Développement psychoaffectif de l’enfant PDF

Title Développement psychoaffectif de l’enfant
Course Processus Psychopathologiques
Institution Université Jean-Monnet-Saint-Étienne
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Le développement psychoaffectif de l'enfant....


Description

UE 2.6 – Processus Psychopathologiques Développement psychoaffectif de l’enfant

Objectifs pédagogiques :  Les compétences du nouveau-né  Les stades du développement psycho-affectif, Freud  Les organisateurs de Spitz  La théorie de l’attachement, Bowlby  Le développement psychomoteur normal  Signes d’alarme de dépression du bébé, d’autisme infantile  Concept de retrait relationnel

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SOMMAIRE I. INTRODUCTION

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II. LA NAISSANCE, LES COMPETENCES DU NOUVEAU-NE

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1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)

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LES COMPETENCES TRAVAUX DE T.B. BRAZELTON LA VISION L’AUDITION L’ODORAT LA GUSTATION L’APPAREIL VESTIBULAIRE LE TACT LA MOTRICITE

III. LES APPORTS THEORIQUES SUR LE DEVELOPPEMENT PSYCHOAFFECTIF

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1) 2) 3)

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FREUD, LES STADES SPITZ, LES ORGANISATEURS BOWLBY, L’ATTACHEMENT

IV. LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR NORMAL 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) 11) 12) 13) 14) 15) 16) 17) 18)

À LA NAISSANCE À 2 MOIS À 3 MOIS À 4 MOIS À 5 MOIS À 6 MOIS À 7 MOIS À 8 MOIS À 9 MOIS À 10 MOIS À 1 AN À 15 MOIS À 18 MOIS À 2 ANS À 3 ANS À 4 ANS À 5 ANS À 6 ANS

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V. DYSFONCTIONNEMENTS : GRANDS REGROUPEMENTS NOSOGRAPHIQUES

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1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)

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LA DOULEUR LA DEPRESSION (HOSPITALISME, ANACLITIQUE…) TROUBLES SEVERES DE L’ATTACHEMENT L’AUTISME LE RETRAIT RELATIONNEL LA DEPRESSION CHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENT TROUBLES PHOBIQUES LES DYSHARMONIES LA RESILIENCE 2

I.

Introduction

Il existe plusieurs modèles développementaux qui s’intriquent (et non qui s’opposent). Différents secteurs du développement de l’enfant coexistent : l’intelligence (cognitif), l’affectivité (conatif), le langage et la psychomotricité. Cette présentation sectorielle a un intérêt pédagogique mais a le désavantage d’une simplification et d’une réduction qui masque la complexité du processus avec le risque de diluer la notion de l’unité de l’enfant. Il y a différents axes étroitement et profondément liés et inters dépendants. On préfère parler de structuration que de structure, ce terme introduit une plasticité et une mouvance qui laisse la question du pronostic ouverte mais délicate. Le développement de l’enfant = ensemble des processus de transformation des organismes humains ou de certaines de leurs qualités aboutissant à un état stable, considéré comme définitif. La maturation développementale dépend de deux séries de facteurs : une évolution interne, résultant d’un programme de développement caractéristique de l’espèce à composante génétique et d’une interaction avec le milieu. Enjeux de l’apprentissage :  Apprendre c’est se confronter à la séparation (autonomisation)  Apprendre c’est se confronter à la rivalité (parents et fratrie)  Apprendre c’est solliciter la sexualité (liens entre la curiosité intellectuelle et la curiosité sexuelle) « pulsion épistémophilique » de Freud

II.

