Du parti libéral au MR - 170 ans de libéralisme en Belgique (Notes) PDF

Title Du parti libéral au MR - 170 ans de libéralisme en Belgique (Notes)
Course Sciences humaines
Institution EM Lyon Business School
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Notes exhaustives relatives au courde sciences politiques dispensé pAugustear Mme ...


Description

INTRODUCTION : Le parti libéral voit le jour en 1846, suite à une phase d’estompement de l’unionisme. Unionisme : entente entre catholiques et libéraux pour réclamer à Guillaume d’Orange certaines concessions (mais pas de revendication indépendantiste) Dans l’Etat belge nouvellement indépendant, une ligne de fracture : les tenants de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et les partisans d’une confusion entre l’un et l’autre ATTENTION : ce n’est pas une opposition entre croyants et incroyants, car les libéraux sont aussi catholiques. C’est une contestation du positionnement conservateur voir réactionnaire de l’Eglise (Cf : Pierre Theodore Verhagen) Loi Van Humbeeck en 1878 = déclenche la première guerre scolaire du pays. Vrai affrontement entre catholiques et libéraux autour des questions liées à l’éducation/l’école Donc : jusqu’à la fin du XIXème, on a un clivage davantage philosophique et donc une unité des libéraux. A partir de la fin du siècle, mise à l’agenda de questions socio-économiques, donc naissance de dissidences au sein de la formation libérale (libéralisme économique d’une part et radicaux partisans de la régulation par l’Etat d’autre part) 1885 = Naissance du POB, parti ouvrier belge, qui vient prendre les libéraux sur leur gauche, et exacerbe les contradictions internes au parti libéral (Cf : suffrage universel) Très importants revers électoraux en 1896 et 1898, parti libéral sauvé in extremis par l’introduction de la proportionnelle en 1899. En ce début de XXème siècle, le parti libéral n’est plus un aussi gros parti qu’il ne l’a été, rien de plus qu’une formation d’opposition, face aux catholiques, majoritairement absolu depuis 1884. Alliance entre socialistes et libéraux en 1912 mais échec retentissant. 1919 = suffrage universel masculin 1948 = suffrage universel Parti libéral comme parti d’appoint, comme parti pivot. C’est un parti de cadres. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale = retour en force du parti libéral, grand clivage autour de questions philosophiques : la question royale et 2 guerres scolaires Revirement idéologique dans les années 1950 = de parti anticlérical, il devient un parti ouvert aux croyants et à toutes idées philosophiques. Le trait distinctif du parti libéral devient alors son ancrage à droite (notamment autour de la question fiscale, véritable socle du parti). Des changements structurels et organisationnels profonds sont ainsi adoptés : se dote d’une structure plus robuste, plus centralisée

Dans la seconde moitié du XXème, il y a des mutations du parti libéral, qui souhaite pouvoir s’adapter au contexte externe (fusion, rapprochement, fédération sont constitués). Paradoxalement, éloignement avec le syndicalisme libéral, qui lui prend de l’ampleur dans le monde ouvrier. Les élections de 1965 et 1968 confirment le retour en grâce du parti libéral, mais sera contesté par les partis « communautaires » dans les années 1970 (Ex : Rassemblement wallon) Electorat du MR : surreprésentes parmi les plus diplômés et les plus aisés, définit à droite sur des questions socio-économiques et surtout la question fiscale. Les clivages philosophiques sont devenus pratiquement inexistants.  Libéraux belges se rapprochent de la configuration d’un parti conservateur classique PREMIERE PARTIE : Naissance et transformation du libéralisme politique en Belgique (1830-2016) Etapes et actualité du libéralisme politique en Belgique  On peut séque »ncer l’histoire du parti libéral en deux grands temps, eux mêmes divisibles en deux séquences chacun De 1846 à 1961 = libéral sur le plan socio-économique ET sur les questions de société MAIS grosse différence en terme de place et format entre 1846 et 1894 et 1894 et 1961 D’acteur majeur et incontournable pendant tout le XIXème, il devient un acteur modeste ayant failli disparaître à la toute fin de ce même siècle. De 1961 à 2014, deux périodes = 1961 à 1999, parti d’opposition refusant les coalitions. 1999 à 2014, parti au pouvoir, acceptant les coalitions Chapitre 1 : Le développement d’une sensibilité libérale dans les provinces unies méridionales Contexte fin XVIIIème : Provinces-Unies sous domination autrichienne (Joseph II). En 1781, édit de tolérance (déclaration faites par un gouvernement/chef d’état signifiant que les adeptes d’une religion ne seront pas persécutées) qui confère un certain nombre de droits

