Chapitre 2 - Médiévale PDF

Title Chapitre 2 - Médiévale
Course Histoire
Institution Université de Pau et des Pays de l'Adour
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18/09/2018

Cours 2

Eglise et vie religieuse du Xe au XII siècle : réforme(s), ordres monastiques. Introduction : On peut isoler une première phase de l'antiquité tardive et très haut MA, christianisation, conversion des rois etc. à l'époque Carolingienne et Mérovingienne, on a à partir de l'empire Ottonien on a vis à vis de la papauté une réflexion sur les pouvoirs universel, le pouvoir du pape, de l'empereur. Cette réflexion prend corps du côté de l'église dans une volonté très affiché dans une époque pour que le pouvoir pontifical l'emporte par rapport au pouvoir temporel y compris impérial ce qui déclenche un certain nombre de rivalité. Les clercs qui sont instruits pensent la société et la pense très chrétienne, voulu par Dieu, qui doit servir les dessin de Dieu et leur discour veut ordonner la société des plus puissant au plus humble. Ils décident de l'orthodoxie, la vraie foi et ils opposent à l'hérésie (choix particulier, aujourd'hui on pourrait l'employer par la dicidence religieuse) on a des clercs qui ne sont pas forcément d'accord et peuvent donner une autre interprétation et ainsi être considéré comme une hérésie. Dans le cadre de cette société chrétienne la vie monastique est la vie idéale puisque entièreement tourné vers Dieu et le Salut de tous, tout en étant admiré pour sa difficulté, il faut tenir sur le temps long et à l'époque où on se place on a une grande vitalité, pour certaine qui vont structuré l'occident médiéval = fondation des ordres monastique tel que l'ordre de Cluny. Volonté de réforme proposé par l'Eglise, vaste mouvement de réforme connu sous le nom de réforme grégorienne de par le pontificat de Grégoire VII. L'idée de cette réforme par la papauté s'incarne pas de multiple réalisation (fondation d'ordre monastique, assemblée..) c'est réformé l'Eglise de l'intérieur, et en même temps réformé la société par le discour porté par les clercs. Et ce faisant on distingue de plus en plus nettement les clercs et les laïcs. Cad que les laïcs n'otn plus le droit de faire un certain nombre de chose qui deviennent l'exclusivité au clerc tel que l'accès aux textes sacrés.

I. Vitalité monastique. Tout un nombre de rappels et de legs du Haut MA. Lithurgie, des offices, des chants, méditation dans le cloître puis le moine doit vivre suivant des règles, on prône la pauvreté, l'abstinance, et ces moines prient pour eux mais surtout pour les autres vivant ou mort. Le monastère lieu d'instance, intellectuel, les moines sont instruits, ils sont ce qu'on appelle des litterati, en latin langue de savoir, ils enluminent dans ce qu'on appelle des scriptoria. Ils écrivent des traités, des chroniques, ils enseignent c'est le lieu de l'éducation. Etant instruit les moines conseille les puissants. Ce sont aussi des relais de pouvoir, à l'époque mérovingienne et carolingienne il y avait le privilège d'imunité, le monastère était immuniste = sur les terres de l'abbé les officiers du roi et du comte n'avaient pas le droit de venir mais les abbés étaient chargés de la fiscalité, de l'ordre publique etc. Les monastères relaient les décisions, les informations, ils ont participé à la christianisation des campagnes et le recrutement des abbés est en général aristocratiques. En revanche ce qui va être la grande différence c'est qu'on a une multitude de règle au Haut MA, mais chaque abbaye et monastère est autonome et relève de l'évêque du diocèse dans laquelle elle est implantée même si on a des monastères qui suivent la même règle au fil du temps (par exemple la règle bénédictine par Benoit de Nurcie, relu et corrigé par Benoit d'aniane) ça va changer puisqu'à partir du Xe siècle on va avoir la fondation d'ordre monastique où les abbayes sont liées entre elles avec un véritable organigramme puisqu'on va parler d'abbaye mère et abbaye fille = ordre

monastique. Organisation institutionnelle et plus ou moins contraignante suivant les zones.

