Esthetique licence 1 sem 2 PDF

Title Esthetique licence 1 sem 2
Course Art
Institution Université Jean-Monnet-Saint-Étienne
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Summary

cours complet d'esthétique
par Mme Blin, L1 Arts Plastiques...


Description

1 ESTHETIQUE 1- l'homme sans compromission ou l’intègre inconditionnel l'artiste comme incorruptible - André KERTESZ (photographe) d'origine hongroise. un des photographes majeurs. - « Je suis un photographe ordinaire et égoïste, je fais ce que je sens, c'est tout. Je suis un photographe ordinaire qui fait ce qu'il veut, c'est ce que j'ai toujours fait. » KERTESZ - il n'a pas cherché à reproduire. - Exemples d’œuvres : cheval de bois (1926) le peintre d’ombre (1926) Montparnasse (1928) - il a photographié les scènes du quotidien. - il existe une série de distorsion en 1933, ce sont des femmes nues:

- il est pudique, le nu lui pose problème, on va lui demander de représenter des nus humoristiques pour une revue satirique : LE SOURIRE. la page de la revue LE SOURIRE : on voit des nus de distorsion, il demande deux miroirs déformants pour ses photographies = un courbé et un en forme de S (celui qu'il utilise le plus). - c'est un artiste avec des prises de vues non connues.

2 KERTESZ estime que ses photographies n'appartiennent pas au courant du surréalisme. - d'après KERTESZ (dans le livre d'Agathe GAILLARD, 1980) son véritable langage est la photographie. - 1923 : il y a un concours, il envoie des photos pour avoir une reconnaissance, ces photos ont séduit le jury. il ne veut pas imiter la gravure, il fait uniquement de la photographie. - il dit : « Je suis né avec le respect de la photographie ». - KERTESZ prépare une exposition sur les photographies de distorsion au musée, mais il fallait supprimer le sex des nus (car ref pornographique), mais il refuse. - il a fallut attendre la fin de sa vie pour avoir un ouvrage entier sur les distorsions. - Frank LLOYD WRIGHT (architecte) les techniques ne sont pas assez innovantes pour l'époque, c'est le cas de LLOYD WRIGHT. Ses œuvres ne coïncides pas avec la mode de l'époque. - exemples d'oeuvres :

Millard house (1920-1923)

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Maison sur une cascade (1936)

Robie house (1906-1909)

Musée guggenheim (1959) - il a été l’architecte le plus productif du 20 ieme s, soit environ 400 œuvres. il s’intéresse à toutes les cultures. au début de sa carrière, LLOYD WRIGHT fait des maisons individuelles à Chicago. un peu plus tard, il s’intéresse à l’architecture japonaise. - dans les années 50, il a imaginé un bâtiment futuriste mais la construction a été irréalisable à cause du manque de technologies. Les architectes de nos jours réfléchissent à ce projet.

