Histoire de la linguistique Chapitre 1 : Port-Royal et la Grammaire Générale PDF

Title Histoire de la linguistique Chapitre 1 : Port-Royal et la Grammaire Générale
Course Histoire de la linguistique
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Histoire de la linguistique
Université jean Jaures
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Description

Histoire de la linguistique Chapitre 1 : Port-Royal et la Grammaire Générale I)

L’étude des langues et du langage au XVIIème siècle

1) Essor de l’intérêt pour l’étude des langues et du langage La caractéristique du XVIIème siècle est que les linguistes s’intéressent à l’étude des langues étrangères, même en dehors de la France. Claude Lancelot (1616/1695) étudie la linguistique, la philosophie, et la grammaire de la langue et dit qu’il ne faut pas automatiser la réflexion. Il était un penseur complet car grammairien latin, grec, italien, espagnol. Il y a eu un essor de la réflexion d’ordre pédagogique mais son originalité reposait sur des règles de grammaire rédigées dans la langue de l’apprenant. Ceci répond à la préoccupation d’ordre pédagogique car l’apprenant doit partir de ce qu’il connaît pour, progressivement, apprendre une nouvelle langue. Mais ce n’est pas que cela qui le pousse dans cette direction. En effet, pour lui, les principes généraux qui régissent une langue particulière ne sont pas réductibles (propres) à cette langue. Le niveau de grammaire élevé est donc partagé par toutes les langues. 2) Epanouissement du « bel » usage Idée complètement différente de Port-Royal. Cet épanouissement se déroule sous les règnes de Louis XII et XIV, pendant le siècle des Lumières avec les philosophes Rousseau, Diderot, Descartes etc. La préoccupation des Louis était d’asseoir la monarchie française et cela a donc entraîné un renforcement du centralisme monarchique notamment avec la fondation de l’Académie française en 1635. « La principale fonction de l’Académie française sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possible à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter de tous les arts et de toutes les sciences ». Elle met donc en avant l’usage à la cour du roi. Vaugelas (1585-1650) Remarques sur la langue française (1647) dit que la façon la plus saine de parler et avec le langage de la cour. 3) Conception rationaliste de la grammaire générale En opposition avec la pensée de l’Académie française, cette conception dit que le langage est conçu comme une science déductive comparable à la logique. Œuvres de Arnauld & Lancelot et Arnauld et Nicole donnent la logique de Port-Royal. En effet, l’Académie française adopte un point de vue normatif contrairement à la grammaire générale qui donne un point de vue rationaliste sur la langue. II)

Le projet d’une grammaire générale et raisonnée

1) Généralités Port-Royal est une institution à caractère religieux et éducatif, c’est ici que se trouvent les « Petites Ecoles ». Il s’agit d’un foyer du Jansénisme (par opposition au Jésuite). Des intellectuels y viennent car il s’agit d’un « laboratoire de recherche » où il est possible d’y réfléchir, d’y discuter et où on peut faire des séminaires de recherches. Les intellectuels sont appelés solitaires. L’impact de leurs travaux va être important pour les réflexions sur le langage. L’objectif de la grammaire de Lancelot et Arnauld va être de découvrir les principes universaux auxquels régissent toutes les langues, c’est-à-dire ce qu’elles ont en commun. Pascal va faire des retraites dans cette abbaye et Racine va suivre les cours des Petites Ecoles. Arnauld, Lancelot et Nicole remettent à jour les principes de Platon (-384/-322). Ils vont systématiser l’étude des propriétés et des jugements en élaborant, au sein de la logique formelle, une théorie de la phrase. Le langage découlerait des lois de la pensée, exprime le jugement, les réalisations différentes rencontrées dans les langues sont toutes conformes à des principes de logique universelle. Ces postulats découlent de la pensée Cartésienne (1596-1650) Discours de la méthode (1637). Descartes : « Bon sens (…) distinguer le vrai d’avec le faux (…) car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien ». Arnold et Nicole : « le bon sens (…) le discernement du vrai et du faux » 2) La question de la représentation Représentation des idées par l’esprit, comment l’esprit s’exprime par des signes ? « Parler, c’est expliquer sa pensée par des signes que les hommes ont inventés à ce dessein » (Grammaire générale et raisonnée). Le langage est perçu comme une image et un instrument de la pensée. « Ainsi le signe enferme deux idées, l’une de la chose qui représente, l’autre de la chose représentée, et sa nature consiste à exciter la seconde par la première » (Logique). Il est possible de retrouver dans les signes linguistiques, à la fois une image des objets du monde extérieur, mais aussi une image de l’esprit lui-même. C’est l’organisation des mots et leurs relations au sein d’un énoncé qui sont censés ici représenter la pensée. 3) La question de l’universalité Recherche d’une théorie du langage qui n’est pas restreinte à une langue particulière. Les catégories classiques du discours sont en correspondances avec les catégories logiques (qui sont universelles). Catégories classiques du discours : verbes, adverbes, adjectifs … Catégories logiques : Aristote, substance, substantif, quantité, qualité…

