GFE Chapitre 2 PDF

Title GFE Chapitre 2
Author Marion Dijoux
Course Grandes Fonctions De L'Entreprise
Institution Université Clermont-Auvergne
Pages 12
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Chapitre2

La fonction Production Section 1: Présentation de la fonction production I) Définition et objectifs A) Définition et caractéristiques de la production = processus et résultat : combinaison de facteurs de production (travail, capital...), ressources naturelles, biens intermédiaires transformés en produits finis destinés à être vendus sur les marchés de l'entreprise. = acte de création d'un bien économique, matériel ou immatériel, entraînant la participation d'un ou plusieurs facteurs de production.

1°) Les caractéristiques – physique dans l'industrie, (ex: une tôle de métal devient portière de voiture) – spatiale ou temporelle dans le commerce, (ex: boite de conserve déplacée de l'usine au supermarché (spatiale)

– finis, déstinés au consommateurs final. (Ex: stylo billle, tube de dentifrice plein...) – semi-finis, intermédiaires utilisés et détruits par les entreprises lors des opérations de production. (Ex: billes de plastique fondues pour faire des stylos billes...)

2°) Les relations avec les autres fonctions Le rôle de cette fonction a tendance à se focaliser sur la notion de "capacité de production". = Limite supérieure pour la production. La fonction de production apparaît comme le pivot de toutes les autres fonctions car: – elle gère et synthétise les flux d'informations et de matières... – pour organiser les flux physiques de fabrication... – qui seront à leur tour la source des flux financiers rémunérateurs

Commentaire: La fonction de production dépend de toutes les autres fonctions et les influence. Ex: Les gains de productivités (Production) ont des conséquences directes sur l'évolution de la masse salariale (RH) et donc les contraintes financières supportées par l'entreprise (Finance). B) Objectifs de la fonction de production Les objectifs sont à la fois à long terme et à court terme. e: – innover par l'étude et la mise en oeuvre des systèmes les plus performants ( avec la R et D) – participer au lancement de nvx produits Le long terme dans une entreprise commence à au moins 5 ou 7 ans voir plus de 20 ans dans certains secteurs.

: fournir un produit d'une (1°) qualité conforme aux attentes des clients, à un (2°) coût minimum, dans les (3°) délais prévus et en (4°) s'adaptant aux modifications de l'environnement.

C'est la conformité aux besoins des clients, aux recommandations techniques des Bureaux d'Etude ou des Méthodes de l'entreprise, ou aux décisions des organismes officiels (étatiques ou professionnels). Ex: Assiette en carton produit de qualité car répond aux besoins clients (jetable, utilisable extérieur 1 jour). Une qualité est relative et se voit par comparaison avec celle des B et S fournis par les concurrents. La qualité c'est l'affaire de tous: l'amélioration générale de la qualité passe par la formation des personnels, l'investissement dans des équipements plus performants et la recherche constante d'une meilleure organisation.

Le respect des délais est assujetti à des contraintes internes et externes: Les contraintes internes: – Délais de fabrication des produits: technologies utilisées. Nécessité de réduire ces délais. – Qualité et quantité de main d'oeuvre influencent les délais de production et de livraison. – Les ressources financières jouent sur les délais: pour embaucher ou mieux former du personnel supplémentaire ou indemniser les clients. Les contraintes externes: – Qualité des transporteurs et des distributeurs – Sur marché de produit de grande consommation, voire saisonnier, les délais d'attente des consommateurs sont très courts (choix d'aller ailleurs). =>Plus le produit est banal, plus la concurrence est vive, et plus le respect des délais est impératif. – La tenue des délais fait partie de la qualité du service et participe à l'image de l'entreprise. Evaluer la capacité à tenir les délais, 2 indicateurs: – nombre de ruptures de stocks (entreprises travaillant sur stock). – % de livraison à temps (entreprises travaillant sur commandes.

