Histoire de la musique romantique PDF

Title Histoire de la musique romantique
Course Histoire de la Musique
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Histoire générale de la musique romantique...


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HISTOIRE DE LA MUSIQUE ROMANTIQUE I ) Qu'est ce que l'histoire de la musique ? C'est une histoire basée sur des faits/ des événements dans le temps. L'historien s'inspire de sources/ de témoignages qui ont existé (récits, archéologie..). Demarche : 1) L'historien lit les sources 2) Il critique 3) Il fait une synthèse de ces recherches Il y a donc une fabrique des faits → lire, critique, rétrodiction Dilemme en musique : l'oeuvre est t-elle une source ou un fait ? L'histoire axiologique : jugement de valeur, hommes qui valent plus que d'autres (Beethoven / artistes moins connus). Il y a des œuvres qui ont mérité de rester et d'autres non → question sur l'esthétique d'une œuvre, est ce qu'une œuvre vaut mieux qu'une autre ? Les philosophes ont commencé à s'intéresser à cette question vers 1760, comme Kant. Une œuvre d'art à donc une double existence temporelle. Elle a eu une existence dans le passé soit mais, elle a aussi une existence esthétique aujourd'hui, aussi.

C. DAHLHAUS et l'histoire structurelle L'histoire vu par la société n'est pas la même que l'histoire vu d'un point de vu historique. Le structuralisme vu par Claude Levi-Strauss. Au lieu de décrire quelque chose d'indescriptible, on va chercher les différences entre deux sujets car comparer et chercher ces différences est plus simple que de passer des heures à décrire quelque chose. Ces différences différenciés s'appellent l'ideal type → chose comparé qui fait la différence entre deux sujets. (il a des lunettes rouges et elle des bleues)

LA MUSICOLOGIE peut être vu d'un point de vu : → Histoire → Philosophie (esthétique) → Sociologie La musicologie est une sorte de constellation.

II) Le problème de la périodisation et du style A) Terminologie Etudier les problèmes et non les périodes. Pourquoi ? Car une période n'est pas définie, elle est caractérisée par une suite d’événements. La période romantique commence donc en 1770 et fini vers 1914. La musique instrumentale devient indépendante (plus besoin d'être accompagnée par le chant). Cet événement aura un impact sur l'arrivée du romantisme. B) Définition de « Romantisme » (voir feuille A) Le terme romantisme va d'abord émerger en Allemagne , puis en Angleterre et va arrivé en France peut après. L’étymologie de ce mot est tout de même française. Rousseau, Rêveries d'un promeneur solitaire, est un pionnier du style romantique.

III)

Théorie der Romantik : aux sources du romantisme (allemand)

B) Strum und Drang (1770) (= orange et passion) Mouvement qui s'est développé en contradiction de la « bonne petite éducation » de la musique galante. Ce mouvement va préfigurer le mouvement romantique. C) Empfindsamkert (style sensible)

D) Le classicisme de Wermar → Goethe (dont les poèmes ont été mise en musique par Schubert, également théorie de la couleur ect..) → Schille → Wioland → Herder E) Les thèmes romantiques → Intime / Innig → Nuit → Mort → Nature → Moyen Age

→ Infini → Fantastique

Erlkönig de Schubert Schubert va donner beaucoup d'importance au piano. Il va lui donner un rôle dramatique. → histoire d'un fils qui chevauche un cheval avec son père → vent et le galop sont représentés ici avec la mélodie Nouvelle esthétique → système et pensée de la musique