a) De la fondation de Cluny à l'ordre clunisien. 909-910 : cette année là Guillaume le Pieux duc d'Aquitaine, grand aristocrate, il a l'auvergne, l'aquitaine, val de loir, le rhône à certain endroit, il fonde une abbaye celle de Cluny en Bourgogne et dans le texte de fondation il y a quelque chose de très classique, on a un personnage des plus puissant qui fodne une abbaye, il déclare dans le texte que les moines doivent prier pour lui, ces ancêtres et descendant. On manie la fondation monastique, mémoire familiale etc. Sauf que il y a qqch d'embler que les moines vont adopter la règle bénédictine mais l'innovation vient dans le texte de fondation que Cluny relève de Saint Pierre et Paul, comprenez que l'abbaye est directement rattaché à Rome, au Pape. Donc on viendra placer sous lautel de Cluny des infimes reliques de Saint Pierre et Paul pour montrer le rattachement au Pape alors qu'il aurait dû dépendre de l'évêque de Mâcon. Jeu de pouvoir locaux pour la rattacher directement à l'autorité de rome. On passe de l'iminuté vers l'exension. On a un priviliège d'immunité, l'autorité royal ne peut pas s'exercer, elle est sorti de l'autorité des laïcs. En 1095 le pape Urbain II fait tout un grand voyage en Occident, (il passe à Saint Sernin à Toulouse). Il va Clermont mais il va aussi à Cluny car il est lui-même un ex moine de Cluny et consacre la n... et fait exention totale vis à vis de l'évêque et des puissances temprelles laïcs. Cluny est en première ligne de la réforme de l'eglise mais aussi de la reforme monastique même si Cluny n'est pas le seul foyer de réforme puisqu'il y en a une aussi en Loraine, de Fleury sur loire (Saint Benoit sur Loire vers Orléan), elle se place comme un fer de lance de la réforme. Sauf que Cluny va avoir un développement exponentiel grâce à tout ça. Le moine de Cluny est tournée vers la lithurgie, les offices, le culte on a calculé entre 8-12h par jour de prière à l'Eglise par une lithurgie très complexe mais aussi la célébration de messe à différent autel, ils sont moine et prêtre. Puis à ces moments d'offices et de culte il y a les moments de méditation de lecture et en même temps il diffusnt, écrivent des traités. Ils ont apporté beaucoup à la lithurgie et à la théologie. Ils ont beaucoup réfléchi à la place de la Vierge, c'est la mariologie ils développent les mots et les gestes retrouvé chez les milites, dans la lithurgie pusique recruté dans ce milieu là il y a vocabulaire guerrier. Par ce mode de vie ils sont aussi tourné vers ma memoria, prière pour les morts, il circule aussi des nécrologes rouleau des morts, parchemin sur lesquels les familles des aristocrates veulent inscrire les noms pour que les moines prient ces noms là, au fur et à mesure on rajoute des noms, les aristocrates sont sur qu'ils vont prier. Il vont inventer le jour des morts le 2 novembre juste après la Toussaint (fête de tout les saints). Comme les saints peuvent intercéder pour notre compte, le lendemain de la Toussaint les moines de Cluny placent une nouvelle fête, le jour des défunts qui est toujours célébré aujourd'hui. L'essor de Cluny va avec l'essor des abbatiales, abbayes très sculpté et peinte (sculpture peinte et fresque) mobilier très important, orfèvrerie, calice, textile.. Les moines sont habillés en noir, habit monastique teint en noir, et parce que rien n'est trop beau pour prier dieu on a Cluny I, Cluny II et Cluny III qui est un chantier énorme pendant un demi siècle, c'est cet autel là que Urbain vient consacrer. Cluny III sera l'une des plus grandes église jusqu'à la reconstruction au XVIe de SaintPierre et Paul. Cluny c'est vraiment la splendeur romane, qui répond à la liturgie complexe des moines clunisiens. Cluny fonde à son tour des abbayes filles (5), fondées à peu près en un siècle et demi. A leur tour elles fondent aussi des abbayes filles. C'est bien un ordre puisque tout part et revient à Bourgogne. Cluny est le centre. L'abbaye de Cluny est le second personnage de la chrétienté après le Pape. Donc l'abbaye de Cluny contrôle les abbayes filles. L'élection d'un abbaye dans une abbaye fille est contrôlé et validé par Cluny, il faut qu'ils se rendent à la réunion de tous les abbayes à Cluny. On a aussi des abbayes qui gardent une certaine autonomie c'est le cas de Saint Denis qui est rattachée à Cluny mais en gardant une autonomie car c'est la nécropole des rois. On a à côté de ça des prieurés

