Dissertation sur la Chine PDF

Title Dissertation sur la Chine
Author Jean Marie Gomis
Course droit constitutionnel
Institution Université Cheikh Anta Diop
Pages 12
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Description

Baccalauréat S

Session 2019

Ép re uve : Histo ire - G é o g ra p hie

Duré e d e l’ é p re uve : 3 he ure s C o e ffic ie nt : 3

PRO PO SITIO N DE C O RRIG É

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Paramè Paramètres tres off officiels iciels de notatio otation n de votr otree copie • A titre indicatif, la première partie (majeure) peut être notée sur 12 points, la deuxième sur 8 points (mineure). Mais « l’évaluation de la copie du candidat est globale », de façon à ce qu’une prestation brillante ici puisse compenser des faiblesses ailleurs. • le barème de correction n’est pas un barème dégressif, avec des points en moins à mesure qu’on s’éloigne d’une production idéale, mais au contraire cumulatif : le correcteur doit utiliser toute la palette de la notation ; il devient donc possible, même avec quelques lacunes, d’approcher (voire d’atteindre…) la note maximale : 20/20 ! • La note prend en compte des éléments de valorisation, soit des contenus et qualités qui ne sont pas attendus d’un candidat au baccalauréat. Ces éléments apportent des points supplémentaires : - bonne compréhension du sujet, de la problématique et, pour un document, du contexte ; - existence d’un raisonnement, d’un esprit critique ; - apport de connaissances précises ; - bonne maîtrise de l’expression écrite et du vocabulaire de la discipline ; - présence d’un schéma.

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PREMIERE PARTIE : HISTOIRE SUJET n° 1 : La Chine et le monde depuis 1949. Introduction. Le 1er octobre 1949, en pleine Guerre froide, l’avènement de la République Populaire de Chine (RPC) marque la fin d’un siècle de déclin et d’humiliation. Cinquante-cinq ans plus tard, en 2014, le PIB (à PPA) du pays devance désormais celui des Etats-Unis. [Une phrase doit rappeler le siècle de l’humiliation, du traité de Nankin, premier des « traités inégaux » en 1842, au massacre de Nankin de 1937-8]. La RPC est géopolitiquement l’héritière d’une civilisation et d’un Empire millénaires, longtemps grande puissance suzeraine de l’Asie orientale et centrale ; elle est aussi, en 1949 et jusqu’en 1978, un acteur majeur de la guerre froide aux côtés de l’URSS, dont elle s’émancipe cependant dès les années 1960. Il faut par ailleurs distinguer la RPC de l’autre Chine, la Chine nationaliste et pro-américaine de Taïwan, seule reconnue en dehors du monde communiste en 1949. Le rapport au monde de la RPC nécessite de rappeler les paramètres de la puissance que sont le hard power, le soft power et une puissance économique qui se mondialise à partir des années 1980. Il faudra aussi préciser l’échelle de déploiement de cette puissance, mondiale ou seulement régionale. Dans quelle mesure l’ouverture économique engagée dès 1978, et qui s’accélère avec la fin de la guerre froide dix ans plus tard, transforme-t-elle les paramètres et l’échelle de rayonnement de la puissance chinoise ? Sous la tutelle du « grand timonier » Mao-Zedong, la RPC, de 1949 à 1976, affirme son statut de grande puissance, associant anti-impérialisme et realpolitik (I). A partir du tournant de 1978, le pays, débarrassé de l’utopie communiste, renforce son statut de grande puissance économique mondiale, ce qui lui permet de consolider son soft (II).

