Commentaire de texte fiche 1 la IIIe république Discours de Gambetta le 16 mai 1877 aux groupes de la majorité républicaine PDF

Title Commentaire de texte fiche 1 la IIIe république Discours de Gambetta le 16 mai 1877 aux groupes de la majorité républicaine
Course droit constitutionnel
Institution StuDocu University
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Voici un devoir que j'ai réalisé en droit constitutionnel. Bonne lecture ! :)...


Description

Commentaire de texte : fiche 1 : la IIIe république : Discours de Gambetta le 16 mai 1877 aux groupes de la majorité républicaine

Lors de l’adoption des lois constitutionnelles en 1875, la république est affirmée, mais les royalistes ont encore l'idée de revenir à la monarchie. La revendication du pouvoir républicain se fait tardivement sur le plan politique et au lendemain de la crise du 16 mai 1877, et sur le plan constitutionnel, avec deux révisions en 1879 et 1884. Voici le discours de Gambetta du 16 mai 1877, où il nous parle de la constitution et du projet politique de la Troisième République. Le discours a eu lieu pendant la crise de 1877. Cette crise est instructive, elle nous a appris la mise en place de la Troisième République et du système parlementaire. Léon Gambetta, qui a joué un rôle très important sous la Troisième République, leader de l'Union républicaine, à la Chambre des représentants. Dans ce discours qui s'inscrit parfaitement dans la crise politique qui débute le 16 mai 1877, Gambetta rappelle son attachement au respect de la Constitution et expose sa position sur l'interprétation des fonctions de la république. En outre, Gambetta a également exposé ses vues sur la dissolution de la Chambre, ce qui pourrait arriver si Mac Mahon insistait pour former un gouvernement sans la confiance de la Chambre, ce qui a fortement déplu à Gambetta et nous amène à déterminer en quoi le discours de Gambetta montre t’il les désaccord politique entre les monarchistes et les républicains durant la IIIème République. Comment montrer le politique clivage entre monarchistes et républicains sous la Troisième République. La lettre du président McMahon de la République a été à l'origine de la crise de 1877 (I), qui a ensuite conduit à la causalité (II). I) L’origine de la crise de 1877. A) L’abus de pouvoir du président Mac mahon. “La mission qui m'est impartie ne comporte pas de longs développements. Vous êtes tous au courant de la crise qui vient de s'ouvrir et des circonstances dans lesquelles elle s'est ouverte. Vous savez par quel acte singulier et en dehors de toutes les traditions du régime parlementaire, Monsieur le Président de la République a frappé d'interdit tout un ministère qui n'avait été mis en minorité dans aucune des deux chambres.”. L’auteur adresse la décision du président de la République du 16 mai 1877, le maréchal Marc Mahon, président de la République, à Jules Simon, Président du Conseil, dans la lettre, il désapprouvait sa politique. Jules Simon a démissionné. McMahon a nommé de Broglie président du conseil d'administration pour le remplacer. Le problème s'est posé que de Broglie était royaliste, mais depuis 1876, l'élection de février-mars, les Républicains ont la majorité à la Chambre des Représentants, en conséquence, McMahon va ajourner. Le 18 mai 1877, McMahon a ajourné la salle de réunion jusqu'au 16 juin. Les délégués n'étaient pas d'accord et certains d'entre eux, 363, ont protesté contre le coup d'État du président. Pour McMahon, le gouvernement doit l'écouter

et avoir sa confiance. Dans la tradition monarchique, le roi dispose de puissants pouvoirs exécutifs. Les monarchistes des débuts de la Troisième République n'y voyaient qu'une phase transitoire menant à leur restauration, ils voulaient un président de la République et beaucoup de pouvoir. En conséquence, les pouvoirs relatifs du président de la République et de la Chambre des représentants à majorité républicaine ne leur sont pas destinés. De plus, Jules Simon, président du Comité de centre gauche, nommé par Mac Mahon le 2 décembre 1876, est lui aussi considéré comme un républicain de gauche et de droite, pas son rôle de président du conseil du centre gauche nommé par Mac mahon le 2 décembre 1876 était considéré par celui-ci trop à gauche et par les républicains trop à droite au cœur du conflit pas son rôle du président du Conseil comme l’aurait voulu McMahon c’est finalement une lettre que ce dernier lui envoya qui provoqua le conflit.