(monastère) Morlaas prieuré de l'ordre clunisien. Cette façon concevoir est l'idée d'une centralisation de l’Église tel qu'on la voit par la réforme mis en place par la papauté. Un ordre monastique qui va de paire avec cette réforme et l'impact de la réforme grégorienne. Cluny profite aussi du développement des pèlerinages pour Compostelle et Rome. A la fin du XIe siècle autour de 800 maisons clunisiennes à la fois monastère et prieuré. Au XIIe siècle on a 30 000 moines réparties dans 1100-1200 de maisons clunisiennes. A Cluny on a une véritable cité monastique, l'abbaye mais aussi le bourg monastique qui l'environne et dans cette abbaye cohabite plusieurs catégories de personnes : – les moines ou frère professe, ces moines sont dirigés par un abbaye et dans ce cadre il y a une élection et une validation par Cluny. Pour devenir moine on doit passer par le noviciat pendant une ou plusieurs années puis s'arrête vers 15-18ans à l'entrée dans l'ordre. On a de jeunes hommes mais aussi des enfants : oblat (latin oblatus = offert) enfant de famille aristocratique qui sont placés par leur parent pour être éduqué et en même temps pour devenir moine. On demande au XIIe que l'on descende pas en dessous de 6 à 7ans. Quand oblat => novice => moine. Les oblats peuvent quitter le monastère si pas vocation. –

A côté des moines, des novices et des oblats, entré en religieux se fait par dotation. On a aussi des frères convers, qui sont des frères qui appartiennent à la communauté de l'abbaye mais qui ne prononcent pas l'intégralité des vœux. Ils ne participent pas à tous les offices, ils n'ont pas le droit au chapitre (= tous les jours dans la salle capitulaire on lit un bout de la règle ou des textes et même temps lieu où moines s'assemblent pour discuter), ils sont plus prévu pour travail du château. On s'aperçoit que les convers appartiennent à des catégories sociales plus modeste.



Ceux qui se consacrent aux malades, les pauvres, les pèlerins de passage, les voyageurs. Il y a toujours des bâtiments destitués à l'accueil de ces personnes.

En fonction de vos catégories on vit dans des bâtiments distincts. La richesse de l'abbaye est immense, c'est une richesse foncières, à la fin du XIe, la seigneurie de Cluny est divisée en 18 seigneuries. Il y a des milliers de paysans ou de villages qui dépendent de l'abbaye de Cluny. Cette richesse de Cluny s'incarne aussi dans la splendeur romane, on a des bâtiments particulièrement ornés. En particulier la très grande abbatiales de Cluny : Cluny III, dont il ne reste aujourd'hui que 5 à 8%. Elle a été considérablement démantelé après la Révolution Française, a servit de carrière. Aujourd'hui on peut en donner une restitution numérique. Le pape Urbain II en 1095 vient consacrer l'autel majeur de Cluny, il était un ancien de l'abbaye. On a de part et d'autre de l'autel de Cluny, des luminaires extraordinaires, des objets, ainsi que des reliques de Pierre et Paul. On a des moines noirs. Dans le sud ouest on a une abbaye qui s'est rattaché à Cluny c'est celle de Saint Pierre de Moissac avec tympan + cloître avec chapiteau sculpté qui raconte une histoire = chapiteaux historiés. Ce très grand rayonnement de Cluny n'empêche pas les difficultés économiques qu'elle a dès le XIIe siècle, mais aussi des critiques par certaines critiques la richesse de Cluny et souhaite retrouver une vie d'après eux plus conforme au premier temps de l'église : la pauvreté, l'humilité comme le christ avec cette idée que la pauvreté doit libérer le moine et contempler dieu dans sa solitude.

