La formation des enseignants de 1880 à nos jours, un reflet des enjeux disciplinaires PDF

Title La formation des enseignants de 1880 à nos jours, un reflet des enjeux disciplinaires
Course Histoire du sport
Institution Université Claude-Bernard-Lyon-I
Pages 12
File Size 231.2 KB
File Type PDF
Total Downloads 24
Total Views 141

Summary

......


Description

LA FORMATION DES ENSEIGNANTS DE 1880 A NOS JOURS : UN REFLET DES ENJEUX DISCIPLINAIRES

Ce CM peut être utilisé dans l’item « Les enseignants d’EPS face à l’évolution des savoirs à enseigner », au niveau des expérimentations pédagogiques, comme éléments de contexte et dans la légitimité de l’EPS comme discipline scolaire.

-

Comment les enseignants s’adaptent-ils à l’évolution des savoirs à enseigner ? Comment la formation les aide-t-elle à s’adapter ? Les enseignants, et donc la formation, contribuent-ils à l’évolution des savoirs à enseigner ? Les enseignants se contentent-ils de transmettre des savoirs à la construction et au choix desquels ils ne contribuent pas (applicateurs) ou contribuent-ils également à les identifier et à les faire évoluer (concepteurs) ?

 Nous verrons que les enseignants se trouvant au cours du siècle face à des savoirs de plus en plus nombreux, variés et complexes, la formation leur permet progressivement de devenir euxmêmes des concepteurs capables de cibler les savoirs et d’amener les élèves à se les approprier de manière active.  Par ailleurs la formation est un excellent indicateur des enjeux qui traversent la discipline au cours des périodes qui se succèdent. Elle reflète les débats entre acteurs

 Quand on parle de formation on parle de formation initiale (préparer l’enseignant au métier à travers son cursus scolaire) et en continue (celle qui est reçu par les enseignants pour rester en phase avec l’évolution du métier, des savoirs)

3 périodes distinctes avec des sous-périodes

1. L’EP et ses enseignants sous tutelle(s) (fin XIXème – 1945) : des « applicateurs » au service de finalités militaires et hygiéniques (borne 1927) 2. Une formation éclatée et des tensions entre acteurs (1945 – 1984) : animateurs sportifs ou pédagogues ? (Borne 1968, rupture avec la loi d’orientation) 3. 1983 à nos jours : rester des enseignants « à part » mais devenir des enseignants « comme les autres » (Borne 1989, rupture avec la loi d’orientation qui va amener les IUFM en 1991)

I.

L’EP et ses enseignants sous tutelle(s) (fin XIXème – 1945) : des « applicateurs » au service de finalités militaires et hygiéniques

La tutelle militaire

« L’enseignement de la gymnastique a donc précédé l’existence d’un diplôme nécessaire à l’accès à la fonction enseignante en EP, fonction qui est restée un certain temps réservée aux militaires » (Michon, 1983) -

Décret du 03/02/1869 : gym obligatoire lycées, collège et EN garçons + création CAEG Pas de formation obligatoire, CAEG non obligatoire Jury militaire et examen modeste

Rapport Hillairet 1868 : Sur 174 enseignants recensés il y a 60 militaires, 63 anciens militaires et 51 profs de gymnases civils -

EP dispensée à teneur militaire (finalité, exercices, savoirs, pédagogie + bataillons scolaires) Militaires omniprésents : enseignements, commissions EP, rédaction des textes officiels, inspections Rôle de l’école normale de gymnastique de Joinville-le-Pont dans la formation

« Ainsi dans la région parisienne les élèves de l’école de Joinville écrasent littéralement les candidats instituteurs. Les 1ers sont tous reçus avec des mentions brillantes, les élèves des écoles normales primaires ont des résultats plus ordinaires, tandis que les instituteurs en fonction sont majoritairement recalés. Tout se passe comme si le savoir-faire militaire constituait la base de la compétence sanctionnée par le CAEG tandis qu’un savoir-faire pédagogique d’instituteur en était éloigné » (Defrance dans Simonet, 1998). Vers un diplôme obligatoire… -

1880 : gym obligatoire à tous les niveaux d’enseignement 2nd degré : CAEG obligatoire pour être maître de gym 1er degré : Instituteur chargé de gym

