs conquêtes, ils sont distingués plusieurs gaules! : la gaule cisalpine au nord de l’Italie et la gaule transalpine au-delà des alpes. Les romains ont fait la conquête dès 122 av JC. La source la plus important dont on possède c’est la Gaule de … de César, qui fait du fleuve Rhin la frontière entre Gallia et Germania. Il parle de gaule belge, de gaule celtique pour la Bretagne. L’archéologue propose même de voir ça comme une pure invention de César. La gaule reste avant la conquête de César, un territoire morcelé, avec de nouvelles populations celtes qui apportent un nouvel élan culturel. Parmi les peuples on a les Bellovaques qui a donné Beauvais. L’historien Jean-Louis Brunaux a montré l’existence d’une conscience commune gauloise incarnée dans les croyances ou l'assemblée des druides, et plus généralement d'une unité culturelle. Peu de traces ont été laissées, du moins apparemment. Mais on a gardé de traces immatérielles de leur passage! : le paysage. Nous avons hérité des Gaulois un paysage transformé. La maîtrise de la technique, dans le domaine agricole notamment, leur ont permis de nous léguer ce paysage humanisé de la France que nous connaissons aujourd’hui. On a longtemps enseigné qu’ils vivent dans des huttes en bois et dans les forêts mais en réalité ils vivaient dans une «!nature!» déjà profondément remaniée et un environnement de campagnes agricoles. Ils avaient une bonne connaissance agricole qui leur a fait vivre dans de bonnes conditions. Il y a eu un recul important de l’espace boisé par un déboisement

massif....


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