Colle- peut on dire que mon corps m\'appartient PDF

Title Colle- peut on dire que mon corps m\'appartient
Course Humanités et Management
Institution NEOMA Business School
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Summary

Sujet de dissertation sur le thème du corps vu en cours...


Description

Reprise de khôlle- Peut-on dire que mon corps m’appartient ?

Attention le sujet ne porte pas sur la question de l’appropriation de son propre coprs, ni sur ce qui fait que c’est mon corps ...etc Appartenir : renvoie à 2 choses. D’abord un rapport juridique de possession qui fait que l’on est reconnu comme le propriétaire de qlqch, ici « libre disposition de son propre corps » : interdit en principe l’aliénation du corps. -2ème sens qui est plus ontologique, être le propriétaire de son corps, c’est être son corps. Ce corps est à moi et il est le mien. Appartenir renvoie aussi au sens où la propriété définit mon être. Je suis mon corps et pas seulement un corps. Le sujet interroge le rapport d’appartenance à son propre corps. Est-ce qu’il m’appartient sous la forme d’un objet ou d’une chose ? Ou est ce qu’il ne m’appartient pas davantage sous le mode de l’être. Cela a des conséquences sur des questions éthiques : si ce n’est qu’un objet alors qu’est ce qui m’empêche d’en faire ce que j’en veux ? (GPA, prostitution ..etc). MAIS c’est problématique pcq il ne m’appartient pas vraiment sous la modalité d’une chose. Donc est ce que je peux vraiment disposer de mon propre corps, n’y a-t-il pas des limites à cette possession ? Est-ce qu’on est vraiment le possesseur de son propre corps ? Ce n’est pas si clair. Dans quelle mesure est-ce que je peux me considérer comme pleinement propriétaire de mon propre corps ou n’est-ce pas limité ? I- Mon corps m’appartient → Fonde un droit que j’en ai à en faire usage. Droit de disposer de son propre corps c’est ce qui me permet d’avoir une liberté personnelle. Mon corps est à moi et à personne d’autre. Mon corps c’est moi, il est indissociable de la personne. La personnalité juridique est inséparable du corps comme le montre une imposante tradition juridique depuis le droit romain. Habeas corpus → Mon corps du coup est inviolable juridiquement, donc tout ceux qui veulent s’approprier mon corps ne sont pas fondés à le faire en droit. L’intégrité physique fait partie des droits individuels: l’homme n’est libre que tant qu’est garantie sa liberté de corps. C’est ce qui fonde juridiquement l’interdiction de l’esclavage (le corps de l’esclave est un corps dont le maître peut disposer à volonté même si en pratique il y avait un droit qui a interdit à certaines époques à Rome de punir un esclave de mort par exemple.) Idée que le corps est à moi est le point départ de toute les revendications (notamment féministes). Qd on s’approprie le corps d’un autre on le fait sans droit → C’est un droit qui est au fondement de ma liberté perso. J’ai le droit d’user mon corps comme je l’entends (mvmt de libération de la femme). C’est en vertu du droit de disposer son corps qu’on a revendiqué des choses : avortement, contraception, liberté sexuelle… J’ai le droit de ne pas subir des grossesses non décidées. Souligner que historiquement ce sont toujours les femmes qui ont eu à souffrir de cela (les hommes ne tombent pas enceints et ne se sentent pas toujours concernés par les conséquences et le fruit de leurs relations sexuelles !) Pour autant est ce que ce droit que j’ai me donne un droit illimité sur mon propre corps ? II- Mais je ne suis pas le propriétaire de mon corps comme je le suis pour un objet → Mon corps n’est pas une chose que je possède. Critique du dualisme qui voit que le corps est comme un objet qui serait à moi, une simple possession. Mais cela induit un rapport d’extériorité à son propre corps → Cela pcq je suis mon corps. Il y a un rapport à mon corps qui est vécu, ce n’est pas un rapport d’extériorité. Il m’appartient au sens où il définit l’être (ce que je suis) et non pas l’avoir. (ce que je possède) Pcq si je le conçois comme un objet alors rien n’empêcherait que j’aliène mon propre corps (je peux le louer, le vendre, voir me rendre esclave.)… Si je ne possède pas mon corps comme un objet, alors il va avoir une limite à la disposition de celui-ci. Et pq y-a-t-il des limites à cela ? III- Et c’est pourquoi il y a des limites à mon droit de disposer de mon propre corps → D’abord on pourrait dire que bien sur j’ai le droit d’user de mon corps pour tout ce qui concerne son apparence physique, je peux modifier mon corps. MAIS en même temps il y a des modes d’appropriations de son propre corps qui sont agressifs, comme la chirurgie esthétique. Je peux modeler mon corps par le sport l’exercice MAIS ces modalités doivent peut-être rester dans certaines limites. → Plus gênant c’est l’idée que je puisse vendre ou louer mon corps car cela contredit l’idée que mon corps est inaliénable. Je ne peux pas vendre mon corps puisque ce n’est pas la propriété d’autrui, c’est ce qui est problématique dans la GPA. Ici il y a une marchandisation du corps, surtout une location du corps. Chaque fois que le corps est objet d’une marchandisation c’est problématique. Le corps humain n’a pas de prix, seule les choses ont un prix. Kant distingue entre les choses (qui ont un prix et peuvent faire l’objet d’échanges, achat ou vente) et ce qui n’a pas de prix comme l’humanité, la dignité..L’homme est une personne parce qu’on doit la reconnaître comme digne de respect, et cela induit qu’on ne peut vendre son corps. → Kant d’un point de vue moral condamne la prostitution pcq j’utilise mon corps comme un moyen, notamment un moyen de m’enrichir si je le fais de mon propre fait, ET je me traite comme un simple moyen et non pas comme une fin en soi. C’est les raisons aussi qu’il avance pour condamner le suicide. Ce n’est moralement pas bien, pcq en supprimant mon corps, c’est ma vie que je supprime, or on peut considérer que ma propre vie ne m’appartient pas puisqu’elle m’a été donnée. Et je supprime une vie humaine, j’attente par là indirectement à l’humanité et j’ai un devoir de préserver ma vie et donc mon corps, en tant qu’il est indissociable de moi, parce qu’il est l’expression de mon humanité. En CCL : le fait d’avoir le droit de disposer de son propre corps ne me donne pas pour autant un droit illimité et absolument envers son propre corps. J’ai aussi peut être des devoirs envers mon corps....


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