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- film : le rebelle (1949) de KING VIDOR *1ier extrait : rien ne peut arrêter ses projets architecturaux, on a un personnage à fort caractère. des idées beaucoup trop modernes pour l’époque. il ne veut pas renoncer à son projet. *2ieme extrait : on voit que les autres personnages expliquent que l’architecte a trop de talent ; et que LLOYD WRIGHT est un danger vis-à-vis des autres. * 3 ieme extrait : problème à conserver son œuvre, il ne doit pas céder. - d’apres le livre d’Alain (Emile CHARTIER), 20 leçons sur les Beaux-Arts : 20ieme leçon en 1930 = « Héroïque confiance en soi, courageuse espérance de soi seul. L’artiste est le seul optimiste. La récompense d’instant en instant, invisible pour les autres, est ce qui le soutient. Par ce long chemin il trouve, en forme d’objet, l’idée inexprimable et inépuisable, source sans fin de pensées, à son tour oracle, miroir de l’âme, et réponse à nos passions. Tel est un beau poème ; tel est un beau portrait. D’où je comprends mieux ce que j’avançais, que l’obéissance aux autres, aux coutumes, aux lois, aux pouvoirs, aux intérêts, enfin à toutes les Raisons d’État, n’est pas ce qui l’emporte dans l’artiste. » « Apprendre des autres ? Le métier, oui, on l’apprend des autres ; mais la pensée de l’artiste est comme un entretien avec son propre génie par le langage d’un certain métier. » « Il ne faut pas croire que l’artiste cherche une idée rare ; non pas, mais plutôt une manière rare, unique, propre à lui, de produire une idée commune, de la produire réellement commune, parlant à tout homme » « Demandez à quelqu’un son opinion ; d’abord il regarde les autres. Le propre des opinions de respect, de marché, de calcul, c’est d’être empruntées ; empruntées par tous à tous, comme il apparut dans la célèbre crise de confiance ; chacun se règle sur autrui, ce qui communique enfin à tous une opinion qui n’est de personne. Misère. J’imite, je salue, je flatte, je m’accorde ; accord vide ; il y manque l’homme. » « L’artiste qui se perd lui-même, c’est qu’il n’a pas osé se croire lui-même. Il a demandé aux autres ce qu’il pensait. » - d’après Gaston BACHELARD (écrivain) « J’ai choisis la phénoménologie dans un regard neuf, les images aimées, si solidement fixées dans ma mémoire ; que je ne sais plus si je me souviens ou si j’imagine que je les ai trouvées dans la rêverie. Un monde se forme dans notre rêverie, un monde qui est notre monde et ce monde rêvé nous enseigne des possibilités d’agrandissement de notre être dans cet univers qui est le nôtre. Il y a du futurisme (pas le courant) dans un univers rêvé. » « enfaite il nous parait incontestable qu’une parole reste attachée au plus lointain, au plus obscur désir que anime en ses profondeurs, le physique humain. sans cesse l’inconscient murmure et c’est en écoutant ses murmures qu’on connait la vérité ». « en tout rêveurs vit un enfant, un enfant que la rêverie magnifie, stabilise. elle arrache l’histoire, elle le met hors du temps, étranger au temps. Une rêverie de plus un enfant permanant, magnifié, le voilà Dieu. De toute façon quand on maintient en soi un fond d’enfance, il semble que l’on prenne part à cette restitution de puissance des rêves abolis ».

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-BACHELARD cite Franz HELLENZ dans documents secrets (1905-1930) « l’enfance n’est pas une chose qui meurt en nous et se dessèche dès qu’elle a accomplie son cycle. Ce n’est pas un souvenir, c’est le plus vivant des trésors et continue de nous enrichir à notre insu. Malheur à ceux qui ne peut se souvenir de son enfance, la ressaisir en sais même comme un corps, un sang neuf dans le vieux sang, elle est morte dès qu’elle la quitte. » « la corrélation du rêveur à son monde est une corrélation forte. C’est ce monde vécu par la rêverie qui renvoie le plus directement à l’être de l’homme solitaire. L’homme solitaire possède directement les mondes qu’il rêve. Par doute : l’homme de la rêverie et le monde de la rêverie sont au plus proche. On peut énoncer les choses ainsi : je rêve le monde donc le monde existe comme je le rêve. La rêverie créatrice anime les rêves du futur en dépassant tous les destins humain, un visionnaire comme BLAKE pouvait dire : tout ce qui existe aujourd’hui fût autrefois imaginé. Quand un rêveur de rêverie a écarté toutes les préoccupations qui encombraient la vie quotidienne, quand il s’est détaché du souci qui lui vient du souci des autres, quand il est vraiment ainsi l’auteur de sa solitude, quand il peut contempler sans compter un bel aspect de l’univers : il sent en ce rêveur un être qui s’ouvre à lui. Soudain, un tel rêveur est un rêveur de monde.il s’ouvre au monde et le monde s’ouvre à eux. On a jamais bien vu le monde si on n’a pas rêvé ce que l’on voyait ». -film My architect de Nathaniel KAHN (2013) Philippe JOHNSON donne sa vison sur l’architecte dans le film. -Claude Nicolas LEDOUX (architecte)

Claude Nicolas LEDOUX, La saline royale d’Arc-et-Senans (1775-1779) -il y a un projet d’une saline (usine pour le sel), seul LEDOUX s’est proposé pour être l’architecte de ce type de bâtiment. -A cause de son style qui choque l’administration, le projet de LEDOUX va être refusé, puis une fois retravaillé, il sera accepté par LOUIS 15.

6 -grâce au bossage, on a beaucoup de lumière. -puissance des colonnes, elles sont imposantes. -un arc central pour le côté esthétique et pour les déplacements - le but de LEDOUX, était que ses bâtiments devaient être semblables à une mini ville au sein du même bâtiment.