Histoire de la linguistique De ce que les catégories logiques participent de la nature même de l’entendement et que ce dernier est supposé identique à lui-même au travers des diversités historiques et géographiques, les catégories du discours sont elles-mêmes supposées identiques dans toutes les langues du monde. III)

Eléments de grammaire raisonnée

1) Les catégories du discours a) Se définissent en fonction de l’activité de l’esprit On voit dans la pensée Cartésienne, distingués deux constituants fondamentaux : l’objet de la pensée (renvoie à l’entendement) et la forme de la pensée (renvoie à la volonté). A ces deux constituants correspondent deux catégories de mots qui les représentent : - 1ère catégorie : les noms (substantifs et adjectifs), les articles, les pronoms, les participes, les prépositions, les adverbes, sont les signes, objets de la pensée. - 2ème catégorie : les verbes, les conjonctions et les interjections représentent la forme de la pensée. b) En fonction des conditions de la communication Il est impossible de représenter toutes les choses par des noms spécifiques, d’où l’utilisation du nom commun. Cependant, nous avons besoin de noms spécifiques pour chacun des individus  noms propres. Les noms communs sont déterminés et limités par l’emploi des articles et des démonstratifs. 2) De l’universalité de certaines règles Comme l’entendement est partagé, son fonctionnement est supposé universel par les grammairiens. La manière d’agencer les signes devrait être universelle pour tout le monde. Découle de la prise en compte conjointe de principes logiques, et de contraintes portant sur la communication. Exemple de l’accord du nom et de l’adjectif pour les langues faisant un accord. D’un point de vue logique, l’adjectif et le nom de rapportent à une même chose. La clarté de la communication veut que l’on sache de quel nom dépend l’adjectif. Ces deux aspects (logique et communicationnel) sont a priori valables pour toutes les langues du monde qui recourent à un accord entre l’adjectif et le nom, de sorte que cet accord sera opéré en termes d’identité de nombre, de genre et de cas. Exemple de l’ordre des mots. Lorsqu’une propriété est attribuée à un objet, il faut au préalable se représenter l’objet. Ce n’est qu’une fois cette représentation établie qu’il sera possible d’affirmer quelque chose à propos de cet objet. L’ordre naturel, et donc universel, sera que le substantif soit placé avant l’adjectif et que le sujet soit placé avant le verbe. 3) Une théorie des figures Les contre-exemples sont expliqués par une théorie des physiques. Les figures de rhétorique : - Substitution volontaire d’une façon naturelle de parler par une façon artificielle - Cette substitution est motivée par des fins d’expressivité ou d’ordre esthétique De telles figures n’appartiennent pas seulement à la littérature mais se retrouvent également dans la langue où elles « dérangent » l’ordre naturel des mots pour se mettre au service des passions. Langues transpositives qui transforment l’ordre comme le latin ou l’allemand. Lorsque des ellipses se produisent où lorsque l’ordre naturel est transformé, il est considéré que l’ordre naturel ou les mots sousentendus ont d’abord été présents à l’esprit du locuteur et qu’ils doivent être restitués par celui de l’auditeur. 4) Syntaxe de la proposition La proposition est l’élément de base de la réflexion grammaticale ; sa syntaxe dépend de celle du jugement. Celui-ci constitue l’acte fondamental de la pensée ; opération par laquelle la volonté attribue une propriété à une chose (on affirme quelque chose à propos de quelque chose d’autre). La proposition est l’expression linguistique de cette opération. Elle se décompose en trois éléments : - Le sujet (ce dont on affirme) - L’attribut ou encore prédicat (ce qu’on affirme) - La copule (le verbe être qui représente le verbe par excellence en tant qu’acte volontaire d’attribution) Les substantifs représentent les choses alors que les adjectifs représentent les propriétés de ces choses. La copule (le verbe être), est présentée comme l’opérateur de la pensée (au même titre que les conjonctions). Les autres verbes sont analysés comme l’amalgame du verbe être avec un adjectif ou un participe « Pierre écrit »  « Pierre est écrivant ». Différents niveaux d’analyse (formes de surface, formes de référant). Les structures superficielles complexes peuvent être ramenée à des structures plus simples. Dieu invisible a créé le monde visible Trois propositions simples : 1) Dieu est invisible (proposition incidente) 2) Il a créé le monde (proposition principale) 3) Le monde est visible (proposition incidente). Chacune des ces propositions exprime un jugement simple. La théorie du langage de Port-Royal n’est pas ici sans certains liens avec la grammaire scolastique et celle de la Renaissance. Cependant, pour Port-Royal, le langage n’est pas compris comme un ensemble formel de termes mais comme un système centré sur la proposition (qui repose sur l’affirmation d’un jugement).

