Dissertation - Qu\'est-ce que la malhonnêteté intellectuelle PDF

Title Dissertation - Qu\'est-ce que la malhonnêteté intellectuelle
Author Thomas Dumats
Course Philosophie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Description

Correction du concours blanc sur la malhonnêteté intellectuelle « Qu’est-ce qu’une malhonnêteté intellectuelle ? » Une belle dissertation, vous avez surmonté le « blocage » de la fois précédente et proposez ici une mise en œuvre très prometteuse de vos capacités. Bravo, continuez ainsi ! Vous avez proposez une progression intéressante de la définition de la MI, de l’erreur au mensonge, à la perversion d’une éthique de la pensée, selon la bonne formule que vous donnez alors. Vous savez aussi vous nourrir intellectuellement de vos connaissances. A noter pour l’améliorer= il est dommage que vers la fin du devoir vous n’avez pas pu prolonger cette réflexion par un dépassement de la distinction savoir/morale, pour montrer à la manière d’un Platon la sagesse que le sophiste requiert et du coup l’ampleur de la MI.  bien rappeler l’exigence de la définition en montrant en quoi elle pose problème  la surprise de la question peut faire surgir une problématique. La malhonnêteté intellectuelle est-elle une malhonnêteté parmi d’autres dont la seule spécificité serait qu’elle affecte l’intelligible ? Pour Platon, l’accès au vrai est conditionné par un choix du bien. Toute personne qui agit mal se trompe alors dans l’examen du bien. Toute malhonnêteté (tricherie) est intellectuelle au sens où le choix du faux bien la provoque.  L’honnêteté intellectuelle est la condition de la compréhension. C’est refuser le déplacement de la pensée de l’autre. « L’intelligence est la faculté de l’autre » Madelein e DANIELOU  Partir d’exemple pour nourrir l’intérêt de la réflexion (le ruban dans les Confessions Rousseau, le plagia, le négationnisme de la Shoah ou le faux témoignage) QU’EST-CE QUE : 1. exigence de définition, c’est l’art de la division. C’est chercher l’UNITE D’UNE PLURALITE. Définir : c’est passez de la diversité des manifestation sensible d’une chose à une unité constitutive, nécessaire et universelle. Lorsqu’on en reste à la multiplicité, la malhonnêteté intellectuelle suscite l’embarras car elle soulève un problème relativiste. 2. Définition philosophique qui est le fruit de la dialectique et de l’examen. KANT, Critique de la raison pure Théorie transcendantale de la méthode, « discipline de la raison pure » Culture/Discipline = ce qui supprime les obstacles au développement de la culture. Les mathématiques construisent un concept et se donnent des objets en pensée, que la définition créée. Elles ne peuvent jamais être fausses. La philosophie ne donne pas de concept et procède par une série de définitions successives qui aboutissent à une meilleure définition finale. Pour définir, il faut déterminer un contour de signification qui en exclut d’autres. Définition = délimité, suffisante, unique. La raison n’épuise pas la définition d’un sujet mais permet de le caractériser. Travail successif d’élucidation de la définition en philosophie. Malhonnêteté intellectuelle Absence de sincérité Abus de confiance, ne Façon neutre de procéder puis déviation pas rendre à autrui ce malhonnête (plagia) qui lui revient de droit

Ordre moral  Comporte-t-elle d’un côté un intellect qui le rend neutre, vrai et de l’autre une mauvaise conduite morale ?  Dans la conduite intellectuelle elle-même, n’y aurait-il pas un défaut de démarche ? (Gorgias abuse d’une confiance mais ne ment pas. Il y a une perversion qui touche la démarche intellectuelle même. Le négationnisme, au delà du mensonge, complexifie la malhonnêteté intellectuelle car il rend confus tout accès potentiel à la vérité). (Un journalisme qui pervertit le propos d’une personne en la plaçant hors de son contexte).  Dès lors, toute malhonnêteté n’est-elle pas intellectuelle ? (idéologie alors malhonnêteté la plus grave. Hannah Arendt dans Le système totalitaire, différencie ainsi la tyrannie du totalitarisme qui est tout sauf irrationnelle et pervertit un usage de la raison). Etat de droit Démocratie Lois légales qui rendent compte d’une légitimité