La naissance, les compétences du nouveau-né

1) Les compétences La notion de compétence de base fut introduite par Pomerleau et Malcuit en 1983, « la compétence de base est entendue comme l’ensemble des comportements (actions et réactions) que le jeune enfant, en se fondant sur son équipement biologique de départ, est susceptible de manifester, quand les circonstances, le contexte et les conditions environnementales s’y prêtent ». Depuis 30-40 ans, on a fait des découvertes sur les compétences des bébés. Le rôle de l'échographie a été très important et a permis de mettre en évidence les capacités perceptives des nouveau-nés avant tout traitement de l'information. L’équipement neuro-psycho-physiologique du bébé lui donne des compétences relationnelles. Il est nécessaire qu’ils aient un lien avec l’environnement pour inscrire les perceptions dans la continuité, intégrer ces perceptions et plus tard leur donner du sens. Les capacités motrices et perceptives sont étroitement dépendantes des états de vigilance où se trouve le nouveau-né. Il n’y a pas d’alternance franche veille-sommeil comme chez l’adulte, il y a 6 états de vigilance chez le nouveau-né :  Etat 1 : sommeil profond sans mouvements oculaires rapides (M.O.R.)  Etat 2 : sommeil avec M.O.R.  Etat 3 : somnolence avec regard vague non fixe  Etat 4 : regard vif et brillant, attention maximale, suspension de la motricité => état d’éveil calme  Etat 5 : éveil avec motricité importante, attention non fixée  Etat 6 : cris et pleurs, agitation, attention défaillante 3

2) Travaux de T.B. Brazelton Les compétences du nouveau-né se développent en étroite interaction avec l’environnement. Le bébé est un partenaire actif dans l’interaction, il a des compétences sensorielles, motrices et sociales. Brazelton a développé une échelle d’évaluation des comportements du nouveau-né (1973 qui va permettre, dès les premières semaines d’identifier le bébé dans ses compétences, dans son style de réaction, d’interaction avec les parents. → Notion de « profil » particulier de chaque nouveau-né, « sa signature ». Cette échelle est un outil permettant d’observer de manière systématique un certain nombre (28, forme révisée) de caractéristiques néonatales : la motricité du bébé, la nature de ses états de vigilance et leurs changements tout au long de l’examen, la qualité et la durée de l’état de vigilance calme et attentif, les réactions d’orientation visuelle vers des stimuli visuels et auditifs… Echelle de 1 à 9 pour chaque item.

3) La vision A 14-15 semaines de gestation, les muscles oculomoteurs et les globes oculaires sont formés. Le nouveau-né n’a pas d’accommodation, il voit flou à toutes les distances. Par contre, à 3 mois, l’accommodation est meilleure que celle de l’adulte ce qui permet à l’enfant d’avoir une vision nette d’objets situés à 5 cm seulement des yeux. La perception des reliefs se fait vers 3 mois avec l’accommodation. La vision binoculaire est fonctionnelle dès la naissance, les deux yeux se déplacent toujours simultanément (conjugaison oculaire) et s’oriente de manière à ce que les deux regards se fixe sur une même point (convergence). La fixation oculaire et la poursuite oculaire saccadée existent dès la naissance mais sont fonction des différentes informations provenant du milieu : modification de l’éclairage, déplacement d’objets, différence de brillance, contraste des couleurs, … Un nourrisson de 3-4 mois voit les couleurs comme l’adulte. Dans l’ensemble, on peut considérer que vers 6 mois, le bébé dispose de capacités visuelles de base très proches de celle de l’adulte. A la naissance, les coordinations sensori-motrices tactiles et visuelles sont indépendantes. Le nouveau-né ne peut pas attraper ce qui est vu et ne peut pas regarder ce qui est touché. Ensuite, lorsque la main et l’objet se trouvent dans le champ visuel, il apparaît une coordination limitée, c’est-à-dire la main saisit l’objet. Puis, vers 16 semaines (4 mois), un objet non visible mais touché est saisi et amené dans le champ visuel. La coordination entre vision et audition est beaucoup plus précoce qu’entre la vision et le tact puisque dès la naissance, les yeux et la tête se tournent ensemble vers une source sonore. Le nourrisson dispose de mécanismes de traduction automatique, entre plusieurs modalités pour reconnaître les objets.