Histoire de la linguistique IV)

Influence de Port-Royal, les successeurs

Au début, très peu connu, ce n’est qu’après que nous avons redécouvert ces textes. La perspective de Port-Royal marque la fin de la primauté jusque-là reconnue à la grammaire latine comme modèle de toutes les grammaires. La grammaire générale n’est pas propre à une langue mais transcende toutes les langues (principe d’égalité). Elle s’écarte de la description du détail des langues et de la demande de normativité sociale portée par l’Académie française. Elle met sur un même plan d’égalité toutes les langues au nom d’un principe de raison. Elle échappe à l’impasse dans laquelle se trouvait la réflexion sur le langage à l’époque de la Renaissance jusqu’à Vaugelas, tout en ne s’enfermant pas à l’intérieur (…) Une influence qui s’exerce de manière continue pendant deux siècles durant lesquels l’ouvrage d’Arnauld et Lancelot sert de base à toute formation grammaticale. Acceptée même par Condillac (1715-1780) et les philosophes empiristes, de nombreuses « grammaire générales » sont composées sur son modèle. La conception de Port-Royal apparaît clairement dans l’Encyclopédie où le grammairien Beauzée écrit un énoncé. (La perspective de la Grammaire de Port-Royal marque la fin de la primauté jusque-là reconnue à la grammaire latine comme modèle de toutes les grammaires ; la grammaire générale n’est pas propre à une langue mais transcende toutes les langues. Elle échappe ainsi à l’impasse dans laquelle avait pu se trouver la réflexion sur le langage à l’époque de la Renaissance jusqu’à Vaugelas, tout en ne s’enfermant pas à l’intérieur d’une simple spéculation sur l’acte de signifier (tel qu’avaient pu le faire au Moyen Âge les divers traits. e De modis significandi). Elle connut cependant un retrait notable pendant la période du positivisme (XIX siècle) durant laquelle son programme a été quelque peu mis en retrait. La mise en avant de l’universalité et de la stabilité de la raison cartésienne avait eu pour conséquence de considérer comme secondaires les diversités linguistiques ainsi que tout ce qui pouvait concerner directement le changement linguistique ou l’histoire e des langues. Le XIX siècle, en laissant de côté l’idée même d’universalité, va non seulement introduire l’histoire dans l’approche et l’étude des langues, mais également l’idée que celles-ci sont comparables à des organismes vivants. Le délaissement de la perspective instaurée par Port-Royal a également résulté de la remise en question des catégories logiques et de leur corrélation avec les catégories du discours. En outre, il était reproché que les catégories traditionnelles du discours avaient été établies en faisant référence aux langues classiques (latin, grec...) et ne pouvaient donc pas être rapportées à l’ensemble des langues du monde. Il reste que la remise en cause des catégories traditionnelles du discours montre surtout que celles-ci sont inadéquates, mais elle n’est pas pour autant de nature à invalider l’idée même d’une grammaire universelle de sorte qu’une telle conception a pu être reprise bien plus tard par la linguistique générative. C’est ainsi que le linguiste Noam Chomsky peut voir dans la Grammaire de PortRoyal (il est vrai de manière quelque peu ‘forcée’) un ancêtre des grammaires génératives et transformationnelles

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Chapitre 2 : La linguistique historique et comparative I)

Introduction

Il ne faut pas croire que la linguistique naît grâce à Saussure. Avec Port-Royal, on abordait une démarche de type universaliste et systématique qui conçoit une étude du langage à travers celle de la logique et de la pensée, succède à celle-ci une autre démarche qui met l’histoire et la transformation des langues au centre de ses préoccupations. Approche dynamique et non statique. Avec le XIXème siècle, la réflexion linguistique est modifiée par une nouvelle approche : la linguistique historique. Celle-ci essaie d’établir des relations entre les langues et tente de dégager différentes familles linguistiques et de constituer des modèles hypothétiques de langues (de langues mères) d’où seraient dérivées les langues attestées (langues filles). Elle se fonde sur la méthode comparative, d’où l’appellation de linguistique comparative qui lui est associée. II)

Origines et débuts du comparatisme

1) Deux pôles d’influences externes -

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Les sciences de la nature Lamarck (1744-1829), Cuvier (1769-1832) et Darwin (1809-1882). Elles mettent en avant le classement des plantes, des animaux, à regrouper les différentes espèces en familles. Mettent en avant l’évolution potentielle des espèces. Cuvier pense que les espèces niassent et meurent mais n’évoluent pas tandis que pour Lamarck, les espèces évoluent. Les personnes de la nature observent les travaux des linguistes. Les langues, comme les organismes vivants seraient amenées à être en constante évolution ; assimiler une langue à un organisme vivant. L’éveil des nationalismes : exaltation des passés nationaux, intérêt porté aux cultures populaires et à ses littératures (contes, légendes, épopées) considérées comme l’expression des identités nationales et les études philologiques de ces littératures. L’émergence de conceptions historiques et évolutives est en lien avec des contextes de ruptures et de bouleversements sociaux, politiques et idéologiques (Révolution Française, chute des Empires). Penser que des choses immuables peuvent s’arrêter du jour au lendemain.

