Histoire économique et sociale - synthèse PDF

Title Histoire économique et sociale - synthèse
Course Histoire économique : sociétés, industrie, organisations
Institution Université Libre de Bruxelles
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PARTIE A: L’EUROPE AVANT LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE (1000-1800) ÉVOLUTIONS DE LA PRODUCTIVITÉ LOCALE à Jusqu’au XVIIIe: Europe fondamentalement agricole -> économie organique, le secteur primaire est le moteur de l’économie européenne ð Puisque la majorité des capitaux s’orientent vers des placements fonciers et puisqu’il a une grande influence sur les autres marchés ð La société d’Ancien Régime vit au rythme des bonnes ou mauvaises récoltes

Augmentation des rendements agricoles (XIe-XIIIe siècles) à Début XIe: essor de l’agriculture ð Augmentation des superficies cultivées è Défrichement ð Perfectionnement des techniques agricoles è Mise au point de la charrue è Substitution des bœufs par des chevaux pour tirer les charrues è Instauration de l’assolement triennal -> hausse de la productivité des terres

Enluminure du XIVe

Stagnation des rendements agricoles presque partout (XIIIe-XVIIIe siècles) à Du XIIIe au XVIIIe!: techniques agricoles restent rudimentaires, économie liée aux rendements agricoles faibles (5 à 6 grains récoltés pour 1 semé) ð Cercle vicieux!: les paysans donnent la priorité aux cultures céréalières (logique de survie) -> les plantes fourragères sont peu cultivées -> le bétail est peu nourri -> peu de fumure -> terres peu fertilisées -> de moins en moins fertiles à Les sociétés préindustrielles ont souvent été caractérisées comme des sociétés «!bloquées!» dans lesquelles la hausse des salaires réels résultait d’une hausse de mortalité et non d’une meilleure productivité agricole. à Cela a donné lieu à «!Essai sur le principe de population!» de Malthus (1798) ð Constat!: la population croît naturellement plus vite que la productivité agricole et les revenus réels évoluent inversement proportionnellement à la croissance démographique è Plus il y a d’hommes sur terre qui se partagent l’offre de terres cultivables, plus bas sont les revenus réels ð Piège malthusien!: tout gain de productivité est à terme absorbé par l’accroissement de la population. è Les limites de la production agricole imposent un plafond à la croissance démographique et il convient donc de contrôler le taux de natalité. ð Contre-exemple fourni par les Pays-Bas (XVe-XVIIe)!: très bons rendements agricoles, augmentation de la population et des revenus.

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LE SECTEUR INDUSTRIEL, DÉPENDANT DU SECTEUR PRIMAIRE à De manière générale!: équipement demeure rudimentaire et l’industrie reste dépendante de l’agriculture à Entre le XIe et le XIVe!: 1ère forme de mécanisation ð Textile!: apparition du rouet et du métier à tisser à pédale ð Moulins!à vent et à eau è Emploi de l’énergie hydraulique pour d’autres motifs que la fabrication de farine -> nouveautés du Moyen-Âge ð Hauts fourneaux (XIVe) à Progressivement!: évolution et diversification des modes d’organisation du travail

Métier à tisser horizontal

ð À partir des XIIe-XIIIe siècles!: corporations ou corps de métier!: regroupement des personnes habilitées à exercer une profession è Organisation et professionnalisation des métiers è Mais frein à l’innovation et à la libre concurrence ð Au XVIIe!: manufacture!: concentration du travail, fabrication toujours manuelle ð Au XVIIIe!: proto-industrialisation!: développement d’activités industrielles en milieu rural -> marchand-fabricant è Favorise la pénétration de la logique de marché et d’une forme de capitalisme dans les campagnes