Etat illégitime Tyrannie totalitarisme Sans lois. Pur Pseudo contrat arbitrage du prince justificateur avec l’idéologie (lois raciales, lois de l’histoire)

Les fausses cohérences (comme l’idéologie) décridibilisent la noblesse de la raison, ce que la philosophie s’emploie à casser. Le pouvoir politique, s’appuyant sur l’opinion publique, utilise une forme de malhonnêteté intellectuelle au sens où il détourne la véracité de ses convictions pour atteindre le pouvoir (STEINER qui présente le suicide de Célan comme un désespoir face à l’incapacité d’Heidegger à fournir des explications sur sa conduite). Le bien exige le vrai et le vrai exige le bien. Quand Platon dit que « nul ne fait le bien volontairement » dans le Ménon, il montre que celui qui agit mal le fait car ses principes de vies qui l’orientent vers le pouvoir, la richesse, la gloire, l’empêchent même d’agir vertueusement.

I.

Une malhonnêteté intellectuelle est une malhonnêteté qui porte sur l’intellect = conduite morale qui se porte accidentellement sur une raison neutre (discours, livres, jugement…)

A. Origine morale de la malhonnêteté  S’oppose à la sincérité, à la vérité et se rapproche du mensonge, de la mauvaise foi. Elle suppose qu’il y ait la perversion d’un rapport authentique à autrui. Le vol, le crime, ne sont ainsi pas des malhonnêtetés même si ils sont des violations d’un ordre moral. Ils sont la dépossession d’un individu des biens qui lui reviennent de droit. Rupture d’une relation de confiance.  Se porte ainsi sur différents domaines (espionnage industriel, plagias…). B. La responsabilité morale et la neutralité de l’entendement Faute Exige un blâme choix

Erreur Nécessite correction Acquiescement intellectuel

DESCARTES Méditations métaphysiques, méditation 4 La volonté a toujours les moyens de ne pas se tromper par sa faculté de libre arbitrage. L’entendement n’est pas fautif en lui-même, car il est limité, mais non faillible. L’erreur donne

l’impression de privation car je rencontre en moi des expériences qui entrent en contradiction. Mais Dieu a donné le maximum car le choix donne la liberté suprême. La vérité innée implique une liberté plus faible. La démarche intellectuelle même, lorsqu’elle se trompe, est elle-même une erreur. L’intellect est en nous cette capacité de représentation du vrai et a en cela des exigences. Il se corrige face à l’erreur qui est condition du progrès. La malhonnêteté est la falsification délibérée de ces résultats. Elle est d’origine morale et doit telle qu’elle être sanctionnée. Pourtant l’exemple du négationnisme et du fanatisme met en doute l’erreur naïve comme stricte faute morale ou stricte erreur intellectuelle.

II.

Malhonnêteté intellectuelle comme une conduite de la raison en elle-même malhonnête

