Cours 10 - Médicamments liés à la pratique du sport PDF

Title Cours 10 - Médicamments liés à la pratique du sport
Author XXX Marshall
Course Pharmacologie appliquée à la kinésiologie
Institution Université du Québec à Trois-Rivières
Pages 19
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Médicamments liés à la pratique du sport...


Description

Introduction au chapitre 10 : Les médicaments gênant la pratique du sport Pratiquer une activité physique régulière est indispensable dans le maintien d’une bonne hygiène de vie et d’un bon état de santé général. Il n’en demeure pas moins que la prise de certains médicaments n’est pas toujours compatible avec la pratique de sports. En effet, la prise de certains traitements pourrait entraîner des douleurs articulaires, musculaires, et autres effets indésirables, combinés à la pratique sportive. Des études ont montré que les interférences entre traitement thérapeutique et pratique sportive concernaient davantage les sportifs de haut niveau, ou les personnes pratiquant des sports risqués comme la plongée ou l’escalade. Néanmoins, certains médicaments sont à proscrire lorsqu'on pratique une activité sportive. En fonction de leur composition, ils peuvent en effet avoir des effets plus ou moins nocifs pour l'organisme. Voici certains exemples de médicaments concernés et les dangers qu’ils représentent.

I. Gestion du sommeil Un bon sommeil réduit la survenue de maladies ou de blessures et participe au développement physique et mental chez les athlètes. Un sommeil insuffisant ou perturbé est relié à une réduction des diverses performances physiques. Par ailleurs, l’anxiété de la performance, les variations de rythme entre les entraînements, les compétitions et les déplacements peuvent provoquer des troubles du sommeil. Ces observations pourraient donc inciter à la prescription d’hypnotiques. Par exemple, ces hypnotiques peuvent être utilisés de manière adaptée dans le sport pour réduire l’excitation avant ou après une compétition ou après l’entrainement, pour lutter contre le jetlag et pour traiter les insomniaques habituels. Rappelons que l’hypnotique désigne toute substance capable d’induire ou de maintenir le sommeil avec pour corollaire une action dépressive sur le système nerveux central (voir chapitre 6.3 anxiolytiques et hypnosédatifs). Nous avons vu dans le cours que les médicaments ayant des effets hypnotiques sont les antihistaminiques de premières générations, certains antidépresseurs, certains neuroleptiques, et les benzodiazépines qui occupent une place importante. Les benzodiazépines possèdent aussi des propriétés anxiolytiques, myorelaxantes, anticonvulsivantes et amnésiques. L’arrivée d’une nouvelle classe de benzodiazépines, les benzodiazépines-like tels que les imidazopyridines (zolpidem) et les cyclopyrrolones (zopiclone), ont changé la donne car ces molécules ont une action hypnotique presqu’exclusive et ses effets secondaires, malgré qu’ils soient de même nature, sont moins fréquents. Ces médicaments sont efficaces, mais doivent être utilisés dans le respect de certaines règles. En effet, pris sur de trop longues périodes, ils provoquent une accoutumance (besoin d’augmenter les doses pour maintenir l’effet), voire une dépendance. L’usage toxicomaniaque des hypnotiques dans le milieu sportif intervient dans un cadre récréatif, en association avec des boissons énergétiques ou avec l’alcool, et ne vise pas l’amélioration de la performance. Une molécule telle que le zolpidem, qui peut paraître anodine et présente une demi-vie courte et peu d’effets secondaires, peut néanmoins être susceptible d’entraîner une dépendance et des conduites toxicomaniaques. La prise à long terme de ces substances a pour effets secondaires d’altérer l’architecture du sommeil, de réduire la vigilance en altérant la performance motrice et de provoquer un réveil matinal pénible. Elles peuvent entraîner des cauchemars, de la logorrhée, de l’anxiété, de l’irritabilité, de la tachycardie et de la sudation, aggraver

