En quoi Ready Player One est-il un blockbuster hollywoodien ? PDF

Title En quoi Ready Player One est-il un blockbuster hollywoodien ?
Author ines
Course Cinéma Audio Visuel 1ère Générale
Institution Lycée Général
Pages 3
File Size 82.1 KB
File Type PDF
Total Downloads 59
Total Views 146

Summary

xskljf spdc ilcklcks dpfiojdfklsmlkdmslkdskdsmlkdmsklfdkfoti peroivkdf,v;cllx. sklslsllslsp^ekfdlfmsk vepfklsdf;; SDJLKSDKLFJD PEKS . KJDKDSSSSSSSSSSSSSOEOPZ ZVJDFKDJ DFJJKKDKLLKDSLKDFLKDJSDJFSLFKJMOIFJZFKskljf spdc ilcklcks dpfiojdfklsmlkdmslkdskdsmlkdmsklfdkfoti peroivkdf,v;cllx. sklslsllslsp^ekfd...


Description

Inès Rouiched T05

DM READY PLAYER ONE PARTIE II REFLEXION: En quoi Ready Player One est-il un blockbuster d’auteur(s) hollywoodien ?

En 2018, le réalisateur Steven Spielberg sort son nouveau film Ready Player One, histoire d'un jeune garçon qui vit des aventures dans un monde virtuel. Comme beaucoup de ses œuvres, le film s'avère être un succès mondial. Au film des années, le célèbre réalisateur s'est affirmé dans le monde du cinéma et l'a même bousculé : en effet, il lui a apporté le concept des films à gros succès, les blockbusters. Le titre de Spielberg de «fondateur des blockbusters » nous pousse à nous demander si cette fois-ci aussi, le réalisateur reste fidèle à ses principes et quel caractéristiques particulières Ready Player One possède. Nous verrons en quoi RPO est un blockbuster d'auteurs hollywoodien. Pour cela nous aborderons le film sous deux notions : celle du blockbuster et celle du film d'auteur.

Tout d'abord, Ready Player One se caractérise comme un blockbuster avant tout par sa son histoire et son intrigue. Simple et classique, le récit mêle habilement tout les éléments d'un film hollywoodien : de l'action et des sensations, des combats grandioses, une romance d'adolescent, des méchants super méchants, et pour finir le héros qui sauve le monde.. En effet, on assiste ici à une histoire purement axée sur le divertissement, au schéma semblable à tous les autres blockbusters (exemple : les films de super-héros). Il s'agit d'une aventure de quelques heures qui a pour but de faire s'évader le spectateur. Ensuite, la plus grande prouesse réalisé par Spielberg dans son film Ready Player One est l'utilisation d'une technologie et de techniques ultra-modernes. L'histoire se déroulant en grande partie dans l'Oasis, monde virtuel où tout est possible, nous sommes témoins tout au long du film de la beauté des effets spéciaux sensationnels. En effet, pour son film, Steven Spielberg a choisi de faire appel à différentes techniques comme l'utilisation, bien sûr de fonds verts en studios, d'images de synthèses à l'effet très réaliste, mais également aux outils de la réalité-virtuelle qui ont permis avant à Spielberg de visionner en amont les décors en 360° avec un casque VR ainsi qu'au principe de la motion capture pour donner vie aux personnages. L'appel à ces techniques donne une certaine modernité au film et permet de mieux l'ancrer dans son univers virtuel. Là où Ready Player One remplit cependant le mieux la case du « blockbuster hollywoodien » c'est

bien grâce au fait qu'il s'agisse d'un film au budget titanesque. En effet, rien que pour sa production, il a fallu 175 millions de dollar pour réaliser le long-métrage et voire 100 millions de plus pour sa promotion. Comme tout blockbuster qui se respecte, la stratégie de ses producteurs c'est la rentabilité : il faut faire de l'argent. Pour ça, tous les moyens sont bons pour appeler au visionnage ; le choix d'acteurs connus, la promotion du film à des conventions (la Comic-Con de San Diego de 2017 par exemple) ou à des Première partout au coin du monde (comme au Japon), ainsi qu'une approche distincte et ciblée de la publicité comme par exemple différence entre les affiches du film japonaise et américaine. Le film atteint plutôt bien ses objectifs puisqu'il réalise plus de 2 millions d'entrées et récupère 500 millions de dollars.

Dans un second temps, bien que le film Ready Player One est avant tout un film hollywoodien, « commercial », on pourrait aussi en parler comme d'une expression artistique, voire un film d'auteur(s). Pour justifier cette appellation, nous pouvons dire que RPO est à l'origine une œuvre littéraire : le film tient son histoire du roman best-seller (Ready) Player One d'Ernest Cline. Dans celui-ci, l'auteur rend hommage à la pop-culture des années 1970-1980, années d'apogée des films blockbuster de Spielberg (Jurassic Parc, Indiana Jones, E.T...), qui a une place très importante pour lui. L'idée plaisant beaucoup à Spielberg, il décide de reprendre l'histoire et de la réadapter. On pourrait parler de RPO comme d'un film d'auteurS au pluriel, car en plus d'avoir fourni l'idée principale, Ernest Cline à une place dans l'écriture de l'adaptation de son œuvre. Un film d'auteur se caractérise comme un film reflétant la personnalité et l'univers artistique d'un réalisateur. Dans Ready Player One, on retrouve cet univers du réalisateur : des mondes magiques, complètement différents de notre réalité tout droit sortis de l'imagination d’un enfant, des personnages archétypes (les « enfants perdus », souvent orphelin, au bas de l'échelle et toute la notion de nativité et de fougue de la jeunesse qui vient avec), des thématiques récurrentes comme la famille, la parentalité, la solitude, l'enfance et la confrontation entre celle-ci et le monde adulte. On retrouve aussi son principe dramaturgique préféré : le récit de la quête. Enfin, bien que Spielberg soit un génie du blockbuster, il se démarque par sa capacité à donner de la profondeur à des œuvres divertissantes en y ajoutant des éléments de réflexions et des problématiques personnelles. Au delà de sa grande démonstration et prouesse technique, RPO peut être aussi lu et analysé d'un point de vue d'une sensibilité artistique : d'un créateur qui cherche à parler de l'intime. Dans RPO, Spielberg évoque des problèmes personnel, comme il a put le faire dans le passé avec E.T, notamment par le biais du personnage de James Halliday, sa mélancolie et ses enjeux de grand créateur. Dans le document 3 par exemple, on peut retrouver le petit garçon asocial, dans sa « bulle », que pouvait être Spielberg dans les traits d'Halliday. Dans le document 4,

le réalisateur se confie sur la ressemblance entre lui et son personnage, et de la part d'intime qu'il dévoile à travers lui. Pareillement, « l'autre » auteur de RPO, Ernest Cline, se retrouve dans le personnage de Wade : face à Spielberg, son Halliday à lui, il cherche à marcher sur les traces de son idole, celui qui l'inspire aujourd'hui....


Similar Free PDFs