Chapitre 2 - l\'assurance PDF

Title Chapitre 2 - l\'assurance
Author Julien DELAUNAY
Course activités bancaires et financières
Institution Université de Rennes-I
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Chapitre 2 : l’assurance Section 1 – l’organisation de l’offre d’assurance en France

I.

Les différentes entités juridiques Le risque : probabilité qu’un évènement survienne dans le futur et de manière aléatoire. - Probabilité que le risque arrive - Moment ou ça arrive - Ampleur du risque L’assurance existe que s’il y a une grande quantité de clients. Les risques ne doivent pas être corrélés entre eux à 100%, ils font des statistiques pour définir quand, ou et a cb pour pouvoir provisionner. Les primes sont les cotisations : capable d’identifier le risque. Elles sont fixes généralement. Elles peuvent être variables : si l’assureur verse plus qu’il ne perçoit. La compensation : c’est le versement des dédommagements. C’est un métier de statistique. L’inversion du cercle inversé : on encaisse le prix mais on ne sait pas le montant de la prestation qui sera versée. Cela nécessite de provisionner. Bilan assureur Actif : obligations en grande partie et des actions Passif : Fonds propres et provision technique et mathématique

A.

Les trois formes d’établissements

-Les E d’assurances (code des assurances) : tous types d’assurances exemple AXA -Les mutuelles (code de la mutualité) : elles sont à but non lucratif  mutuel santé ex : MGEN -Les institutions de prévoyances (code de la sécu sociale) : exemple malakoff médéric et surtout de l’assurance collective ou AGR2 la mondiale

B.

Les différentes branches d’assurance



Assurance de biens et de responsabilité (assurance dommages) et les assurances de personnes.



Assurance vie : indemnisation forfaitaire et assurance non vie : indemnisation indemnitaire ou forfaitaire.

Remarque : Indemnisation forfaitaire car on ne spécule pas sur la vie humaine.

Assurance vie : capitalisation (placement assurance vie par exemple), retraite, décès Placements longs Gestion en capitalisation. Assurance non vie : santé et dommages (IARD) Placements courts Gestion en répartition. On a des bilans différents pour l’assurance vie et l’assurance non vie Remarque : chez groupama, les assurés détiennent des parts sociales Les sociétés mutuelles d’assurances (ou mutuelles sans intermédiaires : MSI) ont soit un objet régional soit un objet professionnel. Elles peuvent fonctionner en cotisation variables, elles ne peuvent pas avoir d’activités vies. Exemple la MACIF Les sociétés d’assurances mutuelles

C.

Les grands traits du modèle français 1.

Marché de taille mondiale

er

Le 1 marché de l’assurance est l’Europe et non pas les USA. Chiffre d’affaire 990 000 Mds€ pour les USA par exemple. 1er poste : dommage corporel, acteur n°1 : les mutuelles et les IP 2ème poste : bien et responsabilité : on va retrouver les compagnies d’assurances Le résultat pour 2013 est 3,7 Mds€. Dans les contrats d’assurance vie en unité de compte (ou contrat multi supports) on a le choix entre : - Fonds général Garantie capital avec un taux minimum sur un 1 an (80%) - U.C Placements collectifs et pas de garantie en capital (20%) Ca représente : 1500 Mds€, 40% de l’épargne des français. L’assureur place les fonds dans des obligations d’E et d’Etat (plutôt sur) Les obligations d’Etat sont environ 1,20% en ce moment. Et rémunère à environ 2,50%. Comment est ce possible ? l’assureur a un portefeuille obligataire qui lui sert des coupons élevés par rapport à oj8 (il y a 10, 9 ou 6 ans) et il a portefeuille actions et un portefeuille immo qui est rentable. Les assureurs gèrent leur actif passif en demandant aux clients un minimum de placement sur les UC. Les sociétés de gestion d’actifs : exemple : Amoundi, Natixis Elles gèrent les UC, elles font des placements plus ou moins risqués selon les attentes du client. (l’assurance vie en UC = PEA mais l’assurance vie dispose d’avantages fiscaux) Le fonds en euro = le fonds général.

2.

Modèles économiques variés

Dans l’assurance on crée une offre (fabrique un contrat), on va déterminer son mode de distribution (par mes salariés ou par d’autres comme bancassureur). Une fois que le sinistre survient il faut répondre aux attentes clients (=gestion clients). Par exemple une MSI. Meme ppe avec plusieurs canaux de distribution : AXA Mise en commun de l’offre et de la gestion client : SGAM Externalisation de l’assistance et de la gestion client : CNP assurance

3.

Plusieurs circuits de distribution

Courtier est mandaté par son client pour lui trouver la meilleure offre. Des courtiers il y en a 3500. L’agent général est mandaté par une compagnie d’assurance pour distribuer des contrats d’assurance de la compagnie d’assurance. L’agent général ne créé pas de produits. Il y en a 12500 et embauche 23 000 personnes. Les banques ont leurs propres produits d’assurance 64% de l’assurance vie. Pour les assurances dommages : agents généraux (34%), les sociétés intermédiaires (32%), les courtiers (18%) et les banques (13%)

D.

Une diversité d’acteurs

AXA : leader mondial de primes encaissées. CNP Assurances : leader sur la vie 21 Mds € Groupe crédit agricole Assurance : 1er bancassureur BNP Paribas Cardif Covéa (MAAF, MMA, GMF) Allianz France Crédit mutuel : pionner banque assurance dommage en France (les premiers) Groupama : 1ère société d’assurance mutuelle Générali France : société d’assurance étrangère en France Sferen La part des sociétés étrangères pèsent 19% du marché de la branche vie et 23% de la part dommages.

1.

AXA

Dimension internationale, multicanaux de distribution

2.