les apnées du sommeil, altérer la mémoire et provoquer des épisodes amnésiques aigus avec levée d’inhibition. Les effets secondaires d’un traitement sporadique des hypnotiques et leur impact sur la performance, par exemple utilisés la veille ou les jours précédant la compétition, ont été peu étudiés chez les athlètes. Il semble qu’il n’y est pas de retentissement sur la vigilance ni sur la performance physique et psychomotrice lors de la pratique d’un sport. En bref, malgré un effet anxiolytique et hypnotique qui semble bénéfique pour certains athlètes, il demeure nécessaire d’approfondir les études sur les effets secondaires des hypnotiques dans le domaine sportif et sur leurs impacts sur la performance.

II. Gestion de douleur 1. Généralités Tel que vu au chapitre 5, la douleur est un mécanisme physiopathologique essentiel de défense. Dans un contexte sportif, les douleurs concernent les articulations portantes mais surtout les muscles. Ne pas tenir compte de la sensation douloureuse peut comporter le danger d’aggraver une lésion encore bénigne ou de retarder inutilement un processus de guérison. La douleur est provoquée par la recherche du sportif à atteindre la limite maximale de sa performance. Par contre, vouloir définir un seuil de la douleur est assez illusoire : car le seuil est différent pour chaque individu, qui doit apprendre à se connaitre. De plus, la douleur causée par l’effort physique favorise un effet de stimulation centrale et en particulier au niveau des zones du plaisir, et entraîne la sécrétion de bêta-endorphine dont l’action euphorisante et antalgique est largement reconnue.

Douleur aigue : Les traumatismes provoquent une douleur aiguë et des dommages sur l’appareil locomoteur. Ces dégâts sont responsables de la réaction douloureuse qui est très vive. On peut donc constater des traumatismes avec ecchymose et enflure des tissus environnants, des déchirures ligamentaires, voire des fractures. Les traumatismes entraînent la sécrétion de tous les médiateurs inflammatoires qui excitent les récepteurs à la douleur. Les neuropeptides sont libérés et donnent à la douleur un aspect durable et plus ou moins important en fonction des dommages provoqués. Pour le traitement de ces lésions aiguës, l’application immédiate et locale d’une source de froid est prescrite. Cette dernière entraîne un soulagement rapide des douleurs et une réduction significative du traumatisme aux tissus mous. Il a été établi que l’activité des récepteurs de la douleur et la libération des neuropeptides sont réduites par le froid. L’application de ce dernier provoque une vasoconstriction locale, ce qui réduit l’hématome. Enfin, le froid réduit l’activité métabolique locale et la formation des enzymes dépendant des médiateurs de la douleur, comme la bradykinine et les prostaglandines. La poursuite ou l’arrêt de l’activité physique après un traumatisme aigu dépend bien sûr de la gravité des dommages. Douleur chronique : La douleur chronique est très fréquente et survient surtout chez les athlètes plus âgés. Il s’agit en effet de douleurs de surcharge de l’appareil musculo-squelettique, des blessures chroniques telles que les tendinopathies rotuliennes et achilléennes, des troubles

dégénératifs au niveau des articulations tels que les chondropathies, voire de l’arthrose. Les douleurs chroniques sont en général liées à des modifications dégénératives du système musculosquelettique et peuvent réduire de manière significative le plaisir de la pratique sportive pendant l’activité physique. Elle est causée par des médiateurs inflammatoires qui se forment dans le cadre d’une réponse inflammatoire local.

2. Antalgiques de palier 1 et 2 Du point de vue de la médecine du sport, la douleur est dangereuse si l’athlète développe des symptômes de dépendance à l’égard de son sport ou des conduites addictives avec prise de substances dopantes pour atténuer la sensation douloureuse (augmenter la tolérance à la douleur). Voici des exemples de médicaments antalgiques de palier 1 et 2, dont certains peuvent être acquis sans prescription, et qui ne sont pas interdits dans les sports de compétition soumis à des contrôles. Noter qu’il existe très peu d’études de leurs effets sur la performance sportive.