Claude Nicolas LEDOUX, La maison des gardes agricoles (1847) - système de niches à l’intérieur, comprenait des chambres, greniers. - il s’agit d’un cénotaphe(les corps ne reposent pas à l’intérieur) = c’est un lieu de méditation. - ce projet n’a pas vu le jour.

Claude Nicolas LEDOUX, l’atelier des cercles (1784) -la forme est adaptée à la fonction, rappel des tonneaux avec les cercles.

7 Cet édifice sert maintenant d’office de tourisme. - LE FACTEUR CHEVAL (« architecte »)

LE FACTEUR CHEVAL, la maison du facteur cheval (1879-1912) -il a consacré 30 ans de sa vie à ce projet. C’était un facteur très fatigué, il chute sur une pierre, en l’examinant, cette pierre va devenir l’élément pièce, de son rêve. en rassemblant ces petites roches, il va construire un immense palais. Il va donner une nouvelle vision à la pierre. -il va baptiser sa brouette (pour le transport des pierres) : ma compagne de peine. -LE FACTEUR CHEVAL décide d’acheter une partie du terrain du voisin pour agrandir son œuvre, ce dernier lui le vend à un prix hors norme=notion de la folie. -il y a une inscription sur le palais :

« 10mille journées, 193 mille heures, 33 ans d’épreuve, plus opiniâtre que moi, se mette à l’œuvre ». -à l’âge de 86 ans, il décide de bâtir son propre tombeau. - Vassily KANDINSKY : « la peinture est un art, et l’art dans son ensemble n’est pas une

8 veine création d’objet qui se perd dans le vide, mais la toute-puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement de l’humanité ». « il est le langage qui parle à l’âme dans la forme qui lui ai propre, de choses qui sont le pain du quotidien de l’âme et qu’elle ne peut recevoir que sous cette forme. l’artiste doit alors essayer de redresser la situation en reconnaissant les devoirs qu’il à vis-à-vis de l’art et donc évidement de lui-même et en se considérant pas comme le maître de la situation, mais comme serviteur d’idéo supérieur avec des tâches précises, importantes et sacrées. Il faut s’éduquer, s’approfondir dans son âme, soigner et développer cette âme, afin que son talent extérieur soit qqchose à habiller. On ne sait pas comme un gant perdu, la veine est vide apparence d’une main inconnue. L’artiste doit avoir qqchose à dire car, cette tâche ne consiste pas à maîtriser la forme, mais à adapter cette forme au contenu. L’artiste n’est pas un enfant du dimanche de la vie, il n’a pas le droit de vivre sans devoirs, il a une lourde tâche à accomplir et c’est souvent sa croix. Il doit savoir que chacun de ses actes, chacune de ses sensations, chacune de ses pensées est le matériau impalpable mais solide d’où naissent ses œuvres et que pour cela, il n’est pas libre dans sa vie mais seulement dans l’art ». 2- Les figures de l’artiste Le fou -René PASSERON a écrit : pour une philosophie de la création (1989). -Etienne SOURIAU a écrit : les différents modes de l’existence (1943). Il indique l’expérience de l’artiste. Il s’agit d’un appel à l’accomplissement et d’un accès à l’existence. Le mode existentielle de l’œuvre à faire est-il imaginaire ? il est surtout l’accomplissement virtuel. L’instauration est un passage du virtuel au concret. -René PASSERON note dans le livre de SOURIAU : l’agent instaurateur. -il y a trois attributs essentiels à l’agent instaurateur : - sa liberté - son efficacité - sa réhabilité. -il y a trois personnages : - lui (agent instaurateur) - l’œuvre à faire (le virtuel) - l’état présent (état concret de l’œuvre en train) -l’agent est responsable de la venue de l’œuvre. l’artiste est émerveillé dans l’attente de l’œuvre, mais cet émerveillement peut s’avérer douloureux car, l’artiste peut être esclave de l’œuvre. SOURIAU : « il y avait notamment dans la création artistique une sorte de prostitution du fait de faire de sa propre humanité un moyen pour l’œuvre si il n’y avait pas dans l’œuvre qqchose pourrait mériter le don d’un âme, et parfois d’une vie en tout cas d’immenses travaux ». - SOURIAU oppose une philosophie à celle du trajet car, la situation de l’artiste du travail n’est pas démurge dénominateur. - cette situation a trois aspects :

9  L’œuvre à faire pose et soutient une question où l’artiste doit fournir à chaque instant

la réponse demandée.

 l’exploitation de l’homme par l’œuvre, celle-ci est obsédante.