CNP Assurances

Ils font seulement une création de l’offre, ils ne distribuent pas. Qualité du back office n’est pas exceptionnelle. 4800 collaborateurs Distribution en assurance indiv par le réseau de la Poste et assurance collective par des partenariats avec des établissements financiers. Meilleur : + de contrats supports

3.

Crédit agricole assurances

4.

Groupama

Poly

er

1 assureur des agriculteurs Mutlicanaux de distribution

5.

Covéa

MMA (SAM), MAAF, GMF  SMA 1ère SGAM (Société Groupement Assurance Mutuel)  SAM + groupement Liens entre SMA, SAM et IP. Publie des comptes consolidés. 26 000 collaborateurs. Les clients sont sociétaires.

6.

SFEREN

MACIF MAIF Matmut (MSI)

7.

Allianz (allemand)

Allianz et generaly sont les concurrents d’AXA.

8.

Generaly (italien)

9.

AG2R la mondiale

Poly

SAM+IP SGAM, solidarité financière, publication des comptes combinés = SAM+SMA (MSI) + Mutuelles + IP +Agirc et Arrco

10.

SCOR

Coté en bourse Groupe réassurance car diversification du risque du premier assureur. Il lui demande une cotisation en échange du risque distribué. Ressemble à la banque de financement dans les banques : on est sur du surmesure.

11.

Les IP

Trois leaders : Malakoff Médéric, AG2R la mondiale et Pro BTP

12.

Les mutuelles et groupements de mutuelles

Harmonie Mutuelle, MGEN, mutuelle générale

Stratégie des acteurs : -recherche des marchés en plein essor économique = trouver des produits nouveaux (assurance dépendance par exemple). Obligation de maîtrise des risques et développement à l’internationale. Qui dit émergence dit besoin d’assurance (ASIE). -concurrence accrue on cherche à industrialisé.

II.

Les métiers spécifiques au secteur de l’assurance

Poly

A.

Les métiers cœurs : conception et adaptation de produits

4700 personnes dont des : -Développeurs de produits : créé ou adapter des produits d’assurance en coordination avec des actuaires et le service marketing. En amont, il procède à une analyse : il cherche le besoin de la clientèle, il analyse la concurrence, l’environnement fiscal et financier. -Actuaires : il va faire des études mathématiques, financières, statistiques, il va fabriquer des formules de calculs et va modéliser un type de risque. Il va faire des simulations. Cette fonction la est vitale pour l’assureur, on va probabiliser la survenance du risque, on va mettre une marge et déterminer le montant de la prime du produit. -chargé d’études marketing ou commercial : rôle de coordonner les campagnes commerciales des pdt, fabrique des méthodes de commercialisation et communication vers les clients et les distributeurs. -Le développeur produit travaille avec des actuaires et service marketing. Bilan : dvpeur pdt ak le marketing ont découvert nouveau marché, il va voir l’actuaire qui probabilise le risque et le chargé détudes commer met en place le plan d’actions pour distribuer le pdt.

B.

Les métiers cœurs : les fonctions commerciales

Conseiller en assurance/conseiller de clientèle : consiste à conseiller, négocier et conclure la vente de contrat. Suivre le portefeuille de client. On est salarié d’une compagnie d’assurance avec un secteur géographique délimité et on doit prospecter une nouvelle clientèle. Agent général : mandaté par une compagnie d’assurance, il n’est pas propriétaire de sa clientèle. Il rencontre des clients, des prospects avec pour 1ère finalité de le conseiller et de les équiper en produits d’assurances. Il va aller regarder un sinistre voire même régler le sinistre s’il est autorisé par la compagnie d’assurance.

Courtier est mandaté par son client pour lui trouver la meilleure offre Inspecteur commercial : assuré un soutien technique et commercial, il va négocier les objectifs à atteindre, les moyens et les budgets (hommes/formations) nécessaires pour y parvenir. Suivi régulier des résultats et participer au recrutement et à la formation des équipes.

C.

Les métiers cœurs : la gestion des contrats

Souscripteur : analyse du risque, conditions de la garantie, le tarif, et le projet de contrat. Il peut même participer aux négociations avec le client si c’est très technique. Chargé d’indemnisation/ rédacteur d’indemnisation : il va vérifier que les garanties souscrites s’appliquent à l’évènement survenu. Il va apprécier les responsabilités. Il va évaluer le montant des dommages. Il va régler les somme du à l’assuré/la victime.

D.

Les métiers vitaux : gestionnaire Actifs Passifs

-Analyser les engagements de la société d’assurance -Suivre les comptes d’actif et de passif dans le cadre de la gestion globale du bilan. -Réaliser les études et les bilans sur les différents comptes de la société d’assurances en vue d’aider à la mise en place des stratégies financières.

E.

Les métiers vitaux : la réassurance

Il va s’assurer auprès d’un autre assureur (SCOR) (= on amoindrie un risque du bilan de l’assurance). Cette activité permet aux entreprises d’assurances d’assurer, auprès de sociétés de réassurance, tout ou partie des risques pour lesquels elles se sont engagées auprès de leurs clients assurés.

III.

Mutations en cours A. Evolution économiques, technologiques, réglementaires majeures depuis 1945

sociales

et

Après guerre : reconstruction, 30 glorieuses, naissance de la sécu, baby boom, domination des pays occidentaux et forte régulation. Milieu des années 70 à la fin du siècle : 30 molles, chocs pétroliers, inflation, libéralisation sociale, dérégulation Début du nouveau siècle : révolution NTIC, mondialisation, forte croissance des pays émergents, déclin des pays développés, succession des crises financières, solvabilité 2 et Bâle 3. Poly solvabilité 2...


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