C'est le souci constant des responsables de la production, difficiles à maîtriser car ils comprennent: – des coûts en K (=capital) (amortissements, coûts financiers => logique comptable et financière. – Des coûts d'exploitation (liés au volume d'activité => logique commerciale et

industrielle) Pour être classés, l'affectabilité et la variabilité sont à considérer. L'affectabilité = possibilité / facilité de trouver une règle pour affecter une charge à un objet de coût. Si règle facilement trouvable et à un coût économiquement acceptable, la charge est directe. Sinon la charge est indirecte. Ex: 2 biens tables en bois et tables en métal Charge directe: on connait les proportions du coût du w, charge indirecte on ne connait pas les proportions. Pour répartir les coûts indirects, on utilise une clef de répartition arbitraire qui modifie le coût de revient des produits. La variabilité = possibilité de mettre en relation le coût d'un objet à un inducteur de coût. Si variation => charge variable (matières premières) Sinon => charge fixe (locaux..) Ex: coût d'un smartphone Si je produis un smartphone de plus, approvisionement en or varie de 1 euro => variable. Si je produis un smartphone de plus, le coût des locaux ne varie pas => fixe Les coûts cachés = ils sont provoqués par un élélment connu dont les charges ne sont pas isolées par le calcul mais agrégées à un autre coût ou il ne sont pas pris en compte. Ex: non-qualité (malfaçons => aller voir ailleurs la prochaine fois...), certains coûts commerciaux (perte clientèle, non respect des délais), les coûts sociaux (absentéisme...). D'autres coûts ne sont pas maîtrisables: – les coûts externes, transférés à l'entreprise par des tiers ( faire travailler le client, McDo ramasser, Airbus ticket) – les coûts irréversibles: coûts sur lesquels il n'est pas permis de revenir (ex: construction d'une usine non revendable)

C'est la (ré)action rapide face aux modifications d'activité et à l'introdution de nouveaux produits et services. Comment? – Par un équipement plus important que nécessaite (excédentaire, slack) – Par un équipement plus productif (modulable) – Par la polyvalence du personnel grâce à la formation continue qu'il reçoit, l'apprentissage et l'expérience qu'il accumule. Relier des intérêts qui sont parfois antéritoire ou antagoniste, pour le manageur.

C) Contenu de la fonction de production

Elle est reliée à la DG (direction générale), elle doit traduire les objectifs globaux en objectifs de production et coordonner / contrôler toute l'activité de fabrication.

Leurs fonctions sont de fabriquer et de livrer: – La fabrication et l'assemblage/ montage: le service de fabrication doit assurer la production demandée en respectant les délais et la qualité requise – l'expédition: ce service doit assurer

Ils jouent un rôle de pilotage et d'assistance. Il faut assister les autres pour leur dire comment produire, sans produire sois-même. Plusieurs services: – Le bureau d'études: il doit concrétiser dans le dvpement , la nature du produit à fabriquer à partir de prototypes. – Le bureau des méthodes: il doit rechercher comment fabriquer les produits au moindre coût. – Le bureau d'ordonnancement: 4 questions pour fabriquer: Quand? Qui doit produire? Où? Combien de temps? – Le contrôle des fabrications porte sur la qualité. – La gestion des stocks permet de répondre à 2 questions: Quoi et où stocker? A qui sont destinés les stocks constitués? Ils sont là en soutient. II) Classification des systèmes de production Un système de production est l'ensemble des éléments interdépendants indispensables à la production. Ces éléments sont des matières, des équipements, des processus opératoires, des opérateurs..

Production par flux= opérations techniques de fabrication insécables suivant toujours les mêmes étapes, dans le même ordre et de façon linéaire. Rq 1: installations peu flexibles, dédiés au produit à fabriquer. Rq2: pour éviter les goulots d'étranglements l'équilibrage de la Rq3: les opérateurs sont peu nombreux, non spécialisés. Ex: Les industries pétrochimiques, les cimenteries... fabrication de roulements à billes ou la fabrication et le conditionnement du coca-cola.

En général, système de production très automatisé, car besoin: – d'obtenir des coûts de revient bas (économie d'échelle), – de maintenir un niveau de qualité élevé et stable, – de n'avoir que peu d'en-cours (de produits intermédiaires) et de garder une circulation rapide des produits.

Une production par lots= fabrication comprenant plusieurs étapes se succédant obligatoirement, mais pouvant être interrompues. Ex: Pour faire des Choco Pops: mettre le riz ds une cuve,... mettre du chocolat noir. STOCKAGE puis reprise plus tard. Les machines ou les installations sont capables de réaliser un grand nombre de travaux; elles de sont pas spécifiques à un produit => grande fléxibilité. Ex: SBM formulation Béziers fabrique des phytosanitaires (anti-limace)... mais pourrait faire des pâtes alimentaires. =< Aujourd'hui on peut faire un lot et demain un lot de produits différents.