b) Renouveau érémitique, quête de la pauvreté, combat pour Dieu : diversité des expériences. Certains critiquent la richesse de Cluny et souhaitent retrouver une vie plus conforme au premier temps de l'Eglise : pauvreté, humilité, du temps du Christ... Avec idée que ermetisme et pauvreté doit aider le moine à voir Dieu. Au milieu du XI° siècle Robert de Turlande fonde la Chaise de Dieu en 1043 avec particularité arcétique forte. L'ordre des chartreux (1084) de saint Bruno combine ermitisme (seul) et cénobitisme (en communauté). Le moine de la grande chartreuses dort, prie dans sa cellule. A certains moments, les moines sortent et vivent des repas, prières, tâches en commun. Le tout dans un milieu très hostile ; la haute montagne. Recherche de sa foi, dévotion à travers ascèse dure, exil difficile (voir avec cours S2). Fontevrault, Robert d'Arbrissel fut critiqué car il emmene avec lui des individus hétéroclites ; des putes, des pauvres,... Il créé un abbaye d'hommes et de femmes. L'abesse dirrige les deux ensembles . Chez Rd'A la prière, la confession purifient l'âme. C'est aussi la naissance des ordres militiares, miles Christi. Le moine combattant est le chevalier du Christ. Ces ordres mil sont créé en terre sainte, c'est le cas des templiers, les hospitaliers. Des ordres militaires créé en terre sainte mais avec action importante en occident : les templiers, teutoniques,... Les templiers sont un ordre fondé en 1118 par un chevalier champenoit avec l'idée que ces chev en se batant défende l'Eglise. Le fondateur est lié avec moines cistérsiens (voir). C'est baudoin et leur donne un lieu de vie : un temple. Ils doivent protéger les routes en terre sainte, les forteresses. Ils sont chargé au fur et à mesure des états latins d'orient ; et les templiers montrent une grande ardeur au combat. Ils sont les combattants occident les plus redoutés des musulmans de Saladan. Ce qui explique qu'il soit clément envers pop à sa victoire de Hattin en 1187 mais qui va faire décapiter un grand nombre de templiers. Cette milice du temple, se dote d'une règle donné en 1127 par l'instigateur mais ensuite validé par le pape puis réécrite par Bernard de Clervaut. Il y fait la distinction entre la milice du temple, les milites christi, et la milicia. Dès le plus jeune âge ils sont soumis à la règle militaris et à la règle au combat : la lacheté, l'abandon du combat est puni par exil sans armes, frugalité,... L'ordre est très riches mais les templiers ne possèdent rien. L'ascension se fait par l'exemplarité, le courage au combat. Ce prestige des combattants est symbolisé par un sceau. Deux frères montaient sur un cheval, et après procès des templiers (voir) ; étaient accusé de sodomie. On leur brandit leur sceau ; qui serait la preuve de cela. L'idée de cette rpz est de montrer la solidarité de ces hommes au combat. Cet ordre reçoit bcp de don, tourné vers survie de la terre sainte mais reçoit son soutien logistique d'occident. Cette occident qui sert de réserve à l'odre est cosntitué de commanderies, puissances seigneuriales. Qui peuvent envoyer produit foncier de leur récoltes. A l'échelle de l'occident, 3500 temples ? Ce réseau de comm permet sécurité des routes. Les templiers dév l'un des premiers réseaux bancaires : pour éviter de se balader avec une bourse trop garnie, on dépose son argent dans une commanderie templière dans le sud ouest par exemple. On reçoit une lettre de change ( un tel a déposé dans tel endroit), et dans une autre commanderie on pouvait recevoir du numéraire, de la thune. Cela marche et à Paris le donjon du temple est errigé. Ce donjon, le roi y dépose son trésor et se fait faire des prêts aux templiers. C'est cette activité qui marque la chute des templiers, sous Philippe IV le Bel (XIII-XIV° siècle). Un mois avant la chute tous les templiers sont arrêtés en même temps et un mois et demi les serviteurs du roi ont pour ordre d'arrêter les templiers à tel moment. A donc lieu le procès des templiers (voir j'ai rien compris). Le roi veut s'en débarasser, car l'ordre des templiers est supra-national au delà de l'occident. Il y a plus de terre sainte à défendre en 1291 (fin des états latin), donc plus de raison d'être pourtant l'ordre est riche. Et le roi veut remettre la main sur les biens des templiers, il le demande au pape. Mais ce dernier les remet aux hospitaliers (voir).