2 camps : partisans de Vandernoot et partisans de Vonck -

Camp de Vandernoot : les statistes : opposés au joséphisme, ils sont contre la mise au pas de l’Eglise par l’Etat, défendent un retour à l’ancien régime et aux privilèges

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Camp vonckiste : influencés par le courant des Lumières, s’inscrivent dans le mouvement progressiste, prônent l’avènement du parlementarisme, mais rejette tout de même la liberté de culte

En 1789, révolution brabançonne, conservatrice, éclate et voit l’avènement d’un état fédératif. Exil des vonckistes qui s’opposent à la confusion des pouvoirs politiques et religieux, tendance qui va se radicaliser dans une orientation plus progressiste et anticléricale.  C’est dans l’opposition à Guillaume d’Orange, dans une volonté de renforcement du parlementarisme et de défense de la liberté de la presse, que les libéraux vont s’unir avec les catholiques contre l’ennemi commun.  Cette « union » est purement circonstancielle. D’autres éléments vont contribuer à cristalliser les oppositions, comme pénurie alimentaire ou crise économique. Dates importantes : -

1830 : Comité central proclame la liberté d’enseignement illimitée 1832 : encyclique du pape Grégoire XVI qui dénonce les libertés modernes 1837 : les évêques incitent les catholiques à quitter les loges maçonniques 1839 : reconnaissance de la Belgique par les Pays-Bas, fin de l’unionisme 1840-1841 : premier gouvernement non unioniste

L’avènement du parti libéral 1841 : création de l’Alliance, première association libérale permanente, sous la présidence de Defacqz 1846 : le 14 juin, un congrès est convoqué par l’Alliance, c’est la naissance du parti libéral Importance du rôle de la franc-maçonnerie. Elle joue un vrai rôle politique, avec la mise en place des comités électoraux dans chaque loge. A partir de 1830, renforcement des loges par des personnalités orangistes (ambition différente des libéraux sur la question de l’autonomie mais anticléricalisme marqué) Orangisme  courant politique de l’élite francophone de Belgique du XIXème siècle, favorable aux Orange-Nassau. Aristocrates et bourgeois, attachés au libéralisme, à l’anticléricalisme. Ne recrute pas dans les strates inférieures de la société. Connivences importantes avec le milieu industriel.  Les libéraux remportent largement les élections de 1848 : parti d’alternance 1870 : 3ème congrès des libéraux, qui assument pleinement leur tournant anticlérical

