Exposé histoire ancienne : Les Hyskos PDF

Title Exposé histoire ancienne : Les Hyskos
Course Histoire Ancienne
Institution EDHEC Business School
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Summary

Histoire Ancienne
CM Complet EDHEC
Mme Durand
...


Description

La seconde période intermédiaire: Les Hyksos Intro: Comme nous l’avons vu lors des dernières semaines, les périodes intermédiaires sont des périodes de troubles, où le royaume d’Egypte n’était pas unifié politiquement, on peut trouver plusieurs pharaons régnant en même temps, un affaiblissement du pouvoir royal voir même un envahissement étrangers. Notre sujet concerne la seconde période intermédiaire qui s’intercale entre le moyen empire et le nouvel empire. Au niveau de la datation on considère qu’elle commence en 1792, on peut aussi trouver 1790 ou 1785 avant notre ère jusqu’en 1550 soit pendant environ deux siècle et demi. Une période assez floue avec plusieurs rois, des règnes parfois très court d’où le souci de donner des dates précises. En terme de dynastie on trouve pendant cette période les dynasties XIII à XVII, dynasties que nous détaillerons un peu plus tard car elles présentent pour certaines la particularité de régner en même temps. La seconde période intermédiaire est caractérisée par “l’invasion” des Hyksos. Un terme que l’on pourra remettre en question dans la suite de l’exposé. En effet la majorité des sources étant postérieures aux événements, elles sont souvent hostiles envers ces derniers, les représentants comme des sauvages violents. Il s’agira donc ici d’étudier la manière avec laquelle l’Egypte s’est démantelée menant à la formation de plusieurs dynasties, puis de montrer comment se caractérise la domination des Hyksos sur la vie des Egyptiens ( administratif, religieux, arts) et enfin d’étudier la fin de la période avec la volonté de chasser les Hyksos sous l’impulsion de la dynastie Thébaine. Les dynasties: - XIII: continuité avec le XIIème du Moyen empire, puis déclin et disparition avec la place prise par les Hyksos, au profit de la XIVème et surtout la XVIIème. - XIV: Dynastie contemporaine à la XIII, relativement peu connue et pas très influente. - XV: Dynastie Hyksos, 6 pharaons connus, la plus puissante de la période. - XVI: Dynastie vassale des Hyksos ? Ou roi Égyptiens très faible et sujet des Hyksos ? Dans les deux cas une dynastie qui a prêté allégeance aux Hyksos. - XVII: Dynastie Thébaine successeure de la XIII, d’abord en paix avec les Hyksos puis rentre en lutte contre ces derniers jusqu’à les chasser. Plan: I/ Les prémices et le début de la seconde période intermédiaire A) La XIIIème dynastie, continuité puis rupture Il s’agira ici de décrire le contexte qui amène à cette seconde période intermédiaire. Traditionnellement on intègre la XIIIème dynastie dans cette période pourtant tout du moins au début on retrouve une continuité avec la XIIème dynastie du Moyen Empire que l’on a étudiée ces dernières semaines. En effet on observe une continuité au niveau artistique et sociale au début de la XIIIème dynastie cependant cette dynastie n’arrive pas à imposer une lignée stable, le papyrus de Turin mentionne une soixantaine de noms de roi, des règnes