Production unitaire = fabrication d'un produit ou service à la fois, pour lequel l'unicité est implicite ( film, JO, prototype) ou les équipements nécessaires sont importants ( bateaux ) Ex: Viaduc de Millaux.

= Production de type "artisanale" avec des machines adaptables et un personnel polyvalent. Ex: artisan chocolatier avec machines utilisables pour faire différents chocolats et personnel pouvant tout faire.

= Production de "masse" de lots importants nécessitant des investissements importants, et des machines et du personnel spécialisé. Ex: En atelier séparé: vêtement Sur une ligne d'assemblage: automobile

= Besoin du client satisfait en puisant dans les stocks de produits finis préalablement constitués à partir des prévisions de vente. Ex: Biens dont délai de production > délai de livraison = 10 000 exemplaires d'un même livre (coût de production des livres très bas) Industrie du livre, les industries saisonières: les jouets (noël), le jardinage (l'été). Risques: – financiers: coût du stock élevé – de rupture de cycle: client insatisfait, ex: le client ne veut plus d'un t-shirt de tel façon. => La solution est la production sur commande

= La production ne démarre que si une demande ferme apparaît. Ex: Mc Donald's, commande=> grill+french fries+ extra => assemblage => facturation Le cycle de gestion est unique et continu Ex: Entre procuction et vente, chez Mc Do, il n'y a pas de livraison en camion. Nécessité d'être réactif.

Section 2: Décision et fonction de production I) Les choix stratégiques A) Faut-il faire ou faire faire?

Intégration: intéressant si avantage compétitif ou si voloté d'indépedance Sous-traiter: intéressant si d'autres sont capables de fabriquer à qualité au moins égale et à moindre coût (Valéo et Faurecia => PSA) Laisser faire: intéressant si coûts de transaction faible (pas de contrat de sous-traitance) Ex: aujourd'hui tendance à l'externalisation... évolution plutôt à firme creuse: Lewis Galoop Toys, Nike... B) Où produire? La localisation des sites de production

Disponibilité des matières premières: pour avoir un approvisionnement sûr et régulier et limiter les coûts de transport. Ex: Smoby dans le Jura pour jouet en bois... maintenant les jouets ne sont plus en bois! Délocalisation? Disponibilité de la main-d'oeuvre: si facteur qui pèse, mieux vaut délocaliser... si les compétences sont ailleurs et si le risque de contrefaçon est faible. Ex: Nathan délocalise en Chine, mais revient car les salariés sont plus compétent + de risque.

Marchés: suivre les tendances (quantitatives et qualitatives), réduire les coûts de transport. Ex: Toyota, Honda, Nissan, Mazda veulent produire en Europe et nn exporter du Japon. Partenaires: facilite les échanges et les collaborations por développer des synergies. Ex: Minatec à Grenoble, pôles de compétitivité: Silicon Valley en Californie, Silicon Sentier à Paris.. installation d'une usine proche d'un partenaire.

Elles font gagner du temps et créent un effet réseau. Ex: Pôle de Compétitivité, La Pardieu: infrastructures importantes, les pouvs pub ont favorisés la fabrication du techno pôle.

Stabilité politique, culture et valeur favorables à l'entreprise, fiscalité. Ex: La france fait fuir à cause de sa fiscalité et de sa "culture anti-entreprise" mais sa stabilité politique. Par contre sa fiscalité attire les starts up.

II) Les choix liés aux étapes de la Production

Approvisionnement = Achat + Logistique amont On définit les spécifications du produit, on cherche les fournisseurs potentiels, on compare les fournisseurs, on choisit le fournisseur et on contrôle. Ex: On cherche un traiteur pour un congrès, on fait un appel d'offre, on compare les traiteurs répondant à l'offre...

= Toutes les opérations qui déterminent le mouvement des produits (= les flux) => assurer dans les meilleures conditions le transport, la transformation et le stockage des produits, en vue de la satisfaction du client. Ex: Camions de MP= matière première (logistisue amont), de composants, de PF (produit fini) vers les centrales d'achats, de PF vers le supermarché (logistique aval).