L'ordre des hospitaliers, ordre de saint Jean de Jérusalem, est aussi très puissant. D'abord charritable puis militaire au second tiers du XII° siècle ; puis ordre de Malte à l'époque moderne. Les teutoniques sont aussi un ordre fondé en terre sainte en 1120 au royaume de Jérusalem. Ces teutons sont allemands. Leur position est renforcé au XIII° siècle car bcp d'allemands dans les croisades. Ces teutoniques sont puissants en orient mais surtout dans les pays baltes : le 4e grnad maitre (vers 1200) des teutoniques Hermann de Salza, obtient tout un territoire pour conquérir la Prusse, Littuanie,... La conquete de Prusse est achevée en 1180, puis vient la poussée vers l'Est (Littuanie,...) Dranch nach Osten. Le grand maitre des teutoniques s'établie à Marienburg. Au XIV°, apogée des teutons, chaque année = appel aux croisades contres les baltes, littuaniens, où on tue ces peuples et en même temps on chasse des ours,... Recherchés. Gaston Foebus part en prusse, presque un an chez les teutoniques. On pense que c'est là bas qu'il fut nommé foebus (ou lui meme), et adoubé chevalier (car parti écuyer). 1410, les teutoniques sont défaits à Tannenberg, par une coallition du roi de Pologne et une coallition en Lituanie. Ls dernieres catégories de ces ordres militaires, sont les ordres militaires ibériques (Calatrava, Alcantara,..)ils sont liés à la reconquête face aux musulmans. On a une grande puissance de ces ordres, relais de pv pour les puissants ibériques. Un état dans l'état. Au milieu du XIII° siècle on pense qu'il y a 5à10k combattants chez les ordres militaires en terre sainte, baltique, andalousie,... mais estimations peu précises (voir Alain de Murget pour les templiers et sur les ordres militaires notamment ibériques => Philippe Josserand).

c) Cîteaux et l'ordre cisterciens. L'abbaye avant d'etre ordre, est fondée par Robert de Molesmes en 1098 à Cîteaux. Il souhaite la réforme, en quête de vie modeste,... La première comm se dév doucement. Il quitte son monastère alors qu'il avait fait vœu de stabilité, donc conflit avec évêques. Au XII° se présente au monastère un jeune aristo ; Bernard de Fontaine, accompagné. Il devient moine et mena la communauté, construire l'ordre cistérien dans la premiere moitié du XII° siècle. IL est abbé de Clairvaux de 10911153) Le modèle cistérien est différent avec Cluny (au centre, tout part et revient). Bernard part sur le principe d'égalité entre les maisons mais aussi de surveillance mutuelle. Dans chaque abbaye l'abbé est élu par la communauté de moines sans surpervision de l'abbaye de citeaux. Mais une fois par an réunion. Les moines de citeaux ou cis, favorisent l'exploitation agr, création de granges. Dans ces granges vivent des frères qui so'ccupe du domaine agricole. Les moines de citeaux sont blancs, écrus, car vêtu d'habits non teint moins cher. Les bâtiment cist sont volontairement dépouillés de peintures, sculptures, opposé à Cluny. Bernard n'accepte jamais le titre d'abbé de Cîteaux par humilité. Pour lui l'or ne coincide pas avec pauvreté du moine, qui fait vœu de clôture, pour se rapprocher du Seigneur. La richesse ne va pas avec la vie de pauvre du moine. Il ne doit pas être distrait de sa vocation première : prier, méditer,... D'où architecture pauvre mais belle : lumière, donc construire plus haut (roman et premiers pas du gothique). Les abbatiales cisterciennes sont baignés de lumières. Mais pas de sculptures, et la beauté vient de l'appareillage des pierres pour faire des blocs esthétiques, jointés parfaitement. Cette beauté vient de la taille, finesse des joints, dépouillements (pas de vitraux aussi), lumière, ... Les batiments doivent rendre plus pratique la vie des moines. L'exemple type est l'abbaye de Fontenay (voir pp pour visiter le bâtiment). On voit que le cloitre est le lieu le plus exposé à la lumiere, près du cloître, réfectoire avec cuisine. Et plus loin les moulins, forge mis à l'écart car risque d'incendie, près de l'eau. Dans le Gers, abbaye cistercienne de Flaran. On a au XVII° des moines bien plus riches qu'à l'époque. Le XII° siècle est trè...


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