B) L’interprétation du républicain Gambetta. Gambetta estime que le pouvoir exécutif ne doit pas être supérieur au pouvoir législatif, et que le président de la République ne doit pas abuser de son pouvoir pour influencer les décisions du président du Conseil, des ministres et des représentants. Cependant, selon Leon Gambetta et la plupart des républicains, McMahon a commis plusieurs erreurs, notamment en essayant d'influencer le président du comité. McMahon interprète la Constitution différemment des républicains. Mac-Mahon, interprétation monarchiste - Pour Mac-Mahon, le gouvernement doit suivre ses vues, il doit y avoir sa confiance. Léon Gambetta semble s'opposer à la dissolution, et s'il ne doute pas que les républicains seront réélus, ils parlent d'une dissolution imposée et presque inutile car elle inviterait le peuple à voter pour le suffrage qui n'a jamais atteint la popularité. Selon Léon Gambetta le président n’a pas un comportement adéquat le comportement que doit suivre le président c’est qu’il doit respecter les lois constitutionnelles et ne pas influencer le président du Conseil. Si Mac mahon au contraire ne change pas de politique alors là dissolution aura lieu au détriment des monarchistes. “En un pareil moment, nous avons donc à éviter toute discussion stérile et passionnée. Quand on veut accomplir un acte grave, marqué au coin de la force et de l'autorité, il faut savoir garder une attitude digne, tenir un langage correct, constitutionnel et légal.”

II) Les causes et conséquences de la crise du 16 mai 1877 A) les causes de la crise du 16 mai 1877. Dès le début de ce discours Léon Gambetta mentionne la décision prise par le président de la République il parle donc de cette crise qui a éclaté avec la publication de la lettre de Macron adressée à jules-Simon. Dans cette lettre le président reproche à Jules Simon de se laisser influencer par Léon Gambetta. “Rétablir une fois de plus les principes du gouvernement parlementaire sur la base de la responsabilité ministérielle scrupuleusement respectée ; Rappeler que la politique républicaine est la garantie de l'ordre et de la prospérité intérieure ;

Résister à toute politique de hasard qui, sous l'influence de certaines agitations coupables entretenues par je ne sais quel prétendant, pourrait lancer la France, ce pays de paix, de l'ordre et de l'épargne, dans des aventures dynastiques et guerrières. “ Dans la lettre de Gambetta ils rappellent les institutions fondamentales des républicains pour la IIIème république. Effectivement, cette lettre a été vue comme un abus de pouvoir par Léon Gambetta et les républicains puisque cette lettre est clairement une invitation à la démission de Gilles Simon Mac-Mahon ayant pour objectif de changer le gouvernement.

B) Les conséquences de la crise de 1877. Pour donner suite à cette lettre Jules Simon prononça sa démission ceci posa finalement la question d’une dissolution potentielle de la Chambre des députés cette dissolution Posent un risque selon lequel le républicain soit atteint et que le peuple vote pour les monarchistes suivant ainsi la volonté de Mac-Mahon de plus les républicains avaient déjà peur que Mac-Mahon abuse de ce pouvoir. Le 16 juin, les chambres se réunissent de nouveau. Le 21 juin, les 363 députés déclarent que le gouvernement n’a plus la confiance de la chambre des députés. Le 25 juin, le président, sur avis conforme du Sénat royaliste, dissout l’assemblée. Les 14 et 18 octobre 1877, de nouvelles élections ont lieu et donnent de nouveau la victoire aux républicains. Le gouvernement de Broglie démissionne. Le président nomme un nouveau président du conseil royaliste également. La chambre déclare qu’elle ne peut entrer en rapport avec ce gouvernement. Les députés se préparent à refuser les crédits au gouvernement qui n’a pas la confiance. Mac Mahon se soumet donc et demande à Duffort, un républicain, de constituer un gouvernement. Le 13 décembre 1877, ce gouvernement républicain est constitué. On est désormais dans un régime parlementaire moniste. Au début de l’année 1879, les monarchistes perdent les élections au Sénat. Mac Mahon démission le 30 janvier 1879. Les deux chambres procèdent à l’élection du successeur de Mac Mahon. Elles élisent Jules Grévy. Celui-ci adresse un message le 6 février 1879, dans lequel il affirme « qu’il n’entrera jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels ». C’est une simple déclaration faite au Parlement, n’ayant aucune valeur normative, mais on l’appelle pourtant parfois « constitution Grévy ». Cette déclaration a eu une influence très grande dans le fonctionnement des institutions. Une des conséquences principales est l’affirmation de la république. On est passé d’un régime parlementaire dualiste à un régime parlementaire dualiste. Le gouvernement n’est responsable que devant les chambres, pas devant le président. Celui-ci a, depuis ce moment-là, un rôle très effacé. C’est la fin de l’utilisation de la dissolution dans les faits ; elle existe dans les textes, mais dans la pratique plus personne ne veut l’utiliser. Mac Mahon en a abusé, et les acteurs politiques suivants refusent de l’utiliser. Cela va déséquilibrer le système. Les chambres deviendront de plus en plus fort et l’exécutif de plus en plus effacé....


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