Construction de texte - Rousseau, Du contrat social, Livre 1, chapitre 3 PDF

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Construction de texte - Cours hypokhâgne, Philosophie de la Nature...

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Construction de texte – Rousseau, Du contrat social, Livre 1, chapitre 3.

I.

Le droit du plus fort ou le paradoxe.

Le droit du plus fort peut subir des changements. Le plus fort n’est pas inconditionnellement le plus fort et quelqu’un peut lui être supérieur en force (ou en malice). La force est distincte du droit. Questions rhétoriques : moral.

On se soumet à un droit et ce n’est pas par principe

Opposition entre puissance physique et puissance morale : La morale est un choix libre  la force ne laisse pas de liberté, elle contraint celui qui y fait face à s’y soumettre par crainte. La force ne relève pas du droit, le droit est lié à une liberté en contradiction avec la force.

II.

Force et droit son indépendants.

Suppose pour la réflexion que le droit et la force soient d’une même nature. Cette concession crée un discours confus qui en apparence à un sens mais qui est une coquille vide en vérité. Explique ce que cela implique : -

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Il n’y a pas de droit du plus fort : le droit est un effet de la force. Cause : Force / Résultat : Droit. Le droit change de détenteur en fonction du plus fort et donc il change luimême en fonction des intérêts de celui qui le détient. Question rhétoriques : Un droit fluctuant n’est pas un droit légitime. Le droit réel relève de la raison. Le droit et la force sont contradictoires et ne peuvent être assimilés.

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Droit Immuable Pérenne Paradoxe : Si le droit = force alors :

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Force Variable Périssable

Désobéir = être le plus fort. Désobéir sans être puni = être plus fort que le plus fort. Cela entraine l’annulation du droit.

III.

L’avis religieux écarté.

La force elle-même devient illégitime. Pour démontrer l’absurdité d’une légitimité dites divine du droit, Rousseau suppose qu’elle est juste. -

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Toute chose venant de Dieu est un bien = se révolter contre la force est aussi un interdit religieux. Mais le Mal provient aussi de Lui puisqu’il est maître en toutes choses. = annule la sacralité de la force. Légitime de tenter de vaincre la maladie = légitime de chercher à vaincre celui qui veut dominer par la force. Exemple du brigand qui lui vole une bourse : Différence entre obligation est nécessité :

Obligation : choix moral, engagement libre, relève de ma responsabilité Nécessité (ou par opposition à obligation, contrainte) : Aucun choix, non contingent, pression extérieure. La force vient du pouvoir de peur qu’il a sur moi : son pistolet. Conclut par le retour à la première question : Quelle est l’autorité légitime ? Le droit naturel ou le droit du plus fort ne correspondent pas à un droit légitime.

On peut comparer le droit de la force de Rousseau à une partie d’une série. Once Upon a Time reprend le conte de Rumpelstinskin (réadpaté). Un homme lâche refuse de partir à la guerre comme les autres hommes de son village. A la fin de la guerre, sa femme gênée par les insultes que leur couple reçoit en raison du refus de l’homme à partir en guerre le laisse lui et son fils. Au bout de quelques années, un Mal surplomb le village et régulièrement des enfants sont emmenés pour servir celui qui est à l’origine de la famine, des crimes, etc. Alors que la terreur s’enracine de plus en plus, le fils du lâche est appelé. Pour le sauver, l’homme prend son courage à deux mains et tue sans le savoir « Le Maître ». Il devient détenteur de la force, car il est maintenant le propriétaire d’une dague qui lui confère son pouvoir, sa force, etc. Son nom est inscrit dessus. Il ne sera plus détenteur de cette dague si comme lui quelqu’un réussi à le tuer avec. C’est lui qui détient le pouvoir à présent sur son village. Le pouvoir et l’obeissance sont ici lié à une force, non à une légitmitée....