COMMERCE, SECTEUR MARGINAL MAIS MOTEUR À l’échelle locale!: commerce et urbanisation à Phénomène d’urbanisation expliqué par la hausse démographique (entre 1000 et 1350) mais aussi par l’essor du commerce. ð Les villes sont des centres de consommation, puis de commerce, avant de devenir progressivement des centres de production à Interactions entre essor des villes et expansion de l’agriculture!: ð Apparition d’une économie marchande!qui annonce une économie de marché à plus large échelle è Villes = débouchés pour les surplus alimentaires et agricoles, favorisent l’introduction de la monnaie dans les campagnes ð Absorption de l’excédent de population des campagnes par les villes (hausse démographique) ð Construction de nouvelles infrastructures -> développement à Les villes s’affirment comme des lieux de visibilité des différentes catégories sociales!: les sociétés d’AR sont inégalitaires et hiérarchisées et cela se justifie par des critères juridiques (appartenance de naissance) ð France, depuis le XIIIe!: clergé, noblesse, tiers état à Émergence d’une nouvelle catégorie sociale!: la bourgeoisie

3 Commerce interrégional et intra-européen à À partir des XIIIe-XIVe siècles!: commerce international de matières premières et de produits manufacturés ð Rendu possible grâce aux progrès dans le secteur des moyens de transports (révolution nautique!: entre le XIIIe et le XVIe -> voile latine) à Le commerce interrégionale reste marginal et limité aux zones maritimes MAIS il n’en constitue pas moins un secteur moteur et un facteur de croissance de l’économie des XVe-XVIIIe siècles ð Développement de la croissance et de l’économie de marchés entre certaines régions maritimes è Spécialisation et la division du travail è Dépendance mutuelle des différente régions productrices d’Europe

Commerce intercontinental (à partir du XVIe siècle) A. GRANDES DÉCOUVERTES

à Au XVe siècle!: installation de comptoirs portugais sur les côtes occidentales de l’Afrique à 1492!: expédition de C. Colomb qui «!découvre!» l’Amérique alors qu’il cherche une voie d’accès vers l’Inde et la Chine à 1494!: Traité de Tordesillas!: ligne du partage du monde entre l’Espagne et le Portugal à 1498!: Vasco de Gama atteint l’Inde en doublant le Cap de Bonne-Espérance Création de 4 nouvelles routes commerciales

4 B. LE CAS PARTICULIER DE LA COLONISATION DE L’AMÉRIQUE

à Motifs!: métaux précieux et cultures de produits tropicaux à Conséquences!: ð Effondrement des civilisations précolombiennes commerce international plus fluide Transformation sensible des modèles européens de consommation (tabac, café, chocolat)

C. DE NOUVEAUX ACTEURS DU COMMERCE INTERNATIONAL (XVIIe SIÈCLE)

à XVIIe et XVIIe!: nouvelles puissances maritimes européennes (concurrents des Espagnols et Portugais) ð Pays-Bas, Grande-Bretagne et France!fondent leurs compagnies des Indes è Compagnies des Indes!: disposition de capitaux importants et monopole de commerce à Certains produits deviennent dès lors plus accessibles, les cotonnades indiennes connaissent un succès grandissant -> installation d’indienneries en Europe et mélange des influences culturelles distinctes

Ouverture sur le monde

cotonnade, importation de coton, procédé manuel

5 Innovations commerciales et financières Innovations des commerçants italiens (XIIIe-XIVe siècles) à XIIIe!: création de la commenda!: accord commercial entre agents et investisseurs à Mise au point de la comptabilité en partie double (débit/crédit) à XIIIe!: apparition de la lettre de change!: permet de réaliser des paiements et de transférer à longue distance ð Permet l’essor des banques à Développement de la monnaie scripturale!: ensemble des sommes inscrites au crédit des comptes des agents économiques et qui sont disponibles en liquidité sans délai Perfectionnement des techniques en Europe du Nord (XV-XVIIIe siècles) PREMIÈRES BOURSES À BRUGES (1409) ET À ANVERS (1531) à Bourses de Bruges!: marché où l’on échange des denrées, des marchandises, des effets de commerce que l’on négocie et que l’on revend, que l’on transfère

à Bourse d’Anvers!: marché strictement financier!: on y échange que des effets de commerces

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PREMIÈRE BANQUE PUBLIQUE À AMSTERDAM!: LA WISSELBANK (1609) Monopole de change