Chapitre 1 : Beethoven et le modèle beethovénien IV) Beethoven, classique ou romantique ? Allemand né en 1770 à Bonn et mort en 1827 à Vienne. 1792 → Un an après la mort de Mozart, Haydn va à Londres pour donner des concerts. Il quitte son patron, Estherhazy. En allant à Londres, Haydn passe par Bonn et propose à Beethoven de devenir son élève. Très grosse opportunité pour Beethoven car Haydn plus grand compositeur vivant de l'époque. « Par votre travail, vous recevrez des mains de Haydn, l'esprit de Mozart » Waldstein. Beethoven s'impose à Vienne comme virtuose du piano → beaucoup d'improvisations.. Il va prendre ses distances par rapport à Haydn car Beethoven veut commencer à publier des morceaux ; Haydn pensait qu'il n'était pas prêt. A partir de 1792 donc, Beethoven va être INDEPENDANT → très peu commun à l'époque car les musiciens doivent être au service d'un patron (Eglise, Bourgeoisie.. ). Gesualdo, compositeur de la Renaissance, était lui aussi indépendant et composait des musiques très moderne pour son époque (vers 1600). Mais il était très riche donc, il pouvait se permettre de composer tout seul. Beethoven va avoir des mécènes (différent de patron). L'arrivée des concerts publics payants (avant seulement invitations dans les palais). Mais si on paye pour un concert, on doit aimer. L'artiste à donc maintenant de nouvelles missions : la musique doit donc plaire à son public. Ludwig van B → 3 périodes de Beethoven : 1) 1802 : respect les règles classsiques, compose selon les traditions de Mozart, Haydn... Il produit des sonates ect... → « Quatuors Opus 18 » et sa premiere symphonie qui date de 1800. Sa première symphonie sonne très classique (affirmation tonalité...) mais, il s'amuse déjà avec la forme classique. 2) 1813 : Renouveler (éclater, moderniser) les formes héritées du style classique. « Quatuors à Cordes Opus 59 » et les symphonies 3, 5, 6, 7 et la sonate pour piano Opus 53. Il va explorer

les degrés faibles (III, VI). Cela change du classique où l'on utilisait que les degrés forts (I, V). La symphonie 3 «Symphonie Héroïque » était à la base pour Napoléon mais il a barré son nom quand il s'est rendu compte que Napoléon était un tirant, puis Napoléon pas trop apprécié à Vienne. Les clarinettes sont intégrés à l'orchestre, ainsi que les cors. 3) 1813- à la fin de sa vie → Dernières sonates (Opus 106, 109, 110, 111), Quatuors à cordes opus 130, 132, 133 et la neuvième et dernière symphonie. Allegro va devenir triste et joyeux. Dans l'opus 110 par exemple, Beethoven va réussir à retranscrire des sentiments dans ses morceaux → base de l'époque romantique. La sonate opus 111 est extrêmement moderne pour l'époque, presque surréaliste.

Travail motivique de Beethoven → idée de travailler par motifs mélodico-rythmiques (cellules) qui reviennent dans différents mouvements de l'oeuvre. Cette cellule revient d'une façon cyclique → assurer l'unité au sein de l'oeuvre. Beethoven c'est monumental (monumentalité).

Livre de Wilhelm Von Lenz « Beethoven et ses trois styles ».

Symphonie 5, 6 et 9 Symphonie 5 « PER ASPERA AD ASTRA » → partir de quelque chose de pas évident à jouer pour finir sur quelque chose de majestueux. → spécialité de Beethoven. Musique tellurique → puissance de la terre, quelque chose qu'un homme à du mal à maitriser en temps normal. Beethoven va s'amuser à donner une impression d'accélérer le tempo en jouant avec l'intensité ( des moments moins vites et moins forts et puis rapides et fort ensuite). 22 décembre 1808 à Vienne. Un concert de 5h. Les deux symphonies (5 et 6), vont être jouées en même temps. Concerto pour piano numéro 4. Fantaisie pour choeur et orchestre. Extrait de sa messe en C maj. Symphonie 6 « Eveil de sentiments heureux en arrivant à la campagne »→ musique descriptive. Musique va maintenant décrire la nature. En FA maj → tonalité associé à la nature, donc à la campagne. Le hautbois est aussi l'instrument du berger. « Plus expression que peinture » Beethoveen Symphonie = Sinfonia → tout les sons ensemble. En 5 mouvements : 1 → Allegro « Eveil de sentiments agréable en arrivant à la campagne » 2- « Scène au bord du ruisseau » → représentation des vagues avec le ternaire.

3- « Réunion joyeuse de paysans » , Allegro 4- « Orage, tempête » 5- « Chants des bergers, sentiments joyeux et reconnaissants après la tempête »

Beethoven donne un titre à ses mouvements, pour donner une atmosphère à ses œuvres. Il ne veut pas représenter une chose en elle même mais la figurer.

