Cours régime SRI syndrome de réalimentation inadapté PDF

Title Cours régime SRI syndrome de réalimentation inadapté
Course Physiologie
Institution Université de Paris-Cité
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SRI syndrome de réalimentation inadapté – Régime IDéfinition Est définie par l’ensemble des manifestations adverses cliniques et biologiques observées à la renutrition par voie orale, entérale ou parentérale de patient dénutris ou ayant subi un jeun ou une restriction alimentaire prolongée. Il existe 3 principaux critères du SRI : - L’œdème hyper-volémique - La défaillance d’organes - Les troubles électrolytiques Pour définir le SRI, il faut au moins un critère majeur ou deux critères mineurs. Majeur IMC < 16 kg/m² Perte de poids involontaire supérieur à 15% au cours des 3 à 6 derniers mois Une forte réduction ou une absence d’apport nutritionnel depuis plus de 10 jours Faible concentration sérique de magnésium, de phosphate ou de potassium avant le début de la renutrition

Mineur IMC < 18,5 kg/m² Perte de poids involontaire supérieure à 10 % au cours des 3 à 6 derniers mois Forte réduction ou une absence d’apport nutritionnel depuis plus de 5 jours Alcoolisme chronique ou l’utilisation de médicament tel que l’insuline, des agents des chimiothérapie, des antiacides ou des diurétiques

IILes populations à risques -Les patients anorexique mental -Les patients dénutris atteint de marasme ou de kwashiorkor -Les formes chroniques de sous-alimentation ou de malnutrition (volontaire ou involontaire) -La dénutrition associée à l’insuffisance respiratoire ou cardiaque (qui entraine un hypercatabolisme) -La population atteint d’alcoolisme chronique atteint de dénutrition -La chirurgie bariatrique -Les personnes faisant volontairement une grève de la faim -Lorsque les apports alimentaires sont très faibles pendant 5 à 7 jours -L’hyper-émèse (vomissement répété chez la femme enceinte) On part d’une situation de dénutrition ou de jeune prolongé Au niveau du muscle et du foie on va avoir une augmentation de la glycogénolyse, on augmente le catabolisme protidique et augmenter la néoglucogénèse. Ces trois phénomènes induisent une diminution des stocks de protéines et de lipides, mais aussi de minéraux, de vitamines et d’électrolytes. En général s’en suit une période de renutrition -> signe d’anabolisme -> apport hydrique, sodique, de glucose et de différents nutriments. Ces apports vont entrainer au niveau du pancréas, la sécrétion d’insuline et cette sécrétion va avoir une action cellulaire. Au niveau de la cellule : transfert du glucose au niveau intracellulaire, une consommation de la thiamine (vitamine D1). Le glucose entraine avec lui en intracellulaire du magnésium, potassium et phosphore (= augmentation). Augmentation de la synthèse de glycogène et de protéines. -> déséquilibre de l’homéostasie Rétention hydrosodée induisant des œdèmes. IIIIV-

Les symptomes du SRI (8) Cardiaque en cas d’hypophoshorémie, d’hypocaliémie et hypomagnésémie Neuromusculaire en cas d’hypo phosphorémie, caliémie et magnésémie Hépatique en cas d’hypophosphorémie Respiratoire en cas d’hypophosphorémie Squelettique sur le long terme en cas d’hypophosphorémie Rénaux en cas d’hypocaliémie Gastro intestinal en cas d’hypocaliémie et hypomagnésémie avec souvent un ralentissement du transit Métabolique en cas d’hypomagnésémie PEC du SRI

J1 à J 3

J4 à 5

J6

A partir de J7 jusqu’aux jours suivants

Apports caloriques Apports hydriques 10 à 15 kcal/kg/j 20 à 25 ml/kg/j sans dépasser les 500 kcal/j

Vigilant à une supplémentation en magnésium, phosphore, B1, potassium, et différents oligoéléments

A augmenter jusqu’à 20 kcal/kg/j mais de façon progressive A évoluer vers 25 kcal/kg/j progressive

Entre 20 ml/kg/j

et

25

Entre 20 ml/kg/j

et

25

30 kcal/kg/j

De 30 à 40 ml/kg/j (Ce sont les apports hydriques spontanés recommandés)

Supplémentation quotidiennemen t en fonction du bilan bio Supplémentation quotidiennemen t en fonction du bilan bio Supplémentation diminuée puis arrêté dès la normalisation du bilan

Surveillance Clinique jusqu’à J7 : tension artérielle, le pouls, un ECG quotidien quand cela est réalisable Biologie : quotidiennement une numération de la formule sanguine, un ionogramme, une phosphorémie, une magnésémie tous les jours, on adapte les supplémentations en fonction des déficit Idem

Idem

Sera arrêté dès que le bilan est normalisé

La prise en charge du SRI se fait minimum sur 7 jours, de façon progressive. VPEC un peu particulière de la voie parentérale Les apports énergétiques sont bien définis entre les adultes et les enfants Les adultes : les apports en glucose seront de 4 à 5 g/kg/j, les lipides : 1 à 2 g/kg/j Les enfants : les apports en glucose seront de 10 à 22g/kg/j, les lipides : 1 à 3 g/kg/j Les complications de la voie parentérale : - Risques infectieux - Complications métaboliques et hépatique - L’état nauséeux...


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