Chiffres : 1880 : 273 diplômes 1883 et 1885 : 550 Total des diplômes entre 1869 et 1885 : 2876 (Defrance, PUR, 1987)

… mais un recrutement majoritairement de militaires par des militaires

Rompre avec la tutelle militaire pour aller vers une EP « scientifique » et/ou « pédagogique »

« De tous les candidats que j’ai vu à Limoges, aucun n’a été refusé. Il y avait un adjudant, un souslieutenant, qui ne savaient rien. On n’a qu’à se présenter. Des enfants de six ans pourraient obtenir le brevet ! ». « Il y a 300 à 400 professeurs qui obtiennent le brevet chaque année et sur ces 400 il s’en trouve (…) 350 qui dégradent la gymnastique » (Déclarations de professeurs de gymnastique, Congrès national d’EP de l’UPGF, 1889)

Un militant actif : Georges Demenÿ

« On commet la plus grossière erreur en confiant l’enseignement à des instructeurs militaires noninitiés à la pédagogie et qui négligeront le côté hygiénique pour ne voir que le développement brutal de la force » (G.Demeny, Les bases scientifiques de l’EP, 1902)  Il critique la finalité, il met en place dès 1881 : la création du cercle de gymnastique rationnelle (Demenÿ) : cours à destination des instituteurs et élèves des Ecoles Normales « …contribuer au recrutement d’un personnel éclairé… »

= 1ère préparation non militaire au CAEG publique et gratuite, pas de diplôme exigé à l’entrée jusqu’en 1934

Vers une formation scientifique et reconnue

-

-

Circulaire 03/06/1903 : Création du Cours Supérieur d’EP, dirigé par Georges Demenÿ jusqu’à sa mort en 1917 (subvention MIP) et ouvert aux titulaires du CAEG pour complément de formation vers degré > jusqu’en 1935 (5 semaines) Décret 28/12/1907 : Création du CAEG Degré Supérieur Décret 12/01/1908 : Obligation CAEG degré supérieur pour enseigner dans le 2 nd degré (CAEG obligatoire depuis 1880) Circulaire du 8 août 1927 : intervention des instructeurs militaires interdite dans les établissements scolaires

Bilan autour des années 20

-

Formation prise en charge par l’armée Initiatives privées centralisées à Paris Enseignants applicateurs de textes

-

Des critiques venant des scientifiques et des pédagogues et une lutte entre les institutions (Armée et Science) Maître de gym dans l’établissement n’est pas reconnu

« Avec un salaire de jardinier (3 à 6 fois moins qu’un autre enseignant), il est déconsidéré et doit compléter son salaire par un autre emploi (parfois en gymnase civil, à l’armée ou dans un second établissement » (Fernandez, 2004)

D’une tutelle à l’autre : les médecins prennent le pouvoir

1920 : création de l’ILEP (Pr Latarjet) 1923 : volonté affichée (Sigalas et Tissié) de créer des IREP auprès des facultés ou écoles de médecine des universités 1927 : création des IREP 11 IREP entre 1927 et 1930 en général dirigés par des physiologistes Cours de perfectionnement annexé à l’IREP Paris pour préparer degré sup du CAEG  Le fait que ce soit régionalisé permet à l’EP de se développer

Un diplôme qui évolue

1931 : CAEG élémentaire et supérieur => CAEP élémentaire (1 an dans les IREP) et supérieur (1 an cours de perfectionnement) Certificat d’études supérieures d’EP au bout d’un an dans les IREP 1933 : les 2 CAEP sont remplacés par CAPEP préparé en 2 ans, bac ou brevet > obligatoires 25 profs H et 25 profs F par an  On passe d’une certification à un concours. Si on ne réussit pas le concours on a quand même un certificat. En 1933, le mot professorat apparait. Le bac ou le brevet sup sont obligatoires pour passer le concours. 2 ans de formation dans les IREP

Vers l’âge pédagogique…

1933 : cours de perfectionnement devient ENEP (Ecole Normale d’EP) (directeur Dr Chailley-Bert) rattachée à Univ de Paris ; prépare au CAPEP en 2 ans

1935 : modification de l’équipe de l’ENEP : Loisel (dir) et Baquet (Dir.tech à partir de 1937) => vers l’ère sportive et pédagogique

« Les arrivistes incapables » (E.Orjollet, bulletin syndical n°27, 1935) « Les programmes sont mal ordonnés. Il y a disproportion monstrueuse entre la part faite à la formation professionnelle des futurs maîtres et celle réservée à leur culture générale » (Déclaration du Syndicat des professeurs d’EP, in revue Sport et santé n°59, 1934).