La 9 ème symphonie « Hymne à la joie »

→ un Allegro : RE m → un mouvement rapide : REm → un mouvement lent : SI b MAJ → un acte final : Re m LA, RE, FA, SI → mix de Rem et Sib MAJ = premier accord du dernier mouvement = génie → Il y a un dialogue entre les violoncelles et l'orchestre. Il y a une réminiscence (rappel) des mélodies des mouvement 1, 2, 3, jouées par l'orchestre, qui arrivent chacun leurs tours. Les violoncelles veulent jouer le thème principal mais l'orchestre les coupent avec les réminiscences. Et à la fin de cette chamaillerie, le thème principal de l'acte final (mélodie ode à la joie) arrive petit à petit et est répété plusieurs fois par les violoncelles puis l'orchestre. Puis, une voix apparaît → incroyable car une symphonie est normalement constituée que d'instrument en temps normal. Recitatif instrumentale : instruments qui parlent en jouant. Puis, arrive une « Alla Turca », marche turque, au milieu de son final. Esteban Buch « La neuvième de Beethoven, une histoire politique » → livre Beethoven est « Hic et Nunc » Le terme classique apparaît vers 1820 par Castil Blaze. Mais, déjà plongé dans les années romantiques. Beethoven est l’héritié de ce qui s'est passé et modèle de ce qui viendront après. Beethoven n'a jamais dit qu'il était « romantique », il ne s'est jamais identifié à un genre.

V) L'héritage beethovénien Liszt au clavier, de Danhauser (tableau). Début des interprètes → des artistes vont interpréter des œuvres de d'autres artistes. Liszt 1 ) Beethoven le héros, le génie A cette époque, on pense qu'il y a des hommes plus forts que les autres que se soit dans la religion ou bien la musique. Ce grand homme influe sur le monde mais est misanthrope (isolé du monde). Le grand homme est un guide de l'humanité mais a une destinée tragique (suicide, drogue …). Le festival est également inventé au XIX. En effet, en 1845, on organise le Beethovenfest à Bonn (son village natal). C'est Liszt qui organise les festivités. Beethoven devient un saint dans le royaume de l'art. 2) L'héritage Beethovénien Beethoven est connu comme l'un des plus grand compositeurs vivants. Ces œuvres sont remise au goût du jour après sa mort dans les conservatoires, et notamment celui de paris, crée en 1795. On y organise des concerts, des représentations. Un certain Habeneck va diriger les symphonies de Beethoven en France. Elles rencontrent un certain succès. Dvoràk- Symphonie du nouveau monde → mis en parole plus tard : Bryn Terfel- Going home ou bien repris en mode plus populaire, plus jazz par Glenn Miller ( un des premiers groupe de jazz blanc ). Reception : la façon dont les œuvres d'un artistes sont jouées (comment elles sont faites, jouées, où, quand, si elles plaisent …) → sociologie de la musique.

Berlioz est un de ses grands admirateurs en France. Il y a également Liszt, qui est celui qui a joué les dernières sonates de Beethoven après sa mort (opus 106 à Paris). La sonate opus 106 est appelée « Hammerklavier » → « taper avec des marteaux » (sur le clavier). → musique contemporaine de l'époque. Elle est aussi appelée « Enigme du sphinx » (référence à la mythologie, fameuse devinette du sphinx introuvable par les voyageurs ». → Avant, on jouait de la musique toujours nouvelle. Le « répertoire », n’existe pas à l'époque. Le concert devient un musée où l'on joue les œuvres du passé à partir du XIX. A) Le piano après Beethoven Beethoven était un compositeur virtuose. Il a complètement transformé le rôle de la sonate. Ses admirateurs vont donc chercher soit à l'imiter ou soit à complètement casser son style. → Schumann (« Carnaval », « Scènes de la forêt »...), Chopin et Liszt = les plus grands pianistes de l'époque romantique. Ne vont pas être connus essentiellement pour leurs sonates mais vouent un culte énorme pour l'art de Beethoven.

Fantaisie (en D majeur), Opus 17 « Clara Wieck », qui était à la base un hommage à Beethoven (concours pour aider à financer la statue de Beethov). Cet opus devait à la base s'appeler « Ruines, Trophée et Palme ». Mais Clara Wieck deviendra Clara Schmann plus tard, donc.