Exemple des stocks en logistique 1°) Objectifs antagoniques (contraires) – toujours servir le client ... diminuer les stocks – éviter les files d'attente / goulets d'étranglement / temps d'inactivité... tout en limitant les stocks Ex: Suffisament de polycopiés pour les étudiants... mais pas trop (: dvp durable) On distingue le stock de matière première, d'en cours, et de produits finis. Un stock a 3 objectis: – Economique: grosse commande = remises – Commercial: éviter les ruptures de stock et réduire les délais – Financier: sert à se prémunir contre les fluctuations de cours voire contre la spéculation (ex avec le film "Le Sucre")

2°) Le coût des stocks Avoir bcp de stock: réduit les coûts de livraison (une fois + prix de gros), satisfait rapidement le clients, mais celà coûte! En avoir peu: coûte peu (pas besoin de locaux, de recondition...), mais celà peu accroître le coût de livraison / d'achat et les clients mécontents! Le coût de possession croît avec le volume. Le coût de passation décroit en fonction du volume en stock. => utile de les réunir sur un m^me graphique pour appréhender l'évolution du Coût Total en la matière. 3°) Le juste-à-temps = Méthode de production à flux tendus, càd à stock minimum. But: réduir les stocks et les coûts induits par ce stocks. Le JAT est relié avec la méthode des "5 zéros", il faut se rapprocher de cette perfection de: – zéro stock – zéro délai – zéro défault – zéro panne – zéro papier 4°) La méthode ABC Elle tire son origine de la loi de Pareto ou loi des 20/80, c'est une loi empirique correspondant aux observations de Pareto. Formulation: 80% d'un phénomène est créé par 20% du nbr.

Ex: 80% des richesse sont détenues par 20% des pers; 20% des produits représentent 80% du CA. Peu d'éléments font l'essentiel d'un phénomène. Gestion des stocks: cette loi est appelée ABC. Les ressources représentant 70 à 80% du CA sont rassemblées dans la classe A. Les ressoucres contribuant entre 10 à 15 % au CA sont ds la classe B. La classe C rassemble les ressources plus faibles (5%).

= aptitude d'un produit ou d'un service à satisfaire l'utilisateur. valeur! => pas une composante intrinsèque d'un produit, mais une relation entre le produit et l'utilisateur, relation d'usage. Deux composantes de la qualité: – qualité des produits / clientèle; écart entre besoin et satisfaction des besoins? – qualité du processus de réalisation du produit, on essaye de limiter les erreurs; les défauts, on essaye d'éviter les rebuts (trop de défaut pour les commercialiser). C'est ce que l'on appel trouver la cause de non-qualité : – 1) 2) 3)

Les cinq « pourquoi » énoncer un pb sous la forme : « pourquoi les objectifs ne sont pas atteints ? » trouver une réponse et la reformuler en question commençant par pourquoi recommencer 4 fois.

… Ex : Le pb : fuite d'huile sur presse hydraulique : Pourquoi ? Filtre bouché. Pourquoi le filtre est bouché ? Huile sale. Pourquoi ? Particules métalliques dans l'huile. Pourquoi ? Bouchon de remplissage absent. Pourquoi ? Mal positionné et perdu

=>Trouver la cause racine – Le diagramme d'Ishikawa, cause effet, en arrête de poisson = outil graphique issu d'un rémue-méninge (brain storming), recense les causes aboutissant à un effet. => aide à la décision pour soit corriger un fait existant, soit mettre en place un projet. Les causes sont réparties dans les cinq catégorie appelées 5M : 1) Matière premières 2) Matériel : équipement, machines, matériel informatique, logiciels et technologie 3) Méthodes : mode opératoire et recherche et développement 4) Main d'oeuvre : les ressources humaines 5) Milieu : environnement, positionnement et contexte. Chercher diagramme sur internet

– La roue PDCA de Deming = ne illustration de la méthode qualité PDCA (Plan Do Check Act), son nom vient du staticien Edwards Deming. La méthode comporte 4 étapes, chacune entraînant l'autre. => établir un cercle vertueux. Mise en place permet d'améliorer sans cesse la qualité d'un produit, d'une œuvre, d'un service... Plan : ce que l'on va faire, planifier la réalisation Do : production, = construction+ réalisation du travail Check : mesure, vérification = contrôler que le travail (Do) correspond bien à ce qui était prévu (Plan) Act : décision améliorative, corrective. = rechercher des points d'améliorations

L'étape Act amènera un nouveau projet à réaliser, donc une nouvelle planification à établir... cycle => roue De plus, pour éviter de « revenir en arrière », on représente une cale sous la roue qui l'empêche de redescendre... Ex : Audits réguliers ou retours d'expérience capitalisant les pratiques ou les décisions....


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