[ Pla Plan n een n 3 pa parrtie tiess ég alement po poss s ible ible,, m a is p lu luss dif diffficil icilee à c oncr ncrét ét étiser iser e n d eux h eur eures es : R PC d ans llaa G Guer uer uerrre ffrr oide / L e t our urna na nant nt vver er erss l e réa éalisme lisme e t l ’o uv uvert ert ertur ur uree ( 1972-1992) / L ’a ’ass c ens ensio io n d ’une g ra nd ndee pu i s sa sance nce ( de depu pu puii s 11992) 992) 992)]] **************************** I. Succédant au « siècle de l'humiliation », la RPC maoïste associe, pour retrouver le chemin de la puissance, le hard power à un soft power fondé sur un discours antiimpérialiste. A. La RPC passe du st statut atut de "brillant second" de l'URSS à celui de grande puiss uissance ance à part ent ntière ière 1949 : Une Chine, deux Etats dans contexte de Guerre froide. RPC et Taïwan prétendent chacune représenter la vraie Chine, rivalité s’inscrit dans le cadre plus large de la Guerre froide. 1950 : Traité d'alliance d'amitié et assistance mutuelle entre RPC et URSS = intégration de la RPC au bloc soviétique // Taïwan sous protection navale américaine.

Hard et soft power de la RPC contre l'impérialisme américain : engagement dans les guerres de Corée (1950-1953) et d'Indochine (1949-1954) // Propagande anti-impérialiste.

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Mais après la mort de Staline en 1953, RPC entend s’émanciper de la tutelle soviétique ; l’idéologie est mise au service de la géopolitique, avec critique du révisionnisme de Khrouchtchev, Mao dénonçant la "déstalinisation" et la "coexistence pacifique" avec les Etats-Unis, se réclame de l'héritage de Staline pour renforcer le soft power chinois. // Accession au statut de puissance nucléaire (1964), jusqu’à la Bataille de l'Oussouri en 1969, apogée du schisme sino-soviétique. RPC noue des relations diplomatiques avec la France (1964), autre puissance secondaire rejetant symétriquement une tutelle stratégique. B. La RPC se veut un mod odèl èle pour le Tier ierss-Mon Monde. de. RPC commence à mondialiser son influence. Zhou en-Laï participe la conférence afro-asiatique de Bandung (1955), puis effectue tournée dans une Afrique (1964) en pleine décolonisation ; RPC s’affiche comme une nation du Tiers-Monde, rappelle qu'elle aussi a souffert de l'impérialisme des puissances lors du "siècle de l'humiliation". Trois pays africains sont très réceptifs : le Ghana, la Guinée (Conakry) et la Tanzanie, qui adopte le modèle éco chinois du "Grand Bond en avant" ; la construction du TAZARA, chemin de fer TanzanieZambie, (1965 -1976) par la RPC annonce la Chinafrique du XXI siècle. Mais le rapport au Tiers-Monde s’opère aussi de manière ant antagoniste agoniste : En 1959, le Tibet est victime la répression chinoise. Guerre sino-indienne de 1962 affaiblit le soft power chinois. En Asie, configuration géopolitique complexe du fait de la combinaison d’antagonismes bilatéraux RPCURSS, RPC-Inde, Inde-Pakistan : Pakistan et RPC s'allient face à l'Inde ; Vietnam s'allie à l'URSS (guerre RPC-Vn, 1979), d’où RPC protectrice du Cambodge des Khmers rouge des années 1970-1980.

owerr issu de la Révolu évolution tion culturelle, alors C. A échelle mon ondiale diale : éphémère et tr trompeur ompeur soft powe que le réalis éalisme me s’impose, avant mêm êmee le tournant décisif pris après la mort du camarade Mao. La "révolution culturelle" (1966-1969) : la Chine est la nouvelle figure de l'utopie communiste mondialisée. En France en 1968, Le Petit Livre Rouge est un catéchisme révolutionnaire. Masque retour à la realpolitik face à la menace soviétique : rapprochement spectaculaire avec les EtatsUnis (rencontre Mao-Nixon, 1972 ; en 1972, RPC occupe le siège chinois à l’Onu à la place de Taïwan dès 1971. // A échelle régionale : rapprochement avec le Japo Japon n et les voisins asiatiques (Traité de paix, 1978).