Émission de billets de banque à montant fixe!: leur émission ne dépasse pas l’encaisse métallique de la banque), le taux de couverture est de 100% Développement déterminant de la monnaie scripturale

PREMIÈRE BANQUE CENTRAL!: BANK OF ENGLAND À LONDRES (1694) à Première banque qui crée de la monnaie, c’est-à-dire qui émet des billets au-delà de l’encaisse

métallique Création d’une monnaie fiduciaire!: une monnaie qui émet au-delà de l’encaisse métallique è L’efficacité de la monnaie fiduciaire est soumise à la confiance que les utilisateurs accordent aux émetteurs des billets!; son efficacité repose donc ici sur la confiance accordée à l’État, et par conséquent à sa banque centrale è Au XVIIIe!: succès en G-B, échec en France

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REMARQUE!: FAIBLESSE DU SYSTÈME MONNÉTAIRE AU XVIIIe SIÈCLE Monnaie fiduciaire et scripturale!: utilisées par les grands financiers et commerçants

Nette prépondérance de la monnaie métallique caractérisée par un pluri-métallisme (or, argent, cuivre, bronze…) car l’or reste rare et circule peu

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LES DOCTRINES ÉCONOMIQUES à XVIIIe siècle!: la science économique s’affranchit de la philosophie

Le mercantilisme (XVIe-XVIIIe siècles) à Ce n’est qu’a posteriori qu’Adam Smith désignera ces politiques économiques sous le dénominateur commun de «!mercantilisme!» à L’idée du mercantilisme s’appuie sur un principe marchand!: l’enrichissement du pays n’est possible que si les revenus y sont supérieurs aux dépenses à Les mercantilistes sont favorables à un interventionnisme étatique, il convient d’avoir une balance commerciale excédentaire (accroître les exportations, limiter les importations) ð Stimulation de la production (et donc les exportations) ð Mesures protectionnistes ð Exemples!: è Navigation Acts participent au XIXe à l’essor maritime de l’Angleterre et qui protègent les productions britanniques de la concurrence étrangère o Navigation Acts!réserve aux navires britanniques le droit d’entrer dans les ports G-B è Début du XVIIIe siècle!: Calico Acts!: tentative vaine de protéger l’industrie textile britannique è Pacts coloniaux dans la plupart des métropoles!: les colonies sont tenues de vendre leurs matières premières et de passer commande de produits finis à la métropole

Le libéralisme économique (XVIIIe siècle - ….) à «!Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations!», Adam Smith (1776) - La libre recherche de l’intérêt individuel mène à la satisfaction de l’intérêt général è Si chacun cherche à s’enrichir -> contribue à l’enrichissement de la nation = main invisible è Le libéralisme étatique s’oppose donc à tout interventionnisme étatique sauf dans 3 cas!: o Empêcher les entraves à la concurrence si elles existent o Assurer la justice et la défense militaire Créer certains infrastructures qui ne seraient pas rentables au niveau individuel mais qui sont rentables au niveau national (ex!: transports) Spécialisation et division du travail = clé de l’enrichissement o

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è Répartition!: accroissement de l’efficacité et de la productivité

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PARTIE B!: LE TOURNANT DE LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE (1770-1914) DIMENSIONS ÉCONOMIQUES Définitions à Sens strict!: changement radical dans la technologie et l’organisation de la production d’articles manufacturés à Sens large!: processus de transition qui, sous l’effet de ces innovations, transforme les sociétés agraires et artisanales en sociétés industrielles à Les innovations technologiques ont d’abord lieu en Angleterre dans deux secteurs industriels!: - Le textile (coton) machinisme, usage de l’énergie minérale, concentration de production - La métallurgie è Impact sur les autres secteurs industriels et sur le système économique è Processus soutenu par le capitalisme industriel!: engendre une accélération auto-entretenue du développement à L’industrie devient le pôle dominant de la société, il n’est pas dominant mais connait une croissance bien plus rapide que les deux autres secteurs et il connait des transformations plus importantes À PARTIR DE QUAND UNE SOCIÉTÉ PEUT-ELLE ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME INDUSTRIELLE!?