Acétaminophène (paracetamol) : Les noms commerciaux sont Tylenol, Tempra ou Atasol. L’acétaminophène possède aussi des propriétés antipyrétiques. Le mécanisme d’action est inconnu. Contrairement aux AINS, qui sont également des médicaments analgésiques et antipyrétiques, l'acétaminophène ne réduit pas l'inflammation. Il est fréquemment administré en combinaison avec d’autres antalgiques ou myorelaxants. Codéine : Pour le traitement de l’antalgie, la codéine, cinq fois moins forte que la morphine, est toujours prescrite en association avec de l’acétaminophène (ex : Empracet). La codéine présente moins d’effets indésirables que le Tramadol. Elle génère néanmoins un risque de dépendance et de dépression respiratoire à haute dose. Dextropropoxyphene : Opiacé de synthèse présentant un effet quinze fois moins important que celui de la morphine. Retiré du marché en 2011 pour sa forte association à des troubles de l’humeur et cardiaques graves. Tramadol : opiacé de synthèse présentant une structure proche de la codéine. Il peut être administré seul (ex : Tridural, Zytram) ou en association avec l’acétaminophène (Tramacet). Bien qu’il démontre un bon effet pour soulager la douleur d’intensité moyenne, il présente de nombreux effets secondaires tels que l’apparition de vertiges, de troubles gastro-intestinaux et de nausées fréquentes. Aussi, il génère un risque de dépendance comme tous les opiacés. Lorsque placé sous surveillance par l’association mondiale antidopage, des traces de Tramadol sont souvent détectées dans les urines des sportifs dont notamment les cyclistes Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Outre leur action anti-inflammatoire, les AINS ont une action antipyrétique et une action antalgique. En cas de traitement à visée antalgique, il est préférable d’utiliser un autre type d’antalgique pour limiter les effets secondaires des AINS. En plus d’inhiber les fonctions plaquettaires (principalement l’aspirine), les AINS entraînent des effets secondaires digestifs pouvant aller jusqu’à l’hémorragie digestive. Les épigastralgies ne sont pas rares en cas d’utilisation prolongée. Les AINS sont par ailleurs susceptibles d’entraîner des complications cardiovasculaires, surtout chez les sportifs relativement âgés, chez qui la prescription doit s’accompagner d’une vérification des facteurs de risques cardiovasculaires. En cas de longue utilisation, ils provoquent également une toxicité rénale en réduisant le flux sanguin et la filtration glomérulaire. Ce risque est accru chez les sportifs en période de perte de poids.

Les AINS doivent donc faire l’objet d’une prescription raisonnée, après évaluation du rapport bénéfice/risque, sur une durée courte et avec une posologie minimale adaptée, en informant le sportif des signes d’alerte devant conduire à l’arrêt ou à la diminution du traitement. Il convient surtout d’éviter de les utiliser dans un cadre préventif en compétition.