A. La responsabilité de la conduite intellectuelle elle-même Non pas la dissimulation d’un résultat mais la perversion plus ou moins délibérée, plus ou moins consciente de la démarche intellectuelle. Toute recherche théorique est animée par un désir du vrai. Et donc la malhonnêteté intellectuelle faute la responsabilité de la démarche intellectuelle même. Les 3 maximes de KANT dans La Critique de la faculté de Juger #40: pensée à la 1ere personne (≠plagia), pensée élargie (≠idéologie), pensée conséquente (≠rhéteur). PLATON Théétète 189e « La pensée est un dialogue intérieure et silencieux de la pensée avec elle-même ». Dans le Gorgias, la rhétorique ne dit pas le vrai mais le vraisemblable et ne cherche pas à convaincre mais à persuader. Il n’y a pas d’effort fait par Gorgias pour rechercher le vrai. L’objectif est la manipulation d’autrui. La malhonnêteté intellectuelle ne s’applique pas au résultat de la démarche mais c’est une perversion de la relation au vrai en amont à toute la démarche intellectuelle. Dans ce cas, l’erreur est une faute. Le projet n’est pas neutre donc la rhétorique n’est pas neutre. Par les apartés, Socrate révèle les conditions d’un dialogue authentique (tête à tête ; réponses courtes ; accepter la réfutation). La malhonnêteté intellectuelle s’établit sur 3 plans : - rapport à soi (≠ dogmatisme. Exigence d’une dimension réflexive : du doute, de la critique, de l’embarras = « exigence cruciale ») - rapport à autrui (≠ propagande. Le logos engage toujours l’autre. Idée d’une altérité car penser c’est se situer là où l’autre peut être présent : dimension intersubjective de la pensée). - rapport à la vérité (honnêteté intellectuelle même quand le réel ne me plait pas. Exigence de lucidité (Exemple : LYSSENKO, théorie génétique pseudo-scientifique répondant aux exigences stalinistes. Karl POPPER « scientificité d’une théorie » qui doit être falsifiable, c’est-à-dire pouvant se prêter à la réfutation. Toutes les objections valident la thèse de Marx, il englobe les critiques dans la vérification ! Il accuse la critique de partager les thèses bourgeoises. Une théorie que tout vérifie est suspecte. Critique platonicienne du rôle politique et social de la poésie pour les enfants et les femmes). B. Une malhonnêteté intellectuelle est donc un esprit de mensonge Elle est un abus de la confiance et le risque d’un poison de la démarche intellectuelle, lié à un désir de domination, de pouvoir. Désigne moins la transgression ponctuelle et délibérée mais plutôt comme misologie durable. RICOEUR, Histoire et Vérité La raison est ce qui en nous, articule des choses et a un rôle architectonique. La malhonnêteté intellectuelle est ce qui pervertit ce désir d’unité de l’homme. L’esprit de mensonge est pire que le mensonge ponctuel car il contamine l’exigence unitaire de l’homme et « est le faux pas du total

au totalitaire ». Le pouvoir politique et religieux ont une amplitude transversale dans l’existence et sont les lieux privilégiés de cette malhonnêteté. Engage tout l’être. Tout vice n’est pas malhonnête. Elle est toujours trahison de confiance. Dès lors, avec l’importance du logos, toute malhonnêteté n’est-elle pas intellectuelle ? On peut dire que toute démarche fausse repose sur une ignorance du vrai et sur le non respect des exigences de recherche du vrai.

III.

L’éthique de la pensée

A. Le vrai et le bien : une recherche mêlée (philo-sophia) La malhonnêteté intellectuelle est le véritable ennemi de la philosophie en tant que vertu de sagesse. La malhonnêteté intellectuelle vient contrepointer 2 erreurs : les domaines moral et intellectuel ne sont pas si opposés, et la démarche intellectuelle n’est pas froide et neutre. Le désir de penser se manifeste sans aucune extériorité dans la recherche de la vérité. De même, l’expérience de l’embarra est indissoluble : à la fois contradiction de la pensée et nécessité de transformation interne. Pour Levinas, on peut ainsi inverser le terme de la philosophie dans un sens subjectif : la sagesse de l’amour, l’amour de la philosophie. La malhonnêteté intellectuelle engage tout l’être et toute la relation à l’autre. L’honnêteté intellectuelle passe donc d’abord par le désir de faire la vérité, PUIS par une démarche rationnelle et intellectuelle (« connais toi toi-même »). B. La responsabilité des intellectuels, de toutes les institutions qui prennent en charge cette recherche du vrai Journalistes français achetés par les journalistes russes avant la 2nd Guerre Mondiale. Barrès dans l’Affaire Dreyfus, « on ne pourra plus dire que l’intelligence et les intellectuels sont d’un seul côté ».

QU'EST-CE QU'UNE MALHONNETETE INTELLECTUELLE ? L’étonnement, le sujet désarçonne. Quel est l’enjeu ? Se demander déjà pourquoi on se pose cette question ? Est-ce une malhonnêteté comme les autres. Voir ce qui pose problème : - Définition du problème, manque de sérieux dans l’attention portée au sujet. - Le travail de la définition, la rhétorique est elle donc l’art d’abuser des personnes ou non, par exemple, montre le problème qu’elle pose. Chercher à répondre à la question posée, s’arrêter sur la définition, et montrer en quoi elle pose problème. Définir la MI : - Par rapport à la malhonnêteté, est-ce juste un cas particulier, sa spécificité serait qu’elle affecte l’intellect. Montrer qu’elle est une malhonnêteté qui pervertit les exigences intellectuelles. Cette première réponse est déjà juste. Conduite et le savoir – théorique et pratique, enjeu : articulation de la démarche intellectuelle avec la recherche du vrai avec le choix vérité.