« Après l’âge militaire et après l’âge médical de l’EP doit venir l’âge pédagogique » (Loisel, 1935) = réforme des contenus vers plus de pédagogie Dénonciation par le dr Nadal du « scientisme et ses abus en EP » (Revue l’EP, 1935-1936) Orientation de la formation vers méthode sportive, naturelle et connaissances liées aux sciences humaines Il faut que l’EP cesse d’être un « dressage » ou un « remède » (Forsant, 1931) L’ENEP remplace l’IREP en quelque sorte

Vers plus de reconnaissance

1937-38 : modification des statuts et « reclassement » des professeurs d’EP au niveau des instituteurs Les enseignants d’EP considérés comme des « parias » (J.Zay) bénéficient de promotions, modifications de statuts Plusieurs statuts et niveaux de reconnaissance persistent CESEP = moniteur, CAEP = instit adjoint chargés EP, CAPEP = professeur d’EP, CAEG

1940-1943 : Accélérer la formation pour augmenter le vivier

-

IREP restent ENEPS + CAPEPS à bac +3 Création des CREGS (filière courte) Création du CNMA (Antibes) et du centre de Châtenay-Malabry 1940 : Création du corps des « moniteurs d’EPS » 1941 : Création des « maîtres d’éducation générale »

« L’infrastructure destinée à la formation des cadres, dans les différents domaines et spécialités, n’a jamais été aussi bien organisée » (J.P. Callède, Les politiques sportives en France, 2000) « Nous avions 600 professeurs d’éducation physique il y a 18 mois ; nous avons environ 2000 professeurs et moniteurs » (J.Borotra, conférence d’information du 23 mars 1942)

II.

Une formation éclatée et des tensions entre acteurs (1945-1984) : animateurs sportifs ou pédagogues ?

1945 : Diversité de structures et contenus de formation différents

-

CREPS : maîtres d’EPS (2 ans) recrutés jusqu’en 1975 => formation sportive IREPS : professeurs certifiés CAPEP ENEPS => 1947 2 ENSEPS filles et garçons : professeurs certifiés CAPEP INS pour formation des maîtres et des moniteurs (perfectionnement sportif)

Quelques chiffres parlants

-

1945 3100 enseignants environ 1/3 sont moniteurs (donc ont suivi une formation) 1/3 sont sans véritable formation Référence = J.Saint-Martin et Caritey, 2006

Une concurrence Maîtres / Professeurs

Décret du 17 mars 1945 : « Professeurs », BAC obligatoire +4 ans (CAPEPS)… mais aussi… création des « Maîtres d’EPS » (1030 en 1948, 2100 en 1950), BAC pas obligatoire

1945 : Création du SNEP (professeurs) 1946 : Création du SNEEPS (maîtres)

« Sept maîtres coûtent moins cher que trois professeurs. Par les temps que nous vivons il est sans doute inutile que la discussion se prolonge au-delà de cette constatation » (Rapport de l’Inspecteur général Talbot à G.Roux, 1948)

Pour le SNEP, les maîtres sont des « professeurs de seconde zone », des « éducateurs au rabais » dont l’utilisation « constitue un véritable recul qui nous ramène au-delà de 1903 » (Bulletins du SNEP en 1947-49)

Les CREPS et les maîtres d’EPS

-

Excellence sportive au cœur du recrutement « Formatage entrepris pendant deux ans au sein des CREPS » au différentes méthodes Former des enseignants « directement opérationnels » Grande disparité entre les CREPS sur le territoire national Importance très grande à la pratique et aux performances pour la délivrance de la maîtrise

Les ENSEPS ou « voie royale de l’EPS »