3. Les myorelaxants Les myorelaxants sont prescrits, en général sur de courtes périodes, dans le traitement d'appoint des contractures musculaires douloureuses, par exemple après une blessure. En décontractant le muscle, ils contribuent à lutter contre la douleur aiguë. Ils ont un effet analgésique à action central et sont donc sous forme de comprimé à prise orale. Souvent combinés à un analgésique ou un antiinflammatoire dans une même formulation, leur principal désavantage réside dans le fait qu’ils provoquent une forte somnolence. Il est entendu que les myorelaxants peuvent interférer directement avec la performance sportive en rendant le muscle impropre à une contraction efficace. Ils pourraient de plus camoufler une douleur qui est associée à une blessure musculo-squelettique lors de l’activité sportive. Par contre, ils peuvent s’avérer utile comme adjuvant thérapeutique au repos, après l’effort sportif, à la physiothérapie et d’autres mesures pour soulager les malaises associés à des troubles musculosquelettiques aigus et douloureux. Dans ce contexte, ils pourraient faciliter la récupération du muscle et le bien-être de l’athlète. Chlorzoxazone : Les noms commerciaux sont Tylenol, Tempra ou Atasol. L’acétaminophène possède aussi des propriétés antipyrétiques. Le mécanisme d’action est inconnu. Contrairement aux AINS, qui sont également des médicaments analgésiques et antipyrétiques, l'acétaminophène ne réduit pas l'inflammation. Il est fréquemment administré en combinaison avec d’autres antalgiques ou myorelaxants. Méthocarbamol (Robaxin) : Il peut être administré seul, en combinaison avec l’acétaminophène (Robax-acet), en combinaison avec l’ibuprofène (Robax-platine), en combinaison avec de l’aspirine (Robaxisal) ou en combinaison avec de l’aspirine et la codéine (Robaxisal-C). Le Méthocarbamol possède un mécanisme d’action inconnu. Il agirait sur le système nerveux autonome et inhiberait directement la jonction neuromusculaire. Cyclobenzaprine (Apo-Cyclobenzaprine, Flexeril) : La structure de la cyclobenzaprine ressemble à l’antidépresseurs tricycliques Amitriptyline sans toutefois démontrer les mêmes caractéristiques antidépresseurs (voir chapitre 6.2 antidépresseurs). Il augmente la relâche de noradrénaline au locus coeruleus ce qui a pour effet d’inhiber les neurones moteurs et faire relâcher les fibres musculaires. Il peut être irritant pour l'estomac. Il faut donc le prendre avec de la nourriture et éviter les aliments irritants comme le café, les mets épicés et l'alcool. Diazépam (Valium) : Le Valium est un médicament de la famille des benzodiazépines ayant aussi des propriétés anxiolytiques, sédatives, hypnotiques, anticonvulsivantes et amnésiantes. Comme les autres benzodiazépines, le mode d'action du diazépam est d'augmenter l’efficacité du GABA, le principal neurotransmetteur inhibiteur du cerveau, en agissant sur les récepteurs GABA de type A (voir schéma 5.1). Il est lié à de nombreux effets secondaires dont troubles de mémoire, faiblesse musculaire, difficulté à coordonner certains mouvements, confusion, baisse de vigilance et un très fort risque de dépendance. Le diazépam est donc une solution de dernier recours.

III. Autres médicaments LES MÉDICAMENTS PROVOQUANT DES TROUBLES NERVEUX A. Certains médicaments peuvent entraîner des problèmes visuels. Il s'agit : •

Médicaments contre la dépression et la psychose tels que les neuroleptiques ;



Médicaments contre les allergies ;



Médicaments contre la maladie de Parkinson.

B. Il peut également arriver de ressentir une somnolence/perte de vigilance si le sportif prend : •

Médicaments contre l'anxiété et les troubles du sommeil ;



Médicaments contre la dépression et la psychose ;



Médicaments contre les allergies ;



Médicaments contenant de la codéine.

Avant chaque prise de médicament, il est important de se renseigner sur les effets de somnolence provoqués.

C. En parallèle à la somnolence, des troubles de la concentration durant la pratique sportive peuvent apparaître lors de la prise de : •

Médicaments contre les troubles du sommeil et de l'anxiété ;



Antidépresseurs ;



D'antibiotiques de la famille des quinolones, utilisés lors du traitement des maladies infectieuses ;



Certains médicaments utilisés contre la douleur tels que la morphine.

D. Il est primordial de penser à proscrire ces types de médicaments durant la pratique d'un sport nécessitant une grande concentration (sports extrêmes ou tout autre sport dangereux). Enfin, certains médicaments provoquent des tremblements tels que ceux contenant du lithium ou encore des antiépileptiques contenant de l'acide valproïque.

LES MÉDICAMENTS PROVOQUANT DES DOULEURS AUX MAINS ET AUX PIEDS Certains médicaments peuvent gêner la pratique du sport en provoquant des douleurs aux mains et aux pieds. Les médicaments provoquant ce type de douleurs sont : •

Médicaments contre le paludisme ;



Hypolipémiants de la famille des statines comme rosuvastatine (Crestor)



Médicaments contre les troubles cardiaques contenant de l'amiodarone.