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Toute démarche intellectuelle est une démarche qui est un choix de vie, formule du Menon : toute malhonnêteté est intellectuelle. Toute personne qui agit mal se trompe dans l’examen du bien, toute malhonnêteté est une malhonnêteté intellectuelle en tant qu’elle pervertit le choix du bien, si je vise un choix qui est un faux bien, cela biaise tout mon cheminement intellectuel. Ce n’est pas une erreur c’est une trahison de l’autre. Effort d’être honnête intellectuellement.

Passe par des exemples, souvent des exemples qui ne sont pas des exemples de malhonnêteté intellectuelle. Négationnisme par exemple, deux vérités qui s’opposent. Se fonder sur le vrai, en quoi cette malhonnêteté est plus grave dans notre rapport à la vérité. Se la raison elle-même est pervertie, un exemple peut suffire à nous mettre sur la voie.

En quoi la recherche des essences est absolument constitutive de la démarche philosophique : L’exigence de définition est sans doute la marque distinctive de la philosophie. L’exigence de définition : dialectique = cherche à caractériser la rhétorique, c’est ce qui conduit Gorgias à l’embarras. Répondre à la question « qu’est-ce que c’est chercher l’unité d’une pluralité ». Passer à la diversité des exemples sensibles à la définition caractérisant l’objet. Voir le début du Menon sur la vertu. Définir c’est sortir de la caverne. Constat relativiste, quand menon donne les différentes formes de vertu. Ce passage provoque l’embarras parce que la manifestation sensible d’une réalité unifiée. KANT distingue la discipline et la culture Discipline : supprime les obstacles au développement à la culture, mais ne produit rien en ellemême. La discipline de la raison pure est là pour supprimer les obstacles. Kant compare la méthode, le chemin que la raison doit suivre.  Comparaison démarche philosophie et démarche pour les mathématiques – les mathématiques ont une rigueur aimé des philosophes et indispensable. Il va énoncer la différence entre les deux démarches, la philosophie ne peut pas imiter les mathématiques La philosophie procède par concepts alors que les mathématiques construisent leurs concepts. TRANSCENDENTAL : condition de possibilité à priori Toute notre connaissance commence avec l’expérience (ex : quand on est aveugle), mais ne dérive pas de l’expérience. Connaissance (au titre de science): - Intuition sensible - Concept de l’entendement L’expérience sensible est brute et mon esprit va le mettre en forme. A son époque : la philosophie est pensée comme une science qui englobe la science générale. Thèse de Kant : les mathématiques construisent des concepts. Les mathématiques commencent par des définitions, elles se donnent des objets. Kant dit : « une démonstration de maths n’est jamais fausse » Le concept est axiomatique et est créé au début.

