Histoire de l\'humanitaire PDF

Title Histoire de l\'humanitaire
Course Communication publicitaire
Institution Université Lumière-Lyon-II
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Communication - Histoire de l'humanitaire ...


Description

Histoire de l’humanitaire 1. Introduction  Proposition de définition : « L’action humanitaire est celle qui vise, sans aucune discrimination et avec des moyens pacifiques, à préserver la vie dans le respecter de la dignité, à restaurer l’homme dans ses capacités de choix. » (Rony Brauman, l’action humanitaire, Flammarion).  L’impartialité est de ne pas faire de différence. Le seul critère utiliser dans l’action humanitaire est le besoin.  Dans l’action humanitaire d’urgence, il n’y a pas de contre-dons. Cela amène à des situations de violences où les aider vont se retourner contre les acteurs (aidants).

2. Origines de l’action humanitaire  Il y a trois fondements de l’action humanitaire : - Juridique - Religieux - Philosophique Les deux premiers fondements dans le temps sont la religion et la philosophie. En effet, les philosophes et les religieux évoquaient déjà le devoir de charité et de solidarité.

Les prémices de l’action humanitaire moderne  17e – 18e siècle : L’laïcisation de la charité / Influence des philosophes Lumières / Structuration du droit de la guerre. Le roi de Suède au 17 e va être le premier à dire qu’on ne peut pas s’en prendre à des enfants ou des femmes, les hommes d’églises sans être punis en retours.  La société civile et les philosophes et le droit de la guerre poussent pour que l’humanitaire ne soit plus seulement pour les religieux, mais pour que tout le monde puisse participer.  GROTIUS : père fondateur du droit international, parle des combattants et des non combattants.  19e : Première opération d’assistance humanitaire. La toute première assistance humanitaire serait au Venezuela.

La Croix-Rouge, 1er acteur humanitaire  Henri DUNANT et la bataille de Solferino. Il va chercher à Solferino Napoléon 3 pour négocier l’accès à des contoirs commerciaux. Il va tomber sur une bataille.  Une action spontanée sur le champ de bataille : évacuer les blessés.  Réflexion a posteriori : « Un souvenir de Solferino ». Il dit que ce n’est pas normal en tant de guerre qu’il n’y ait pas de soins pour les blessés. Idée de former des secouristes pour

soigner sans tenir compte de l’origine (impartialité). Idée que les secouristes puissent être reconnaissable sur le terrain (neutralité). Il a payé lui-même le livre et la distribuer le plus possible pour diffuser l’idée qu’il était nécessaire de créer une structure pour secourir en temps de guerre.  1863 : création du « Comité international de secours aux blessés ».

3. La structuration du paysage humanitaire Le mouvement Croix-Rouge  1863 : création du « Comité international de secours aux blessés ». Constitué à Genève.  La structuration du CICR : - Création des emblèmes : le premier est adopté en 1875 il représente le drapeau inversé de la Suisse (pays connu pour sa neutralité) ; - Développement du siège à Genève ; - Apparitions des structures nationales : aider les pouvoirs publics et former des acteurs en capacité de pouvoir porter secours ;  Logo est protégé en droit national mais pas reconnu en droit international, alors que l’emblème est également reconnu par les États (reconnu en droit international).  Le CICR au 20e siècle : - 1ère guerre mondiale : reconnaissance d’une légitimité. Le CICR va tout d’abord apporter une assistance humanitaire, puis il va protéger (action via le droit que le CICR va mener pour essayer de protéger les personnes que le conflit va rendre particulièrement vulnérable = civils pris pour cibles ou soldats capturés.). - 2nde guerre mondiale : une action controversée - Développement du DIH (Droit International Humanitaire) : Renforcement du socle de droit.  Confidentialité : mode d’action du CICR ; l’idée est de dire que quand on va visiter des prisonniers, si on parle aux médias directement, on ne pourra pas y retourner. Ils font ça pour pouvoir rentrer dans une prison d’un pays en guerre car très peu y on accès.  Le DIH aujourd’hui : Convention de Genève de 1949 (terre, mer, prisonniers de guerre, populations civiles). L’article 3 commun est applicable aux conflits armés non internationaux : - Respect de l’intégrité des personnes détenues par l’ennemi (meurtre, torture, mutilation, etc.) ; - Protection des blessés ; - Légitimité de l’offre de service du CICR.  Le DIH va se compléter avec d’autres convention : - Convention de Genève ; - Protocoles additionnels de 1977 ; - 3e protocole additionnel 2005 : adoption du cristal rouge ; - Autres textes DIH.

L’apparition d’autres acteurs

 Trois grandes familles d’acteurs : - CICR : juridiquement ils sont une famille à eux tout seul ; - Organisations internationales : organisations créer par des États (UNICEF, FAO, PAM, UNHCR, etc.) ; - ONG : organisations privées. Les anglo-saxons ont des ONG depuis plus longtemps que nous (OXFAM). En France la première ONG a été Médecins sans Frontières....


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