souvent très courts: quelques mois ou quelques années le plus souvent. C’est ce qui va engendrer une baisse du pouvoir royal, une plus grande responsabilité pour les vizirs et une révolte de plusieurs nomarques dans le delta. Jusqu’alors la dynastie avait un contrôle sur tout le royaume mais a cependant perdu progressivement la Nubie. L’Egypte est de nouveau séparée. La XIVème dynastie est créée, peut être d’origine étrangère par usurpation du trône et établit sa capitale à Avaris et règne sur le Nord-Est du Delta, elle est contemporaine de la XIIIème qui règne alors elle sur la vallée du Nil entre Memphis et Elephantine. On pense qu’il y a eu des contacts entre les deux monarchies à caractère militaire grâce aux découvertes archéologiques sur le site d’Avaris. Des potentiels affrontements au départ puis que les deux camps finissent par s’entendre notamment pour le commerce, une coexistence pacifique. Cependant il faut prendre en compte un deuxième facteur et qui joue un rôle majeur, c’est les migrations, notamment de ceux qu’on appelle les Hyksos qui vont aussi prendre le contrôle d’une partie du royaume. B) L’émergence des Hyksos, origine et particularité Ce phénomène migratoire ne date pas de la période mais démarre plutôt à partir de la seconde moitié du Moyen-Empire, notamment sous Amenemhat III où la main d’oeuvre asiatique effectue les travaux d’exploitations minières ou de construction. Une population asiatique importante arrive dans le delta de l’Egypte assez pour provoquer un bouleversement démographique. De plus des tribus nomades s’infiltrent par le Nord-Est et profitent de la situation politique délicate et de la faiblesse des deux monarchies pour s’y installer durablement: c’est le cas des Hyksos qui dirigeront la XVème dynastie. Le mot Hyksos, provient de l’étymologie Hekaou Khasout, que l’on peut traduire par “ Princes des Pays étrangers” ils sont originaires d’Asie. Leurs origines sont encore assez largement débattues, Hittites, Hourrites, Phéniciennes selon certains auteurs. Mais l’hypothèse aujourd’hui retenue est celle que les Hyksos étaient des Sémites venant du Levant, de la Syrie ou du Canaan. Il s’agissait aussi d’un peuple probablement non homogène, moins avancé en terme d’administration ou d’art que les Egyptiens mais qui ont apporté l'utilisation de plusieurs outils matériels que l’on évoquera un peu plus tard. Ils arrivent dans le delta du Nil et vont progressivement fonder un royaume à part entière assez puissant pour déloger la XIVème dynastie et affaiblir la XIIIème. En profitant de la situation en Egypte et en gagnant en influence les Hyksos vont contrôler directement ou indirectement la majeure partie de la basse Egypte. II/ “ L’invasion “ des Hyksos et ses conséquences A) La conquête progressive et pacifique Le premier point à clarifier c’est le mot “invasion”, Manéthon la décrit comme une invasion armée d'une horde de barbares étrangers qui ont rencontré peu de résistance et qui

soumettent le pays par la force militaire. Il note que les Hyksos brûlent les villes, détruisent les temples et conduisent femmes et enfants en esclavage. La littérature et l’art du Nouvel empire de manière général dressera un portrait très péjoratif des Hyksos. En réalité l’invasion se déroule avec pas ou très peu de violence, les Hyksos progressent lentement et usent surtout de leur influence. Comme nous l’avons vu le nord du royaume est fragmenté, se forme alors des petits royaumes dont celui qui est fondé par Salitis vers 1663: la XVème dynastie Hyksos, celle ci devient suffisamment puissante pour effacer la XIVème dynastie et prendre Avaris comme capitale, puis la prise de Memphis en 1650 ville très importante par Salitis. Une invasion pacifiste donc malgré les représentations futures qui surévalue l’utilisation militaire des chars et des nouvelles armes apportées par les Hyksos. Aucune trace de potentielle bataille importante. Il faut environ 50 ans aux Hyksos entre le moment où ils entrent en Egypte et la prise de Memphis, c’est donc une conquête assez lente mais surtout pacifiste. Les hyksos auront une influence en Haute Egypte mais la région sera sous le contrôle de la XIIIème puis de la XVIIème dynastie portée par les princes de Thèbes, les Hyksos n’ont donc jamais contrôlés toute l’Egypte mais ont probablement installés des garnisons dans les endroits stratégiques. En Basse Egypte en plus de la XVème dynastie, les rois délèguent de leur pouvoir à une autre dynastie la XVIème, vassales des Hyksos avec plusieurs théories la concernant: on pense que les rois étaient soit des Hyksos nés d’un parent Égyptien du fait du mélange des deux populations depuis pratiquement un siècle, ou alors des Egyptiens mais ayant prêté allégeance aux rois de la XVème dynastie. De ce fait l’ensemble de la Basse-Egypte est sous influence des hyksos, de plus ces derniers entretiennent des relations étroites avec le royaume Kouch qui a pris le contrôle de la basse Nubie, cela représente une menace supplémentaire pour la dynastie de Thèbes. Après avoir vu la façon avec laquelle les Hyksos sont arrivé à imposer leur royaume, nous allons voir comment ils ont gouvernés sur l’Egypte et quel sont les impacts sur la société égyptienne. B) Gouvernement et impacts sur la société Les Hyksos ont rapidement pris le statut et le titre pharaoniques et ont probablement utilisé des scribes et des responsables égyptiens pour leur administration. Il semble qu'ils aient adapté l'administration à leur propre tradition. Aucun vizir n'est connu, mais le bureau du chancelier semble avoir eu une importance primordiale. Les scarabées portant son nom ont une large distribution, de la palestine méridionale au kerma au Soudan. Les sciences et la littérature ont été poursuivies, et plusieurs papyrus importants ont été conservés à Avaris (le papyrus mathématique Rhind, le papyrus littéraire westcar et certains papyrus médicaux. Les scarabées du chancelier et une vaste distribution similaire de certains types de poteries montrent l’ampleur de l’influence commerciale et politique de Hyksos. La présence de tels phoques et poteries en Basse-Nubie et au Soudan et la rareté de tels objets en Haute-Égypte indiquent que le royaume des hyksos dans le nord de l'Égypte et le royaume du sud de Koush établissent des relations directes. Un tel commerce nécessiterait des forts, contrôlés par les Hyksos. Dans le sud de la Palestine, les scarabées hyksos répandus et

