CM Psy générale & cog - Zagar PDF

Title CM Psy générale & cog - Zagar
Course Psychologie cognitive
Institution Université de Lorraine
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Notes de cours du CM psychologie cognitive (L2S1) donné à l'université de lorraine par Daniel Zagar...


Description

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Psychologie Générale et Cognitive (ZAGAR) Cours 1 : Les différentes façons de se représenter ce que fait le cerveau pour lire (et quelques exemple de modélisation) 1. Modélisations 1.1 Modèle de lecture de Goodman, 1967, 1976

Modèle dits de «haut en bas» : Top-Down → Prépondérance de l’information descendante : on devine le mot. La lecture consiste à anticiper le message à partir du contexte et à confirmer ces anticipations à partir d’indices visuels. Sorte de lecture «devinement» → «a psychological guessing game». On peut dire qu’il y a d’abord une anticipation de la part du lecteur, suivie d’une vérification puis d’une confirmation. Dans ce cas il n’est pas nécessaire de capter tous les indices visuels. Il suffit de capter ceux qui permettent une confirmation des hypothèses. Étapes : 1. Extractions d’indices visuels de la page 2. Extraction d’informations grapho-phoniques, syntaxiques, et sémantiques 3. Comparaison & évaluation des différentes informations.

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• • •

Reconnaissance des mots Calcul sémantique & syntaxique : associer le sens des mots entre eux, selon la structure de la phrase Intégration à l’ensemble des connaissances.

Modèle fantaisiste : On ne devine pas du tout le mot que l’on va lire (ni ce qu’on va entendre), puisque lorsque l’on reçoit de nouvelles informations : on ne les connaît pas, donc on ne peut pas les deviner. Méthode du mot entier : apprendre aux enfants à lire en apprenant les mots Le bon lecteur ne se fie pas au contexte : il va lire ce qui est écrit. Au contraire, c’est le mauvais lecteur qui va s’aider du contexte, pour pouvoir déchiffrer ce qu’il est en train de lire. 1.2 Modèle de Gough, 1972

Modèle dit ascendant ou de haut en bas : Bottom-Up). 2

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Modèle uniquement Bottom-up. Pas de retour. (Je prends de l’information, je ne la devine pas). Le lecteur doit traduire le mot qu’il voit en « sons » avant de lui assigner une signification. La première étape consisterait en la construction d’une représentation phonologique du mot par l’intermédiaire d’un ensemble de règles d’association entre unités orthographiques et unités phonologiques. Dans un second temps, cette représentation phonologique serait utilisée pour accéder aux représentations lexicales. L’appariement de la représentation phonologique assemblée du mot (association entre unité orthographique et phonologique) avec sa représentation phonologique stockée dans le lexique mental conduirait à l’identification du mot, c’est-à-dire à la récupération des propriétés sémantiques (et syntaxiques). → Modèle strictement sériel (les étapes de traitement se déroulent les unes après les autres). C’est-à-dire qu’on considère que seul le texte est porteur d’information : c’est au lecteur de les saisir → prédominance de la stratégie grapho-phonétique. On va détailler la succession des informations qui vont conduire à la compréhension de la phrase→ étape de transcodage de l’NRJ qui donne lieu à une image mentale (image iconique).

Question importante à se poser : Est-ce qu’on ne fait que lire, prendre de l’information ? Ou lit-on également ce que l’on s’attend à voir, de temps en temps (top-down) ? 1.3 Modèle de Rumelhart, 1977 Ex de “Jack and Jill went up to the hill. The pole vault was the last event”

(went & event: mot écrit de la même façon. Comment peut-on ignorer dans ce cas le fait de deviner en partie le mot ?)

→ Pour reconnaître un mot, parvenir à sa signification.