4) L’audition L’échographie montre qu’un bruit fort provoque une accélération du rythme cardiaque et des mouvements globaux. Si le bruit est faible, on observe des petits mouvements des paupières. La motricité observée est fonction de l’intensité du bruit. Les sons graves passent mieux la paroi abdominale. Un prématuré de 6 mois répond à une stimulation auditive par une modification du rythme cardiaque et une réaction comportementale : clignement des paupières, orientation de la tête vers la source auditive. A la naissance, le nouveau-né répond à une stimulation auditive par clignement des paupières et parfois orientation de la tête vers un stimulus sonore. Le nourrisson est aussi en mesure de reconnaître la voix de ses parents : il distingue celle de son père de celle de sa mère et il essaie de tourner la tête si ces voix lui parviennent de derrière. Le nouveau-né est aussi équipé de détecteurs spécifiques de la fonction linguistique lui permettant de faire la différence entre le son « ta » et le « da », ou « pa » et « ma ». Il perçoit donc une grande variété de contrastes de phonétique, bien avant de pouvoir les reproduire. 4

5) L’odorat A 30 semaines de gestation, le fœtus a des sensations olfactives apportées par le liquide amniotique. Dès les premiers jours de sa vie, le nouveau-né reconnaît les odeurs maternelles qu’il sait distinguer des autres. L’odorat joue un rôle important dans l’attachement mère-enfant, dans l’établissement du schéma temporel (les odeurs qui rythment la journée), dans le contrôle émotionnel et d’adaptation interactionnelle avec l’entourage. C’est le sens le plus proche de celui de l’adulte dès la naissance.

6) La gustation A 7 semaines de gestation, apparition des premiers bourgeons gustatifs situés sur la langue et le palais. Le nombre augmente avec la grossesse. A 2 mois de gestation, l’épithélium olfactif est bien différencié. A 3 mois de gestation, tout le système gustatif est fonctionnel. Le liquide amniotique a une saveur qui varie en fonction des habitudes alimentaires de la mère. Chez le prématuré de 34 semaines, on observe une augmentation des mouvements de déglutition si on injecte du liquide sucré. Pour la gustation, le nouveau-né différencie par une mimique de rejet ou de plaisir, un goût amer ou sucré ou acide ou salé. Il a une préférence pour le lait et le sucré.

7) L’appareil vestibulaire Il contrôle les équilibres statique et dynamique du corps ainsi que le contrôle de l’oculomotricité. A 24 semaines apparaît une réponse vestibulo-oculaire, c’est-à-dire le déclenchement des yeux par rotation de la tête. Dès 30 semaines, le réflexe de Moro est présent. Le système vestibulaire est mature à terme (myélinisation complète des fibres du nerf vestibulaire). C’est un système qui fonctionne en pluri-modal, par recoupement automatique avec les informations visuelles, proprioceptives et auditives.

8) Le tact A 7-9 semaines de gestation, le fœtus est sensible à l’effleurement. Le nouveau-né est sensible à la douleur mais les seuils sont mal connus avant et après la naissance. Il existe un temps de latence. Le bébé est d’abord dans un état unitaire, confondu, et grâce au toucher il « prend » corps, il prend conscience qu’il « est » un corps puis qu’il « a » un corps → Fonction de Moi-peau.

9) La motricité A la naissance, elle est essentiellement réflexe : succion, grasping réflexe, réflexes archaïques. La motricité réflexe est peu coordonnée en apparence. Elle a un rôle dans l’interaction, servant de support aux parents pour forger leurs représentations de l’enfant (exemple du bébé qui sert le doigt de sa mère lors du grasping réflexe). Le bébé peut coordonner son activité à la voix de son interlocuteur.

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III. Les apports théoriques sur le développement psychoaffectif Il n’y a pas de théorie unique du développement, chaque modèle se base sur des théories propres. Il y a 3 courants principaux : S. Freud (1856-1939), R. Spitz (1887-1974) et J. Bowlby (1907-1990).