On ne cherche pas nécessairement des maths. La philosophie fonctionne par concept et pas par conception de concept, ce que la philosophie se doit de définir, elle va procéder par une série de définitions successives, c’est à la fin du travail d’analyse qu’on peut rendre compte d’une autre définition. On ne trouve pas la définition du sensible (ex : qu’est-ce que le rouge) Exposer, expliciter un concept empirique, et il va parler d’exposition. Définir par un travail successif d’élucidation progressif de la définition. Seules les mathématiques se donnent une définition au départ, la philosophie ne peut pas se donner à elle-même un objet qu’elle poserait, la philosophie se doit de rendre qqchose. On ne peut pas prétendre à la clarté des mathématiques. Elucidation progressive, démêlage des composants d’une réalité qu’elle ne forge pas d’elle-même. Enjeux du sujet : En quoi la définition de la malhonnêteté pose problème, le sujet suggère que la malhonnêteté intellectuelle. Puisqu’on interroge sa spécificité c’est qu’elle n’est pas comme une autre. Quels sont les enjeux de cette malhonnêteté : Qu’est-ce qu’une honnêteté ?  Restituer vis-à-vis d’autrui ce qui lui vient de droit La malhonnêteté renvoie à la liberté, la morale Dès lors qu’il y a malhonnêteté, il y a abus de confiance Extorsion d’un bien qui revenait de droit à une personne. Malhonnêteté intellectuelle Conduite morale qui peut porter sur différents objets, conduit à laisser l’intellect neutre par rapport à cette malhonnêteté, si je fais un plagia, si je suis un journaliste qui transforme des paroles de celui que j’interview, c’est mon intention morale qui détourne l’intellect. C’est une faute punissable. On ne peut pas s’arrêter à cette définition : N’y aurai pas dans la conduite elle-même des défauts de démarche, sans être explicitement mensonger sont des falsifications du vrai. - Le négationniste a-t’il la connaissance de la vérité historique et délibérément il la cacherait, non il en est lui-même convaincu. - Gorgias ne connait pas le juste, c’est une certaine manière d’envisager la démarche intellectuelle, il ne ment pas mais abuse la confiance. Le négationnisme n’est-il pas plus grave que le mensonge délibéré, quand on pervertit l’accès à la vérité, on ne sait plus la trouver. La complexité de la malhonnêteté intellectuelle va stopper l’accès à la vérité. Sorte de poison qui empêche de toucher à toute la vérité, et un e fois qu’on a abusé, qu’on a cassé le lien de confiance  Cirse de confiance en politique Démarche de la vérité, toute malhonnêteté n’est-elle pas intellectuelle ?  Ex du commerçant

ANNA HARENDT Dans le système totalitaire entre les dictatures du 20ème et des tyrannies classiques.

Les deux ne sont pas des états de droits mais il y a une différence profonde. Etat illégitime : - Tyrannies : o Sans loi o Arbitraire o Prince - Totalitarisme : imitation mensongère de l’état de droit, il n’est pas soumis à l’arbitraire o Pseudo-justice o Pseudo-rationalité o Idéologie o Pseudo-légitimité : lois raciales, lois de l’histoire, il se donne une légitimité par la raison, mais biaisé, il veut se justifier  Perverti un certain usage de la raison, et quand on doit s’opposer c’est plus dur que de s’opposer au tyran et ses caprices, mais avec le système pseudo-cohérent qui en plus utilise les ressorts de ressentiments (avec les juifs par exemple) pour se légitimer. L’idéologie est la forme ultime de la malhonnêteté intellectuelle, on voit la différence entre la malhonnêteté intellectuelle e t la malhonnêteté c’est de biaiser tout le système de la raison. L’idéologie est donc la perversion à l’état pur : perverti la noblesse de la raison, voir procès Klaus Barbie (vous avez votre idéologie, j’ai la mienne – relativisme – échec de la raison. Quand un pouvoir politique s’appui sur la conviction des hommes, sur l’opinion. Celui qui est malhonnête est une erreur intellectuelle, le bien exige le vrai, et le vrai exige le bien Responsabilité des intellectuels en 3ème partie, du fait de la malhonnêteté intellectuelle, toutes ces instances qui sont les garants de la démarche intellectuelle. I.

Une malhonnêteté intellectuelle est une malhonnêteté qui porte sur l’intellect : une conduite morale qui se porte accidentellement sur une raison neutre, c’est une malhonnêteté tout court. Le discours des livres, de l’exercice du jugement.

1) L’origine morale de la malhonnêteté Elle s’oppose à la vérité, se rapproche du mensonge, de la mauvaise foi, violation des règles morales, suppose la perversion. Restitution à autrui la justice la vérité, les biens matériels, toute malhonnêteté suppose le détournement délibéré de cette restitution et l’abus de confiance, la rupture d’une relation de confiance. Spoliation d’un bien ou d’une vérité qui nous était due. Relève de la raison théorique en tant qu’elle cherche le vrai, qu’elle analyse ce qui est vraie. Malhonnêteté. Abuse de la relation de confiance. 2) La responsabilité morale qui laisse neutre l’entendement Blague : une femme vient se confesser auprè...


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