L homme est-il à part dans la nature PDF

Title L homme est-il à part dans la nature
Author Claire Le Gal
Course International Environment & Geopolitics
Institution Kedge Business School
Pages 3
File Size 119.7 KB
File Type PDF
Total Downloads 39
Total Views 134

Summary

Download L homme est-il à part dans la nature PDF


Description

L'homme est-il un être à part dans la nature ? Analyse préparatoire – – – – –

délimiter le cadre de la réflexion éliminer ce qui pourrait s'écarter du sujet tension entre perspective de réponses tension à partir de contenu même du sujet tension = germe de la tête de la dissertation

→ probleme : ensemble de réponses possibles au sujet I. Considérer la question proposée comme question, ie : il ne faut pas chercher les réponses possibles à la question mais plutôt se demander « qu'est-ce que la question me fait ? - interpellé par la question intérêt de la réaction : trouver ce qui fait la singularité du sujet ici : formulation, ici « être à part » II. réponses possibles à envisager → tensions sans analyse on se demande ce qui pourrait nous apparaître comme réponse évidente au premier abords qq ch qu'il faudra reformuler, retravailler 2 dangers : – hors-sujet – banalisation du sujet • •

L'homme est un être comme les autres, un animal. Darwin, homogénéité des être L'homme se distingue des autres êtres naturel « à part ds la nature » dans la mesure ou il a une cg, une intelligence, une pensée irréductible à l'instinct ou a des mécanismes naturels. Tant de cg que l'on se demande s'il n'est pas sorti de la nature.

III. Mettre en q° la q° → il y a des affirmations imprécises dans la q° de départ = présupposés (ne pas confondre avec des préjugés) 3 perspectives : • Présupposé = l'homme est dans ou hors de la nature → l'homme est en dehors (analyser « être dans » • L'homme n'est pas à part → analyser « être à part DANS » • L'homme est à part +définition des termes hommes et nature, faire apparaître des not° déterminantes de l'hô qui se rapproche du sujet : HOMME : penser l'hô c'est penser l'animal, forme d'existence animale Aristote « homme est un animal raisonnable donc politique » (qui vit dans la cité) définir c'est donner la différence spécifique (nom : espèce, implique la notion de genre qui donne générique) Dans le genre (=animalité) il y a l'homme, qui a le logos (la raison comme spécificité). On peut aussi penser l'homme comme un être doté d'une conscience qui rend possible une cg de soi. L'homme est le seul être qui a une cg de soi. Avoir un cg de soi : non pas seult se sentir vivre et exister mais penser son existence nott dans le temps, projection rétrospection.

NATURE : ensemble d'être qui contient un certain ordre Lucrèce : la nature est aveugle (=s'il y a un ordre il ne renvoit pas à une intelligence et n'a pas d'orientation c'est un ordre matérialiste. Aristote: le plus impt est le telos, la finalité. Nature & homme : penser la nature par rapport à l'homme : est naturel ce qui n'est pas touché par l'homme ce qui ne comporte pas d'intervention de l'homme. Est naturel ce qui ne possède pas de pensée

Introduction (comporte 2 alinéas) Entrée en matière : 5-6 lignes, justifier le sujet, montrer les raisons de poser un sujet, le sujet doit être énoncé sans être modifié (si ce n'est style direct – indirect). Doit être orientée sur le centre du sujet, ici : être à part. La pensée contemporaine inspirée par la biologie et aussi l'éthologie (étude du cptmt animal) ne cesse d'envisager que les animaux ne sont pas si différents des hommes. En effet la diff entre l'homme et l'animal est aujd communément réduite à une position anthropocentrique, ainsi on trouverait dans la nature des animaux capables de culture (impliquant la transmission), de communication et de langage, des phénomènes d'organisation sociale et même le début de phénomènes rituels. Il faut toutefois souligner que cette remise en question d'une différence de l'homme avec la réalité naturelle et animale en particulier n'est pas propre à notre époque. Les Cyniques dans l'Antiquité mais également Montaigne 16ème ont développé des réflexions visant à réduire l'écart entre l'homme et l'animal. Dans cette perspective nous pouvons nous demander si l'homme est un être à part dans la nature. Même si ce n'est pas sans rapport avec la définition de l'homme il ne s'agit pas ici de donner une définition de l'homme mais plutôt de déterminer une situation dans la réalité comprise comme naturelle. C'est donc plus un statut qu'une nature, (au sens de définition - nature de), qu'il faut envisager, le statut de l'homme dans la nature. Mais nous remarquerons que la question ne porte pas sur l'appartenance de l'homme à la nature mais sur sa place dans la nature. La question invite donc à statuer sur la singularité de l'homme dans la nature, nous pouvons logiquement et abstraitement envisager d'abord que la position/place de l'homme dans la nature n'est pas singulière et cela en dépit de tradition religieuses et philosophiques anciennes. (perspective de sujet qui rép à h n'est pas a part) Mais est-il possible de ne pas considérer que ce qui caractérise l'homme de la façon la plus significative ou marquante, la pensée, ne conduit pas nécessairement à envisager une position singulière de l'homme dans la nature. Ainsi, est-ce que la volonté de ne pas faire de différence à propos du statut de l'homme ne conduit pas nécessairement à le reconnaître comme différent. Mais cette différence de l'homme dans la nature ne va-t-elle pas jusqu'à autoriser que l'on remette en question son appartenance à la nature. Est-ce qu'il ne faut pas se demander si la singularité de l'homme est dans ou bien hors de la nature ? Plutôt qu'un être à part dans la nature, l'homme pourrait être un être hors de la nature ou du moins qui en est sorti. Est- ce que la pensée ou la conscience n'est pas la raison fondamentale d'une interrogation sur la position ontologique de l'homme ? Soit il est dans la nature avec une place spéciale, soit il est au-dehors d'une nature dont il provient. Ainsi, il faudrait commencer par envisager de refuser une singularité de l'homme (1) pour voir nott si nous pouvons le comprendre purement et simplement de façon physique, biologique ou naturaliste. Mais une telle perspective conduit très vite à apercevoir la particularité de l'homme (2) et à se demander s'il n'est pas à l'écart dans la nature ou plutôt hors de la nature (3) q° = demande + hypothèse pq on ne définit pas dans une intro ? → définition doit être conduite et reconduite tout au long du développement, la définition doit évoluer au cours du développement.