2) Les prémices, la fin du XVIIIème siècle

Histoire de la linguistique William Jones (1746-1794), fondateur de la Société asiatique (1784), constate que le persan, le grec, le latin et le celtique présentent des ressemblances communes avec le sanskrit (langue sacrée de l’Inde ancienne). Cette parenté « ne saurait être attribuée au hasard ». Il développe une hypothèse salon laquelle ces langues pourraient avoir une même origine. Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781) a écrit un article Etymologie (Encyclopédie) : toute langue obéit à un « principe interne » de changement. Le changement linguistique serait régulier et respecterait l’organisation interne des langues. 3) Les premiers travaux du XIXème siècle Friedrich von Schlegel (1772-1829) Sur la langue et la sagesse des Indiens (1808). Rasmus Rask (1787-1832) Investigation sur l’origine du vieux norrois ou de la langue islandaise (1814), Franz Bopp (1791-1867) Du système de conjugaison de la langue sanskrite comparé avec celui des langues grecque, latine, persane et germanique (1816), Jacob Grimm (1785-1863), Wilhem von Humboldt (1767-1835). Rask établit des relations entre l’islandais, les langues scandinaves et germaniques, le slave, l’arménien, le latin et la grec. Il démontre que les langues lituanienne et lettone constituent, au sein des langues indo-européennes, une famille indépendante (branche baltique). La comparaison entre les langues doit être établie essentiellement en fonction de critères grammaticaux. La démarche de Rask ne se situe pas toutefois dans une perspective historique. En effet, en comparant les langues, sont but n’est pas d’établir leur généalogie et de retrouver leur origine mais, à l’image des linguistes du XVIIIème siècle, de dresser une simple typologie. Bopp, lui, pensait que la langue mère des langues indo-européennes était le sanskrit mais va abandonner cette idée. Son mémoire lui vaut d’être considéré comme le fondateur de la grammaire comparée. Il se fonde sur la comparaison des paradigmes verbaux entre les langues européennes et le sanskrit afin d’en démontrer la communauté d’origine. Il les fait dériver d’une hypothétique langue mère l’indo-européen. III)

Grammaire comparée, quelques points méthodologiques et théoriques

1) Le changement linguistique Il existe deux types de changements linguistiques : emprunt et héritage. L’un répond à une volonté consciente des hommes, il s’agit de l’emprunt fait par une langue à une autre langue. L’autre répond à un passage inconscient et progressif d’une langue à une autre par héritage. Un emprunt par une langue est susceptible d’être opéré dans n’importe quelle autre langue, même celles non apparentées. L’héritage implique, lui, une utilisation sans interruption lors du passage d’une langue à une autre. Il ne peut se produire qu’à l’intérieur d’une même famille linguistique. Implications de cette conception : Envisager qu’une transformation n’est pas la conséquence d’une volonté délibérée, c’est reconnaître l’existence de principes et de causes « naturelles » qu’il s’agit de découvrir. Dans le rapport de parenté n’interviennent pas que des relations reposant sur une stricte ressemblance mais également d’autres reposant sur des principes de différenciations. La parenté entre deux langues peut être démontrée par leurs différences, pourvu que celles-ci répondent à des tendances ou des principes naturels. La reconnaissance de l’existence de tendances ou de principes naturels implique que toute évolution linguistique se conforme à un principe de régularité. Celui-ci va permettre de transformer l’étude de l’étymologie en une véritable réflexion linguistique. En effet, la recherche de cette irrégularité impose que l’on cesse de considérer le mot de façon globale et que l’on procède à une analyse grammaticale de ce mot afin d’en distinguer les différents constituants. Lorsque l’on aura repéré qu’une modification s’applique à un constituant spécifique du mot, la validation de l’hypothèse reposera sur la vérification de ce que la même modification soit observée dans chaque mot où ce constituant intervient. Samuel Bochart (philologue et théologien français, 1599-1667) dérive le nom d’insulta britannica du phénicien Baratanac ‘pays de l’étain’. Il suppose que ce mot été donné à cette île par les marchands phéniciens ou carthaginois qui allaient y chercher ce métal. Turgot (1756) : britannicus est un adjectif dérivé, où la grammaire latine ne connaît rien de radical que le mot britain. 2) La méthode comparative De manière simple, il s’agit de confronter des éléments d’une langue à d’autres. Il peut parfois y ressortir des res...


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