1878 : première guerre scolaire 1880 : rupture des relations avec le Vatican 1884 : défaite libérale aux élections CAR 1°) nouvelle législation scolaire et levée d’impôts 2°) unification des catholiques et dissensions chez les libéraux 2 tendances chez les libéraux belges : doctrinaires vs progressistes Doctrinaire = Frère-Orban : opposé à la réglementation du travail, proche des catholiques sur ce sujet là Progressiste = Paul Emile Janson = 1887 assises de la Fédération progressiste = défend l’élargissement du droit de suffrage et une réglementation du travail 1893 : l’adoption du suffrage universel tempéré par vote plural change la donne Chapitre II : Un parti libéral modeste en passe de devenir pivotal (1894-1961)  Révolution industrielle précoce et puissante MAIS Belgique à la traîne dans l’appréhension des questions sociales. Les enquêtes de 1843 et 1869 révèlent une situation alarmante des classes laborieuses  Catholiques et libéraux s’accordent sur une vision très libérale de l’économie : pour eux le problème c’est la démoralisation de la classe ouvrière  Dans ce contexte difficile nait le POB en 1885 qui revendique des droits politiques et en particulier le suffrage universel (division des libéraux progressistes et doctrinaires sur la question)  Pourquoi s’y opposer ? = 1°) Seule l’élite éclairée sait faire preuve de raison dans la conduite de la chose politique 2°) Ce serait creuser la tombe du parti libéral (Les villes enverraient des députés socialistes, les campagnes des cléricaux)  L’introduction du suffrage universel tempéré par le vote plural en 1893 est un coup dur. Renforcement du milieu socialiste et du milieu catholique, qui se construisent en société ou contre-société, les piliers belges.  Proche de la disparition en cette fin de siècle, le parti libéral ne doit son salut qu’à l’introduction de la proportionnelle en 1899  1900 = premières élections à la proportionnelle, les libéraux redeviennent une force qui compte. Un accord entre doctrinaires et progressistes (suite à la scission de 1894) sur un programme commun est conclu  Alliance du parti libéral et du POB aux élections de 1912, cartel qui ambitionne de renverser l’hégémonie cléricale au pouvoir depuis 1884 = échec  La 1ère Guerre Mondiale joue un rôle important : gouvernement d’union nationale. Au lendemain de celle-ci, adoption de nombreuses mesures notamment suffrage universel

masculin en 1919 (hostilité des libéraux au vote des femmes, notamment de Paul Emile Janson)  A partir de 1919, parti libéral est un parti modeste, qui repose non pas sur un maillage social (comme socialistes et catholiques) mais sur des notables et personnalités  Présent au gouvernent sans discontinuité ou presque de 1918 à 1940 (sauf en 1925 et 1926, gouvernement socialiste)  A partir de 1919, programme teinté du forte dimension sociale, peu intéressé par les questions linguistiques  1937 = Paul Emile Janson premier ministre  Affaire Marten en 1939 : nommé à l’académie de médecine mais condamné à mort pendant la première guerre mondiale pour son activisme flamand, son refus de démissionné entraine la démission des ministres libéraux et la chute du gouvernement BILAN : au sortir de la 2GM, le parti libéral est celui qui a le moins changé. Il milite pour l’ajout de préoccupations sociales à la constitution, redit son attachement à l’initiative privée et à l’économie de marché. MAIS il est confronté à 3 difficultés : -

1°) La question royale crée des dissensions au sein du parti (certains demandent « l’effacement du roi) 2°) Avènement du parti communiste qui menace la place de 3ème force politique du parti libéral 3°) Difficultés à apporter une touche originale aux acquis de la libération, notamment la mise en place de la sécurité sociale

Chapitre III : La naissance du partie de la liberté et du progrès  Signature en 1958 du pacte scolaire, validé en 1959 = perte d’emprise du clivage philosophique  1959 = congrès d’ouverture du parti  1961 = nouveau programme où prédominent les questions socio-économiques et changement de nom du parti à la fin de cette même année : Parti de la liberté et du progrès (PLP) = Abandon de l’anticléricalisme  Programme entre 1961 et 1965 = adoption d’une posture anti-étatiste dans le secteur économique  En 5 ans, entre 1961 et 1966 = le libéralisme belge a opéré une mutation profonde, un réalignement par rapport à son clivage d’origine