1) Freud, les stades La notion d’étayage : dans un premier temps, les grandes fonctions de l’organisme (alimentation, excrétion…) ont un rôle strictement neuro physiologique mais rapidement le plaisir lié à la situation de satisfaction pulsionnelle vient fonctionner en prime (prime de plaisir). Ex : le suçotement S. Freud a surtout donné une description chronologique du développement affectif qui est un enchainement très progressif où à chaque stade il y a une zone érogène déterminée, un choix d’objet et un niveau de relation objectale spécifique. Chacune des problématiques successives laisse derrière elle des traces qui s’organisent en strates successives avec selon les cas des points de fixation.  La naissance (O. Rank): théorie du traumatisme de la naissance, réservoir de toutes les angoisses ultérieures  Les stades prégénitaux (précédent l’organisation du complexe d’Œdipe) :  Stade oral (1ére année, consacrée à la préhension)  Stade anal (2ème année, consacrée à la maitrise)  Stade urétral ou phallique (3ème année, période d’affirmation de soi)  Le complexe d’Œdipe (entre 4 et 7 ans)  La période de latence (entre 7 et 12 ans)  La puberté et l’adolescence

2) Spitz, les organisateurs René Spitz est un médecin psychanalyste, né à Vienne, parti s’installer aux USA. Il s’est intéressé à l’observation directe des bébés en utilisant les méthodes de la psychologie expérimentale et a fait des recherches sur le développement dans les deux premières années. Il a décrit des étapes de la genèse de la relation objectale et de la communication humaine. Il y a trois stades dans le développement de la petite enfance qui se révèlent par l’apparition de comportements spécifiques (indicateurs), révélant eux-mêmes l’existence d’organisateurs du psychisme. 6

Trois stades de développement dans la petite enfance :  Stade pré objectal : « non différenciation », zone de transition : la cavité orale est source de sensations et d’expériences permettant la constitution d’un des premiers noyaux du Moi  Stade du précurseur de l’objet : à 2 mois, le percept visuel le plus reconnu par le bébé est le visage humain, le bébé peut répondre par le sourire à un visage, familier ou non, il ne perçoit pas encore « une personne, un objet libidinal » mais seulement un signe ; constitution du Moi rudimentaire (mère = Moi auxiliaire) ;  Stade de l’objet proprement dit : 8ème mois, capacités de différenciation perceptive bien développées, il distingue sa mère d’un inconnu, angoisse du 8ème mois= angoisse de perte d’objet (se sent abandonné par sa mère devenue l’objet libidinal privilégié), l’enfant progresse dans les secteurs perceptifs, moteur et affectif. Formation de certains mécanismes de défense, l’identification (précurseur : imitation par le geste) ; permet une autonomie croissante annonçant une ouverture des relations aux autres (mère fixe les limites de l’autonomie par le non). L’acquisition du « non » marque le passage à cette ouverture sociale. Les organisateurs de Spitz (reflets des remaniements structuraux) :  1er : sourire réponse  2ème : angoisse du 8ème mois, peur de l’étranger  3ème : le « non », geste du signe de la tête, 15 mois, l’enfant est parvenu à réaliser l’abstraction d’un refus. Cela implique la discrimination consciente et le début des processus secondaire. C’est aussi le début de la communication verbale, marquée d’ailleurs pendant la deuxième année par une période d’entêtement caractérisé.

3) Bowlby, l’attachement C’est le premier psychanalyste à avoir proposé un modèle de développement et de fonctionnement de la personnalité qui s’éloigne de la théorie des pulsions de Freud. Il s’intéresse aux effets de la séparation précoce mère/bébé (orphelins de la 2nde guerre mondiale) et s’appuie sur l’éthologie et la cybernétique. Deux notions sont développées : le comportement instinctif et l’attachement. Il privilégie la méthode expérimentale et l’observation directe. Le comportement instinctif = acte non stéréotypé, reconnaissable, dont la fonction est d’aboutir à un bénéfice pour l’individu ou l’espèce donnée (survie). Le concept d’attachement = besoin d’attachement primaire indispensable à satisfaire et fondamental. Le but est d’assurer la proximité avec un individu particulier, la mère, qui sera préféré entre tous. Le comportement d’attachement = le bébé nait avec une vaste gamme de potentiels d’action prêts à être activés cette gamme s’enrichit ensuite mais le but reste identique.  Les comportements d’attachement, présents dès le départ, vont se diversifier, résultant à la fois d’un besoin inné et d’acquisitions avec une double fonction de protection et de socialisation. Il y a un équilibre à trouver entre comportement exploratoire et comportement d’attachement pour avoir une sécurité. L’assurance de l’enfant s’accroît avec l’âge mais une menace de perte crée l’angoisse et une perte réelle crée la détresse, voire la dépression. Un enfant en désarroi va présenter une séquence de comportements identique :  Désespoir : l’enfant pleure et tente de retrouver l’objet perdu  Découragement : alternance de colère et de tristesse, constat d’échec qui le laisse désemparé  Détachement : il y renonce définitivement Toute séparation entraînera des conséquences plus ou moins marquées.