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D’après le modèle de Rumelhart :Quand je lis, je prends de l’information, mais dans une situation de lecture un peu ambiguë, le contexte va participer →on a une interaction des informations ascendantes et descendantes. On va essayer de comprendre comment fonctionne cette interaction. Modèle qui va essayer de rendre concret le mécanisme de l’interaction : Des niveaux de traitements vont fonctionner en parallèle : dés qu’il y a signal, chacun va immédiatement émettre des hypothèses sur ce qui a été lu en fonction de la quantité d’info reçu. Et tous vont fonctionner en collaboration car ils sont tous interconnecté. Finalement, le centre des message met à jour les hypothèses en éliminant les incompatibilités. Dans ce modèle, on a donc : → Parallélisme dans différents niveaux de traitement de l’information → Connexion entre différents niveaux

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On sait que le contexte facilite la reconnaissance des mots (présentés en subliminal ou infraliminaire) Expérience imaginée. -Présentation d’un contexte (scène visuelle) -Présentation subliminale de la cible de la cible (On présente rapidement «the car») Mot va représenter la scène visuelle → restreint le champ lexical. Comment fonctionne le système de reconnaissance visuelle des mots? Comment le ‘contexte’ est utilisé ? Dans cette suite de diagramme Rumelhart imagine 4 «états» des hypothèses analysées par le centre des messages (t1, t2, t3 & t4)

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Temps 1 (t1) : mot présenté pendant quelques millisecondes. Au niveau de la réception, les informations sont très dégradés : tout les traits n’ont pas été bien perçus, les récepteurs n’ont pas eu le temps de tout analyser. Il n’empêche qu’à partir de l’info parcellaire, le système fait des hypothèses et commence à activer un certain nombre de lettres pour commencer à émettre des hypothèses plausibles. La personne ayant vu la scène va faire des hypothèses descendantes (top-down).

Temps 2 (t2) : les hypothèses se connectent. L’hypothèse est renforcée lorsque plusieurs niveaux se rencontre. Lorsque les niveaux se contredisent, affaiblit l’hypothèse. → Jeu de crédibilité de poids de l’hypothèse.

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Temps 3 (t3) : multiplies entre et hypothèse se confirmées.

Les relations se les hypothèses, trouvent

Temps 4 (t4): Ensemble plus ou moins stables de confirmations d’hypothèse et la personne va dire quelle a lu «the car». Ne marche qu’avec le contexte qui permet d’identifier la séquence de mots.

1.4 Laberge et Samuels 1977

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CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Modèle de type cognitif qui passe inaperçu dans les années 70, et qu’on voit ressurgir dans la littérature.

Ils présentent la lecture comme l’enchaînement de trois niveaux de représentation : Mémoire Visuelle (VM), Mémoire Phonologique (PM) & Mémoire Sémantique (SM). Lire = établir connexion enter ces trois types de mémoire. On a les yeux qui active représentations visuelles (lettres et groupe de lettres) qui vont se combiner pour faire des mots orthographiques. Connexions intermémoires. Les connexions peuvent se faire à plusieurs niveaux.

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11.10.16

III/ La Lecture, activité de déchiffrage. A.L’invention de l’écriture L’écriture  mettre de la parole sous une forme stable Définitions de DUCROT & TODOROV, 1972 : « Est écriture au sens large, tout système sémiotique visuel ou spatial ; au sens étroit, c’est un système de notation du langage. » c’est un système de notation de la parole. On peut distinguer 2 types : Mythographies (Ex : les pictographies) : « système dans lequel la notation graphique ne se réfère pas au langage verbal, mais forme une relation symbolique indépendante » Logographies : « système graphique de notation du langage »  on ne peut pas leur donner plusieurs mots, il y a UN MOT particulier. Origine du langage (double articulation) : On estime entre environ 45 000 ans à 100 000 ans Origine de l’écriture graphique : Environ 5000 ans (environ 660 écritures soit 13% des langues)