à Selon F. Crouzet, quand l’emploi et l’agriculture tombe en-dessous des 50% de la population active et/ou quand la contribution de l’agriculture au PIB devient inférieure à celle de l’industrie OÙ ET QUAND!? à G-B (fin du XVIIIe) -> Europe Occidentale & Amérique du Nord (XIXe siècle) -> monde (XXe siècle)

à Périodisation du phénomène!: - 1ère RI!: fin du XVIIIe -> charbon/coton et métal -

2ème

XIXe-XXe

RI!: -> pétrole et électricité/chimie et automobile 3ème RI!: XXIe -> énergies renouvelables/secteur numérique

Certains historiens s’y opposent car ils estiment que cela relève du même phénomène

PEUT-ON PARLER D’UNE VRAIE «!RÉVOLUTION!» D’UN POINT DE VUE ÉCONOMIQUE!? à Le terme «!révolution!» est très rapidement utilisé (dès les années 1790, en référence à la RF)

à D’un point de vue qualitatif, le terme n’est pas usurpé!: il s’agit d’une transformation irréversible de l’économie (adoption d’un modèle qui tend à devenir une norme) à D’un point de vue quantitatif (PNB, production…)!: la croissance ne connait pas une transformation brutale et abrupte. C’est en réalité la productivité qui connait une forte croissance entre 1700 et 1990! è La productivité du travail va se multiplier par 40 à 45 -> accroissement des inégalités Le phénomène est donc fondamental mais graduel et progressif

9 Deux phénomènes parallèles!: la transition démographique et la transformation agricole La transformation agricole A. INNOVATIONS

à XVe-XVIIe, Pays-Bas!: la transformation agricole s’annonce ð XVIe et XVIIe!: développement du perfectionnement agricole o XVIe-XVIIIe!: appliqués à la G-B o

XIXe-XXe!: continent européen

à Entre 1600 et 1750!: la productivité du travail agricole double en Angleterre ð Entre 1700 et 1850!: elle est triplée à De 1650 à 1800!: les rendements des sols doublent à Intensification de l’agriculture ð Nouveaux outils comme le semoir (machine à semer) ð Utilisation du fer dans l’outillage ð Introduction de nouvelles plantes (fourragères à la place des jachères!: pomme de terre) à Intensification de l’élevage!: ð Création de nouvelles races!: des bovins et ovins qui sont plus rentables (viande, lait, laine…) ð Augmentation des troupeaux -> amélioration de la fumure, abandon de la jachère à Nouvelle organisation de l’agriculture!en G-B!: ð Avant XVIe!: système de l’openfield ð À partir du XVIe!: enclosures è Développement du commerce de la laine anglaise o Les agriculteurs multiplient les pâtures pour les moutons ð XVIe!: période de croissance démographique è La subsistance des petits pays est menacées -> vente de leurs champs à de grands propriétaires -> formation de blocs uniformes, rationalisation de leurs méthodes d’exploitation -> orientation de leur production vers les marchés (la demande en laine) Imprégnation d’un système capitaliste (agriculture de subsistance -> d’économie de marché) ð XVIIIe siècle!: expansion et soutien politique du phénomène d’enclosures -> concentration des propriétés aux mains de grands propriétaires B. DÉBAT SUR LES LIENS ENTRE TRANSFORMATION AGRICOLE ET RÉVOLUTION INDUSTRIELLE à En tout cas, des liens unissent transformation agricole et révolution industrielle

ð Développement de l’agriculture -> meilleure alimentation, soutient de la croissance démographique qui fournit la main d’œuvre et qui augmente la demande ð Si production agricole augmente -> prix des denrées baisse -> pouvoir d’achat de la population augmente -> se tourne vers des produits manufacturés industriel