II. La Chine post-maoïste s'appuie sur une puissance économique mondialisée de plus en plus forte pour atteindre un statut de puissance globale, jusqu'alors monopolisé par les EU. A. Réfo éformes, rmes, ouverture et mondialisat ondialisation ion de la puissan uissance ce économique. En 1978, Deng X, successeur de Mao, annonce un vaste programme de réformes économiques ("Quatre modernisations") ; en 1980, création de 4 zones franches (ZES) destinées à attirer et à recevoir les IDE de multinationales pour créer de la croissance, donc de la puissance. Cette ouverture est facilitée par les Chinois de la diaspora, dans trois des quatre Dragons asiatiques : Taïwan, Hong-Kong, Singapour, dont les FTN sont les premières à s'implanter dans les ZES, suivies par cles japonaises et les américaines.  Croissance exponentielle, 9% de croissance/an sur 30 ans. // Inscription dans la mondialisation (adhésion à l’OMC en 2001). En 2010, RPC 2nd PIB mondial, et 1er en 2014 (PIB à PPA). Depuis 2009, premier exportateur mondial.

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// Remontée des filières car RPC bénéficie de transferts de technologies. La Chine de 2017 possède une économie innovante, littoral est désormais émergé. // Multiplication des IDE émis ; [on pourra placer ici un exemple pris dans le cours de géographie

« Chine-Japon » ou dans celui sur l’Afrique dans la mondialisation]

B. Natio ationalisme, nalisme, hard po power wer et ten ensio sio sions ns géo éopolit polit politiques iques Rétrocession des dernières colonies occidentales : HK et Macao ; Deng obtient en 1984 un accord sur HK (Réintègre la RPC avec statut d’autonomie en 1997). Idem en 1999 pour Macao. Mais // Modernisation de l'outil militaire ; budget militaire chinois est le 2e au monde depuis 2010. Ex : cyberguerre, espace (2003 :1er taïkonaute, station spatiale, projet de base lunaire), flotte de haute mer : 2012 premier porte-avion, second en 2017, constitution (Océan Indien) du «collier de perles » (facilités navales en Birmanie, Pakistan, Maldives), pour le contrôle de l'océan Indien et la sécurisation des importations stratégiques nécessaires à la croissance. Cette consolidation du hard power s’accompagne de tensions géopolitiques régionales : loin des côtes chinoises, contentieux des îles Paracels et Spratley, occupées illégalement par la RPC = tensions avec le Vietnam et les Philippines. Tensions // avec les Etats-Unis, accusation réciproques d’impérialisme. On valorisera les copies soulignant le déclanc déclanchement hement d’un ’unee vér éritable itable guerre commerciale avec les Etatsde Trump (2019). C) Pour consolider son statut de puis uissance sance mondiale, la RPC renf enforce orce son soft power et façon açonne ne une nouvelle gou ouvernance vernance mondiale.

Soft power : diaspora, événements mondiaux (2008, 2010), Institut Confucius, percée du cinéma chinois (juin 2017 : festival du film chinois en France). // Forger cadres pour une gouvernance alternative à celle promue par les EU. Proposer une alternative au consensus de Washington = consensus de Pékin Citer uun n exem exemple ple. 2014 : création de la Banque asiatique d'investissements en infrastructures (BAII), alternative à la BAD. 2014 : En 2014, création de la banque de développement des BRICS, alternative à la Banque mondiale.

sous us us--partie, sin ino on en conclusio nclusion n) de soulign Ne pas oub ublier lier (dans une ultime so ouligner er les limites de la puissan puissance ce chinoises : -

Puissance éco dépendante : croissance nécessite un apport continu en pétrole pétrole, en minerais, mais aussi des marchés extérieurs. Accusations d’impérialisme. Hard power encore loin de celui des EU, idem pour la recherche et l’innovation. Soft power contesté dans et hors de Chine. Tensions internes à la société chinoise : manif 2019 à HK contre la suppression du statut spécial.