Tell el-Tahudiyya indique un royaume d'influence Hyksos. La Palestine intérieure centrale montre une dispersion de la poterie distinctement différente, signe de distinction culturelle et politique indépendante des Hyksos. Mais les énormes fortifications du sud de Canaan datant de l’âge du bronze moyen pourraient être considérées comme une preuve de protection contre les Hyksos. Selon l’inscription spéos Artemidos d’Hatshepsout, les Hyksos régnaient sans Ré et, selon le papyrus Sallier, le roi Apophis ne servait aucun autre dieu que Seth. C'est peut-être une exagération puisque les rois Hyksos ont utilisé les prénomènes construits avec Re et le titre “Son of Re”, au moins à partir de Khayan. Ils semblent avoir suivi des cultes cananites qui incorporaient des traits égyptiens et montraient une acculturation (selon des preuves archéologiques provenant d'un temple à Avaris). La présence hyksôs a d’avantage eu une mainmise sur l’appareil politique de l’égypte plutôt qu’en une éviction des égyptien d’origine dont beaucoup de ces derniers ont dû servir le gouvernement des rois hyksôs . En réalité , les hyksôs , loin d’être les barbares décrits par les sources égyptiennes , avaient une longue tradition de vie urbaine derrière eux . ils entreprirent la construction d’édifices et de temples . Les statues , stèles et autres oeuvres d’art de leur époque , sans avoir la beauté de certains chefs d’oeuvre du Moyen Empire , sont loin d’être négligeable du point de vue artistique . C’est également à la période hyksôs qu’on doit quelques une des meilleures copies d’oeuvres littéraires ou scientifiques égyptiennes . Tout se passe donc comme si les rois hyksôs avaient , en fait , encouragé la vie intellectuelle de l’égypte . De plus , la présence hyksôs ne fut pas sans avantages pour l’égypte . Grâce à elle s’établirent de nombreux liens de sang , de culture , de philosophie même , entre la vallée du Nil et le proche Orient asiatique , liens qui ne furent pas rompus , bien au contraire , par les pharaons du Nouvel Empire . Elle s’accompagna également d’innovations plus matérielles : si les Hyksôs n’apportèrent pas le cheval , connu en égypte avant leur venue , ils en répandirent l’utilisation de même que celle du bronze . Ainsi , ils procurèrent à l’égypte les moyens de conquérir ce qui sera l’empire égyptien au nouvel empire . Au niveau gouvernemental , les Hyksôs inaugurent un mode de gouvernement qui réussira par la suite à chaque envahisseur qui le pratiquera . ils se fondent dans le moule politique égyptien au lieu d’imposer leurs propres structure de gouvernement , ce qui ne les empêche pas de conserver leur identité culturelle , au niveau architectural ( les “ fort hyksôs” ) ou la céramique de Tell el- Yahoudiyeh . .Les hyksôs empruntèrent beaucoup à leurs hotes , leurs souverrains utilisèrent l’écriture hiéroglyphique pour transcrire leurs noms , les titulatures royales égyptiennes entre autre.  Les Hyksos ont également toléré la continuation des cultes traditionnels locaux en Égypte, mais n'ont probablement pas réussi à les maintenir. Seulement , après un siècle et demi d’existence , la domination hyksôs sur l’égypte s’effondra rapidement sous les coups des princes de Thèbes III/ La domination Hyksos remise en question a) La formation d’une nouvelle dynastie Thébaine Face aux Hyksos , une nouvelle dynastie naît à thèbes d’une branche locale de la XIII e . Elle est fondée par Rahotep , qui reprend comme nom d’Horus Ouahânkh .Au niveau des sources , le Papyrus de Turin accorde quinze roi à cette XVII e dynastie , la table des