I) La réduction de l'homme à la nature : l'homme est un être naturel 1) la difficulté d'envisager le caractère purement naturel de l'homme En effet l'homme n'est-il pas présenté le plus souvent comme singulier et il semble que cette singularité ne soit pas découverte au terme d'une recherche de l'homme sur lui-même mais qu'elle soit le commencement même de l'affirmation de son existence dans la nature (la singularité qui s'impose au départ semble être davantage un acte de volonté ou de désir plus qu'un acte de réflexion), cette singularité a été longtemps comprise comme supériorité, elle exprime le plus souvent un orgueil qui conduit l'homme à une illusion sur lui-même. Commencer par envisager que l'homme n'est pas à part suppose de mettre entre parenthèses des traditions religieuses et philosophiques pour pouvoir nous demander s'il y a un sens à dire que l'homme est purement un être naturel. Il s'agit ici non pas de remettre l'homme à sa place mais de savoir si nous pouvons le penser dans la nature en faisant l'économie de toute particularité. Nous pouvons dire que l'homme provient de la nature (nature comme origine) elle est incontestablement une origine mais cela n'implique pas une absence de singularité de l'homme. Aristote définit l'homme en partant du genre de l'animalité et Lucrèce le comprend comme une composition matérielle (d'atomes), aujourd'hui enfin nous pourrions nous tournez vers la génétique pour souligner cette origine naturelle. Pour pouvoir examiner cette perspective qui aboutirait à n'accorder aucune position particulière à l'homme (l'homme n'est pas à part), il faut s'interroger sur le sens de l'expression « être dans » il ne peut s'agir [VOUS ETES DES ECTOPLASMES] d'une signification spatiale en vue d'une localisation, être dans la nature ne signifie pas seulement être dans un espace, la nature n'est pas un espace même si elle a un espace. Nous ne saurions la réduire à un environnement, à un site ou à une étendue. Elle se comprend (la nature) comme ce qui ne procède pas d'une pensée ou d'une intelligence ainsi pour comprendre l'expression « être dans » nous devons entendre l'idée d'une appartenance (être dans une assoc, communauté, équipe...) la notion centrale est appartenir ou appartenance. Appartenir signifie faire partie de ou être une partie de. L'appartenance définit une identité (ex : sociale, bourgeoise, po:centriste, religieuse:catho). Appartenir à la nature signifie que celle-ci est constitutive de la réalité de l'homme et s'il ne relève que de cette appartenance alors il est déterminé purement et simplement par la nature. Que signifie « recevoir sa détermination de la nature » sa détermination à exister, est-ce que l'homme relève d'une nécessité matérielle que Lucrèce qualifie d'aveugle, ou bien est-ce que l'homme a comme Aristote le pense un telos (forme à accomplir et qui oriente son dvp/finalité) dans tous les cas, la nature est à comprendre comme une ensemble comportant un ordre par lequel l'homme viendrait à l'existence (Lucrèce, composé d'atomes) ou dans lequel il aurait sa place (perspective aristotélicienne) mais il importe de voir où nous conduisent toutes les pensées (philosophies) qui inscrivent l'homme ds la nature que ce soit le matérialisme épicurien ou bien la philosophie de Spinoza ou encore celle d'Aristote, parler de l'homme dans la nature c'est tenir compte du problème que l'homme représente dans la nature, son problème est celui de la conduite de sa vie et si l'homme est dans la nature quelles que soient les philosophies vivre conformément à sa nature et à la nature est un problème irréductible de l'homme. Que nous considérions le plaisir comme le bien radical, Épicure et les matérialistes, que nous pensions avec Spinoza que l'existence de l'homme consiste à persévérer dans l'être (=existence), ou bien le telos comme l'orientation du développement et l'expression du bien de l'homme alors nous voyons que s'il y a un sens à dire que l'homme est dans la nature cela ne peut en aucun cas signifier que l'homme est un animal comme les autres, le problème éthique ou moral (question de la réussite de sa vie, du bonheur, de l'accomplissement) fait apparaître la position irréductiblement singulière de l'homme. Dire que l'homme est dans la nature purement et simplement n'a pas de sens si nous entendons par la qu'il n'y aurait aucune différence entre les animaux et les hommes dans la mesure ou être dans la nature pour l'homme implique toujours d'avoir à résoudre le problème de la conduite et du sens de sa vie....


Similar Free PDFs