Chapitre 4 : Feu le libéralisme unitaire  A partir des années 1965 = début des questions linguistiques, avec le transfert de la section française de la KUL qui se pose dans le débat en 1967  Dans ce contexte de tensions communautaires, les libéraux font le choix du belgicanisme aux élections de 1968 : ils s’opposent au fédéralisme. Gagnent en voix en Wallonie, reculent en Flandre Compromis de Liège de 1966 = entérine une position assez favorable à la branche francophone des libéraux  Congrès du Liberaal Vlaams Verbond en 1968 = « congrès de la mauvaise humeur », adopte des positions sur la séparation de l’ULB et l’unilinguisme à la KUL  1969 = sonne le glas du libéralisme belge unitaire  Début des années 1970 = la famille libérale a implosé en trois branches  1979 = sous l’impulsion de Jean Gol, la branche wallonne et la branche bruxelloise fusionne et forme le PRL, Parti réformateur libéral  Dans cette période, les libéraux se radicalisent sur certains points : assimilation du niveau de fiscalité à du vol, critiques des syndicats, volonté d’une sortie de la sécurité sociale et de son individualisation Elections législatives de 1981 = victoire des libéraux. Coalition avec les sociaux chrétiens, période d’austérité. Chute du gouvernement en 1987.  1987 = coup d’arrêt pour la famille libérale, bon score aux élections mais renvoyé sur le banc de l’opposition. Arrivée au pouvoir d’un gouvernement travailliste  Jean Gol est déchu. Coprésidence du parti en 1989 mais revers électoral en 1991. Jean Gol connaît un retour en grâce, et devient président du parti en 1991. Chapitre V : Une nouvelle configuration pour les libéraux  Dans les années nonante, en le parti subit plusieurs transformations : élargissement avec le FDF (Front démocratique des francophones) en 1993 -et opposition forte au fédéralisme. Importance de donner la primauté à la question communautaire plutôt que régionale  Progression aux élections de 1995 mais pas suffisamment pour renverser la coalition au pouvoir. 1995 = mort de Jean Gol  Louis Michel récupère le flambeau, il apporte des changements, exacerbe l’idée d’un patriotisme wallon, prône un libéralisme social au cours de 4 congrès en 1996

 Elections de 1999 = véritable tournant. Retour aux affaires des libéraux, qui gagne le poste de premier ministre  2002 = Parti libéral réformateur + Mouvement des citoyens pour le changement + Front démocratique des francophones deviennent MR (Mouvement Réformateur)  Didier Reynders devient président du MR en 2004 (jusque 2011) = orientation droitière  Très bons scores électoraux depuis 1999 mais difficulté à les traduire politiquement  MR incontournable au niveau fédéral mais presque absent au niveau régional et communautaire  Charles Michel devient président du parti en 2011 jusque 2014 MAIS en 2011 le FDF quitte le MR (devient plus tard Défi) DEUXIEME PARTIE : Structure et modèle organisationnel des libéraux francophones Chapitre VI : Structure du MR  MR = plus veille formation politique européenne  5 grandes séquences dans le cycle de développement de la structure organisationnelle du MR : 1°) L’agglomération des mouvements libéraux locaux en un parti au XIXème 2°) La création de structure de coordination dans la première moitié du XXème 3°)Le processus de centralisation des années 1960 4°) La rupture et la lente reconstruction ces années 1970-1980 5°) La fédéralisation des années 1990-2000  Tout au long du XIXème : parti libéral comme constellation d’organisations locales réunies d’un programme a minima commun  1913 = rupture, volonté d’avoir une structure nationale (par opposition au localisme et au système décentralisé précédent)  Dans les années 1960 = structure qui reflète l’émergence de la question linguistique (Ex : représentants des 3 régions)  En 1972 = implosion du PLV – PVV et création d’un parti libéral francophone en 1979 qui nait de la fusion du PLPW régionaliste et du du PLP Bruxellois qui s’oppose au régionalisme du FDF bruxellois