ancêtre de Karnak quant à elle 9, et 10 sont connus des monuments Thébains . On a retrouvé à Thèbes les tombes de sept d’entre eux et celle d’un huitieme qui n’est pas sur les listes . Toujours est il que pendant approximativement 75 ans , ces rois règnent sur les huit premiers nomes de Haute-Egypte , d’Eléphantine à Abydos , soit àà peu près le même domaine que celui qu’ils détenaient lors de la première période intermédiaire . Leurs ressources économiques sont maigres . Ils n’ont pas accès aux mines et aux carrières . Ils maintiennent cependant , avec leurs moyens propres , la civilisation du Moyen Empire . Rahotep , par exemple , mène des travaux de restauration aux temples de Min à Coptos et d’Osiris à Abydos ; chaque souverrain se fait enterrer dans le cimetière de Dra Abou’l Naga , sous une pyramide de briques , qui sera à l’origine du pyramidion surmontant les chapelles funéraires civiles au Nouvel Empire . Le contemporain de Rahotep est yaqoub-Har , aussi connu sous le nom de Yaqoub Baal et successeur de Salitis . Il règne sans doute dix huit ans et est attesté de Gaza à Kerma par des sceaux . il reste en bons termes avec les trois rois de Thèbes qui succèdent à Rahotep . Le premier est Antef “L’ancien” , qui se réclame de Néferhotep Ier en choississant comme nom d’Horus Oup-Maât . Il règne trois ans et est enterré par son jeune frère et éphémère successeur Antef VI . Son successeur , Sobekemsaf II , est le mieux connu des rois de la XVII e dynastie . Son règne , de seize ans , est prospère . Il construit à Karnak et à Abydosi . Parallèlement , vers 1635/1633 , la XIII e Dynastie s’achève , et la XIV ne lui survivra que deux ou trois générations à Xoïs . Du côté des Hyksôs , Khyan succède à Yaqoub-Har . On ne peut pas dire qu’il se soit taillé un véritable empire , mais son nom est attesté aussi bien en égypte qu’à l’extérieur ( on rencontre son nom sur une jarre du palais de Cnossos , des scarabées et des empreintes de sceaux en Palestine et un lion de granit à Bagdad ) . Les contemporains thébains de Khyan sont obscurs , on a un Djéhouty qui n’a régné qu’un an et que l’on ne connaît guère et Montouhotep VII , qui n’a pas gouverné plus longtemps . Deux grandes figures se dégagent ensuite : celle d’Antef VII à Thèbes et d’Apophis Ier du côté Hyksôs . Antef VII est le premier dont l’activité guerrière et organisatrice est attestée . Il construit à Coptos , Abydos , Elkab , Karnak et prend , à la troisième année de son règne , un édit concernant le temple de Min à Coptos qui témoigne du caractère autocratique du pouvoir thébain. De plus , à sa mort , il est enterrer avec deux arcs et six flèches dans son cercueil , preuve de ces idéaux guerriers . Malgré tout , sous son règne , Thèbes est en paix avec les Hyksôs que gouverne Apophis Ier , les échanges sont mêmes nombreux entre les deux royaumes . Le Papyrus Mathématique Rhing , copie hyksôs d’un original thébain , peut être interpréter comme une preuve soit de relations pacifiques , soit d’une allégence de Thèbes aux royaumes du Nord . C’est vers la fin du règne d’Apophis I er que commence la lutte ouverte avec Thèbes , où Taâ I er cède la place à Séqénenrê Taâ II , dit “ le brave” .On retrouve des preuves de cette lutte sur la momie du roi Sekenenre qui montre plusieur. blessures mortelles causées par une hache de bataille syro-palestinienne. Une rencontre sur le champ de bataille entre ce roi et les forces d”Apophis était donc fortement envisageable à partir de là . À Deir el-Ballas, en Haute-Égypte, près de Naqada, un château est construit par Sekenenre servit de résidence de campagne contre ce roi et ses successeurs qui auront chacun un impact dans ce conflit qui sont Kamosé et Ahmose. b) Affrontements , reconquête et fin de la seconde période intermédiaire 1) Affrontements