« nous jetons à son creuset tout ce que nous trouvons en nous qui puisse répondre à sa demande ». L’œuvre ce monstre à nourrir dévore l’artiste, proie du parasitisme de l’œuvre par rapport à l’homme.  Décollage possible entre le moment virtuel et le moment de l’achèvement qui ne se correspond pas. Cela renvoi à des questions sur son existence. « enfin le travail s’achève-t-il, qu’un nouveau problème se pose : celui de la référence existentielle de l’œuvre concrète à l’œuvre qui était à faire, et que voilà faite ». - Didier ANZIEU : « très souvent l’œuvre accomplie change l’homme qui l’a faite. Les psychanalystes de la création l’on montrés en insistant surtout sur travail de crise (expression empruntée dans le corps de l’œuvre), crise surmontée dans de nombreux cas. La crise passée, le sujet n’est plus le même. Il a installé hors de lui et matériellement une réalité nouvelle, constante et autonome dont il n’est plus le maître. Cette œuvre souvent étrange a ses propres yeux, il l’assume comme sienne. Il en est le responsable avant, pendant et après la dernière touche.( avant il y avait son temps, son énergie et sa vie). Il a parfois risqué sa santé, parfois sa vie, sa fortune et sa réputation (ex : facteur CHEVAL). Nourrir un monstre, ce n’est pas s’exprimer en lui. L’œuvre aussitôt digère à sa façon tout ce qu’on lui donne. » - Jean Paul SARTRE : « la véritable création échappe à son auteur et même se retrouve contre lui. C’est vrai. L’auteur doit donc surtout dans les cas de grands succès, se défendre contre l’humanité entière pour que l’on n’oublie pas les derniers mythes qu’il a créés. Il doit lutter contre la vitalité de ce mythe ».

- Vincent VAN GOGH

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Autoportrait au feutre gris (1897) -en 1989, il se fait interné près d’Arles en hôpital psychiatrique (à st Denis), mais une pièce de travail fût mise à sa disposition, il peut alors encore peindre. -Il a des hallucinations, peur de la mort. -en 1890, il quitte St Remy et est placé sous la surveillance du Dr GACHET. Deux jours plus tard, il se tue avec une balle de pistolet, il meurt dans les bras de son frère Théo.

Portrait du Dr GACHET (1890) -Nathalie HEINICH (psychologue) à écrit : la gloire de VAN GOGH, essais d’anthropologie d’une admiration, VAN GOGH lettre à son frère Théo.

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La route aux cyprès (1890) -VAN GOGH : « je m’étonne que personne ne les a jamais représenté comme je les vois  VAN GOGH représente ses tableaux comme il voit= la folie.

L’homme à la pipe (1889) - Nathalie HEINICH dans son livre sur VAN GOGH: « aujourd’hui encore à partir de 7h du matin jusqu’à 6h du soir, j’ai travaillé sans bougé que pour manger qqchose à deux pas de distance ». « j’ai une lucidité terrible par moment, lorsque la nature est belle ces jours-ci. Alors je me sens plus et les tableaux deviennent comme un rêve ». -la pauvreté de VAN GOGH, sa reconnaissance ne se fera pas de son vivant. - VAN GOGH se montre comme il est : « que suis-je aux yeux de la plus part ? Une nullité, ou un homme excentrique ou désagréable. Qqun qui n’a pas de situation dans la société ou qui n’en aura pas. Enfin un peu moins que rien, alors je voudrais montrer par mon œuvre ce qu’il y a d’un tel excentrique d’une telle nullité. Nous devons pas nous faire d’illusion mais à nous préparer à ne pas être compris. Malgré tout ca, nous devons garder notre courage et notre enthousiasme ». - les psychiatres se sont penchés sur l’affaire Vincent VAN GOGH dans les années 20 sur la relation entre art et problème mentaux. Ce qui va intéresser les psychiatres dans