-

-

Jusqu’en 1957, la majorité des enseignants diplômés sortent de l’ENSEPS Formation très théorique et intellectuelle, éclectique et en relation avec les préoccupations scolaires (4 ans à partir de 1947) « Les enseignants d’EPS endossent le costume d’éducateurs pour mieux se démarquer des maîtres d’EPS et des métiers du sport alors en pleine expansion » (JSM et Caritey)

1ère année dans classe prépa au sein des lycées (à partir de 1960), dans les CREPS ou les IREPS avant Concours en fin de 1 ère année pour 70 acceptés à l’ENEP, 80 suivants dans les CREPS ou IREPS Différence de recrutement social

Une opposition qui dure

1951 : Création des chargés d’enseignements 1961 : Création du corps des PA (intégration des maîtres)

« Ce décret a paru malgré notre opposition constante. (…) il consacre un deuxième recrutement au rabais d’enseignants d’EP. Il ne prévoit en aucune façon l’arrêt du recrutement des maîtres, au contraire » (Bulletin du SNEP n°81, septembre-octobre 1961)

Des IREPS au UEREPS : augmenter le niveau de la formation

-

Mai 1968 et la loi d’orientation de l’ES du 12/11/1968 (loi Edgar Faure) IREPS => UEREPS intégrées dans universités pluridisciplinaires Transformation davantage symbolique qu’effective « Une formation en miettes » (Haura-Placé, 1967) organisée autour du CAPEPS

Une revendication scientifique

Vigarello, G. Education Physique et revendication scientifique, in revue Esprit n°5, 1975

« Je voulais sortir « le prof de gym » d’un certain ghetto. D’où sa formation universitaire » (P.Mazeaud, Sport et liberté, 1980)

« Il fallut quatre années pour imposer le DEUG, six ans pour arracher la licence ! » (M. Berge, 40 ans de militantisme syndical, Les cahiers de l’HIRSES, 1994)

Vers une seule voie de formation

-

1969 : suppression des 2 ENSEPS et création ENSEPS « nouveau régime » (fusion avec INS en 1975 = INSEP) 1975 : suppression de la maîtrise et création des PA (disparition en 1984) 1975 : 17 UEREPS qui préparent au CAPEPS CREPS : formation des PA d’EPS (plus courte, plus pratique, CSP moins élevées) 1980 : 22200 profs (1945 : 3000, 1960 : 7000, 2000 : 39000)

Les STAPS remplacent l’EPS

-

Loi Mazeaud de 1975 : création DEUG STAPS En 1977, la Licence STAPS vient compléter le dispositif A partir de 1978, le CAPEPS s’appuie sur les diplômes universitaires : obligation de détenir la licence STAPS pour se présenter au concours

La réforme du CAPEPS entre 1970 et 1982 : vers un recul réflexif

-

1970 : Entretien sur la base d’un stage en établissement = spécificité de l’EPS et ancrage professionnel fort Suppression de l’épreuve de pédagogie pratique (démo d’une leçon) Epreuves pratiques passent à l’admission Ecrits seuls à l’admissibilité 1977 : concours sur un an après la licence (comme pour tous les fonctionnaires de rang A)

Réforme du CAPEPS : vers enseignant concepteur

-

1982 : stage réduit à 4 semaines Epreuve didactique sur dossier et entretien (analyse critique de l’enseignement réalisé en stage : SA, évaluation, régulation) Epreuves physiques également assorties d’un entretien « A partir de 1982, le « bon professeur » serait non pas celui qui applique des progressions d’exercices pré-établies mais un enseignant capable de réfléchir et d’analyser ses pratiques à l’aide de référentiels théoriques variés. Une telle conception de la professionnalité redonne à l’enseignant toute sa créativité » (Amade-Escot, 1982)

III. 1983 à nos jours : rester des enseignants « à part » mais devenir des enseignants « comme les autres »

Deux logiques qui se succèdent

-

Vers la reconnaissance universitaire et statutaire (1983-1989) de l’EPS et de ses enseignants => L’enseignant d’EPS est lui aussi un enseignant de haut niveau, formé comme les autres Vers une conformité didactique et pédagogique avec les autres disciplines (1989 à nos jours) => CONFORMITE disciplinaire : L’enseignant d’EPS est avant tout un enseignant, comme les autres enseignants