Un texte littéraire a gardé le souvenir du début des hostilités qui se produisit sous le règne de Seqénenrê. Selon le texte, « le roi Apopi (Apophis) envoya une lettre à Seqénenrê pour se plaindre que les hippopotames de Thèbes l'empêchaient de dormir ». Il semble que cette plainte étrange fasse allusion au sacrifice rituel de l'hippopotame dans le culte égyptien. Or, l'hippopotame est une des hypostases du dieu Seth, et Apophis, fidèle de ce dieu, entendait sans doute faire cesser les sacrifices. Seqenenre rejeta la requête d'Apophis et les hostilités commencèrent aussitôt. Séqénenrê a dû mener des combats jusqu’aux environs de Cusae . A sa mort , son fils Kamosé monte sur le trône . Il adopte une titulature qui annonce un programme pour le moins belliqueux par ses trois noms d’Horus ( “Celui qui a été couronné sur son trône” , “ l’Horus parfait qui courbe les deux terres “ et “ Celui qui nourrit les deux terres” ) Le roi passe outre l’avis de ses courtisans qui préféreraient rester au calme entre Cusae et Éléphantine sans risquer de perdre les troupeaux et les biens qu’ils possèdent dans le nord et pousse jusqu’à Néfrousy , à proximité de Béni Hassan avec ses troupes de Medjaou . Il monte ensuite une expédition navale contre les possessions hyksôs de Moyenne Égypte et pousse peut être jusqu’aux confins du 14e nome de Basse égypte , c’est à dire jusqu’à la région d’Avaris . Il s’assure le contrôle des marchandises qui transitent par le fleuve , s’empare au moins de Gebelein et Hermopolis . Kamosé rentre ensuite à Thèbes et fait graver le récit de ses exploits . Suite à celà , le roi de Thèbes a fondé , quelques part entre Thèbes et Dendara , le domaine de Sedjefa-taoui , nommé d’après son nom d’Horus, et fait ériger à Karnak un naos . b) La reconquête et la fin de la seconde période intermédiaire A la mort de Kamosé , chacun semble rester sur ses positions . Apophis I cède probablement la place après ces combats à Apophis II Aaqenienrê . Son autorité semble très réduite : il fait exécuter des travaux dans le temple de Bubastis et se contente d’usurper les statues de ses prédécesseurs . Vint ensuite le règne d’Ahmosis , dont les dates de règnes restent floues ,estimant que son règne à commencé vers les années 1570 et la durée de son règne d’un peu plus de vingt cinq ans . Ce dernier dû reprendre le combat contre les Hyksôs vers la 11 ème année de son règne et la lutte s’est échelonnée sur plusieurs années dans le Delta , conduisant successivement à la prise de Memphis , puis d’Avaris . La domination hyksôs n’a réellement était anéantie qu’un peu plus tard , lorsque les troupes égyptiennes s’emparèrent de la place forte de Charouhen dans le Sud-Ouest palestinien . Cette ultime étape de la reconquête est intervenue avant l’an 16 du règne d’Ahmosis . La chronologie des deux derniers rois hyksôs est un peu confuse , on les places vers les années 10 à 15 du règne d’Ahmosis . L’un , Aazehrê , est le dernier de la XV e dynastie . L’autre , Apophis III , clôt la branche vassale de la XVI e dynastie . Son nom apparaît sur quelques monuments , mais on a aucune source qui fournisse de détail sur les derniers temps des Hyksôs . Ils ne sont manifestement plus un obstacle lorsqu’Ahmosis entreprend en l’an 22 une campagne qui le conduit l’Euphrate . Après avoir chassé les Hyksôs , Ahmosis entreprend de reconquérir la Nubie . Ahmosis asseoit sa domination sur la Nubie , peut être en fondant le premier temple du Nouvel Empire à Saï , au sud de bouhen et en y installant là bas le centre administratif égyptien .

Suite à celà , Ahmosis disparaît , laissant la place a son fils Amenhotep I er ....


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