 4 lignes de fracture, de tension au sein du parti = 1°) pour la présidence 2°) entre différentes factions géographiques 3°) idéologiques 4°) entre partenaires au sein de la fédération  En général = lorsque le parti arrive au pouvoir, son chef devient ministre  « Chez les libéraux, l’homme crée la fonction plutôt que le contraire »  2 clans : clan Michel & clan Reynders  Nombreuses crises internes notamment en 2011 avec la 6ème réforme de l’Etat, qui amène le FDF a quitté le MR  Conclusion = caractère souple de l’organisation du parti, importance de son passif de parti de cadres (voir page 88) Chapitre VII : Composition et profil sociologique du parti  Trois grandes périodes dans la courbe d’adhésion : 1°) de 1970 à la fin des années 1980, constante augmentation de 28k à 76k en 1987 2°) de 1888 à 2000, encore 10k d’adhérents en moins 3°) de 2000 à nos jours, maintien autour des 25 et 30k adhérents  Concernant l’ancrage du parti = surreprésentation parmi les adhérents du MR dans certaines provinces faibles en terme d’électeurs inscrits (Ex = 15,2% des adhérents du MR viennent du Brabant Wallon, alors qu’ils ne correspondent qu’à 8,9% des électeurs belges francophones)  Taux d’adhésion : représente le pourcentage d’électeurs d’un parti qui sont membres du parti. Si ça évolue positivement, ça traduit une augmentation de la capacité de recrutement, de la capacité à convaincre (M nombre d’adhérents / V nombre de votants pour ce parti)  Densité partisane : permet de comparer le degré d’enracinement des partis dans la société civile (M nombre d’adhérents / E électeurs potentiels)  Historiquement, la densité partisane du parti libéral est plus faible. C’est lié à l’ADN même du parti libéral, un parti de cadres à ses origines, et à la moins importante structuration du pilier libéral vis à vis des piliers socialistes et démocrates chrétiens  1987, tournant pour le PRL = déclin en termes électoral, d’adhésions et organisationnel  Les courbes électorales et d’adhésions suivent une logique inversée  On a : 1°) De 1970 à 1987, une hausse importante de l’adhésion 2°) des chutes importes, des courbes électorales et d’adhésions inversées 3°) une stabilisation progressive dans les années 2000  2009 = querelle interne autour de l’intégration du LiDé au MR, MCC et FDF s’y opposent

 L’organisation du MR est très dépendante de la personnalité qui l’incarne  Des enquêtes sur les électeurs du MR mais aucune sur les adhérents  Enquête auprès de cadres du parti assistant à un congrès en 2003 montre la faible représentativité de ceux-ci (ce n’est pas propre au MR)  Conclusion : (p.105) = en terme quantitatif, évolution constante d’une nombre d’adhérents, relative stabilité à long terme TROISIÈME PARTIE : IDÉOLOGIE ET PROFIL PROGRAMMATIQUE DES LIBÉRAUX FRANCOPHONES Chapitre VIII : L’évolution des programmes électoraux des libéraux francophones : di pari libéral au Mouvement réformateur 4 intérêts à l’étude des programmes : -

document officiel qui définit la ligne politique du parti pendant plusieurs années, relativement exhaustif change « régulièrement », au moins à chaque élection. On peut donc étudier les évolutions permet de donner à voir les différences et les similitudes entre différents partis permet à l’électeur de faire son choix

 Analyse qualitative du contenu des programmes et quantitative pour relever les occurrences de certaines thématiques  Analyser la priorité donnée à certains enjeux ET le positionnement du parti libéral sur ceux-ci  Trois clivages ont structuré le paysage politique belge : Eglise/Etat, Possédants/Travailleurs et Centre/Périphérie  Parti libéral nait en 1846 du clivage fondateur entre cléricaux et anticléricaux Identité réaffirmée au lendemain de la guerre mais sans grande vigueur de la part des libéraux, notamment au travers de la question scolaire  Après le pacte scolaire de 1958, abandon progressif de l’anticléricalisme (Pacte scolaire : gratuité, différenciation nette en enseignement libre et officiel, libre choix des parents, pas de concurrence déloyale, liberté pédagogique mais canevas commun, pas de politique à l’école)  Le retour à l’agenda politique du MR des questions liées à la laïcité témoigne de certaines inquiétudes spécifiquement liées à l’Islam CLIVAGE GAUCHE DROITE  En 2003 = le MR plaide pour inscrire le principe de laïcité dans la Constitution

 C’est « l’inquiétude croissante quant à l’intégration des citoyens issus de l’immigration et à la gestion de l’Islam en Belgique qui a ravivé la fibre laïque du parti »  Marqueur principal du parti depuis 1946 = questions socio-économiques  Place prépondérante de la question fiscale  Ancrage clairement droitier sur les questions socio-économiques. Parti qui se veut le représentant des classes supérieures laïques acquises au libéralisme économique  Au lendemain de la 2GM, les libéraux teintent leurs programmes d’accents sociaux, sur la sécurité sociale, sur l’intégration des indépendants au système de pensions etc..  De 1971 aux années 19...


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