Rappel : 1983 => Création des STAPS

Statuts : vers une nouvelle légitimité

1982 : Création de l’agrégation externe d’EPS

1984 : Suppression des PA 1989 : Création agrégation interne et CAPEPS interne 2002 : Ré-ouverture d’une Ecole Normale Supérieure d’EPS, école de prestige à Rennes

Universitarisation de la formation et des savoirs

-

Idée que la formation des enseignants va continuer de se faire de manière réelle à l’université Au niveau des savoirs, il y a une recherche qui va se développer dans le champ de l’EPS (les STAPS) qui visent donc à produire une nouvelle forme de savoirs aux profits de l’EPS

1982 : Création de la maîtrise STAPS puis du doctorat (démarche scientifique) => Rend possible la formation d’enseignants chercheurs. Ces enseignants chercheurs vont contribuer à la formation des futurs enseignants dans le cadre des futurs staps. 1983 : Création au sein du Conseil National des Universités (CNU) de la 74 ème section STAPS => Reconnait aux staps leurs qualités scientifiques 1984 : (loi du 26 janvier) => UEREPS donne les UFR STAPS. La conséquence est que le sigle EPS disparait au profit des STAPS. Là où on entrait dans les UEREPS pour devenir professeur d’EPS maintenant il existe différentes formations. L’EPS va donc être « dilué ». -

« Colonisation » des staps par les autres champs scientifiques (Glayse, in Collinet 2001) et fossé qui se creuse entre universitaires et enseignants d’EPS dans la formation

« Déprofessionnalisation » de la formation (Durand 2001)

-

Les filières au sein des SAPS à partir de 1984 (EM, management, APA, entraînement) Formation de plus en plus générale dans le DEUG (1975) et la licence (1977) Construction des compétences professionnelles EPS qui se décale de plus en plus vers la 4 ème année et la préparation au concours Culture du métier  Culture généralise et universitaire

Les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maitres) : vers une culture commune (entre les enseignants)

1989 : loi d’orientation crée un Institut Universitaire de Formation des Maîtres par académie (remplace les EN) 1991 : mise en place de la prépa CAPEPS après la licence dans les IUFM en partenariat avec les STAPS

IUFM : chargés de la professionnalisation de tous étudiants, culture commune d’enseignement, renforcement du caractère universitaire 1992 : mise en place année de stage après l’obtention du CAPEPS (PLC1 + PLC2) => allongement de la formation à 5 ans mais Bac +3 1998 : les MAFPEN sont supprimées et la formation continue revient aux IUFM qui ont peu de moyens pour cela La formation des enseignants d’EPS gagne en légitimité vis-à-vis de l’Education Nationale en « conformant la formation initiale en EPS avec les autres disciplines scolaires » (Vincent, 2000)  Perte de spécificité dans la formation Mais moins de temps à la professionnalisation car réduction du temps de stage professionnel en situation lors de la prépa capeps et oral de leçon bascule sur méthodologie de l’enseignement

Masterisation de la formation

2007 : Réforme des Universités (loi LRU) 2008 : Masterisation de la formation des enseignants (Bac +5) = master métier de l’enseignement CAPEPS en 2 temps : M1 préparation, M2 : écrits en novembre et oraux en mai Suppression du stage de PLC2 qui était un mi-temps rémunéré A partir de la rentrée 2010, les enseignants « nouvelle formule » entrent donc dans le métier plus ou moins brutalement et sans réel accompagnement

De vives critiques

-

-

Le rapport de la Cour des comptes de février 2012 note que « 70% des enseignants recrutés au mois de juin (2010) n’avaient aucune expérience de l’enseignement », et qu’ils ont été affectés dans les classes les plus difficiles, parfois à plusieurs niveaux, dans plusieurs établissements… Les étudiants ne sont payés qu’après 5 ans d’études contre 4 précédemment, puisque l’année de stage était rémunérée

Les ESPE : des enseignants au service du socle commun

-

2013 : création des écoles supérie...


Similar Free PDFs