B) L'orchestre après Beethoven Durant cette période, les compositeurs croyaient à la « malédiction de la neuvième symphonie » car beaucoup d'entres eux qui en ont composé 9 sont morts (Beethov ect...). Les 4 symphonies de Brahms. Il est obsédé par Beethoven. Il dira même à un ami : « Tu n'as pas idée de ce que s'est, d'entendre toujours marcher derrière soit un géant » Bülow énoncera « La première de Brahms est la dixième de Beethoven » en 1876, date de sortie de cette symphonie. Elle est en C min, même tonalité que la 5eme de Beethov. Brahms était considéré comme un conservateur pur et dur mais, il a quand même apporté quelques nouveautés. Mahler (1860-1911) à une grande carrière de chef d'opéra à Viennes ou bien Budapest. Il est devenu célèbre durant la deuxième moitié du XIX. Il a achevé 9 symphonies, constituées de 5, 6 ou 7 mouvements (avant 3 ou 4 max). Il a une patte orchestrale unique. Symphonie numéro 8 : « Symphonie des milles » car il y a mille représentants qui jouent cette symphonie, en même temps. (grand choeur au font avec quelques solistes). Gistavo Dudamel → chef d'orchestre qui vient du Venezuela. Il est le fruit du système éducatif qui a pour but d'instaurer la musique dans les quartiers pauvres. Il est l'un des plus grand chef d'orchestre contemporain du monde. Les percutions se développent énormément. Mahler utilise même un marteau dans sa sixième symphonie. Busoni → va mettre un choeur dans un cocerto pour piano, comme Beethoven avait mis un choeur dans une symphonie.

Chapitre 2 : Le piano et ses virtuoses VI ) Le développement piano- «Paris pianopolis » Le piano n'est pas l'évolution du clavecin. Il est en effet issu du clavicorde, un instrument à corde frappé et non pincé comme le clavecin. Vers 1720, Cristofori invente un instrument à corde frappé qui permet de jouer « Forte » et « Piano », ce qui donnera son nom Forte-Piano puis Piano-Forte et enfin Piano. Bach a connu le Forte-Piano mais l'instrument n'était pas très développé à l'époque, sonnait pas vraiment bien. Le piano qu'on connait aujourd'hui est l'évolution de 150 ans d'histoire.

Les sonates de Beethoven sont encore marquées pour Piano-Forte ou Clavecin. 1820-1830 : il y a énormément de « facteurs » (fabricants d'instrument), et particulièrement pour Piano. Les principaux centres sont l'Autriche (Graf) et la France (Pape, Herz, Boisselot, Pleyel, Erard...). Pleyel est un fabricant fétiche de Chopin. Il offrait des piano à Chopin pour lui faire un peu de pub. Erard va plutôt être associé à Liszt. Erard va être à l'origine du « double échappement ». Ce système va permettre d'étouffer les touches qui ne sont pas jouées, de façon à entendre que la note jouée. Il y a aussi quelques facteurs allemands : Bechstein, Steinweg, SteinWAY, Bösendorfer Ils vont tous développer des brevet pour faire évoluer l'instrument. Le piano va devenir un instrument de bourgeois mais aussi un incontournable de l'époque romantique. Durant le XIX, les facteurs vont trouver que le piano à queue prend quand même beaucoup de place . Ils vont donc lui donner beaucoup de design (piano girafe, harpe, carré...). En effet, le XIX est un siècle des innovation dans les Arts mais également dans l'industrie. C'est pour cela que les facteurs cherchent toujours les innovations.

La règle du jeu de Renoir (1939) → film sympa à voir Paris devient la capital du Piano. Tout les pianistes qui veulent faire carrière vont la bas. Chopin arrive en 1832 à Paris, Liszt en 1823. Il y a également Herz, Pixis, Kalkbrenner, Mosheles, Thalberg... Tout le monde veut apprendre le piano. Il écrivent beaucoup d'oeuvre de façon à montrer leur virtuosité. Il y a des compétitions pour savoir qui est le meilleur. Certains se sont moqués de ces pianistes, notamment Heine (poète). 1837 → princesse belgiojoso à l'idée d'organiser un concert qui regroupera Thalberg et Liszt pour savoir qui était le meilleur. Ils ont joué chacun leur tour leur composition et à la fin, la princesse énonça : « Thalberg est le premier pianiste du monde et Liszt, le seul » donc, égalité. Hexameron → Liszt, Thalberg, Pixis, Henri Herz, Czerny et Chopin → publié à Viennes Concert classique → concert vocal et instrumental. On se joue pas les symphonies en entier, on joue que des petits morceaux par ci, par là. Liszt caricatures

VII) La génération 1810 Mendelssohn → 1809 Chopin → 1810 Listz → 1811 Schumann → 1810