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Exemples d’attachement angoissé :  Mère présente physiquement mais insensible aux besoins de son enfant ;  Mère absente, parfois temporairement (durée plus ou moins supportable en fonction de l’âge), parfois définitivement (perte, deuil) ;  Mère proférant des menaces de rejet (abandon, désertion de la famille par le suicide). Évaluation de la qualité de l’attachement : La Strange Situation pour les enfants de 12-18 mois, l’AAI chez l’adulte. Catégorisation des attachements : Sécure ; Insécure (évitant, ambivalent) ; Désorganisé

IV. Le développement psychomoteur normal Quelques points importants du développement psychomoteur de l’enfant :  Maturation neurologique (myélinisation, relations inter neuronales, …), apprentissages, expériences  Interactions réciproques entre le moteur et le psychique  D’une motricité involontaire à une motricité volontaire  Progrès non uniformes et continus  Loi de succession : loi céphalo caudale (muscles de l’axe du corps), loi proximo distale (muscles des membres)  L’environnement : hérédité, choix éducatifs, vie relationnelle

1) À la naissance Longues périodes de sommeil. Les réflexes archaïques (fonctionnement cérébral sous cortico spinal) sont présents, transformation vers 3-4 mois en mouvements volontaires.  La succion, déglutition  Réflexe de marche automatique  Réflexe de Moro  Réflexe d’agrippement ou de grasping  Allongement croisé La motricité est spontanée, involontaire, diffuse, anarchique, bilatérale et asymétrique. Hypertonie des membres, hypotonie du tronc et de la tête.

2) À 2 mois La motricité est encore brutale, les réflexes archaïques tendent à disparaitre, les bras et jambes sont plus souples. Le grasping est discret, mains assez souvent présent. Au niveau du langage, il y a les vocalises. Apparition du sourire social (sourire-réponse).

3) À 3 mois Disparition de certains réflexes archaïques (maturation cérébrale d’un niveau supérieur). Le bébé s’intéresse à son corps : « regard de la main ». Il redresse la tête de 45 à 90 degrés et prend appui sur ses avants bras. Préhension involontaire, « au contact ». Au niveau du langage il pousse des cris de plaisir, âge des gazouillis (répétitions de syllabes déformées) ou vocalisations prolongées. Suivi de l’objet dans les deux directions de l’espace.

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4) À 4 mois Lorsqu’il est assis, la tête reste droite, il roule du dos sur le côté et réunit ses mains quand il joue. Il essaie d’atteindre les objets avec les mains, joue avec le hochet dans la main. Au niveau du langage il rit aux éclats, gazouille beaucoup.

5) À 5 mois Il tient en position assise et fait des mouvements de pédalage, joue avec ses pieds et fait « l’avion ». Debout il soutient une grande partie de son poids. La préhension volontaire apparait : préhension cubito palmaire imprécise, il porte les objets à la bouche et sourit à son image dans le miroir.

6) À 6 mois Il s’assis en « trépied », se retourne dos-ventre et saisit ses pieds. En position ventrale, il se redresse sur ses mains et aime sautiller debout. La préhension volontaire globale est bien acquise. Au niveau du langage, il y a des lallations, chaine de syllabes, module l’intensité, le débit. Permanence de l’objet : quand il jette un objet, il regarde où il est tombé. Il tend les bras pour être pris et manifeste son plaisir et mécontentement.

7) À 7 mois Il ...


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