10 à Le débat porte sur l’origine de l’impulsion première!: 2 points de vue s’opposent!: ð P. Bairoch!: productivité agricole augmente alors que la demande est rigide et inélastique (on ne peut pas manger 40 fois plus parce qu’on produit 40 fois plus) -> libération de la main d’œuvre pour le secteur industriel è Révolution agricole = une des causes de la RI ð R.C. Allen!: productivité industrielle -> devient secteur attractif -> agriculture confrontée à la nécessité de rentabiliser et d’augmenter sa productivité è L’impulsion vient du secteur secondaire Dans les 2 cas!: mouvement important de la main d’œuvre du secteur primaire au secteur secondaire!: basculement du centre de gravité économique La transition démographique A. DES CHIFFRES!: ACCÉLÉRATION DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE DANS LES PAYS EN VOIE D’INDUSTRIALISATION à Entre 1200 et 1750!: croissance de la population double

à Entre 1750 et 1850!: croissance de la population redouble à Entre 1760 et 1960!: la population des pays industrialisés est multipliée par 5 à Entre 1700 et 1820, G-B!: la population britannique a déjà plus que doublé ð Phénomène d’accroissement précoce et aigu Phase 1: TM élevé, TN élevé ð Croissance démographique faible et régulière Phase 2 (Europe Occidentale, entre 1750 et 1880)!: TM baisse, TN toujours élevé ð Croissance démographique forte Phase 3!(Europe Occidentale!: entre 1880 et 1930)!: TN baisse pour s’adapter au TM Phase 4!: faible TM et TN ð Faible taux d’accroissement de la population B. CAUSES DE LA TRANSITION DÉMOGRAPHIQUE à Diminution du TM à partir du XVIIIe!:

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Progrès de la médecine Meilleure hygiène

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Assainissement des villes Développement de la production agricole Amélioration des transports

11 à Baisse du TN au tournant des XIXe et XXe siècles!: - Comprend qu’il n’est plus nécessaire de faire autant d’enfants et que ceux-ci constituent une

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charge pour la famille è Résulte du phénomène d’instruction qui se développe au tournant des XIX-XXe siècles Processus de sécularisation!: érosion des préceptes chrétiens dans la société, notamment au sujet de l’importance de la procréation

C. RAPPORTS ENTRE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

à Le sujet divise les historiens!: ð Réactualisation des théories de Malthus!: croissance démographique = facteur négatif -> plus il y a d’hommes, plus faible est le revenu par tête ð Poussée démographique = facteur positif -> favorise le développement économique!: permet plus d’innovations, une abondance de bras, de force de travail, plus de demande, plus de consommateurs è La croissance démographique et la croissance économique jouent de concert, se renforcent l’une l’autre

à Lien entre démographie et développement économique!: nuancé et adapté à chaque région, voire bassin industriel à L’impact positif de la de démographie sur le développement économique ne se fait que sur la base d’une main d’œuvre qualifiée et d’un marché de consommateurs (si le PA augmente) à Selon les cas, la transition démographique peut être considéré comme une cause (Belgique) ou comme une conséquence (Angleterre) de l’industrialisation

12 1.3. La percé initiale!: la révolution industrielle anglaise (1770-1850) à Début du XIXe!: G-B incontestablement la 1ère nation industrielle à L’innovation est le propre de cette percée!: mise en œuvre d’une macro-invention à grande échelle, son introduction dans une chaîne de production, elle doit répondre à un besoin économique car elle nécessite un investissement financier important et risqué ð En G-B!: innovations expliquées par le niveau relativement élevé des salaires des ouvriers par rapport au continent européen. Elle a tout intérêt à mécaniser son industrie pour diminuer ses coûts de production et proposer des prix plus compétitifs. L’autre enjeu est de concurrencer les cotonnades indiennes qui connaissent un succès très important en Europe

Les leading sectors A. LE SECTEUR TEXTILE

à Le coton remplace la laine ou le lin car plus avantageux!: - Coton = 1er produit de consommation de masse (mode des cotonnades, développement exploitations coloniales) - Coton importé -> pas besoin de revoir la culture sur le sol britannique Jusqu’en 1880!: coton constitue le produit leader des économies occidentales à Le secteur textile connaît une mécanisation et donc une hausse de productivité!:

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1733!: la navette volante!-> mécanisme de renvoi automatique de la navette actionnée par jeu de ficelles Mécanisation du filage!: au lieu de filer un fil à la f...


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