Wagner → 1813 Verdi → 1813 A ) Schumann Né en Allemagne en 1810, il voulait être écrivain quand il était petit. Clara Schumann était une interprète de ses œuvres car il s'est blessé étant petit, faute de trop d'entrainement. A 40 ans, il va essayé de se sucuider mais il n'y arrive pas. Il va finir fou dans un asile. Lorsqu'il écrivait, il incarnait son discours à l'aide de deux personnages : Florestan, quand il était énergique et Eusebius quand il était plutôt calme, d'humeur amoureuse. Un mot : fantaisie → invention, création d'un monde. Quelques unes de ces œuvres : Kreisleriana, Carnaval. Kreisler, personnage inventé par Hofmann. C'est un personnage agité, inattendu. La page de couverture représente un cercle, comme la mélodie qui tourne en rond tout au long du morceau. Invention imprimerie musicale : 1500. (Première partition imprimée : L'Odbecation) En allemand : A = La, C = Do, H = Si, E = Mi, Es = Mib (car bémole = flat , dièse = sharp ) Schumann arrête de composer vers les années 1850. Scène d'enfants → mélodie toute douce Dans ses œuvres, le poète parle. Alfred Cortot → pianiste époque morderne, héritié, grand interprète des œuvres du « Il ne faut pas jouer ce morceau, il faut le rêver » Alfred Cortot / Masterclass on Schumann (youtube)

B) F. CHOPIN Père Français, Mère polonaise. Nait en Pologne, passe son enfance à Varsovie ou il étudie la musique. Il admire Bach et Mozart, qui resteront ses maitres toute sa vie 1929-1930 : part donner des concerts à vienne Pendant ce temps = révolte en Pologne contre les occupants russes. Révolte réprimée , milliers de polonais vont fuir leur pays, et Chopin, ne retournera pas dans son pays. Il aura pour base la ville de Paris et sa musique est à la fois l'expression d'un immense romantisme et de la nostalgie de la Pologne, qu'il ne reverra jamais. Unique parmi les compositeurs de l'époque.

Il a un style particulier. Il n'aime pas les concerts publics, il a le trac par rapport à d'autres compositeurs « Je peux charmer mon public mais toi tu peux l’assommer » a t-il dit a Liszt. Etudes opus 10 (dédiés à Liszt) Etudes opus 35 (dédiés à Marie d'Agoult)→ Epoque où l'on dédit ses opus à d'autres artistes. Il va être très proche de Liszt mais ils vont devenir rivaux. Il va sortir avec Georges Sand, mais elle était aussi fascinée par Liszt, donc Chopin un peu jaloux. Il va aller à Majorque pour « soigner sa maladie » mais ça va empirer. Il va revenir sur paris encore plus malade, il va quitter Georges Sand et va mourir quelques temps après. A sa mort, son cœur est enlevé de son corps et sera déposé dans un des piliers de la cathédrale de Varsovie. Son corps sera enterré à Paris, au cimetière du père la chaise. Il a écrit des sonates, des concertos pour piano. Il va être à l'origine des « miniatures », petite compositions pour piano. Il n'aimait pas les grandes formes, il n'a jamais écrit de symphonie. Il a écrit des nocturnes (lignes de chant accompagnées par de grandes arpèges). Il y a plusieurs nocturnes par opus. Il faisait aussi des préludes, sans rien jouer après. Il en a fait 24 plus précisément (a peu près 1 min). Il les a regroupé dans l'opus 24. Parce que d'habitude, un prélude est au début du morceau mais pour lui, c'est une composition à part entière. Ce sont des pièces dites « mono-thématiques ». Il a composé des valses, et aussi des polonaises. La plus célèbre des polonaise est celle dite « Héroïque » de l'opus 53. Il a aussi écrit des mazurkas (danse polonaise paysanne). Il était également fasciné par l'opéra italien, surtout par l'art de Bellini. → Casta Diva, Bellini. Andante Spianato e Grande Polonaise Brillante « Les œuvres de Chopin sont des canons enfouis sous les fleurs » de Schumann C) Franz Liszt (1811-1886) Est né dans une petite ville hongroise. Il part à Paris à 12 ans, et écrit un opéra à 14 ans. Il est fasciné par les ziganes, car il y en avait beaucoup en Hongrie. Il veut jouer partout en Eu...


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