Conclusion. Dès les années 1950 aux années 1960, la Chine fonde son rapport au monde sur un anti-impérialisme dont la cible évolue dès lors que se confirme, dans les années 1960, le schisme sino-soviétique. Cet anti-impérialisme est porté à échelle mondiale par un s of oftt ppow ow owee r qui s’exerce sur une partie du Tiers-Monde, mais aussi sur une jeunesse occidentale brièvement fascinée à la fin des années 1960 par l’image qu’elle se fait de la révolution culturelle. A échelle régionale, la hard rd po pow w er dans les conflits de la RPC, devenue puissance nucléaire, engage parallèlement son ha Guerre froide, avant que le réalisme ne s’impose et ne débouche sur un rapprochement 5

spectaculaire avec les E-U en 1972, et surtout sur le choix de la désidéologisation et de l’ouverture économie après la mort de Mao. Celle-ci, à l’origine des « trente glorieuses » chinoise, fait de la RPC une grande puissance économique, dont les IDE et les exportations se placent de plus en plus à échelle mondiale. Par rapport à la période antérieure, la Chine du début du XXIe siècle est à la fois puis puissante, car dotée de tous les attributs de la puissance, et cette puissance s’exerce à l’échelle mondiale, et plus seulement à celle de l’Asie orientale. Ce statut de grande puissance économique permet à la RPC de devenir un acteur majeur de la gouvernance mondiale, consolidant son hard comme son soft power. [Ouverture sur les limites de la puissance] En retour, il suscite des réactions antiimpérialistes, notamment des Etats-Unis, qui demeurent incontestablement la première puissance mondiale, du Japon, son principal allié régional, de l’Inde, autant de pays dont les relations avec la RPC sont cependant marquées par une forte interdépendance. La consolidation du statut de grande puissance de la RPC repose aussi sur sa capacité à consolider un soft power encore problématique, ainsi qu’à résoudre les problèmes internes induits par les mutations rapides que le pays a connues depuis 30 ans.

SUJET n° 2 : LA CONSTRUCTION EUROPEENNE DEPUIS LE TRAITE DE MAASTRICHT (1992) 20 sept. 1992 / 29 mai 2005 : en accroche, opposer les résultats des deux référendums français. Construction : une dynamique et des remises en cause. Définir les termes du sujet : Processus d’intégration politique entre Etats Européens. Comporte deux dimensions : approfondissement et élargissement. Historiquement, processus démarre dans les années 1950. 1957 : CEE (traité de Rome 1992 correspond au passage de la CEE à l’UE. Problématique : quels progrès de la construction de puis 1919 ? Mais aussi, la lumière notamment du Brexit et des résultats des dernières élections, quelles résistances ? I- A partir des années 1990, la construction européenne connait un approfondissement majeur et concerne un nombre croissant d’Etats, à la faveur de la fin de la Guerre froide. A) Un bond décisif : la naissance

de l’Union européenne 1989-1992 : passage accéléré de la CEE à l’UE. Contexte : réunification allemande, fin de guerre froide. Moteurs : couple franco-allemand Mitterrand Kohl + J. Delors, pdt commission. B) Des politiques ambitieuses : UEM : en trois phases, Monnaie unique, l’euro, effective en 1999. Gérée par la BCI = pol de rigueur Coopération police & justice Surtout PESC, chantier difficile du fait des intérêts nationaux divergents et : l’Europe de la défense (PESD, PSDC).

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C) L’élargissement : de l’Europe de Douze à celle des Vingt-huit

Critères de Copenhague (1993) = Dans l’optique adhésion des PECO. - institutions garantissant la démocratie, les droits de l'homme ; - économie de marché viable ; - respecter l’acquis communautaire : pas d’Europe à la carte, pas possibilité de refuser l’UEM. Les vagues d’adhésion : 1995 2004 : 10 Nouveau membres, dont huit PECO. 2007. 2013. Union à 28 membres II- Depuis 2005, la dynamique européenne connait une crise de légitimité que ses partisans s’efforcent de surmonter A) 2005 : succès de l’euroscepticisme et échec du « Traité constitutionnel »

Gérer adhésion PECO : passage de 15 à 25. 2003 : convention sur l’avenir de l’Europe 29 oct. 2004 : traité de Rome = Simplification par fusion des traités existants ; forme atténuée de fédéralisme (veto en PESC).  Echec retentissant : 29 mai 2005 : 54 % de non en France + PB : 62 % B) L’Union en crise