Les premières écritures 9

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Ecritures morphémographiques : les signes graphiques dénotent des morphèmes : un mot qui porte un sens, UNE SEULE signification. (Unités linguistiques signifiantes). Ecrit : mélange de cunéiformes, de signes, sumérienne, qui date de 5000 ans. Première écriture, décrire des mots des unités qui avaient déjà une signification, lune, soleil, nom des gens, dieux… Chinois : Ils ont créé le même type d’écriture morphémographique (sur des carapaces de tortues) et on voit des dessins qui correspondent à de l’écriture. Ils utilisaient des signes pour représenter des mots avec des significations (eau, femme, homme, bétail, …) Un signe = Un mot Empire Maya : cette écriture n’est pas d’emblée morphémographique. C’est un mélange assez complexe : ça se lit par ensemble qui sont constitué soit de syllabes soit de morphèmes. L’écriture est un signe qui représente un mot. Est-ce que l’écriture est vraiment efficace ? Ecrire 30 à 50 000 signes, ça commence à devenir compliqué ! On ne peut plus rester à l’association un mot = une image. Il va falloir procéder à une méthode combinatoire de mots. Evolution de l’écriture Les signes ont évolué de 2 façon Une simplification des signes Les signes sont plus simples. Signes que l’on peut appeler andéogramme, pictogramme, idéogramme, explique de façon imprécises la fonction. Donc on a une évolution vers l’écriture cunéiforme à Sumer. Signe pour l’homme Signe pour la femme Signe pour la montagne Signe pour l’esclave

Système de typographie et sorte de lettre, une simplification de la forme, pour l’évolution de l’écriture chinoise c’est un peu la même chose.

Au début c’est un poisson, dessin qui représente bien le poisson. Puis l’écriture se stylise ⇨ stylisation de la forme, et à la fin 10

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE cela ne ressemble plus du tout à un poisson ; cela représente un poisson mais il n’y a plus de point commun avec le poisson.

Premières écritures : environ 600 signes Ecriture de tous les mots : nécessité d’augmenter le nombre de caractères :  Analyse de la parole et de l’écrit  Combinaison des éléments de l’écrit. EX : 

 

Distinction du son et de la signification (chinois)  ils ont décidé d’écrire des mots nouveaux en associant deux signes qui feraient penser au mot voulu  ils mettent des indices sémantiques. Analyse du son en syllabes (rébus, syllabaire) Analyse de la syllabe en sons élémentaires (abjad, alphabet)

⊹  Ecriture cunéiforme : apparition de signes qui représentent des sons élémentaires de la parole (syllabe) Analyse du son en syllabes

⊹ Ecriture des sons élémentaires Formes que l’on reconnait avec l’alphabet phénicien, on escroit les consonnes des syllabes. Informations complétementaires, peut être une information redondante on a un contexte. Mésopotamie, puis Phéniciens vont décider d’abandonner la syllabe pour le phonème : le son essentiel de la parole.

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CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Ecriture hébreux, hébraïque (par juifs de judé) dérivé de l’écriture phénicienne. Signes qui peuvent indiquer les sons vocaliques, utilisé, une écriture consonantique purement.

⊹ Ecritures alphabétiques actuelles

Les grecs vont transformer et remettre de la redondance dans le système. La langue prêtait mal à cette formation de consonnes. Ils décident de noter les voyelles. (Grecs- Russes ⇨ caractère cyrillique ; latin ⇨ romain) et on a des consonnes et des voyelles.

Les principes de l’écriture Losographie : écriture de la parole  2 principes :  Morphémographique  Phonographie  les signes graphiques dénotent des unités phonétiques. Dans ces phonographies on va distinguer plusieurs types de système de conotation des sons de paroles : ✵ Syllabaires (japonais) ✵ Abjad (alphabets consonantiques : écriture hébraïques et arabes)

La plupart des écritures utilisent plusieurs principes :  Chinois : morphémographique et phonographique  Japonais : morphémographique et phonographique syllabique  Coréen : morphémographique et alphabétique  Latines : (européen occidental) : alphabétique