LES MÉDICAMENTS PROVOQUANT DES TROUBLES MUSCULAIRES Il peut notamment s'agir de crampes, relativement fréquentes dans le cadre d'une pratique sportive et pouvant être provoquées par une prise de médicaments tels que : •

Antibiotiques de la famille des quinolones ;



Tous les hypolipémiants de la famille des statines comme rosuvastatine (Crestor) ou atorvastatine (Lipitor) ;



Médicaments contre l'acné comme l’isotrétinoïne (Accutane);



Certains mdxdiurétiques, qui par leur action éliminatoire du calcium, provoquent les crampes



Glucocorticoïdes ;



Certains traitements contre le cancer.

Des tendinites peuvent également être causées par la prise de médicaments. Il s'agit principalement des antibiotiques de la famille des quinolones. Enfin, certains médicaments sont prescrits pour fluidifier le sang à l'image de l'aspirine ou l'acide valproïque. À ce titre, il est généralement conseillé d'éviter la pratique de sports susceptibles de générer des coupures ou des blessures car la coagulation du sang se fera difficilement.

IV. Effets et danger des substances dopantes Le dopage est une pratique qui s’est développée à mesure que les disciplines sportives sont devenues professionnelles. Les grands enjeux sportifs comme les Jeux Olympiques, le Tour de France ou encore les grands championnats ont mis en compétition les meilleurs athlètes du monde entier. Sur ces grands évènements sportifs, des sommes d’argent particulièrement élevées sont attribuées aux vainqueurs, bien sûr, cela motive et accroit la soif de victoire de chacun et accroit en même temps les chiffres du dopage. Il est difficile de déterminer avec exactitude l’ampleur du phénomène d’abus des substances dopantes et de leur utilisation illicite dans le monde du sport. Par contre il est clair que la consommation de produits dopants déborde le sport d’élite et rejoint les centres d’entraînement public autant que les centres sportifs des écoles et Universités, menaçant la santé des jeunes athlètes et des sportifs d’occasion. Les avantages liés à l’utilisation à des fins non thérapeutiques des substances dopantes sont relativement minimes par rapport aux risques nombreux et parfois irréversibles résultant de leur abus. Je vous présente en résumé la définition, les usages courants, les effets indésirables et les disciplines sportives concernées par la liste des interdictions 2018 publiée par l’Agence Mondiale Antidopage.

1. Substances interdites en permanence Androgènes et stéroïdes anabolisants Les produits les plus utilisés au Québec et au Canada sont la nandrolone (Durabolin), le danazol (Cyclomen), la fluoxymestérone (Halotestin), l’oxandrolone (Oxandrin), l’oxymétholone (Anapolon 50) et le stanozolol (Winstrol).

Généralités :Les androgènes sont les hormones mâles responsables de la fonction des spermatozoïdes et de l’apparition et du développement des caractères sexuels masculins. Ils comprennent principalement la testostérone et son produit de transformation plus actif, la dihydrotestostérone. Les stéroïdes anabolisants sont des analogues synthétiques de la testostérone modifié chimiquement afin de diminuer les effets androgènes (propres aux caractères sexuels masculins), augmenter les effets anaboliques (permettent la synthèse de substances favorisant notamment l’augmentation de la masse musculaire) et réduire l’incidence d’effets indésirables.

Usages courants : Les stéroïdes ont plusieurs applications thérapeutiques licites : hypogonadisme mâle (déficiences fonctionnelles des testicules à la puberté ou ultérieurement au cours de la vie), retard de croissance, ostéoporose, réparations tissulaires, anémies, cancer du sein. Ils sont aussi utilisés illégalement par les sportifs comme substances dopantes. Leur administration se fait par voie orale ou intramusculaire.

Effets indésirables Effets propres aux adolescents : arrêt de croissance Effe...


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