12 les années 40 est l’art brut.  Notion de folie dans l’art brut=force cachée de l’inconscient + surréalisme. - il y a l’idée de monstre à nourrir pour VANGOGH : « mais mon cher frère, ma dette est si grande que lorsque je l’aurais payée, ce que je pensais ici à faire cependant, le moral de produire des tableaux m’aura pris ma vie entière et ne semblera ne pas avoir vécu ». - Nathalie HEINICH tire des conclusions sur VAN GOGH : l’apparition de l’artiste comme VAN GOGH, donne une nouvelle vison de l’artiste : « ce qui change avec le paradigme vangoghien ce que l’anormalité n’est plus valorisé à titre d’exception mais à titre de règles. Principe d’excellence s’appliquant aprioris à tous les artistes la normalisation de l’anormal veut que la normalité en art soit désormais être hors normes. Dorénavant en vertu de cette systématisation du hors norme cristallisée autour du cas VAN GOGH. Ce qui faut faire c’est ce qui ne se fait pas. S’opère ainsi le passage d’une étique de conformité à l’esthétique de la rareté ». -Francis BACON

Etude pour un autoportrait de VAN GOGH (1957) -fait partit d’une série de ses études. -sa vie et son activité sont très liées.

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Portrait du Pape Innocent X (1953) - il a travaillé dans plusieurs ateliers, lorsqu’il approche de ses 50 ans, il recherche un lieu fixe où s’établir. - l’atelier de BACON est en désordre, livres, pages déchirées, peintures, palettes… les murs sont recouverts de peinture.

Atelier de Francis BACON -d’après PIAT (ami de BACON) : « son atelier ne valait pas que on le voit peindre ou être photographier ». -Gilles DELEUZE écrit la logique de la sensation (1981) : il parle du phénomène d’hystérie. « de quelle hystérie s’agit-il ? de BACON lui-même ou bien du peintre en général ? Nous voulons dire en effet qu’il y a un rapport spécial entre la peinture avec l’hystérie. C’est très simple : la peinture se propose directement de dégager les présences sous les représentations par de la représentation. Le système de couleur lui-même est un système de couleur direct sur le système nerveux. Ce n’est pas une hystérie du peinttre, c’est une hystérie de la peinture. Avec la peinture l’hystérie devient art, ou plutôt avec le peintre, l’hystérie devient la peinture. Ce que l’hystérie est capable de faire un peu d’art, la peinture le fait. » -Gérard GAROUSTE : « la peinture commence où l’art s’arrête ».

14 GAROUSTE a monté une association pour les enfants en difficulté en 1991 ce qui permet aux enfants de se libérer à travers de l’art. « Toute ma personnalité est dans mes mains, ma tête est contre moi. » GAROUSTE aime beaucoup le thème du livre brûlé. « si la peinture est là pour mettre en scène le sujet, la peinture met en scène pour comprendre ». -GAROUSTE a été interné en hôpital psychiatrique. L’hôpital de GAROUSTE l’a aidé, c’était une expérience  conséquence en peinture : être libre. -il a peint la vierge noire et la vierge blanche. -GAROUSTE : « un fou est qqun qui a tout perdu sauf la raison ». -en quoi consiste la folie ? -la folie est une perte de la raison. -le fou ne tient pas des propos absurdes. -la folie abrite un état de confusion des idées, un désordre mental qui n’est pas l’absence de tout ordre mais celui qui n’est pas habituellement attendu. -c’est un ordre décevant. -BERGSON : « il n’y a pas de désordre, tout est ordonné mais selon de ordres différents. - LEIBNIZ (philosophe) discours de métaphysiques, théodicée, monadologie : selon lui, il y a désordre que relativement à un point de vue, c’est une affaire de perception. Chacun son champ de vision distinct, sa perspective au-delà de laquelle il voit des choses confusément. Tout désordre est un monde complexe prit pour extraordinaire (hors d’ordre) parce que du point de vue relatif et limité où il est envisagé, il est confusément perçu et ne peut être compris. - conséquences : il n’y a pas de désordre mais des ordres plus ou moins complexes ou moins élucidés. Il y a une omniprésence de l’ordre, rien qui n’est sa règle. Passe ainsi pour désordonner ce dont la règle est trop compliquée à comprendre. Et selon lui, tout rentre dans l’ordre, il suffit de trouver le bon point de vue d’où l’ordre apparait. -la pensée du fou n’est pas un état d’apesanteur logique. Le fou est incompris, en incarnant une déviance au regard du raison...


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