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18.10.16 B.Les tout débuts de l’apprentissage de la lecture L'écriture code (chiffre) la parole. Principe général de la lecture : rénover le son de parole à partir des signes écrits (COUGH). Au niveau des aires visuelles se créent des représentations des unités du langage écrit (mot syllabe consonne, lettre) provoquant des représentations des unités de langage (mots, syllabes, phonèmes) parlé se développe dans les aires auditives

Aires visuelles

Représentations des unités du langage écrit (mot, syllabe, consonne, lettre)

Aires auditives

Représentations des unités de langage (mot, syllabes, phonèmes)

L’apprentissage de la lecture est un sujet de grand débat (Learning to Read : The Great Debate, CHALL J. 1967, 1983). 13

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE En première année, les enfants qui apprennent avec la méthode « globale » (« whole word) présentent un avantage en vitesse et compréhension de lecture silencieuse en début d’apprentissage (et peut être aussi en fluence, intérêt et en expression). Inversement, les enfants qui ont appris avec la méthode phonique présente un avantage dans la reconnaissance visuelle des mots en début d’apprentissage, en particulier pour les mots non appris. A la fin de la 2ème année, les enfants qui ont appris avec la méthode phonique surpassent les autres en vitesse de lecture silencieuse, en compréhension et en vocabulaire. La méthode phonique est donc la plus efficace. Il faut donc apprendre les correspondances lettres/phonèmes. C.La conscience phonémique Isabelle (1974) et Alvin LIBERMAN s’intéressaient à l’apprentissage de la lecture. Il a découvert que les caractéristiques phonétiques des segments de parole du mot « bag » ne sont pas séquentiellement limités. Les propriétés phoniques des trois segments du mots sont mélangées. La conscience phonémique se définit par la capacité à manipuler les phonèmes, suite à laquelle Isabelle LIBERMAN développe la tâche de Tapping (avec SHANKWEILER, FISHER & CARTER, 1974)  On fait écouter des mots de 1 à 3 phonèmes ( EX : eau, pot, grue) et l’enfant doit frapper 1,2 ou 3 coups sur la table selon que le stimulus présenté oralement comporte 1,2 ou 3 phonèmes. Les résultats montrent que seulement 17% des enfants réussissent entre 5-6 ans alors qu’ils sont 70% à réussir à 6-7 ans. Elle conclue qu’à l’âge d’apprendre à lire, peu d’enfants ont la conscience des phonèmes. ANTHONY & LONIGAN (2004) travaillèrent sur plus de 1000 enfants de 2 à 6 ans avec une tâche de manipulation d’unités linguistiques : mot (2ans) ; syllabes (3-4ans), attaque/rime (4-5 ans), phonème (6ans âge de l’apprentissage de la lecture). L’apprentissage d’une écriture alphabétique pose un problème circulaire apparemment insoluble : pour apprendre à lire, l’enfant doit apprendre le code, c'est-à-dire les associations lettres/phonèmes. Il faut donc posséder des propriétés tangibles. Or le seul caractère tangible de certains phonèmes est leur forme écrite (lettre). Celle-ci n’est disponible que lorsqu’on a appris à lire. Une solution préconisée est de faire prendre conscience des phonèmes avant l’apprentissage de la lecture. La conscience phonémique n’est pas indispensable pour d’autres écritures. L’apprentissage associatif entre unité écrites et unités phonologiques dans le chinois se faire par des relations écrit/parlé (complexité visuelle et nombre des signes) alors que dans le japonais il n’y a pas de problème particulier. Par contre le coréen (alphabétique créée au 15 C par SEJONG) s’apprend très vite. Les petits coréens apprennent à reconnaître les caractères syllabiques simples à l’âge de 4 ans et la plupart des enfants savent lire les mots contenant même des caractères de syllabes plus complexes à l’âge de 6 ans, c'est-à-dire avant d’entrer à l’école primaire (CHO, MCBRIDE-CHANG & PARK, 2008)