Le courant souverainiste contre une Europe fédérale. - Souveraineté nationale contre menace fédérale - Identité nationale contre ouverture des frontières. PECO après adhésion 2004. Hongrie. Pologne Un courant antilibéral, à gauche. Les deux courants partagent même critique d’Europe technocratique coupée des peuples. Exemple : PS coupé en deux en 2005 ; Fabius défend le non avec la gauche du parti. Oui défendu par F. Hollande, S. Royal. Arrêt de l’élargissement ? années 2000 : vague de candidatures, plusieurs Etats en négociation. Mais report des adhésions après 2025. Car fragilité des Etats candidats, mais aussi difficultés de fonctionnement d’une Union à 28. 2016-2019 : le Brexit, annoncé mais encore différé. 23 juin 2016 : référendum. 29 mars 2017, procédure de retrait. Art 50. 29 mars 2019 : report. Pourrait être une chance en débarrassant l’UE du principal frein au fédéralisme et à l’Europe de la défense. C) Une relance de l’intégration

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2007-2009 : traité de Lisbonne : rendre l’Union plus efficace et plus visible mondialement Reprend la plupart des dispositions du traité rejeté. Commission Conseil européen Conseil de l’Union (= des ministres) Parlement Pdt conseil européen. D. Tusk depuis 2014. Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité = Federica Mogherini Consolidation des pouvoirs du Parlement. + 2012 : traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Art 3 : règle d’or : équilibre budgétaire sous surveillance de la commission. 2017-2018 : Propositions E. Macron sur relance construction. 18 nov. 2018 : discours au Bundestag : « doter l’Europe des outils de sa souveraineté », - défense commune - politique migratoire avec un système d’asile harmonisé. Conclusion : Une double dynamique : Une construction à la fois plus approfondie depuis 1992, et qui concerne plus d’Etats, avec notamment l’affirmation d’une diplomatie européenne.. Mais aussi des blocages et des échecs dus à la montée de l’euroscepticisme, dont le Brexit proche n’est que la manifestation la plus importante. Ouvrir sur les résultats des élections de mai : opinions partagée entre souverainisme et foi préservée dans l’avenir de la construction européenne.

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SECONDE PARTIE : GEOGRAPHIE.

Réalisation d’un croquis sur : « une inégale intégration des territoires dans la mondialisation ». A noter : la lisibilité du croquis et de sa légende est un élément important de la notation (écriture, tracé des différents figurés). Par ailleurs, un certain nombre de toponymes sont indispensables, sans pour autant surcharger la carte ; ici, les noms des principaux pays émergents et des principales villes mondiales sont attendus.

Légende indicative

I-

Les territoires centres d’impulsion de la mondialisation : Triade historique et territoires inégalement mondialisés des principaux pays émergents.

A) La Triade historique et ses périphéries.

Les centres d'impulsion historique, cœur de l’innovation, émetteurs et récepteurs de flux de toutes natures. Les périphéries intégrées des centres d'impulsion. B) Les BRICS : des territoires inégalement mondialisés. Espaces moteurs des nouveaux pôles émergents. Les périphéries nationales sous influence. C) A échelle nationale : importance des mégalopoles. Mégalopole majeure

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II-

Au sein du Sud, en dehors des BRICS : des émergents de second rang aux Pays les moins avancés

A) Inégalités de mondialisation et inégalités de développement Pays émergents de second rang Pays en situation intermédiaire Pays les Moins Avancés (PMA). B) Territoires en marge de la mondialisation Espaces désertiques peu ou pas mis en valeur Zone grise de la mondialisation

III-

Les facteurs explicatifs des inégalités d’insertion dans la mondialisation

A) L’accessibilité maritime : dynamique de littoralisation. Principales interfaces maritimes, avec aménagements portuaires. B) Volonté politique de promouvoir le libre-échange par la constitution d’organisations économiques régionales. ALENA. Union Européenne. Mercosur. ASEAN + 3. C) Appartenance à un réseau majeur : l’archipel métropolitain mondial Ville mondiale (hub, CBD, technopole) Connexion entre villes mondiale, définissant l’archipel métropolitain mondial.

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