III/La lecture, une activité de reconnaissance visuelle d’un objet La reconnaissance visuelle des mots peut s’effectuer de 2 façons (SAUSSURE, 1922) : 14

CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE La lecture lettre à lettre (mots nouveaux ou inconnus) La lecture d’un regard, sans se préoccuper des lettres, en utilisant la forme comme pour les idéogrammes (mots familiers) C’est une idée rapidement dominante en psycholinguistique (70’s). La voie directe donne l’impression d’accéder au sens du mot (lecture globale). L’effet Stroop (rouge, vert, bleu, jaune) illustre bien cette voie directe de lecture. En effet, la première réponse est le mot lue, et non pas la couleur du mot comme le demande la consigne.  

A. Débat entre conceptions analytique et holistique La conception analytique étudie la reconnaissance de toutes les lettres (en accord avec le système d’écriture). La lecture globale marque la reconnaissance d’une forme globale : reconnaissance du mot plus rapide que celle de la lettre (CATTEL)  effet de familiarité B. Premiers résultats CATTEL (1986) montre qu’on met deux fois plus de temps à lire des lettres qui ne forment pas un mot que des lettres qui en forment un. SMITH (1969) émit une hypothèse de la silhouette des mots. Il a fait lire des textes de typographies différentes (cheval, ChEvAl). Il pense qu’on reconnaît plus facilement le mot que la lettre grâce à la silhouette (typographie) du mot. Si on détruit cette silhouette on doit déchiffrer et on met donc plus de temps à déchiffrer le mot.

C. L’effet de supériorité du mot Le paradigme de Reicher-Wheeler (1970) met en avant l’élimination des facteurs confondus : même tâche (reconnaissance de lettres dans un mot ou une lettre isolée) et élimination des biais de réponse. On présente un avertisseur que l’on demande au sujet de fixer. Suite à cet avertisseur intervient un bref stimulus (lettre). On demande ensuite au sujet de dire ce qu’il a vu et ensuite on fait varier la nature du stimulus. Si on reconnaît un mot de façon globale, on s’attend à ce qu’il y ait moins d’erreur que lorsque c’est une suite de lettres désordonnées. Les résultats ont été quasiment incontestables. Le SOA traduit une asynchronie entre 2 stimulus : plus c’est long, moins on fait d’erreur. Quand les lettres sont présentées dans le désordre, il y a beaucoup plus d’erreurs (hypothèse holistique).

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08.11.16 SOA

WORD

OWRD

---D

Court

12

21

20

Moyen

9

17

13

Long

7

13

13

SOA (Stimulus Onser Asynchrony) : c'est l'intervalle de temps qu'il y a entre la présentation du stimulus et la présentation du masque. Une lettre dans un mot est plus vite (mieux) identifiée qu’une lettre isolée. 2 hypothèses :  La lecture se fait lettre à lettre : la meilleure condition devrait être celle où la lettre est isolée car on n'a qu'un seul élément à découper (on devrait donc avoir ici de meilleurs résultats).  Modèle globale : la meilleure condition devrait être celle où on voit le mot en entier qui aide à repérer les lettres. Plus le stimulus est présenté longtemps, moins on fait d'erreur (ceci est logique). Dans la situation où les 4 lettres sont présentées isolément, on a un pourcentage d'erreur plus élevé. On reconnaît mieux une lettre dans un mot que lorsqu'elle est toute seule : effet de supériorité du mot (classique de la littérature). Pourquoi ? Explication provisoire : la forme familière des mots apporte une information supplémentaire. Cette information provient de la silhouette du mot.

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CM PSYCHOLOGIE GENERALE & COGNITIVE Expérience d’ADAMS, 1979 : Elle va demander aux gens de rapporter le plus grand nombre de lettres présentes dans le stimulus. Elle va utiliser :  Mot  Read  Pseudo mot  Thap (mot qui pourrait en être un, prononçable mais qui n’existe pas)  Non mot  yibv (ne suit pas les règles phonologiques de l’anglais). Elle mesure ensuite le ...


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